AFFAIRE EPSTEIN LE PRINCE ANDREWSE RETIRE DE LA VIE PUBLIQUE |
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Empêtré dans l'affaire Jeffrey Epstein, le prince Andrew, 59 ans, se retire de la vie publique. Après une interview calamiteuse diffusée samedi 16 novembre concernant l'affaire Jeffrey Epstein, accusé de pédophilie, le prince Andrew a en effet déclaré ce mercredi 20 novembre mettre « fin à ses engagements publics ». « Il est devenu clair pour moi ces derniers jours que les circonstances de mes liens passés avec Jeffrey Epstein sont devenues une perturbation majeure du travail de ma famille et du (mien) », et « j'ai demandé à Sa Majesté si je pouvais me retirer de mes engagements publics dans un avenir proche », a déclaré le prince dans un communiqué, précisant que la reine lui avait « donné sa permission ». Il lui est notamment reproché de ne pas avoir pris ses distances avec le financier américain et de n'avoir manifesté aucun signe d’empathie pour les victimes présumées, des jeunes filles mineures exploitées sexuellement. Le duc de York s'est contenté de contester les accusations d'une femme recrutée par Epstein qui affirme avoir été forcée d'avoir des relations sexuelles avec lui alors qu'elle avait 17 ans. En annonçant son retrait de la vie publique, le second fils de la reine Elizabeth II a ajouté mercredi qu'il « regrettait sans équivoque [son] association malavisée avec Jeffrey Epstein. Son suicide a laissé de nombreuses questions sans réponses, spécialement pour les victimes, et [qu'il compatissait profondément avec toutes les personnes qui ont été affectées. ». Il se dit « bien sûr » prêt à coopérer à l’enquête. De nombreuses institutions ont mis fin à leur coopération avec le prince Andrew. Mardi, la banque Standard Chartered et le cabinet de conseil et d’audit KPMG ont annoncé qu’ils cesseraient de sponsoriser l’association du prince, « Pitch@Palace ». Mercredi, c'etait au tour du géant britannique des télécoms BT d' emboîter le pas, refusant de soutenir un programme de financement d’apprentissage du numérique, iDEA, si le prince Andrew en restait le parrain. Trois universités australiennes et l'université métropolitaine de Londres ont également pris leur distance avec le second fils de la reine Elizabeth II. La famille royale sombrerait-elle dans « une seconde “Annus Horribilis” », selon l'expression que la reine d’Elizabeth II avait utilisé en 1992 , année de tourmente pour les Windsor ? |
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Kate White pour DayNewsWorld | |