HARRY ET MEGHAN RENONCENT A LEUR TITRE D'ALTESSE ROYALE

Après deux ans en tant que duc et duchesse de Sussex, le prince Harry et Meghan Markle ont décidé de se retirer. Les modalités de leur retrait viennent d'être rendus public .

Dans un communiqué publié ce 18 janvier par la reine Elizabeth II, on apprend en effet que les parents d'Archie renoncent à leurs titres d'altesses royales ainsi qu'à l'argent du contribuable (qu'ils recevaient pour leurs missions).

Le prince Harry et son épouse Meghan Markle renoncent bien à leur rôle au sein de la monarchie britannique.

Si Harry et Meghan ne représenteront plus la Couronne, ils continueront cependant de défendre ses valeurs, ont-ils expliqué dans le texte qu'ils ont partagé ce samedi soir. Avec l'accord de la reine, ils continueront leurs parrainages, et leurs œuvres de charité.

Ils « ne recevront plus de fonds publics », indique le communiqué. Ils ont également  « exprimé le souhait » de rembourser le coût de la rénovation de Frogmore Cottage, qui restera leur demeure au Royaume-Uni. Selon la BBC, les travaux avaient coûté 2,4 millions de livres (2,8 millions d'euros) aux contribuables britanniques.Cette maison restera la leur lorsqu'ils seront au Royaume-Uni. Le restant de l'année, ils vivront au Canada, à Vancouver, où Meghan Markle serait déjà en train de chercher un nid douillet.

Le Sun parle d'un petit coin de paradis de 640 m2, située dans l’un des plus chics quartiers de West Vancouver, avec vue sur la mer.

Le communiqué ne fait en revanche « aucun commentaire » sur la sécurité du couple, et qui la financera.

Considérant que « Harry, Meghan et Archie seront toujours des membres très aimés de ma famille », Elizabeth II a bien sur garanti qu'ils auraient droit à une protection permanente. Elle a cependant précisé : « Buckingham Palace ne commente pas les détails des dispositions de sécurité. Il existe des processus indépendants bien établis pour déterminer le besoin de sécurité financée par l'État ».

« Pour dépouiller Harry, un ancien capitaine d'armée qui a entrepris deux voyages en Afghanistan comme militaire tout en restant prince, le texte peut sembler trop punitif », estime The Telegraph.

« On ne peut s'empêcher de penser qu'il n'y a pas de vainqueur ici. La reine et la famille royale ont non seulement perdu l'une de leurs figures les plus populaires, mais surtout un prince dont le mariage avec une divorcée américaine de couleur avait annoncé l'aube d'une nouvelle ère progressiste pour la maison de Windsor. Maintenant, ce rêve est terminé », analyse Camilla Tominey.

Kate White pour DayNewsWorld