OSCARS 2024 LE SACRE DU FILM OPPENHEIMER

 ET DE CILLIAN MURPHY

La déflagration annoncée a bien eu lieu: "Oppenheimer" a remporté dimanche l'Oscar du meilleur film ainsi que six autres statuettes, au cours d'une soirée qui a aussi largement récompensé le film "Pauvres créatures" de Yorgos Lanthimos. Quant au film français "Anatomie d'une chute", il est reparti avec l'Oscar du meilleur scénario original.
Acclamé par les critiques et doté d'un casting remarquable, le portrait du père de la bombe atomique, présenté par Christopher Nolan, a dominé la soirée. "Je tiens à souligner l'extraordinaire équipe que nous avons rassemblée pour ce film", a réagi le réalisateur, exprimant sa gratitude en remportant le prix du meilleur réalisateur et remerciant l'ensemble des acteurs.

Avec des dizaines de rôles secondaires, des costumes impeccablement ajustés et des personnages conçus sur mesure pour un homme de cinéma dont l'intensité de jeu égale le charisme magnétique, Cillian Murphy a été nommé meilleur acteur pour son interprétation de Robert Oppenheimer dans le film éponyme de Christopher Nolan.

Entre l'acteur et le réalisateur, une collaboration de vingt ans s'est nouée, débutant en 2005 avec "Batman Begins" et se poursuivant avec une série de succès cinématographiques, dont "Inception" et "Dunkerque", Une Palme d'or, aussi, en 2006, pour Le Vent se lève de Ken Loach, hommage à l'Irlande de ses racines. Sans parler d'une série culte nommée Peaky Blinders, dont il tient le rôle principal. Un béret, une clope et un regard d'acier ont suffi à faire du personnage de Thomas Shelby une figure phare du petit écran. Avec "Oppenheimer", Nolan offre enfin à son acteur fétiche un rôle principal d'envergure. "Nous avons réalisé un film sur l'homme qui a inventé la bombe [...] donc je souhaite dédier ce prix aux artisans de la paix du monde entier", a déclaré Murphy, manifestant sa fierté d'Irlandais.
Robert Downey Jr, son antagoniste à l'écran, qui campe un bureaucrate conservateur orchestrant l'humiliation publique du scientifique, a raflé le prix du meilleur second rôle masculin.

Le triomphe du film s'est également traduit par d'autres récompenses techniques celle de Jennifer Lame, la monteuse du film, qui a aidé à gérer l'intrigue extraordinairement complexe du film, du directeur de la photographie Hoyte van Hoytema, précédemment nommé pour son travail sur Dunkerque du même Christopher Nolan et du compositeur Ludwig Göransson pour la meilleure musique originale.

Un triomphe complet.




Kate White pour DayNewsWorld

L'OSCAR DE LA MEILLEURE ACTRICE

 POUR EMMA STONE DANS PAUVRES CREATURES

Emma Stone pensait ne pas pouvoir être à la hauteur de son personnage : 

"Je pense que parce que j'avais vécu avec elle dans mon esprit pendant si longtemps et que j'étais si profondément amoureuse de Bella, j'étais terrifiée à l'idée de ne pas être à la hauteur du personnage.", confie-t-elle dans un interview à Variety.

Il est vrai que l'actrice a livré une performance peu commune dans le dernier film Pauvres Créatures de Yorgos Lanthimos. 

La sexualité débridée de Bella Baxter était déjà un défi en soi pour l' actrice de 35 ans. 

Et pourtant l'interprète de Mia dans La La Land (2016) a assuré que " d'une certaine manière, c'était la partie la plus facile parce que c'était chorégraphié. ". 

Et d'ajouter " Ces scènes ont été rapides. Nous savions exactement ce que nous faisions. en était un autre aspect, ainsi que la façon dont elle allait être filmée, avec notre incroyable coordinateur de l'intimité, nos équipes réduites et tout le reste."

Mais ce qui lui a paru infiniment plus difficile à tourner c'était notamment ses habitudes alimentaires qui lui donnaient carrément la nausée " Apprendre à marcher ou manger 60 tartelettes à la crème portugaises, dont la première bouchée est délicieuse, mais à la fin, on a vraiment envie de vomir ", a-t-elle déclaré.

Une interprétation qui lui a valu l'Oscar de la meilleure actrice.




Kate White pour DayNewsWorld

SUCCES AUX NOMINATIONS DES CESAR 2024

On pourrait vivre un émouvant moment d’histoire le 23 février 2024. Cette année, trois femmes cinéastes sont nommées dans la catégorie Meilleure réalisation : Justine Triet avec Anatomie d’une chute, Catherine Breillat avec L’Été dernier et Jeanne Herry avec Je verrai toujours vos visages dominent la sélection aux côtés de Cédric Kahn (Le procès Goldman) et Thomas Cailley (Le Règne Animal).

La projection de "Little Girl Blue" avait scotché les spectateurs lors du 76e Festival de Cannes. Huit mois plus tard, la satisfaction s'installe en découvrant le film doublement nommé aux César 2024, dans les catégories du meilleur documentaire et de la meilleure actrice. 

Marion Cotillard incarne de manière bouleversante le rôle confié par Mona Achache, celui de prendre l'apparence et le langage de Carole Achache, sa mère décédée par suicide en 2016. La réalisatrice, animée par le désir de comprendre les raisons de cette mort prématurée, guide avec habileté le talent de Cotillard à travers les méandres d'une vie marquée par les agressions sexistes, les traumatismes d'enfance et les névroses qui en découlent.

Marion Cotillard, au sommet de son art, dévoile avec minutie le processus d'incarnation de sa mère, balançant entre le documentaire et la fiction. La frontière entre les deux devient encore plus ténue lorsque la cinéaste expose les défis auxquels son actrice est confrontée. 

Dans ces moments, Cotillard, transcendée par le récit d'une intimité qui n'est pas la sienne, porte les failles et l'allure de Carole Achache le temps d'un film. Son visage s'endurcit lorsqu'elle évoque sa "vie de pute et de fille d'intellectuels", sa voix brisée par la violence misogyne. "Little Girl Blue", en tant qu'objet cinématographique singulier, mérite une reconnaissance pour sa force d'interprétation et sa vérité crue, saisissante (Valentine Servant-Ulgu).

Réjouissance aussi pour la nomination de trois réalisatrices pour le prix de la meilleure réalisation. Le 23 février 2024 pourrait être marqué par un moment historique, avec Justine Triet, Catherine Breillat et Jeanne Herry en lice. La dernière réalisatrice à remporter ce prix était Tonie Marshall en 2000. Triet continue de récolter des nominations, aux Oscars notamment, tandis que Breillat signe un retour critique réussi après plus de dix ans. Herry, saluée pour son film sur la justice restaurative, complète ce tableau prometteur (VSU).

Enfin, la raison de se réjouir se matérialise dans le sans-faute des actrices de "Je verrai toujours vos visages".

Adèle Exarchopoulos, Miou Miou, Élodie Bouchez et Leïla Bekhti livrent des performances puissantes, chacune incarnant des personnages marqués par des traumas différents.




Britney Delsey pour DayNewsWorld

LE PALMARES DES GOLDEN GLOBES 2024

Les Golden Globes ont fait leur grand retour ce dimanche 7 janvier 2024.

Après quelques années de nombreuses controverses et scandales-accusations de racisme, de sexisme et de corruption visant l’Association de la presse étrangère de Hollywood (HFPA)-, la céromonie

s'est déroulée sous les auspices de convivialité et de soulagement, notamment après la grève des acteurs et scénaristes à Hollywood qui a paralysé l’industrie du cinéma pendant près de 118 jours. Avec 9 nominations au total, le long-métrage de Greta Gerwig, Barbie, n'a obtenu que deux récompenses, face à Oppenheimer, qui en a reçu cinq ! Côté série, The Bear et Succession ont tout raflé, avec la mini-série Acharnés.

 Le palmarès complet des Golden Globes

Meilleur film dramatique

Lauréat : Oppenheimer

Anatomie d'une chute

Killers of the flower moon

Maestro

Past Lives

The Zone of interest

 Meilleure actrice dans un drame

Lauréat : Lily Gladstone, Killers of the Flower Moon

Carey Mulligan, Maestro

Sandra Hüller, Anatomie d'une chute

Annette Bening, Insubmersible

Greta Lee, Past Lives

Cailee Spaeny, Priscilla

 Meilleur acteur dans un drame

Lauréat : Cillian Murphy, Oppenheimer

Bradley Cooper, Maestro

Leonardo DiCaprio, Killers of the flower moon

Colman Domingo, Bayard Rustin

Barry Keoghan, Saltburn

Andrew Scott, Sans jamais nous connaître

 Meilleure comédie ou comédie musicale

Lauréat : Pauvres créatures

Barbie

American Fiction

Ceux qui restent

May December

Air

Meilleur acteur dans une comédie ou une comédie musicale

Lauréat : Paul Giamatti, Ceux qui restent

Nicolas Cage, Dream Scenario

Timothée Chalamet, Wonka

Matt Damon, Air

Joaquin Phoenix, Beau is afraid

Jeffrey Wright, Americain Friction

 Meilleure actrice dans une comédie ou une comédie musicale

Lauréat : Emma Stone, Pauvres créatures

Fantasia Barrino, La Couleur pourpre

Jennifer Lawrence, Le Challenge

Natalie Portman, May December

Alma Pöysti, Les Feuilles mortes

Margot Robbie, Barbie

Meilleur acteur dans un second rôle

Lauréat : Robert Downey Jr., Oppenheimer

Willem Dafoe, Pauvres Créatures

Robert DeNiro, Killers of the Flower Moon

Ryan Gosling, Barbie

Charles Melton, May December

Mark Ruffalo, Pauvres Créatures

 Meilleure actrice dans un second rôle

Lauréat : Da'vine Joy Randolph, Ceux qui restent

Emily Blunt, Oppenheimer

Danielle Brooks, La Couleur Pourpre

Jodie Foster, Insubmersible

Julianne Moore, May December

Rosamund Pike, Saltburn

 Meilleure réalisation

Lauréat : Christopher Nolan, Oppenheimer

Bradley Cooper, Maestro

Greta Gerwig, Barbie

Yorgos Lanthimos, Pauvres Créatures

Christopher Nolan, Oppenheimer

Martin Scorsese, Killers of the Flower Moon

Celine Song, Past Lives

Meilleur scénario

Lauréat : Anatomie d'une chute, Justine Triet, Arthur Harari

Barbie, Greta Gerwig, Noah Baumbach

Pauvres Créatures, Tony McNamara

Oppenheimer, Christopher Nolan

Killers of the Flower Moon, Eric Roth, Martin Scorsese

Past Lives, Celine Song

 Meilleur film d'animation

Lauréat : Le Garçon et le héron

Élémentaire

Spider-Man: Across the Spider-Verse

The Super Mario Bros. Le Film

Suzume

Wish - Asha et la bonne étoile

 Meilleur film en langue non-anglaise

Lauréat : Anatomie d'une chute

Les feuilles mortes

Moi Capitaine

Past Lives

Le Cercle des neiges

The zone of interest

 Meilleure musique

Lauréat : Ludwig Göransson, Oppenheimer

Jerskin Fendrix, Pauvres Créatures

Joe Hisaishi, Le garçon et le héron

Daniel Pemberton, Spider-Man : Across the Spider-Verse

Robbie Robertson, Killers of the Flower moon

 Meilleure chanson

Lauréat : Barbie, What Was I Made For? de Billie Eilish et Finneas

Barbie -Dance the Night de Caroline Ailin, Dua Lipa, Mark Ronson et Andrew Wyatt

She Came to Me - Addicted to Romance, de Bruce Springsteen et Patti Scialfa

The Super Mario Bros. Le Film - Peaches de Jack Black, Aaron Horvath, Michael Jelenic, Eric Osmond, et John Spiker

Barbie — I’m Just Ken de Mark Ronson, Andrew Wyatt

Rustin — Road to Freedom de Lenny Kravitz

 Meilleure série dramatique

Lauréat : Succession

1923

The Crown

La Diplomate

The last of us

The Morning Show

 Meilleure série comique

Lauréat : The Bear

Abbott Elementary

Barry

Fonction : Juré

Only Murders in the building

Ted Lasso

Meilleure mini-série ou Meilleur téléfilm

Lauréat : Acharnés

Toute la lumière que nous ne pouvons voir

Daisy Jones and the Six

Fellow Travelers

Lessons in chemistry

 Meilleure actrice dans une série dramatique

Lauréat : Sarah Snook, Succession

Helen Mirren, 1923

Bella Ramsey, The last of us

Keri Russell, La Diplomate

Imelda Staunton, The Crown

Emma Stone, The Curse

 Meilleur acteur dans une série dramatique :

Lauréat : Kieran Culkin, Succession

Brian Cox, Succession

Jeremy Strong, Succession

Pedro Pascal, The Last of us

Gary Oldman , Slow Horses

Dominic West, The Crown

 Meilleure actrice dans une série comique ou musicale

Lauréat : Ayo Edebiri, The Bear

Natasha Lyonne, Poker Face

Quinta Brunson, Abbott Elementary

Rachel Brosnahan, La Fabuleuse Madame Maisel

Selena Gomez, Only Murders in the Building

Elle Fanning, The Great

 Meilleur acteur dans une série comique ou musicale :

Lauréat : Jeremy Allen White, The Bear

Bill Hader, Barry

Steve Martin, Only Murders in the building

Jason Segel, Shrinking

Martin Short, Only Murders in the Building

Jason Sudeikis, Ted lasso

 Meilleure actrice dans une mini-série ou un téléfilm :

Lauréat : Ali Wong, Acharnés

Riley Keough, Daisy Jones & the Six

Brie Larson, Lessons in Chemistry

Elizabeth Olsen, Love and Death

Juno Temple, Fargo

Rachel Weisz, Faux-Semblants

 Meilleur acteur dans une mini-série ou un téléfilm

Lauréat : Steven Yeun, Acharnés

Matt Bomer, Fellow Travelers

Sam Clafin, Daisy Jones and the six

Jon Hamm, Fargo

Woody Harrelson, White House Plumbers

David Oyelowo, Lawmen: L'Histoire de Bass Reeves

 Meilleure actrice dans un second rôle pour une série dramatique ou comique :

Lauréat : Elizabeth Debicki, The Crown

Abby Elliott, The Bear

Christian Ricci, Yellowjackets

J. Smith-Cameron, Succession

Meryl Streep, Only Murders in the Building

Hannah Waddingham, Ted Lasso

 Meilleur acteur dans un second rôle pour une série dramatique ou comique :

Lauréat : Matthew Macfadyen, Succession

Billy Crudup, The Morning Show

James Marsden, Fonction : Juré

Ebon Moss-Bachrach, The Bear

Alan Ruck, Succession

Alexander Skarsgård, Succession

Meilleure performance de stand-up ou d'émission comique télévisée :

Lauréat : Ricky Gervais, Ricky Gervais : Armageddon

Trevor Noah, Trevor Noah : Where was I

Chris Rock, Chris Rock : Selective Outrage

Amy Schumer, Amy Schumer : Emergency Contact

Sarah Silverman, Sarah Silverman : Someone You love

Wanda Sykes, I'm an Entertainer

 Cinematic and Box Office Achievement :

Lauréat : Barbie

Barbie

Les Gardiens de la Galaxie Vol. 3

John Wick : Chapitre 4

Mission : Impossible – Dead Reckoning Part One

Oppenheimer

Spider-Man : À travers le Spider-Verse

Super Mario Bros. Le Film

Taylor Swift : The Eras Tour

Pour un avant-gout des Oscars !!!




Emily Jackson pour DayNewsWorld

"KILLERS OF THE FLOWER MOON " UN WESTERN ASSUME SUR LE GENOCIDE DES INDIENS OSAGE

Entre western, film de mafia et histoire d’amour, une œuvre captivante , Martin Scorsese se penche sur l'histoire des Amérindiens dans Killers of the Flower Moon, son dernier film, en salles ce mercredi, avec Leonardo DiCaprio, Robert De Niro, Lily Gladstone et Jesse Plemons.

Le cinéaste new-yorkais réunit ses acteurs fétiches pour une grande fresque se déroulant dans l’Oklahoma des années 1920 Robert De Niro et LeonardoDiCaprio

Un film que Martin Scorsese porte en lui depuis de nombreuses années.

"Cela fait 7 ou 8 ans que le film est en préparation", précise Leonardo DiCaprio en mai dernier à Cannes, ajoutant "Je sais que Marty (Scorsese) a passé des mois, un an là-bas (avec les Osage) à recueillir leurs histoires, à essayer d'approcher au mieux la vérité. (...) Cent ans après le massacre (des Osage), on a eu la possibilité de parler à des descendants directs de la tragédie, d'écouter leurs récits", souligne l'acteur.

En 2016, Martin Scorsese découvre en effet l'œuvre captivante de David Grann, maître de l'investigation littéraire. Intrigué par le titre, Killers of the Flower Moon (« Tueurs de la fleur de lune » en français), il est saisi par la douceur et la brutalité qu'il suggère. L'écrivain revisite les atrocités commises à l'encontre des Amérindiens osages dans les années 1920 et décide d'en faire la matrice de son film

"Un des crimes les plus odieux"

Il entreprend de relater "l'un des crimes les plus odieux et des injustices raciales perpétrés par des colons blancs à l'encontre des Amérindiens, motivés par l'appât du gain pétrolier", explique l'auteur. L'État de l'Oklahoma, années 1920. Le pétrole a apporté richesse aux Indiens osage... à leur grand dam.

La tragédie des Indiens osage a connu un interlude enchanté, digne d'une fable. Chassé du Kansas à la fin du XIXᵉ siècle au profit des colons blancs, ce peuple amérindien fut relégué dans un coin aride de l'Oklahoma. Une terre stérile d'où jaillirent un jour des geysers d'or noir. Grâce à ce gisement pétrolier, le plus important des États-Unis, les Indiens osage devinrent incroyablement riches. 

Telles des nababs, ils possédaient de vastes domaines et embauchaient, attisant toutes les convoitises. Des criminels blancs employèrent alors les pires méthodes pour s'emparer de leur fortune issue du boom pétrolier : escroqueries, empoisonnements, mariages d'intérêt, balles dans la tête. Fasciné par cette page oubliée de l'histoire, le cinéaste décide de la porter à l'écran. Elle incarne la matrice de ses obsessions pour la cupidité, le crime organisé et l'essence du mal.

Killers of the Flower Moon narre cette ère de terreur à travers le prisme du couple : l'opportuniste Ernest Burkhart, vétéran de la guerre, cherche à séduire la fortunée Mollie Kyle Cobb. Leonardo DiCaprio est un choix évident pour le rôle masculin, mais qui pour lui donner la réplique ? Martin Scorsese pense à Lily Gladstone, repérée dans le film Certaines femmes de Kelly Reichardt (2016). Convaincu qu'un seul regard de sa part peut traduire tout le désarroi de son personnage, témoin privilégié de la disparition des siens, il déclare : " Marty aimait que j’aie une confiance totale en ma présence à l’écran. " Car Mollie était une femme réservée, digne, adepte des réponses monosyllabiques : " Sur le plateau, il fallait donner vie aux interstices entre ses mots. "

Comment rendre justice à un peuple marqué par les drames et ignoré par le cinéma ? Lily Gladstone et Leonardo DiCaprio rencontrent des descendants de la tribu osage, notamment Margie Burkhart, la petite-fille de l'héroïne. " J'ai vu beaucoup de Mollie en elle. Son rire, sa force, son scepticisme parfois. J'ai compris comment ce drame avait impacté les générations suivantes. "

Ainsi est née la scène la plus marquante de Killers of the Flower Moon. On y voit Mollie et Ernest assis côte à côte devant une table : lui, fixant le plafond d'un air concentré ; elle, une couverture sur les épaules, lui lançant un regard attendri. Pendant deux ans, cette image a représenté le seul aperçu du long-métrage de Martin Scorsese. L'actrice s'appuie sur une anecdote recueillie au cours de ses recherches. 

Un homme lui raconte le rituel de sa grand-mère Rose en temps d'orage : « Quand elle entendait un éclair, elle s'asseyait, se couvrait les épaules et accueillait toute cette force dans le calme. Dans le script original, la scène se finissait juste sur Mollie se servant un verre de whisky. » À l'écran, toute la dynamique du couple se révèle aussi dans ce moment-clé : l'un se réjouit des bienfaits de la pluie sur les récoltes, tandis que l'autre lui enjoint d'embrasser en silence les déchaînements de la nature.

Un western assumé

Le film reprend les thèmes classiques de Scorsese : une histoire de violence, de criminels et d'amour, mais c'est peut-être aussi l'un de ses films les plus politiques. Il dépeint comment des hommes blancs ont spolié les membres d'un peuple amérindien, les Osage, sur les terres desquelles du pétrole a été découvert dans les années 1920. La façon dont les Amérindiens ont été traités au cours des siècles après la colonisation de l'Amérique par les Européens "reste une plaie à soigner", avait-il déclaré lors du festival de Cannes, où le film était présenté hors compétition.

Dans une atmosphère de western assumée, avec l'arrivée du héros dans la petite ville de Fairfax à bord d'un train, la cérémonie du calumet et les puits de pétrole, la petite communauté va être brusquement victime d'une série de meurtres et de disparitions. Avec ce film, Martin Scorsese a également réalisé son rêve de western, un genre qui a connu son apogée "au XXe siècle et qui a disparu aujourd'hui". "J'adorais les westerns, ils reflétaient qui nous étions à l'époque et qui nous sommes toujours, à certains égards".

 "Peut-être qu'en connaissant notre histoire et en comprenant où nous sommes, nous pouvons faire la différence et être à la hauteur de ce que notre pays est censé être", a déclaré le cinéaste américain. "Montrons simplement l'histoire et voyons ce qu'il se passe."




Kelly Donaldson pour DayNewsWorld

COMPRENDRE LA GREVE DU TOUT HOLLYWOOD

ACTEURS ET SCENARISTES

Un mouvement inédit dans le monde du cinéma. Les acteurs américains ont lancé voilà maintenant plus de cent jours un mouvement de grève massif. Le syndicat des acteurs SAG-AFTRA a initié le mouvement après l’échec des négociations avec les studios et les plates-formes de streaming.Fran Drescher, présidente de l’organisation , s’est félicitée de cet événement : «C’est un moment historique».

«Nous n’avions pas le choix. C’est nous qui sommes les victimes. Nous sommes victimes d’une entité très cupide», a estimé l’ancienne vedette de la série «Une nounou d’enfer».

Elle a par ailleurs ajouté que ce mouvement de grève est une nécessité : «Si nous ne nous levons pas maintenant, […] nous risquons tous d’être remplacés par des machines et des grandes entreprises qui se préoccupent plus de Wall Street que de vous et de votre famille».

Le mouvement avait été initié par les scénaristes en mai dernier, et s’est désormais transformé en double mouvement social.Il s'agit de la première grève des acteurs depuis 1980 à Hollywood. Le dernier double mouvement social réunissant comédiens et scénaristes remonte, lui, à 1960. À l’époque, le futur président des Etats-Unis Ronald Reagan menait le syndicat des acteurs et s'était construit une stature politique en obtenant d'importantes concessions des studios.

Cette grève, décidée par la SAG-AFTRA, syndicat unique des acteurs, engage ses 160 000 membres, qu'ils soient de simples figurants, des cascadeurs, des seconds rôles occasionnels ou des vedettes. De nombreuses célébrités, parmi lesquelles Meryl Streep, Ben Stiller ou Colin Farrell, se sont d'ailleurs déjà publiquement prononcées en faveur d'une grève. Elles vont devenir un porte-voix essentiel. Le mouvement social est crucial pour la multitude d'acteurs, bien moins payés que ces stars."

Demande de revalorisation et peur de l'IA

A l’origine de ce mouvement social, une demande de revalorisation des salaires et cachets, qui ont bien diminué avec l’arrivée du streaming. Substantiels pour la télévision car calculés en fonction du tarif des publicités, ces émoluments sont bien moindres avec les plateformes de streaming, qui ne communiquent pas leurs chiffres d'audience et paient un forfait, indépendamment du succès.

Eric Edelstein, un acteur qui a joué un petit rôle dans Jurassic World, a récemment illustré cette érosion dramatique auprès du Los Angeles Times. Les revenus tirés de la rediffusion du film sur les chaînes câblées lui ont rapporté 1 400 dollars sur un trimestre. Pour la même période, le comédien a touché 40 dollars au titre des rediffusions en streaming.

De plus, les grévistes demandent à être protégés de l'usage de l'intelligence artificielle et ainsi éviter que cette dernière puisse générer des scripts, ou encore cloner leur image et leur voix. Les acteurs craignent en effet d'être remplacés par l'intelligence artificielle (IA). Ils réclament des garanties contre le clonage de leur voix et de leur image sans consentement.

"Aucune expérience de vie"

Et pourtant pour Steven Sonderbergh il n'y a pas lieu d'avoir peur de l'IA. La possibilité que l'intelligence artificielle puisse remplacer les scénaristes et les acteurs n'est pas un sujet qui hante ses nuits, a-t-il indiqué à Variety qui l'interrogeait à ce propos à l'occasion de la sortie prochaine de sa mini-série Full Circle" Je suis peut-être le Neville Chamberlain de ce sujet, mais je n'ai pas peur de l'IA dans ce contexte spécifique. Elle n'a aucune expérience de la vie", constate le réalisateur américain.

"(L'intelligence artificielle) n'a jamais eu la gueule de bois. Elle n'a jamais préparé un repas pour quelqu'un qu'elle aimait. Elle n'a jamais eu peur en rentrant chez elle tard le soir. Elle ne s'est jamais sentie fragile parce que quelqu'un avec qui elle était au lycée, il y a 20 ans, a connu une réussite incroyable. Je n'en ai pas peur. C'est juste un autre outil". Et Steven Sonderbergh de conclure : "Si (cet outil) vous aide à terminer la première version d'un scénario, tant mieux. Mais est-ce qu''il peut le finir et le rendre génial en soi ? Absolument pas. À ce jour, (tout cela) ne m'empêche pas de dormir la nuit".

Pour Christopher Nolan, le réalisateur du film Oppenheimer le cinéaste, reste également plus doué que l'intelligence artificielle qu'il qualifie d' "outil très puissant pour nous".Le cinéaste, qui compte bien tirer profit de cette technologie dans l'exercice de son art, a ainsi sa recette pour l'aborder. "Ma position sur la technologie, en ce qui concerne mon travail, est que je veux [l]'utiliser pour ce qu'elle a de mieux à offrir", résume-t-il.

Car cette intelligence n'est pas humaine mais seulement artificielle ...




Garett Skyport pour DayNewsWorld

"SOUND OF FREEDOM"

UN CRI CONTRE L'HORREUR DU TRAFIC DES ENFANTS

Mes chers lecteurs, je vous parle aujourd'hui d'un film qui transcende les limites du cinéma pour devenir un cri de ralliement contre l'horreur indicible du trafic d'enfants. 

Sound of Freedom, réalisé par Alejandro Monteverde et porté par le talentueux Jim Caviezel, a déjà suscité un engouement sans précédent avec des préventes s'élevant à 11,5 millions de dollars dès sa sortie aux États-Unis le mardi 4 juillet.

Ce thriller puissant nous plonge dans l'histoire vraie de Tim Ballard, un ancien agent du gouvernement américain qui s'est battu contre ce fléau criminel, notamment en Amérique du Sud.

L'intrigue du film est simple, mais sa portée est immense : après avoir sauvé un jeune garçon des griffes impitoyables des trafiquants d'enfants en Amérique du Sud, un agent fédéral découvre que la sœur de ce garçon est toujours captive, et il décide de la sauver également.

Timothy Ballard est le fondateur de l'organisation à but non lucratif Operation Underground Railroad (OUR), qui se consacre à la lutte contre le trafic sexuel et le trafic d'enfants. Avant de créer cette organisation, Ballard, auteur de plusieurs livres, a servi pendant 12 ans au Département américain de la Sécurité intérieure (DHS). 

Il faisait partie d'une unité spéciale chargée d'enquêter sur les crimes commis contre les enfants sur Internet. Ballard, déployé en tant qu'agent d'infiltration au sein d'une équipe américaine luttant contre le tourisme sexuel impliquant des enfants, s'est senti profondément "frustré" par le manque de stratégies pour sauver ces enfants kidnappés ou victimes de traite, en particulier dans les pays sous-développés.

En réponse à cette frustration, Ballard a quitté le DHS et a fondé l'organisation OUR en 2013, aux côtés d'anciens agents du FBI et de coéquipiers de la CIA. Leur mission était claire : mettre fin à l'horreur du trafic d'enfants et libérer ceux qui sont pris au piège de cette abomination. Leur combat acharné est désormais porté à l'écran, avec une interprétation saisissante de Jim Caviezel, dont vous vous souvenez peut-être pour son rôle marquant dans La Passion du Christ.

Une "Arme d’instruction de masse" sur le trafic d’enfants

Son personnage est interprété par l'acteur Jim Caviezel, connu pour son rôle dans La Passion du Christ, un film à succès mondial réalisé en 2004 par Mel Gibson et retraçant les dernières heures de la vie de Jésus de Nazareth. Tim Ballard, prononce l’une des plus belles répliques jamais prononcées au cinéma. À un autre personnage qui lui demande pourquoi il lutte contre le trafic sexuel d’enfants, Caviezel répond : “Les enfants de Dieu ne sont pas à vendre”. 

C’est une réplique dévastatrice.

Interrogé par OSV News, l’acteur est revenu sur “l’objectif” de ce film, de “vendre 2 millions de billets pour 2 millions d’enfants” concernés par le trafic. Le producteur du film, le Mexicain Eduardo Verástegui, explique, de son côté, qu’il entend faire de ce thriller “une arme d’instruction et d’inspiration de masse” contre cette activité aussi criminelle qu’inhumaine.

Le distributeur du film, Angel Studios, a adopté une méthode novatrice de financement participatif, permettant à ceux qui achètent des billets de donner la possibilité à d'autres de regarder ce film gratuitement. Cette approche, déjà utilisée avec succès pour la série "The Chosen", permet de toucher un public plus large et de propager le message essentiel de Sound of Freedom.

Les origines de ce film remontent à 2015, lorsque le producteur mexicain Eduardo Verástegui a rencontré Tim Ballard et son équipe composée d'anciens agents de la CIA et du FBI. Ce fut un choc pour Verástegui d'apprendre les horreurs qu'ils affrontaient, voyageant sous couverture à travers le monde pour sauver des enfants kidnappés et destinés à l'exploitation sexuelle. Verástegui, bouleversé par ces révélations, n'a pas pu dormir pendant plusieurs jours.

Sound of Freedom est plus qu'un simple divertissement cinématographique, c'est une arme contre le mal le plus abominable que notre société ait jamais connu. 

Lorsque le public prendra conscience de l'étendue de cette perversion, il sera profondément choqué par l'ampleur des atrocités commises contre les enfants innocents. Le trafic d'êtres humains génère un chiffre d'affaires de 150 milliards de dollars par an, dont 34 milliards de dollars concernent les seuls enfants. Il dépasse même le commerce illégal des armes et dépassera bientôt celui des drogues illicites.

Jusqu'à 60 % des mineurs non accompagnés qui traversent la frontière entre les États-Unis et le Mexique sont vendus aux cartels pour être exploités sexuellement ou réduits en esclavage, après avoir été déplacés à l'intérieur des États-Unis.

Dans le but de réaliser cette vision, Angel Studios, le distributeur du film, a opté pour une approche de financement participatif similaire à celle utilisée pour leur série à succès, "The Chosen". Les spectateurs qui achètent des billets contribueront à permettre à d'autres de regarder ce thriller gratuitement. C'est un modèle qui favorise la solidarité et permet à tous d'accéder à cette expérience cinématographique impactante.

Eduardo Verástegui, quant à lui, a partagé les origines du film, révélant que le travail sur le scénario avait commencé en 2015. Lorsqu'il a rencontré Tim Ballard et son équipe, composée d'anciens agents de la CIA et du FBI, il a été profondément marqué par leur engagement à travers le monde, combattant cette horreur. Cette rencontre a été le point de départ d'une collaboration puissante, donnant naissance à Sound of Freedom.

A quand sa distribution hors des States ?

Angel Studios a acquis les droits de distribution mondiale de ce thriller en mars 2023, mais les dates de diffusion en dehors des États-Unis, y compris en France, n'ont pas encore été annoncées.

Le patron de Twitter, Elon Musk, qui a promis de faire de la chasse à la pédopornographie sa priorité, a même recommandé de publier le film sur son réseau social “gratuitement pendant une brève période”ou simplement mettre en place une souscription pour soutenir le film.

Mel Gibson a également consacré une vidéo dans laquelle il appelle à regarder la distribution d’Angel Studios. 

L’un des problèmes les plus perturbants dans le monde est le trafic d’humains, particulièrement les enfants. 

La première étape pour éradiquer ce crime est la prise de conscience.

Pour Variety, le fait de faire un amalgame entre les théories du complot et ce thriller est "un non-sens". "Vous n'avez pas besoin d'avoir des croyances extrêmes pour découvrir "Sound of Freedom" comme un film convaincant", explique le journal spécialisé qui le qualifie même de "thriller solide".

En France, Karl Zero a indiqué ce vendredi qu'il était sur les rangs pour permettre au film de sortir.

Allez regarder "Sound Of Freedom", somme-t-il.




Joanne Courbet pour DayNewsWorld

LE PALMARES DE CANNES AVEC LA PALME D'OR

POUR ANATOMIE D'UNE CHUTE

La 76e édition du Festival de Cannes a touché à sa fin, ce samedi 27 mai 2023. Après douze jours pendant lesquels les personnalités ont défilé sur le tapis rouge, la Palme d'or a été remise à "Anatomie d'une chute" de la réalisatrice française Justine Triet, qui succède à "Sans Filtre", de Ruben Östlund

La cérémonie de clôture était, comme le 16 mai, orchestrée par Chiara Mastroianni. Parmi les beaux moments d'émotions de cette année, le visage stupéfait, les yeux écarquillés et la fébrilité de Merve Dizdar, récompensée pour son rôle dans Les Herbes sèches, mais aussi la standing-ovation pour le légendaire réalisateur américain Roger Corman, introduit par Quentin Tarantino. Du côté des discours, Jane Fonda s'est illustrée par une rafraîchissante prise de parole et a profité de sa tribune pour rappeler quelques vérités : en 1963, date de sa première venue au Festival, aucune femme n'était nommée en compétition et personne ne s'en souciait. " Il faut célébrer le changement lorsqu'il se produit ", s'est-elle réjouie, à raison de sept réalisatrices en compétition.

La palme d'or revient à Anatomie d’une chute

un très grand film, où Justine Triet a franchi d’un coup une immense marche dans son art. Après, déjà, des portraits échevelés de femmes qui l’étaient tout autant (La Bataille de Solférino, Victoria et Sybil), la cinéaste, 10 ans après ses débuts, raconte l'histoire d’une écrivaine, jouée avec par la troublante l’actrice allemande Sandra Hüller (doublement honorée ce soir, puisqu’elle est également à l’affiche, dans le rôle de la femme de Rudolf Höss, de The Zone of Interest, de Jonathan Glazer, Grand Prix du Jury), accusée du meurtre de son mari retrouvé la tête en sang au pied de leur chalet savoyard.

Les réactions de l'héroïne, femme agaçante et glaciale interprétée par la sublime Sandra Hüller, sont analysée avec une grande acuité par une cinéaste spécialiste des portraits féminins qui a notamment révélé Virginie Efira. Sandra Hüller joue "un personnage qui assume sa liberté, sa sexualité, ses choix de vie. Elle a l'air forte et ça la rend suspecte", décrit la réalisatrice. "J'ai toujours fait des films autour de femmes. Cette fois, c'est quelqu'un qui n'est pas facile à comprendre".

Anatomie d'une chute, dont le scénario a été co-écrit par la réalisatrice et son compagnon, l'acteur et réalisateur Arthur Harari, repose sur une déconstruction cérébrale et méticuleuse des mécanismes du couple et de la justice.

"J’avais très envie de refaire un film de procès depuis longtemps (depuis le film « Victoria » en 2016 NDLR). J’hésitais même à en faire une série. Je voulais vraiment aborder la question judiciaire dans ses moindres détails, aborder les questions du couple, du vivre ensemble. Pour "Anatomie d'une chute", j'ai été ​​​​fascinée par l’affaire Amanda Knox "

De l’enquête policière au procès qui s’ensuit, Anatomie d’une chute est surtout la dissection implacable d’un couple en désagrégation, déséquilibré quand le succès de l’une provoque le ressentiment de l’autre, le tout vu par le regard paradoxal de leur enfant malvoyant.

Une histoire qui reste cependant jusqu’au bout obscure et indécidable.

" C’est peut-être le film le plus intime que j’ai réalisé " explique la cinéaste sur scène.

 Palmarès de la 76ème édition du Festival de Cannes.

Palme d'Or

Anatomie d'une chute, porté par Sandra Hüller de Justine Triet

Palme d'or du court métrage

Gunnur Martinsdóttir Schlüter reçoit une mention spéciale pour Far et Flóra Anna Buda reçoit la

La Caméra d'or :

L'arbre au papillon d'or de An Pham Thien.

Prix d'interprétation masculine

Koji Yakusho est distingué pour son rôle principal dans Perfect Days, Wim Wenders.

Prix d'interprétation féminine

L'actrice turque Merve Dizdar pour son rôle dans Les Herbes sèches de Nuri Bilge Ceylan.

Prix du scénario

Le prix est décerné à Yūji Sakamoto pour Monster, de Hirokazu Kore-eda.

Prix du jury

Les feuilles mortes de Aki Kaurismäki.

Prix de la mise en scène : Tran Anh Hung pour La passion de Dodin Bouffant

Grand Prix

The Zone of Interest, réalisé par Jonathan Glazer.




Kate White pour DayNewsWorld

LA MONTEE DES MARCHES DE TROIS MONSTRES SACRES DU CINEMA MARTIN SCORSESE, ROBERT DE NIRO ET LEONARDO DICAPRIO

Ils étaient attendu, ils n'ont pas déçu. Samedi, l'équipe de Killers Of The Flower Moon a monté les marches du Festival de Cannes 2023. Martin Scorsese est venu avec deux de ses acteurs fétiches, Leonardo DiCaprio et Robert De Niro, mais aussi Lily Gladstone et Jesse Plemons pour présenter, hors catégorie, leur film.

Le réalisateur américain adapte dans ce long-métrage le best-seller éponyme de David Grann, paru en 2017, et racontant l'histoire vraie d'une série de meurtres non résolus, commis dans une communauté amérindienne de l'Oklahoma, dans les années 1920. 

Au casting figurent plusieurs acteurs issus de la communauté amérindienne, venus à Cannes pour monter les marches sous les flashs des photographes.

Killers Of The Flower Moon sera diffusé à partir du 18 octobre prochain.




Kate White pour DayNewsWorld

HARRISON FORD AU FESTIVAL DE CANNES 

 INDIANA JONES ET PALME D'OR D'HONNEUR

Après Johnny Depp, et avant le trio Leonardo DiCaprio, Martin Scorsese et Robert De Niro samedi, c’est Harrison Ford qui a fait vibrer la Croisette jeudi avec la présentation de Indiana Jones et le cadran de la destinée. La cinquième et a priori dernière fois qu’il porte le chapeau de célèbre archéologue. "Je l’aime parce qu’il rend le public heureux. C’est un service que je rends à la communauté !", a-t-il confié.

C'est un ultime volet d'Indiana Jones pour la légende Harrison Ford. Il ne participera pas à la série sur l'illustre personnage, actuellement en préparation chez Disney. Ce dernier volet représente l'un des fils les plus chers de l'histoire avec 300 millions de dollars de budget.

En fin d’après-midi, l’acteur de 80 ans a retrouvé toute l’équipe du film réalisé par James Mangold pour une montée des marches historiques. Il l’a effectuée au bras de Calista Flockhart, l’inoubliable interprète d’Ally McBeal qu’il a épousé en 2010.

Dans la salle comble du Palais des Festivals, il a vu défiler un clip de ses plus grands films (« Star Wars », « Indiana Jones », « Witness » qu’il avait présenté en ouverture de l’édition 1985, etc) avant de recevoir une Palme d’Or d’honneur. L’acteur a alors voulu partager son émotion de revoir sa vie d’acteur défiler devant ses yeux et d’être célébré par la famille du cinéma mondial. Il avait les larmes aux yeux. un « I love you » a alors jailli dans la salle. Auquel il a répondu « I know and I love you too » !

Une Palme d'or surprise

Avant la projection, le délégué général Thierry Frémaux a demandé à la star du jour de se lever… avant de l’inviter à recevoir une Palme d’honneur surprise des mains de la nouvelle présidente du Festival de Cannes, l’Allemande Iris Knobloc.

"Je suis profondément touché par cette distinction", a réagi l'acteur américain de 80 ans, visiblement très ému

Figure du cinéma hollywoodien, il a incarné un large éventail de personnages, de Han Solo dans la saga "Star Wars" à "Blade Runner", en passant par l'aventurier au chapeau et au fouet, qu'il joue depuis 1981 et le premier épisode, "Les aventuriers de l'Arche perdue".

Aura-t-il pris le temps de croiser Steven Spielberg, qu’on dit discrètement présent sur la Croisette mais qui ne s’est pas montré sur les marches, voulant manifestement ne pas faire d’ombre à James Mangold à qui il a cédé la réalisation du film après avoir longtemps voulu le signer lui-même.




Emily Jackson pour DayNewsWorld

FESTIVAL DE CANNES MICHAEL DOUGLAS

 RECOIT LA PALME D'OR D' HONNEUR

Une émotion pure sur la scène du Festival de Cannes 2023. Michael Douglas a reçu mardi, lors de la cérémonie d'ouverture du Festival, une Palme d'honneur pour l'ensemble de sa carrière. L'acteur américain, venu avec son épouse Catherine Zeta Jones et leur fille Carys, s'est vu remettre le trophée des mains d'Uma Thurman, avant de déclarer la 76e édition du Festival ouverte avec Catherine Deneuve, sous l'oeil de la fille de cette dernière, Chiara Mastroianni, maîtresse de cérémonie.

L’occasion de célébrer sa carrière, brillante, son engagement pour le cinéma, mais aussi l'homme, car Michael Douglas œuvre pour de nombreuses causes. Rappelons que depuis 1998, il est messager de la Paix pour l’ONU. Très vite, il s’engage contre l’armement nucléaire international et pour le contrôle des armes à feu aux États-Unis.

Michael Douglas de retour sur la Croisette

En 1979, Michael Douglas se rend au Festival de Cannes pour la toute première fois. Il présente Le Syndrome chinois aux côtés des acteurs Jane Fonda et Jack Lemmon, ainsi que du réalisateur James Bridges. En 1992, le sulfureux Basic Instinct de Paul Verhoeven est présenté en Compétition. Bousculant le genre du thriller, le film secoue la Croisette : il propulse Sharon Stone au rang d’icône internationale et confirme toute la puissance de jeu de Michael Douglas. L'année suivante, Chute libre de Joel Schumacher est également présenté en Compétition, marquant la troisième participation de l’acteur américain au Festival de Cannes. Il faudra ensuite attendre 20 ans pour que Michael Douglas revienne montrer les Marches du Palais du Festival. On est en 2013 et c'est l’avant-première mondiale du film Ma vie avec Liberace de Steven Soderbergh. “C’est toujours une bouffée d’air frais que de venir à Cannes qui, depuis longtemps, est un lieu d’accueil formidable pour les créateurs, les audaces artistiques et les belles histoires […]”, dit-il à propos du festival cannois.

Et enfin la consécration, vingt ans plus tard, ce mardi 16 mai 2023 avec la Palme d'or d'honneur. C'est l'actrice américaine Uma Thurman qui remet la Palme d'or d'honneur à cette “star éternelle”, cet “artiste généreux”, comme elle l'appelle si bien : Michael Douglas. Acclamé par le public pour sa carrière majuscule et son engagement pour le cinéma, l'acteur déclare : “Il y a des centaines de festivals de cinéma dans le monde, mais il n'y a qu'un seul Cannes. J'ai de merveilleux souvenirs de ce Festival. Le plaisir est immense de pouvoir rencontrer et parler avec des personnes si différentes autour du cinéma. Alors qu'une pandémie puis une guerre terrible ont divisé le monde, le Festival de Cannes confirme que le cinéma peut transcender les limites et réunir les humains. C'est un privilège d'en faire parti aujourd'hui.”

"Vous connaissez les bases de ma formation qui dure depuis plus de 50 ans. On travaille avec autant d'acharnement sur nos échecs que nos succès. Je remercie les centaines d'équipes, mon épouse Catherine et ma fille. Je leur adresse tout mon amour, et les remercient pour leur patience", poursuit l'acteur.

Il rappelle que son dernier rôle, celui de Benjamin Franklin et rappelle les liens de la France et de son pays. Il conclut en Français: "Je voudrais vous embrasser de tout mon cœur".

Passé devant la caméra des plus grands tels que Robert Zemeckis pour À la poursuite du diamant vert (1984), Ridley Scott pour Black Rain (1989) ou encore Barry Levinson avec Harcèlement (1994), il va jusqu'à obtenir le graal de l'industrie : l’Oscar. Il devient ainsi le meilleur acteur de 1987 pour son interprétation de Gordon Gekko, avide courtier new-yorkais dans Wall Street. La suite, Wall Street : L’argent ne dort jamais, a été d'ailleurs projetée Hors Compétition au Festival de Cannes de 2010.

"Il y a des centaines de festivals mais il n'y a qu'un seul Festival de Cannes"

“Le Festival m’a toujours rappelé que la magie du cinéma ne réside pas seulement dans ce que l’on voit à l’écran mais aussi dans sa capacité à émouvoir les gens du monde entier.”




Kate White pour DayNewsWorld

L'ACTEUR TOM HANKS PAS TOUJOURS AIMABLE

 SUR LES PLATEAUX DE TOURNAGE

SORT SON PREMIER ROMAN

Tom Hanks, l’éternel chouchou d’Hollywood, le gentil par excellence, le papa incarné, le père de Chet Hanks, a admis avoir parfois tendance à mal se comporter sur les plateaux de tournage lors d’une nouvelle interview accordée à la BBC.

M. Hanks parlait de son premier roman, The Making of Another Motion Picture Masterpiece, qui traite en partie de la réalisation d’un film de super-héros à grand succès. La star de Forrest Gump a révélé que son roman mettait en scène une série de personnages, dont un acteur masculin imbu de sa personne et très obstructif, qui perturbe et retarde le tournage.

"Il m’est arrivé de me comporter de la sorte sur un plateau de tournage, admet Hanks. Tout le monde n’est pas au mieux de sa forme tous les jours sur un plateau de tournage. J’ai connu des jours difficiles où j’essayais d’être un professionnel alors que ma vie s’effondrait à plus d’un titre et qu’il fallait que je sois drôle, charmant et aimant… et c’est la dernière chose que je ressens".

L'acteur de Nuit blanche à Seattle a ensuite évoqué le "péché capital dans l'industrie cinématographique" le retard. 

"Ce qui ne peut pas se produire sur un film, c’est que quelqu’un ne peut pas jouer avec le calendrier, la durée du tournage ou le budget, a-t-il déclaré, avant d’ajouter : 

Vous seriez surpris de voir combien de personnes savent qu’elles peuvent s’en tirer en le faisant quand même, parce qu’elles portent le film sur leurs épaules".

Dans le roman, il fait référence à des acteurs qui sont "des pleurnichards, des épaves psychologiques, des alcooliques dans le wagon, des toxicomanes hors du wagon... et plus de quelques querelles entre les talents".

Hanks sans surprise n’a pas profité de l’occasion pour divulguer des exemples particuliers ou offrir des mea culpa spécifiques.

The Making of Another Motion Picture Masterpiece est sorti le 9 mai 2023. Bien qu’il s’agisse du premier roman de Hanks, c’est son deuxième ouvrage de fiction, après son recueil de nouvelles de 2017, Questions de caractère.

Il jouera également dans le prochain film de Wes Anderson, Asteroid City, qui sortira le 21 juin 2023.




Kate White pour DayNewsWorld

UNE PALME D'HONNEUR POUR MICHAEL DOUGLAS

AU FESTIVAL DE CANNES LE 16 MAI 2023

Après Forest Whitaker et Tom Cruise, qui l’avaient tous les deux reçue en 2022, la Palme d’or d’honneur du Festival de Cannes reviendra à un autre acteur américain cette année.

L’acteur de Basic Instinct et Wall Street Michael Douglas recevra la Palme d’or d’honneur du Festival de Cannes, "qui saluera sa brillante carrière et son engagement pour le cinéma", lors de la cérémonie d’ouverture le 16 mai 2023, a annoncé mercredi le festival.

Michael Douglas, 78 ans, recevra le trophée « qui saluera sa brillante carrière et son engagement pour le cinéma », ont annoncé les organisateurs ce mercredi. Cet hommage lui sera rendu lors de la cérémonie d’ouverture le 16 mai.

"Après plus de 50 ans de carrière, c’est un honneur de revenir sur la Croisette pour ouvrir le festival et parler notre langue commune, celle du cinéma", a réagi Michael Douglas, cité dans un communiqué. Habitué du festival, l'acteur était venu pour la première fois en 1979 à Cannes et brillait encore en haut des marches en 2013 pour l'avant-première de Ma vie avec Liberace.

Un acteur oscarisé

Michael Douglas s’est vu décerner l’Oscar du meilleur acteur en 1988 pour le rôle du courtier new-yorkais Gordon Gekko dans Wall Street d’Oliver Stone. La suite, Wall Street : L’argent ne dort jamais, a été projetée hors compétition à Cannes en 2010. Il a également été récompensé comme producteur avec Vol au-dessus d’un nid de coucou de Milos Forman, Oscar du meilleur film en 1976.

"Pour compléter l’hommage qui lui est rendu, un documentaire inédit d’Amine Mesta [Michael Douglas, le fils prodige], diffusé prochainement sur Arte, sera visible pendant deux jours sur le site du festival", du 14 mai à 18 heures au 16 mai à 18 heures ont également fait savoir les organisateurs.

Le comédien rejoint ainsi le club encore restreint des dix-sept récipiendaires d'une palme d'honneur, décernée depuis le début des années 2000.

Woody Allen, Clint Eastwood, Jeanne Moreau, Jane Fonda et Alain Delon comptent parmi les personnalités honorées.




Emily Jackson pour DayNewsWorld

UNE CLEOPATRE NOIRE SUR NETFLIX

EST-CE REECRIRE L'HISTOIRE ?

partir du 10 mai 2023, Netflix devrait diffuser une série documentaire consacrée aux reines africaines, réalisée par l’actrice et productrice américaine Jada Pinkett Smith. Cléopâtre, reine d’Égypte (69-30 av. J.-C.), y est incarnée par l’actrice noire Adele James, un choix qui a déclenché une violente polémique depuis la diffusion de la bande-annonce, le 12 avril 2023.

Cette série ravive des polémiques très présentes et récurrentes aux États-Unis, autour de la place des Noirs dans la société et de la façon dont on raconte leur histoire.

Dans une pétition lancée en Égypte et déjà signée par plus de 18 000 personnes, la réalisatrice est accusée de « blackwashing », c’est-à-dire d’avoir délibérément transformé en femme noire une figure historique supposément blanche. Le « blackwashing » et le « whitewashing » – bien plus fréquent – consistent respectivement à employer des acteurs noirs pour incarner des personnages blancs, ou supposés tels, et des acteurs blancs pour incarner des personnages qui ne le sont pas, dans une fresque historique ou l’adaptation d’une œuvre.

Dans la fiction américaine comme dans les œuvres d’art, voilà longtemps que Cléopâtre fait figure d’icône pour la communauté afro-américaine. Mais si le bât blesse avec ce nouveau film, c’est qu’il s’agit d’un documentaire : sa visée éducative exige nuances et précision.

Cléopâtre en Amérique

Cléopâtre est une figure de la culture américaine au moins depuis le milieu du XIXe siècle. Dès 1858, elle est incarnée dans le marbre par le très néoclassique sculpteur William Wetmore Story. En 1876, la sculptrice afro-américaine Edmonia Lewis réalise à son tour une œuvre en marbre représentant le suicide de la reine.

La même année, le buste en porcelaine dorée dû à Isaac Broome nous montre une reine métissée, au profil grec et à la peau noire. Broome questionne ainsi deux thèmes majeurs aux États-Unis : le rôle politique des femmes et la place des Noirs dans la société.

La civilisation de l’Égypte ancienne pose un problème idéologique dans l’Amérique ségrégationniste : l’histoire de l’humanité avait connu une grande civilisation qui n’était ni blanche, ni européenne, à la différence des cultures grecque et romaine. Comme l’exprimait dès 1854 Frederick Douglas, militant pour l’abolition de l’esclavage : « Le fait que l’Égypte ait été une des premières demeures du savoir et de la civilisation est fermement établi. […] Mais l’Égypte est en Afrique ».

C’est ainsi que Cléopâtre est progressivement hissée au statut de symbole de la lutte contre l’esclavage .

Une icône noire

Mais c’est surtout dans la seconde moitié du XXe siècle que Cléopâtre devient une icône noire. Le contexte dans lequel éclot ce regain d’intérêt pour la reine, et plus généralement l’égyptomanie américaine, est tout à fait particulier : le nouvel avatar de Cléopâtre s’inscrit dans le cadre de la revendication des droits civiques des Noirs.

La reine représente la lutte de l’Afrique contre l’esclavage. Son suicide est perçu comme un refus de se soumettre au pouvoir des blancs. Il s’agit là, bien évidemment, d’une relecture de l’histoire, d’une reconstruction rétrospective du passé dans lequel, pour des raisons toutes contemporaines, un groupe social recherche un personnage réputé glorieux afin de le transformer en figure emblématique.

Ce type de récupération n’est, d’ailleurs, pas propre à Cléopâtre. On peut comparer l’idole afro-américaine contemporaine à la figure de Vercingétorix, autre chef pourtant vaincu, dont la seconde moitié du XIXe siècle français a fait une gloire nationale.

On touche là à un tout autre aspect du problème : le besoin de trouver dans le passé lointain, en l’occurrence l’Antiquité, des icônes susceptibles d’incarner des revendications ou des fiertés contemporaines.

Ce n’est donc pas un hasard si le nom de la reine a été donné à l’héroïne noire Cleopatra Jones, agent de la CIA, James Bond féminine et noire, dans deux films blaxploitation des années 1970 : Cleopatra Jones (Dynamite Jones) en 1973, puis Cleopatra Jones and the Casino of Gold, 1975 (Dynamite Jones et le Casino d’or).

Une héroïne qui aime les vestes en fourrure, les pantalons « pattes d’eph » et les tenues voyantes. Comme la reine des textes d’époque romaine, elle incarne l’inversion des codes de la société du moment et symbolise au contraire l’espoir d’un monde nouveau, plus juste. La justicière noire à la coupe « afro » traque de méchantes blondes, dans un mélange de revendication et d’ironie : ici, les criminels ne sont pas noirs, black is beautiful.

En 2002, dans le film Austin Powers dans Goldmember, la chanteuse Beyoncé Knowles parodie le rôle de Tamara Dobson. Cette fois, elle se nomme Foxxy Cleopatra. Mais les ingrédients sont les mêmes : la Cléopâtre noire contemporaine, toute de cuir vêtue, brandit des armes à feu au service de la justice mondiale.

Une relecture problématique

Cléopâtre a déjà été incarnée avec succès, au théâtre, par des actrices noires, comme Yanna McIntosh dans l’Antoine et Cléopâtre de Shakespeare (Stratford Festival, 2015). Ce qui d’ailleurs n’est pas en contradiction avec le texte, puisque la reine y est définie comme une « noiraude » (« tawny front »).

L’année suivante, dans le même rôle, Chantal Jean-Pierre (Cincinnati Shakespeare Company, 2016) a largement convaincu le public par la prestance et l’élégance de son interprétation.

Si la série documentaire proposée par Netflix dénote par rapport à ces interprétations fictionnelles, c’est parce qu’elle diffuse un message pour le moins discutable dans un format qui se veut pourtant éducatif.

Dans la bande-annonce, une première intervenante rappelle très justement que Cléopâtre était « une souveraine ptolémaïque » et que « le tout premier Ptolémée était un général d’Alexandre le Grand ». On en déduit que Cléopâtre était, en partie au moins, d’origine gréco-macédonienne et européenne. C’est d’ailleurs la seule certitude que nous ayons sur ses origines.

Puis, une autre intervenante affirme : « Il est possible qu’elle ait été égyptienne ». Il est vrai que sa mère et ses grand-mères auraient pu être des concubines égyptiennes des derniers Ptolémée. Mais Cléopâtre elle-même n’en dit rien dans les textes officiels. Elle n’évoque que son père, le roi Ptolémée XII Néos Dionysos, et se définit elle-même comme théa philopator, c’est-à-dire « déesse qui aime son père ».

Une troisième intervenante raconte enfin : « Ma grand-mère me disait : Je me fiche de ce qu’ils t’ont dit à l’école, Cléopâtre était noire. ».

C’est là que le documentaire prend une tournure particulièrement douteuse d’un point de vue scientifique, et charrie des accusations qui ne semblent pas fondées. Quel est l’intérêt de cette intervention, sinon de suggérer que, non seulement Cléopâtre aurait été réellement noire, mais aussi que sa couleur de peau aurait été délibérément blanchie par les mensonges répétés de générations d’enseignantes et enseignants ?

Cléopâtre prise au piège

En réalité, la figure de la reine est prise au piège depuis longtemps dans des débats entre « eurocentristes » et « afrocentristes ». La chercheuse Ella Shohat fait état en 2003 de controverses aussi virulentes que vaines sur la couleur de la peau de la reine et sur son type « racial ».

Cléopâtre était-elle blanche, noire ou métisse ? De telles questions renvoient moins à l’époque de Cléopâtre, multiculturelle et syncrétique, qu’aux fantasmes racistes des XIXe et XXe siècles. Est-il pertinent d’essayer de qualifier d’Européen ou d’Africain la forme du nez ou les lèvres de la reine à partir de ses représentations ? Ce type de questionnement paraît extrêmement douteux. L’eurocentrisme et l’afrocentrisme ont en commun une même logique ségrégationniste, ignorant la diversité ethnique propre à l’époque et à la région où vécut la Cléopâtre historique.

On ne voit pas pourquoi la population de la vallée du Nil, il y a 2 000 ans, aurait été uniformément noire, c’est-à-dire fondamentalement différente de ce qu’elle est encore aujourd’hui : diverse et métissée.

Égypte et stars de la chanson

L’association entre Égypte ancienne et africanité a aussi conduit certaines stars de la chanson à s’emparer de thèmes égyptiens. La chanteuse afro-américaine Rihanna exhibe l’Isis ailée dont elle est tatouée sous la poitrine. Elle monte sur scène vêtue en Cléopâtre et chante, micro en main, assise sur un trône doré, au cours de sa « Cleopatra Performance » (2012).

Il s’agit là d’une réappropriation « africaniste » de l’Égypte ancienne. Par la même occasion, Rihanna, célébrité planétaire des années 2010, contribue à parsemer de thèmes égyptiens cette culture mondialisée, produite en Amérique, qui se diffuse ensuite dans le reste du monde.

Toute cette actualité du mythe traduit l’extraordinaire popularité du personnage de la dernière reine d’Égypte, bien que de manière superficielle, auprès d’un public jeune et adolescent.

Cléopâtre se prête très bien à la mise en scène d’une société mixte que le personnage historique n’aurait sans doute pas reniée.

Article de Christian-Georges Schwentzel, professeur d'histoire ancienne, Université de Lorraine , l’auteur de « Cléopâtre », éditions PUF, collection « Biographies ». Publié dans également dans The Conversation France




Paul Emison pour DayNewsWorld

QUI SERA AU FESTIVAL DE CANNES CETTE ANNEE ?

A quelques semaines de l'annonce de la sélection officielle de la 76e édition du festival de Cannes, se tenant du 16 au 27 mai, Thierry Frémaux a levé le voile sur les coulisses des prochaines festivités dans une longue interview accordée à Variety.

Ruben Östlund sera le président du jury du 76e Festival de Cannes.

2023 devrait marquer le grand retour sur la Croisette de Martin Scorsese, pour la première fois depuis près de quarante ans, avec Killers of the Flower Moon. 

Adapté du roman de David Grann, le film réunissant Leonardo di Caprio et Robert de Niro, distribué par Apple et Paramount va bénéficier à la fois d'une diffusion en salle, à partir du 18 octobre.

Indiana Jones en avant-première

Question paillettes, le public sera servi avec la présentation en avant-première d'Indiana Jones et le Cadran de la destinée. Strange Way of Life, court métrage de Pedro Almodovar, ne ferait pas l'ouverture de la manifestation .

Woody Allen et Roman Polanski prévoient de sortir un film chacun cette année.




Kate White pour DayNewsWorld

OSCARS 2023 LE TRIOMPHE

DE "EVERYTHING EVERYWHERE ALL AT ONCE"

La 95e cérémonie des Oscars s'est ouverte, dimanche 12 mars à Los Angeles, avec un survol d'avions au-dessus d'Hollywood, un clin d'œil à "Top Gun" de Tom Cruise. Mais c'est un autre film qui a raflé une vague de statuettes dorées.

La déferlante "Everything Everywhere" était annoncée depuis des semaines.

Le film qui raconte les aventures d'Evelyn, une propriétaire de laverie surmenée soudainement sommée de sauver une multitude d'univers parallèles d'une force maléfique, avait dominé toutes les remises de prix organisées avant les Oscars. La comédie déjantée,en lice dans 11 catégories, a obtenu l’Oscar du meilleur film. Le duo de créateurs loufoques derrière le film, Daniel Scheinert et Daniel Kwan, s'est lui partagé l'Oscar du meilleur réalisateur. Sur scène, le premier a remercié ses parents d'avoir toujours soutenu son côté foldingue.

"Merci de ne pas avoir écrasé ma créativité lorsque je faisais des films d'horreur dérangeants ou des comédies perverses, ou que je m'habillais en drag queen lorsque j'étais enfant", a-t-il lâché.

Avec son casting majoritairement asiatique, ce long-métrage loufoque s'impose comme un symbole pour Hollywood, souvent critiqué ces dernières années pour son manque de diversité.

"Merci à l'Académie, ceci est l'Histoire en marche", a ainsi lancé la Malaisienne Michelle Yeoh, héroïne du film et première actrice d'origine asiatique récompensée par l'Oscar de la meilleure actrice. Michelle Yeoh a démontré tout au long de sa filmographie qu'elle pouvait tout jouer, de la James Bond Girl dans « Demain ne meurt jamais » à la prix Nobel de la paix Aung Sang Suu Kyi dans « The Lady » de Luc Besson, sans oublier des seconds rôles emblématiques dans « Tigre et Dragon » d'Ang Lee, « Mémoires d'une Geisha » de Rob Marshall et dans le troisième volet de « La Momie » aux côtés de Brendan Fraser, Oscarisé ce soir. 

L'acteur vietnamien Ke Huy Quan, révélé à l'âge de 12 ans dans "Indiana Jones et le Temple Maudit", repart avec l'Oscar du meilleur second rôle masculin pour son incarnation de mari un peu gauche au potentiel insoupçonné. "Je n'arrive pas à croire que cela m'arrive à moi. C'est le rêve américain", s'est-il étonné. L'actrice américaine Jamie Lee Curtis a, de son côté, décroché le meilleur second rôle féminin pour son rôle de contrôleuse fiscale aigrie.

Le film a également été salué pour son scénario original et son montage, soit un total de 7 récompenses.

Plusieurs Oscars pour le film pacifiste "À l'Ouest, rien de nouveau"

Le film allemand "A l'Ouest, rien de nouveau" s'est imposé comme l'autre révélation de la soirée avec quatre Oscars. L'adaptation en allemand de "À l'Ouest, rien de nouveau", chef d'œuvre pacifiste du romancier Erich Maria Remarque sur les horreurs de la Première Guerre mondiale, a été sacrée meilleur film international.

"Merci, ça signifie tant pour nous", a déclaré son réalisateur Edward Berger, qui a piloté cette troisième adaptation du chef d'oeuvre de l'Allemand Erich Maria Remarque, la première dans la langue de Goethe.

Le film a également reçu les Oscars pour la meilleure musique originale, les décors et la photographie.

Brendan Fraser a, lui, signé un retour inespéré à Hollywood en remportant l'Oscar du meilleur acteur pour sa puissante interprétation dans le drame "The Whale", de Darren Aronofsky, dans lequel il incarne un professeur obèse reclus et tourmenté par le chagrin.De son côté, "Navalny", qui relate l'empoisonnement du leader de l'opposition et militant anti-corruption russe Alexeï Navalny, s'est vu décerner le prix du meilleur documentaire.

"Pinocchio par Guillermo del Toro", une version sombre du célèbre livre pour enfants qui se déroule dans l'Italie des années 1930, a remporté l'Oscar du meilleur film d'animation.

Parmi les moments forts, les stars Lady Gaga et Rihanna ont chacune interprété les chansons pour lesquelles elles étaient nominées.

Le public a également profité de l'exubérance du cinéma indien, grâce à une troupe de danseurs qui ont enflammé la scène sur "Naatu Naatu", la chanson du film "RRR" récompensée par un Oscar.

Le palmarès complet

Meilleur film : «Everything Everywhere All at Once»

Meilleure actrice : Michelle Yeoh pour «Everything Everywhere All at Once»

Meilleur acteur : Brendan Fraser pour «The Whale»

Meilleure réalisation : Daniel Scheinert et Daniel Kwan pour «Everything Everywhere All at Once»

Meilleur montage : «Everything Everywhere All at Once»

Meilleure chanson originale : « Naatu Naatu » - Rahul Sipligunj et Kaala Bhairava dans RRR

Meilleur son : « Top Gun: Maverick»

Meilleur scénario adapté : «Women Talking» écrit par Sarah Polley

Meilleur scénario original : «Everything Everywhere All at Once» écrit par Daniel Kwan et Daniel Scheinert

Meilleurs effets visuels : «Avatar : La Voie de l'eau»

Meilleure musique de film : « À l'Ouest, rien de nouveau » composé par Volker Bertelmann

Meilleurs décors : « À l'Ouest, rien de nouveau - Production Design : Christian M. Goldbeck ; Set Decoration : Ernestine Hipper

Meilleur court-métrage d'animation : « The Boy, the Mole, the Fox and the Horse »- Charlie Mackesy et Matthew Freud

Meilleur court-métrage documentaire : «The Elephant Whisperers» - Kartiki Gonsalves et Guneet Monga

Meilleur film étranger : «À l'Ouest, rien de nouveau» réalisé par Edward Berger (Allemagne)

Meilleurs costumes : «Black Panther: Wakanda Forever »- Ruth Carter

Meilleurs maquillages et coiffures : «The Whale» : Adrien Morot, Judy Chin et Anne Marie Bradley

Meilleure photographie : «À l'Ouest, rien de nouveau» - James Friend

Meilleur court-métrage en prises de vues réelles : «An Irish Goodbye»

Meilleur film documentaire : «Navalny» réalisé par Daniel Roher

Meilleure actrice dans un second rôle : Jamie Lee Curtis dans «Everything Everywhere All at Once»

Meilleur acteur dans un second rôle : Ke Huy Quan dans «Everything Everywhere All at Once»

Meilleur film d'animation : «Guillermo del Toro's Pinocchio» réalisé par Guillermo del Toro, Mark Gustafson, Gary Ungar et Alex Bulkley




Emily Jackson pour DayNewsWorld

LES NOMMES ET LES SURPRISES DES CESAR 2023

La 48e cérémonie des César s'est déroulée, vendredi soir, à l'Olympia. La cérémonie retransmise en clair vendredi soir sur Canal+ a rassemblé 1,7 million de téléspectateurs, davantage que l'an dernier, avec un pic d'audience à plus de 2 millions de téléspectateurs pour la surprise Brad Pitt, venu honoré son ami le réalisateur américain David Fincher.

L'occasion de mettre à l'honneur plusieurs longs et courts métrages mais aussi scénaristes, réalisateurs, monteurs...

Le grand vainqueur c'est bien sûr «La Nuit du 12» de Dominik Moll, avec six César dont meilleur film, meilleure réalisation et meilleur scénario adapté. «L'Innocent» de Louis Garrel, «Pacifiction» d'Albert Serra, «A Plein temps» d'Eric Gravel et «Simone» d'Olivier Dahan ont obtenu respectivement deux César. «Novembre» de Cédric Jimenez et «En corps» de Cédric Klapisch sont quant à eux repartis bredouilles.

C'est donc La Nuit du 12 qui est sorti grand vainqueur de la 48e cérémonie des César. Avec 10 nominations, le film de Dominik Moll s'est emparé de 6 récompenses ce vendredi 24 février. Un succès pour ce thriller retraçant l'enquête de deux policiers de la PJ de Grenoble

Le triomphe de "La nuit du 12"

Tourné en grande partie dans les Alpes, le film raconte l'enquête de deux policiers grenoblois sur un féminicide, le meurtre d'une jeune fille. Une histoire inspirée de faits réels qui a reçu la plus prestigieuse des récompenses : le César du meilleur film. Il succède aux Illusions perdues de Xavier Giannoli.

Pour adapter le livre de Pauline Guéa, 18.3 - une année à la PJ, Dominik Moll s'est immergé une semaine au sein des bureaux de la police judiciaire de Grenoble. De nombreuses scènes ont été tournées à Grenoble mais aussi au vélodrome d'Eybens ou encore à Saint-Jean-de-Maurienne.Le film sorti en salle le 13 juillet 2022 a également reçu le César de la meilleure réalisation, du meilleur son et de la meilleure adaptation. Pour parfaire le palmarès, Bouli Lanners et Bastien Bouillon ont respectivement décroché les César du meilleur acteur dans un second rôle et du meilleur espoir masculin.

Le cinéaste signe avec ce thriller son deuxième César de la meilleure réalisation après celui décroché avec Harry, un ami qui vous veut du bien sorti en 2001.

Côté interprète masculin, Benoît Magimel a remporté pour la deuxième année d'affilée le César du meilleur acteur, avec "Pacifiction - Tourment sur les îles". Du jamais vu.

L'actrice franco-belge Virginie Efira a, elle, été sacrée du César de la meilleure actrice pour "Revoir Paris", d'Alice Winocour.

La tête d'affiche du film Simone, le biopic d'Olivier Dahan, n'a pas été nommée dans la catégorie de la meilleure actrice. Le film (près de 2,5 millions de spectateurs en salle) doit se contenter de deux catégories – meilleurs décors et meilleurs costumes.

Gérard Depardieu, mis en examen pour des viols qu'il nie, n'a pas eu l'honneur non plus d'être sélectionné. Pourtant, en 2022, il était à l'affiche de films remarquables et très différents, comme Maigret de Patrice Leconte et Les Volets verts, de Jean Becker, sans oublier, fin 2021, Robuste, de la jeune réalisatrice Constance Meyer.

La surprise

La présence avait été gardée secrète et David Fincher lui-même a été surpris. Après un joli discours de Virginie Efira qui nous a exposé ses traumas suite aux films du réalisateur américain, elle a annoncé laisser sa place au «Partenaire in Crime» de David Fincher. Et c'est Brad Pitt qui est arrivé sur scène, tout sourire. L'acteur a joué dans trois films du maître, «Seven», «Fight Club» et «L'Etrange histoire de Benjamin Button».

«Bonjour, je m'appelle Brad Pitt, j'ai tourné trois films de David Fincher, je suis un rescapé», a d'abord déclaré la star, tout sourire, racontant ensuite combien le réalisateur de «Gone Girl» était un perfectionniste. «La légende dit qu'il peut faire 90 prises d'une même scène. C'est faux, c'était 92», a-t-il notamment déclaré goguenard. La salle buvait ses paroles, le temps était suspendu.

David Fincher est ensuite monté sur scène, a remercié l'Académie, ses proches.

"Je salue la culture du cinéma français, votre engagement pour un cinéma qui reflète ce que nous sommes de plus petit et de plus simple, et pas seulement nos aspirations héroïques quand on a enfilé des collants", a lâché Fincher.

Le palmarès

- Meilleur film : "La Nuit du 12" par Dominik Moll

- Meilleure réalisation : Dominik Moll pour "La Nuit du 12"

- Meilleure actrice : Virginie Efira dans "Revoir Paris"

- Meilleur acteur : Benoît Magimel dans "Pacifiction - Tourment sur les îles"

- Meilleure actrice dans un second rôle : Noémie Merlant dans "L'Innocent"

- Meilleur acteur dans un second rôle : Bouli Lanners dans "La Nuit du 12"

- Meilleur espoir féminin : Nadia Tereszkiewicz dans "Les Amandiers"

- Meilleur espoir masculin : Bastien Bouillon dans "La Nuit du 12"

- Meilleur premier film : "Saint Omer" d'Alice Diop

- Meilleur scénario original : Louis Garrel, Tanguy Viel, Naïla Guiguet pour "L'Innocent"

- Meilleur film étranger : "As Bestas" de l'Espagnol Rodrigo Sorogoyen

- Meilleure adaptation : Gilles Marchand et Dominik Moll pour "La Nuit du 12"

- Meilleur film d'animation : "Ma famille afghane" de Michaela Pavlatova




Kate White pour DayNewsWorld

TOUT SAVOIR SUR LES CESAR 2023

Ce soir, vendredi 24 février 2023, la cérémonie des César doit remettre les plus prestigieux prix du cinéma français, avec deux grands favoris, L'Innocent et La Nuit du 12.

C'est Tahar Rahim qui est le président de la 48ème cérémonie des César. Treize ans après avoir reçu le César du meilleur espoir masculin et celui du meilleur acteur pour son rôle dans Un Prophète de Jacques Audiard , cette fonction prestigieuse lui revient. 

Il s'est fait remarqué par ses performances dans Désigné coupable et Le Serpent, une série diffusée sur Netflix.

Cette année c'est à une pléiade d'artistes de présenter, d' animer et d'accompagner la soirée Eye Haïdara, Leïla Bekhti, Emmanuelle Devos, Léa Drucker, Ahmed Sylla, Jamel Debbouze, Raphaël Personnaz et Alex Lutz sont attendus sur scène.

La consécration est attendue et espérée pour Virginie Efira depuis des années. Décrochera-t-elle le César de la meilleure actrice ?

Elle est nommée pour son rôle dans Revoir Paris, d'Alice Winocour, dans lequel elle incarnait une rescapée des attentats du 13 Novembre en quête de réponses et de reconstruction. 

L'actrice a aussi joué dans le bouleversant En Attendant Bojangles, réalisé par Régis Roinsard, Les Enfants des autres de Rebecca Zlotowski et l'étonnant Don Juan de Serge Bozon, dans lequel elle partageait l'affiche avec Tahar Rahim.

Pour la même catégorie, équivalent masculin, le grand favori est Benoît Magimel, ultra plébiscité pour son rôle en clair-obscur dans Pacifiction d'Albert Serra.

Côté révélations féminines, les éblouissantes Rebecca Marder et Nadia Tereszkiewicz ont brillé grâce à leurs rôles respectifs dans Les Amandiers de Valeria Bruni-Tedeschi et Une jeune fille qui va bien de Sandrine Kiberlain.

Ou Denis Ménochet. Nommé pour Peter von Kant, c’est comme s’il l’était aussi, en douce, pour As Bestas. Deux performances énormes qui en font l’acteur de l’année.

Quant à savoir qui remportera le César du meilleur film… 

le match pourrait se jouer entre la lumineuse comédie policière de Louis Garrel L'innocent, portée par un casting cinq étoiles qui récolte 11 nominations et l'haletant polar La Nuit du 12 de Dominik Moll, qui décortique l'enquête autour d'une affaire de féminicide. Le long-métrage a reçu 10 nominations.

Des grands oubliés quand même. La quasi absence du film Simone d'Olivier Dahan peut surprendre. Elsa Zylberstein pouvait prétendre à une nomination pour son rôle de Simone Veil. Le biopic se contente de deux nominations dans des catégories techniques (décors et costumes). Novembre de Cédric Jimenez, 3ème plus gros succès de l'année, parvient en revanche à tirer son épingle du jeu, avec 7 nominations.

Pour succéder à Cate Blanchett, les César ont choisi de distinguer David Fincher, réalisateur et producteur américain, a Fight Club, admiré pour Gone Girl, L'Étrange histoire de Benjamin Button... Il a également supervisé les effets spéciaux de films cultes comme Star Wars, épisode VI: Le Retour du Jedi ou L'Histoire sans Fin.

Ce soir, David Fincher recevra son César d'honneur des mains de Virginie Efira. 

Rendez-vous sur Canal+en direct et en clair .




Kate White pour DayNewsWorld

LES NOMINATIONS POUR LES OSCARS 2023

Les nominations pour les Oscars ont été dévoilées mardi à Hollywood par Allison Williams et Riz Ahmed depuis le Samuel Goldwyn Theater de l'Academy Museum.

Certaines tendances majeures sont apparues : Everything Everywhere All at Once, Les Banshees d'Inisherin et Les Fabelmans resteront les favoris de la saison, et leurs réalisateurs Dan Kwan et Daniel Scheinert, Martin McDonagh et Steven Spielberg, respectivement, s'affronteront dans la course à la meilleure réalisation.

La comédie Everything Everywhere All At Once a reçu 11 nominations aux Oscars, annoncées mardi 24 janvier, et mène la course aux prestigieuses statuettes, qui seront remises le 12 mars à Hollywood. La compétition sera rude pour le meilleur film, avec la comédie noire irlandaise Les Banshees d'Inisherin et le très personnel The Fabelmans de Steven Spielberg.

L'Académie a également honoré les blockbusters Top Gun : Maverick et Avatar : la voie de l'eau, deux suites. Ils sont tous deux nommés pour le prix du meilleur film.

Mais au-delà de ce tiercé, il y a des outsiders, comme le drame de guerre allemand À l'Ouest, rien de nouveau. Soutenu par Netflix, le film suit ses 14 nominations aux BAFTA Awards avec neuf nominations aux Oscars.

Entre narrations ambitieuses ou originales et grands succès populaires, le suspense est à son comble cette année et les prédictions s'annoncent ardues.

Les pronostics sont rendus compliqués par le récent afflux de nouveaux membres de l'Académie venus de l'étranger, et à qui certains attribuent par exemple le succès du film sud-coréen Parasite, en 2020.

Ces dernières années, l'Académie a récompensé des films indépendants moins connus du grand public, tels que Nomadland et CODA.

MEILLEUR FILM

À l'Ouest, rien de nouveau

Avatar : La voie de l'eau

The Banshees of Inisherin

Elvis

Everything Everywhere All at Once

The Fabelmans

Tár

Top Gun: Maverick

Sans Filtre

Women Talking

MEILLEUR ACTEUR

Austin Butler, Elvis

Colin Farrell, The Banshees of Inisherin

Brendan Fraser, The Whale

Paul Mescal, Aftersun

Bill Nighy, Vivre

MEILLEURE RÉALISATION

Ruben Ostlund, Sans filtre

Todd Field, Tár

Dan Kwan & Daniel Scheinert, Everything Everywhere All at Once

Martin McDonagh, The Banshees of Inisherin

Steven Spielberg, The Fabelmans

MEILLEURE ACTRICE

Cate Blanchett, Tár

Ana de Armas, Blonde

Andrea Riseborough, À Leslie

Michelle Williams, The Fabelmans

Michelle Yeoh, Everything Everywhere All at Once

MEILLEUR ACTEUR DANS UN SECOND RÔLE

Brendan Gleeson, The Banshees of Inisherin

Brian Tyree Henry, Causeway

Judd Hirsch, The Fabelmans

Barry Keoghan, The Banshees of Inisherin

Ke Huy Quan, Everything Everywhere All at Once

MEILLEURE ACTRICE DANS UN SECOND RÔLE

Angela Bassett, Black Panther: Wakanda Forever

Hong Chau, The Whale

Kerry Condon, The Banshees of Inisherin

Jamie Lee Curtis, Everything Everywhere All at Once

Stephanie Hsu, Everything Everywhere All at Once

MEILLEUR SCÉNARIO ORIGINAL

Todd Field, Tár

Tony Kushner & Steven Spielberg, The Fabelmans

Dan Kwan & Daniel Scheinert, Everything Everywhere All at Once

Martin McDonagh, The Banshees of Inisherin

Ruben Östlund, Sans filtre

MEILLEURE ADAPTATION

À l'Ouest, rien de nouveau, par Edward Berger, Ian Stokell & Lesley Paterson

Glass Onion: Une histoire à couteaux tirés, par Rian Johnson

Vivre, par Kazuo Ishiguro

Top Gun: Maverick, par Ehren Kruger, Eric Warren Singer, Christopher McQuarrie, Peter Craig, Justin Marks

Women Talking, par Sarah Polley

MEILLEUR FILM ÉTRANGER

À l'Ouest, rien de nouveau (Allemagne)

Argentina, 1985 (Argentine)

Close (Belgique)

EO (Pologne)

The Quiet Girl (Irlande)

MEILLEUR FILM D'ANIMATION

Guillermo del Toro’s Pinocchio

Marcel the Shell With Shoes On

Le Chat Potté 2 : la dernière quête

Le monstre des mers

Alerte rouge

MEILLEUR COURT-MÉTRAGE

An Irish Goodbye

Ivalu

Le Pupille

Night Ride

The Red Suitcase

MEILLEUR DOCUMENTAIRE

Toute la beauté et le sang versé

All That Breathes

Fire of Love

A House Made of Splinters

Navalny

MEILLEUR COURT-MÉTRAGE D'ANIMATION

The Boy, the Mole, the Fox, and the Horse

The Flying Sailor

Ice Merchants

My Year of Dicks

An Ostrich Told Me the World Is Fake and I Think I Believe It



Abby Shelcore pour DayNewsWorld

LES GOLDEN GLOBE 2023

Les Golden Globes, privés d'antenne l'année dernière et boudés par l'industrie à cause d'accusations de racisme, sexisme et corruption, ont réussi leur comeback ce mardi à Los Angeles. 

Sorte d'antichambre des Oscars qui se dérouleront le 12 mars 2023 prochain, les Golden Globes célèbrent chaque année le meilleur du cinéma et de la télévision. La 80e édition s'est tenue cette nuit à Los Angeles et vient de rendre son verdict.

Du côté des films, The Fabelmans de Steven Spielberg et Les Banshees d'Inisherin ressortent grands vainqueurs, quand Elvis a également été récompensé.

Avec certains des films les plus appréciés de la saison des prix en lice, les Golden Globes 2023 ont été la première occasion pour les stars et les réalisateurs de Everything Everywhere All at Once, Top Gun : Maverick, Tár, et bien d'autres encore, d'être célébrés devant un public télévisé en direct. 

The Fabelmans and The Banshees of Inisherin ont remporté les premiers prix du cinéma, tandis que Abbott Elementary, The White Lotus et House of the Dragon ont régné sur la télévision.

Voici  la liste complète des lauréats des Golden Globes.

Meilleur film – Drame

The Fabelmans – VAINQUEUR

Avatar : la voie de l'eau

Elvis

Tár

Top Gun: Maverick

Meilleur film – Musical ou comédie

Les Banshees d'Inisherin – VAINQUEUR

Babylon

Everything Everywhere All at Once

Glass Onion : une histoire à couteaux tirés

Sans Filtre

Meilleur réalisateur – Film

Steven Spielberg (The Fabelmans) – VAINQUEUR

James Cameron (Avatar : la voie de l'eau)

Daniel Kwan, Daniel Scheinert (Everything Everywhere All at Once)

Baz Luhrmann (Elvis)

Martin McDonagh (Les Banshees d'Inisherin)

Meilleur scénario – Film

Les Banshees d'Inisherin – Martin McDonagh – VAINQUEUR

Tár – Todd Field

Everything Everywhere All at Once – Daniel Kwan, Daniel Scheinert

Women Talking – Sarah Polley

The Fabelmans – Steven Spielberg, Tony Kushner

Meilleur acteur dans un film – Drame

Austin Butler (Elvis) – VAINQUEUR

Brendan Fraser (The Whale)

Hugh Jackman (The Son)

Bill Nighy (Living)

Jeremy Pope (The Inspection)

Meilleure actrice dans un film – Drame

Cate Blanchett (Tár) – VAINQUEUR

Olivia Colman (Empire of Light)

Viola Davis (The Woman King)

Ana de Armas (Blonde)

Michelle Williams (The Fabelmans)

Meilleur actrice dans un film – Musical ou comédie

Michelle Yeoh (Everything Everywhere All at Once) – VAINQUEUR

Lesley Manville (Une Robe pour Mrs. Harris)

Margot Robbie (Babylon)

Anya Taylor-Joy (The Menu)

Emma Thompson (Mes rendez-vous avec Léo)

Meilleur acteur dans un film – Musical ou comédie

Colin Farrell (Les Banshees d'Inisherin) – VAINQUEUR

Diego Calva (Babylon)

Daniel Craig (Glass Onion : une histoire à couteaux tirés)

Adam Driver (White Noise)

Ralph Fiennes (The Menu)

Meilleur acteur dans un second rôle – Film

Ke Huy Quan (Everything Everywhere All at Once) – VAINQUEUR

Brendan Gleeson (Les Banshees d'Inisherin)

Barry Keoghan (Les Banshees d'Inisherin)

Brad Pitt (Babylon)

Eddie Redmayne (Meurtres sans ordonnance)

Meilleure actrice dans un second rôle – Film

Angela Bassett (Black Panther: Wakanda Forever) – VAINQUEUR

Kerry Condon (Les Banshees d'Inisherin)

Jamie Lee Curtis (Everything Everywhere All at Once)

Dolly De Leon (Sans filtre)

Carey Mulligan (She Said)

Meilleure musique – Film

Babylon – Justin Hurwitz – VAINQUEUR

Les Banshees d'Inisherin – Carter Burwell

Pinocchio par Guillermo del Toro (Netflix) – Alexandre Desplat

Women Talking – Hildur Guðnadóttir

The Fabelmans – John Williams

Meilleur film en langue étrangère

Argentina, 1985 (Prime Video, Argentine) – VAINQUEUR

À l'Ouest, rien de nouveau (Netflix, Allemagne)

Close (Belgique)

Decision to Leave (Corée du Sud)

RRR (Inde)

Meilleure chanson – Film

Naatu Naatu (RRR) – Kala Bhairava, M. M. Keeravani, Rahul Sipligunj – VAINQUEUR

Carolina (Là où chantent les écrevisses) – Taylor Swift

Ciao Papa (Pinocchio par Guillermo del Toro, Netflix) – Alexandre Desplat, Roeban Katz, Guillermo del Toro

Hold My Hand (Top Gun: Maverick) – Lady Gaga, BloodPop, Benjamin Rice

Lift Me Up (Black Panther: Wakanda Forever) – Tems, Ludwig Göransson, Rihanna, Ryan Coogler

Meilleur film d'animation

Pinocchio par Guillermo del Toro (Netflix) – VAINQUEUR

Inu-Oh

Marcel the Shell With Shoes On

Le Chat Potté 2 : la dernière quête

Alerte rouge




Jenny Chase pour DayNewsWorld

TARANTINO N'A PAS SA LANGUE DANS SA POCHE

Cinema Speculation, le nouveau recueil d'essais de Tarantino sur les films qui l'ont formé, est désormais disponible à la vente mais uniquement en anglais pour l'instant sur le territoire français.Quentin Tarantino a déclaré que la période actuelle est l’une des pires de l’histoire du cinéma et que seuls les films qui sortent des normes peuvent être bons.

Que ce soit économiquement ou qualitativement, on entend souvent dire que le cinéma vit une Alors qu’il est en promotion en ce moment pour son nouveau livre, Cinema Speculation, le cinéaste n’a pas eu sa langue dans la poche. Il s’est notamment montré très sévère – ou du moins très direct – à l’égard de certains aspects de l’industrie cinématographique moderne.

Tarantino a notamment clarifié qu’il ne comptait jamais travailler pour Marvel, se jugeant comme un auteur et non comme un exécutant. C’est d’ailleurs le fait que les gros studios considèrent leurs réalisateurs comme des mercenaires plutôt que comme des artistes qui le révulsent. Un des problèmes qui participeraient, selon lui, à la standardisation des films hollywoodiens modernes et à une médiocrité générale. Ainsi, pour le réalisateur de Pulp Fiction, notre ère serait l’une des pires de l’histoire du cinéma.

On a également appris plus tôt cette année qu'il était en pourparlers pour diriger une reprise de la série dramatique policière « Justified ». Quentin Tarantino – qui vit une partie du temps en Israël avec son épouse, la chanteuse israélienne Daniella Pick et leurs deux enfants – a réalisé neuf longs métrages au cours des 30 dernières années dont « Pulp Fiction », « Inglourious Basterds », « Reservoir Dogs » et « Kill Bill » qui ont remporté de nombreuses récompenses.

Il a indiqué que son prochain long métrage serait son dernier, bien qu'aucun calendrier n'ait été donné pour cela. L'expérience télévisuelle du réalisateur est limitée. Il a réalisé un épisode de « ER » en 1995 et deux épisodes de ''CSI: Crime Scene Investigation" en 2005. »

Ces dernières années, le réalisateur a envisagé de produire et éventuellement de réaliser un volet de Star Trek après avoir fait une proposition à J.J. Abrams, mais il a ensuite déclaré qu'il se tenait « à l'écart » du projet.




Sandra Stac pour DayNewsWorld

LE GRAND RETOUR DE CAMERON DIAZ AU CINEMA

Après huit années passées loin des caméras, Cameron Diaz reprend du service pour jouer dans un film aux côtés de Jamie Foxx pour notre plus grand plaisir !

Et le titre du film est de circonstance : Back in action. Ni le reste du casting ni le scénario n'ont été dévoilés mais le long-métrage est d'ores et déjà présenté comme une comédie d'action. La production devrait commencer en fin d'année.

C'est Jamie Foxx lui-même qui a annoncé sur les réseaux le retour de Cameron Diaz «Cameron J'espère que tu n'es pas fâchée que j'ai enregistré ça, mais pas de retour en arrière maintenant. (…) Cameron Diaz et moi sommes DE RETOUR EN ACTION - notre nouveau film avec Netflixfilm», a posté l'acteur Jamie Foxx en commentaire d’une conversation enregistrée entre Cameron Diaz, lui-même et un invité surprise : le joueur de football américain Tom Brady. Un clin d’œil humoristique alors qu’en de football américain Tom Brady. Un clin d’œil humoristique alors qu’en mars dernier le célèbre quaterback est sorti de sa retraite un mois à peine après l’avoir annoncée.

Tom Brady. « [Jamie] m'a dit que tu avais besoin de conseils pour sortir de la retraite. Je suis plutôt bon dans ce domaine », plaisante-t-il.

Si Cameron Diaz se réjouit de ce nouveau projet, elle confie toutefois être stressée par ce retour sur les plateaux. «Merci de m’appeler, je suis tellement anxieuse en ce moment. Je fais les cent pas» explique-t-elle.

Jamie Foxx et Cameron Diaz vont donc se retrouver face caméra, après s'être donnés la réplique pour la première fois en 1999 dans le drame sportif «L'Enfer du dimanche». ducteurs.

Après s'être illustrée dans de nombreuses comédies américaines, telles que «The Mask», «Mary à tout prix», «Charlie et ses drôles de dames» ou encore «The Holiday», Cameron Diaz avait mis sa carrière en pause en 2014. Depuis, la star s'est consacrée à sa vie de famille avec son mari, le musicien Benji Madden .

En janvier 2020, les deux artistes ont annoncé l'arrivée de leur premier enfant, une fille prénommée Raddix.




Kate White pour DayNewsWorld

L'APRES CANNES A CANNES

Cannes commence par l'arrivée de notre équipe avec notre " CEO " qui nous conduit aux commandes de son jet (et oui il adore piloter) à Cannes-Mandelieu.

Ensuite après une attente interminable, les voitures arrivent pour Cannes.

Une fois installés, c'est la folie !

Plus de travail que l'on peut même imaginer !!

Après tout cela voilà le bilan de ce Cannes 2022 !!!

Le 75eme Festival de Cannes a redonné son panache à un événement qui avait beaucoup souffert ces dernières années !

Mais après les paillettes, le strass, un « Cannes » continue plus discret, plus confidentiel même, où les compagnies, les agents, et tout un petit monde finissent de s'organiser pour les affaires.

Ne pas oublier l'objectif de Cannes, c'est de présenter des films mais il faut bien avant cela les financer, les tourner …. !

Certains disent même que Cannes 2023 est en train de se construire en ce moment, ici dans des alcôves discrètes sans bling-bling, ni projecteurs.

Dommage plus de robes sexy, de beaux gosses qui font craquer ( Eh ! Tom, tu me manques déjà ), mais un ballet de complets cravates sobres et austères, bon je suis là  avec l’équipe et comme on dit le « travail c'est le travail ».

Dossiers, documents, rapports, entretiens, rien de très glamour mais.... !!

Je brûle d'envie de vous raconter quelques secrets sur ce qui va se passer dans les mois à venir mais je ne suis pas sûr que cela me soit autorisé par.... !

Pour vous faire patienter j’illustre tout cela par quelques belles photos pour vous faire attendre avant de vous en dire plus. 


Mia Kennedy pour DayNewsWorld

PALMARES DU 75E FESTIVAL DE CANNES

La 75e édition du Festival de Cannes s'est achevée ce samedi 28 mai 2022 au soir après douze jours de compétition. Le jury du Festival de Cannes 2022 présidé par Vincent Lindon a remis ses prix lors d’une cérémonie de clôture animée par Virginie Efira.

Palme d'or - Sans filtre

Prix le plus prestigieux de la manifestation, la palme d'or de la 75e édition du Festival de Cannes a été décernée à Sans filtre (Triangle of Sadness, dans sa version originale), le sixième long métrage du réalisateur suédois de 48 ans Ruben Östlund. Le film est une satire jouissive qui fait voler en éclats les codes de la société moderne en suivant un couple d’influenceurs et mannequins dans une croisière de luxe où rien ne se passe comme prévu. Il s’agit pour ce cinéaste de sa deuxième Palme d’or la première lui ayant été décernée en 2017 pour The Square.

L’actrice iranienne Zar Amir Ebrahimi a obtenu le prix d’interprétation féminine pour son rôle dans le thriller Holy Spider (Les Nuits de Mashhad) d’Ali Abbasi .

L'amour du Festival de Cannes pour le cinéma sud-coréen se confirme une fois de plus avec la distinction du comédien Song Kang Ho (déjà en tête d'affiche de Parasite, palme d'or 2019). L'acteur a été récompensé pour son rôle dans Les Bonnes Étoiles (Broker), le long métrage de du Japonais Kore-Eda Hirokazu . Le jury du festival a également récompensé le réalisateur sud-coréen Park Chan-Wook (Mademoiselle , Thirst , Old Boy) pour Decision to Leave.

Les réalisateurs Charlotte Vandermeersch et Felix Van Groeningen (pour Les Huit Montagnes) et Jerzy Skolimowski (pour EO) se partagent un prix du jury ex aequo. Tandis qu’un prix spécial du 75e anniversaire a été remis aux frères Jean-Pierre et Luc Dardenne pour Tori et Lokita.

Le palmarès complet

Palme d’or : Sans filtre de Ruben Östlund

Grand prix ex aequo : Close de Lukas Dhont et Des étoiles à midi de Claire Denis

Prix d’interprétation féminine : Zar Amir Ebrahimi dans Holy Spider

Prix d’interprétation masculine : Song Kang-ho dans Les Bonnes étoiles

Prix du jury ex aequo : Les Huit Montagnes de Charlotte Vandermeersch et Felix Van Groeningen et EO de Jerzy Skolimowski

Prix de la mise en scène : Decision to leave de Park Chan-wook

Prix du scénario : Boy from Heaven de Tarik Saleh

Prix du 75e anniversaire : Tori et Lokita de Jean-Pierre et Luc Dardenne pour

Caméra d’or : War Pony de Gina Gammell et Riley Keough

Mention spéciale de la Caméra d’or :Plan 75 de Hayakawa Chie

Palme d’or du court-métrage : The Water Murmurs de Jianying Chen

Mention spéciale du court-métrage : Lori d’Abinash Bikram Shah

Grand prix - Close et Stars at Noon

Un bon cru pour le 75eme Festival de Cannes !


Britney Delsey pour DayNewsWorld

EMILY RATAJKOWSKI AFFOLE LES MARCHES DU FESTIVAL DE CANNES 2022

Coutumière de cela Emily Ratajkowski affole les marches du Festival de Cannes 2022.

Heureusement que le tapis rouge est ignifugée sinon il aurait pris feu sous ses pas.

Avec classe et beauté elle ravit tous ses fans comme à chacune de ses apparitions.

Son maquillage parfait et si léger donne l'impression que l'on se trouve face à une princesse de comte de fée, chic, glamour et sensuelle avec sa robe longue fendue transparente, ornée de dentelle noire sans oublier de parler de sa nouvelle coupe de cheveux géniale, avec une frange qui lui va comme un gant et qui va assurément inspirer nombres de ses fans.

Même si Emily était seule sur les marches. Pas de chance pour Messieurs car notre Emily est mariée (Eh Oui!), ses fans ne peuvent donc que rêver !.

Sûr que dans les semaines à venir Emily va nous en dire plus sur son Festival de Cannes 2022 qui retrouve son splendide (fin de la pandémie de Covid-19 ).

Gageons que Emily Ratajkowski ne va pas repartir tout de suite de la Croisette, et va encore nous gratifier de ses plus beaux atouts dans les jours qui viennent. Rappelons que le 75eme Festival de Cannes 2022 court jusqu'au samedi 28 mai, sans compter sur l’après Cannes ou de nombreuses négociations, dialogues, réunions (artistes, agents, producteurs, chaînes Tv , et Grands Réseaux, Vod,... ) ont lieux pour établir les projets (plan de bataille ) à venir concernant le 7eme art.

Avec ses belles images on peut se dire comme dans la chanson :

L’été sera chaud, l'été sera chaud … !!

Emily continue pour notre plus grand plaisir, très affectueusement pleins de bisous !!!

Post-scriptum (j'ai dans ma hotte en préparation une nouvelle égérie de plus dont vous allez devenir fou et qui va mettre le feu Oui ! : Allumez le feu, allumez le feu....  hi hi !! ) 


Mia Kennedy depuis Cannes pour DayNewsWorld

CANNES 2022 EN IMAGES




























Bons Baisers de Cannes 2022 !!



Mia Kennedy et Joanne Courbet depuis Cannes pour DayNewsWorld

FESTIVAL DE CANNES

 TOP GUN MAVERICK AVEC TOM CRUISE

Voir Top Gun : Maverick, c’est être instantanément pris d’un sentiment de déjà-vu. Le film de Joseph Kosinski, diffusé hors compétition lors du festival de Cannes ce mercredi 18 mai, ne fait pas que reprendre les codes du Top Gun originel.

La mouture 2022 fait tout bonnement office de remake : les scènes identiques se succèdent, jouant sur les mêmes codes et les mêmes axes narratifs, reprenant les mêmes petites phrases qui tuent. 

Le Maverick que l’on quitte en 1986 après 1h50 de film semble contraint de revivre la même séquence à l’identique, façon Age of Tomorrow. 

Et pourtant,Top Gun et Top Gun : Maverick sont de faux jumeaux.

ll manque déjà un petit soupçon de nostalgie à la réunion Top Gun promise par le deuxième volet, qui sort en France le 25 mai. 

Si Maverick et Iceman seront bien réunis, on ne reverra pas Charlie. Il n'a pas été question de re-caster Kelly McGillis pour la simple raison que son personnage ne figure pas au scénario de Tom Gun : 

Maverick. Exit son rôle d'instructrice et sa romance avec le héros incarné par Tom Cruise, donc,trente ans après les événements de l'histoire sortie en 1986, tout l'enjeu pour le réalisateur Joseph Kosinski était de ne pas « toujours regarder en l'arrière » : 

« [les histoires du premier volet] ne sont pas des histoires que nous lancions » pour la suite, a-il déclaré à Insider.

Pour le réalisateur, il était « important d'introduire de nouveaux personnages […] C'était une opportunité incroyable d'intégrer le personnage de Jennifer Connelly. » L'actrice, âgée de 51 ans, interprète Penny Benjamin, la protagoniste romantique de cette nouvelle ère pour Top Gun.

Top Gun n’était pas le film le plus chaud des années 1980. Mais tout de même, le jeune Tom Cruise, avec ses dents de travers et son sourire de beatnik, les cheveux ondulés de Charlie (Kelly McGillis) et son regard pénétrant, avaient quelque chose de torride. 

On revoit avec excitation cette scène où, invité à dîner chez sa professeure, Pete Mitchell lui demande s’il peut « prendre une douche », avant de discuter de tout et de rien sur le patio. La douche, c’est Top Gun : Maverick qui la prend. Jamais une scène de sexe n’aura été aussi austère que celle qui réunit Tom Cruise et Penny (Jennifer Connely) dans le grenier de la mère célibataire. Il ne se passe tellement rien à l’écran qu’on en vient à douter qu’ils aient réellement couché ensemble.

Top Gun était un sommet d’homoérotisme, mais Maverick ne semble pas décidé à reprendre cette part de l’héritage du blockbuster de Tony Scott. L’amour pudique entre Pete Mitchell et celui qui partageait son cockpit, Goose (Anthony Edwards), est mort avec le copilote. Cet amour, qui se déployait à grands coups de mecs baraqués et torses nus dans les vestiaires de l’école d’aviation, est remplacé par une bonne vieille relation père fils conflictuelle entre Tom Cruise et le fils de Goose.

Goose, copilote originel de Pete Mitchell, est mort dans le crash de son avion, après s'être éjecté en vol. L'experience, traumatisante pour Pete Mitchell, l'est d'autant plus pour la veuve de Goose et leur nourrisson, Bradley. 

Trente-cinq années ont passé mais le fiston n'a rien pardonné au copilote de son père, d'autant qu'il a pourri son dossier à l'école de pilotage, pour des raisons qu'il ignore. 

Miles Teller s'est vu confier la lourde tâche d'interpréter le rôle de Bradley Bradshaw : un personnage tiraillé entre son ressentiment envers Pete Mitchell et son sens du devoir militaire.

Teller livre une prestation juste et sensible de ce personnage. Et l'axe narratif qu'il porte est crucial, mais n'en disons pas plus.

Et pour les mordus d'aviation : Dans Maverick, les élèves de Top Gun ne pilotent plus des Grumman F-14 Tomcat comme en 1986, mais des Boeing F-18 Super Hornet. Les Mig ennemis ont disparu, comme l’étoile rouge sur leur carrosserie...

La voix de Val Kilmer (Iceman) est un sujet qui, aujourd’hui, n’a rien de drôle. 

L’acteur, immense star déchue d’Hollywood, a subi une trachéotomie en 2017, à la suite d'un cancer de la gorge. Incapable de parler, il est doublé par une intelligence artificielle dans Top Gun : Maverick. Ce qui permet à son personnage de s’exprimer pour narguer ce diable de Pete Mitchell : « De toi ou moi, Pete, qui est le meilleur pilote ? », sourit Iceman.

 Réponse de Tom Cruise : « On passait un si bon moment jusqu’à présent. »


Andrew Preston depuis Cannes pour DayNewsWorld

LES SERIES INCONTOURNABLES DU MOIS D'AVRIL

Poupée russe, saison 2

C’était l’un des succès inattendus de 2019 sur Netflix. Une version très new-yorkaise d’Un jour sans fin, dans laquelle une trentenaire névrosée revit sans cesse son décès. 

Les nouveaux épisodes assumeront encore plus cette touche de science-fiction avec une intrigue tournant… autour d’un portail temporel.

A voir si ce n’est pas (déjà) la saison de trop…

Le 20 avril sur Netflix.

The Dropout

Un podcast, un documentaire HBO et maintenant une série télé… Que reste-t-il à raconter de la chute d’Elizabeth Holmes, étoile montante de la Silicon Valley condamnée pour fraude ? 

Elizabeth Meriwether dresse le portrait de la fondatrice de Theranos avec, comme point d’appui, son étrangeté virant à la sociopathie.

Comptez sur Amanda Seyfried pour traduire cette ambiguïté en un regard, une danse frénétique, une voix désincarnée.

Le 20 avril sur Disney+.

Gaslit

L’affaire du Watergate, comme vous ne l’avez jamais vue. C’est ainsi que Sam Esmail, créateur de la série Mr Robot, décrit l’essence de son nouveau projet. Il s’intéresse au destin de Martha Mitchell, première lanceuse d’alerte à avoir mis en cause le président Nixon dans ce scandale.

Contrairement aux journalistes Bob Woodward et Carl Bernstein, récompensés d’un Pulitzer pour leurs révélations, son implication lui vaudra d’être la cible d’une campagne de harcèlement et de diffamation. Julia Roberts tient le rôle principal face à Sean Penn, interprète de son époux, le procureur John Mitchell.




Boby Dean pour DayNewsWorld

GIFLE DE WILL SMITH ARRET DES PROJETS PAR SONY ET NETFLIX AVEC L'ACTEUR AMERICAIN

La gifle de Will Smith n’en finit pas d'avoir des conséquences pour l’acteur. Après que celui-ci a annoncé sa démission de l'Académie des Oscars samedi, ce dernier voit sa collaboration avec Netflix et Sony interrompue.

Du côté de Netflix, c’est le film « Fast and Loose » qui est concerné. Alors que la plateforme cherchait déjà un nouveau directeur, suite au départ de David Leitch avant les Oscars, c’est désormais Will Smith qui est éjecté du projet. Dans Fast & Loose, l’acteur devait prêter ses traits à John Riley, un homme qui se réveille à Tijuana, laissé pour mort et amnésique. Il découvre qu’il a vécu deux vies différentes : il était à la fois un baron du crime au train de vie luxueux et un agent secret infiltré de la CIA, véritable loup solitaire. Alors qu’il tente de reconstituer le puzzle de son propre passé, le héros va devoir choisir son camp. Pour ce film d’action, Will Smith devait jouer sous la direction de David Leitch, le cascadeur de John Wick et réalisateur de Deadpool 2, Atomic Blonde et prochainement de Bullet Train avec Brad Pitt. Après l’incident de la gifle, Fast & Loose est définitivement mis sur pause. Selon les sources rapportées par The Hollywood Reporter, la plateforme n’a pas encore décidé si le projet allait avancer avec un autre acteur et un autre metteur en scène.

Cette information compromet également le développement de Bright 2, suite du long métrage de David Ayer, véritable succès lors de sa sortie sur Netflix en 2017.

Sony a de son côté choisi de ne pas reconduire l’acteur pour le quatrième épisode de la saga Bad Boys entamée en 1995 dont le tournage avait pourtant commencé il y a quelques semaines. Will Smith avait déjà reçu les 40 premières pages du scénario. Néanmoins, la star oscarisée Will Smith sera bien à l’affiche du long-métrage « Emancipation », d’Antoine Fuqua, puisque le tournage est déjà terminé.

Adapté d’une histoire vraie, ce film Apple TV+ raconte l’histoire d’un esclave en Louisiane qui s’échappe de sa plantation pour rejoindre l'armée.




Emily Jackson pour DayNewsWorld

 SUR LA GIFLE AUX OSCARS 

CHRIS ROCK SORT DU SILENCE

La gifle que Will Smith a donnée à Chris Rock le soir de la cérémonie des Oscars 2022 n'est pas près d'arrêter de faire du bruit. Après l'incident sur la scène du Dolby Theater de Los Angeles, l'Académie des Oscars a demandé à l'acteur, oscarisé quelques minutes après, de quitter les lieux. Mais il a refusé, a annoncé mercredi 30 mars l'Académie dans un communiqué.

C'est une plaisanterie de Chris Rock sur le crâne rasé de Jada Pinkett Smith, atteinte d'alopécie – une maladie provoquant une importante chute de cheveux, dont elle a révélé souffrir voici quelques années – qui avait déclenché l'esclandre. 

Will Smith était soudainement monté sur scène et avait giflé Chris Rock sous l'œil médusé des célébrités et des téléspectateurs.

« Si nous souhaitons préciser qu'il a été demandé à Will Smith de quitter la cérémonie et qu'il a refusé, nous reconnaissons également que nous aurions pu gérer la situation différemment », a écrit Le conseil d'administration de l'Académie des arts et sciences du cinéma, qui remet les Oscars, a, mercredi, « ouvert la procédure disciplinaire à l'encontre de Will Smith en raison de violations du règlement de l'Académie, ce qui inclut les contacts physiques inappropriés, les conduites abusives ou dangereuses et la compromission de l'intégrité de l'Académie », selon le communiqué.

Will Smith risque jusqu'à l'exclusion des Oscars

Une éventuelle « action disciplinaire » à son encontre sera discutée lors d'une réunion prévue le 18 avril, ajoute-t-elle. Elle pourrait inclure la suspension ou l'exclusion de Will Smith de l'Académie, qui compte des milliers de membres. L'institution reine du cinéma américain donne à l'acteur 15 jours avant que l'Académie ne tranche, lui offrant ainsi « l'opportunité d'être entendu au moyen d'une réponse écrite », poursuit le texte.

Will Smith, récompensé peu après l'incident par l'Oscar du meilleur acteur pour son rôle dans La Méthode Williams, a depuis lors présenté des excuses publiques à Chris Rock et à l'Académie. Plus tôt mercredi, les deux dirigeants de l'Académie avaient assuré qu'elle prendrait les « mesures appropriées » vis-à-vis de cet épisode qui les a « scandalisés ».

« Je suis encore en train de digérer ce qui s'est passé »

Chris Rock, qui n'a pas souhaité porter plainte après son agression, ne s'était quant à lui pas exprimé publiquement sur le sujet jusqu'à mercredi soir. 

« Je n'ai pas grand-chose à dire sur ce qui s'est passé, donc si vous êtes venus pour entendre ça… j'ai un spectacle entier que j'ai écrit avant le week-end dernier », a lancé l'humoriste peu après son arrivée sur scène pour un spectacle à Boston, selon un court extrait sonore diffusé par le magazine Variety. « Je suis encore en train de digérer ce qui s'est passé. Donc, à un moment donné, je vais parler de ce truc. Et ce sera sérieux et drôle », a ajouté Chris Rock.

Will Smith rattrapé par son passé

En giflant Chris Rock aux Oscars, suite à une blague au sujet de Jada Pinkett Smith, atteinte d'alopécie, l'acteur tout juste oscarisé ne pensait être rattrapé par son passé. La perte de cheveux, Will Smith s'en est lui-même moqué il y a une trentaine d'années. À croire que l'humoriste s'en est inspiré pour son monologue.

Depuis peu, une vidéo captée de l'émission américaine The Arsenio Hall Show refait en effet surface sur Twitter. L'extrait, datant de 1991, met en scène Will Smith, invité de l'émission, alors en pleine ascension pour son rôle dans Le Prince de Bel Air.

En pleine discussion avec le comédien Arsenio Hall, l'acteur pointe du doigt John B. Williams, bassiste de l'émission.

Et ne peut s'empêcher de mentionner son absence de cheveux. «Le bassiste, il a une règle : il doit s'épiler la tête tous les jours. C'est la règle», s'amuse-t-il. Si l'intéressé esquisse un sourire, le public désapprouve.

 «Allez, c'est une blague !», hurle l'acteur, hué. La suite ne dit pas si Will Smith a présenté ses excuses auprès du bassiste.

Cette vidéo refait surface alors qu'une éventuelle «action disciplinaire» à l'encontre de l'acteur sera discutée lors d'une réunion le 18 avril.

«Nous sommes bouleversés et indignés que ces moments aient été éclipsés par le comportement inacceptable et nuisible d'un candidat sur scène» est-il mentionné dans une lettre envoyée à ses quelques 10.000 membres.




Britney Delsey pour DayNewsWorld

L'ACTEUR BRUCE WILLIS MET FIN A SA CARRIERE

L’acteur américain Bruce Willis, qui a incarné pendant des années le héros à la peau dure de la saga Die Hard, doit mettre fin à sa carrière en raison de problèmes de santé, notamment des troubles du langage, a annoncé mercredi sa famille.

« Notre bien-aimé Bruce a connu certains problèmes de santé et a récemment été diagnostiqué comme souffrant d’aphasie, ce qui impacte ses capacités cognitives. Par conséquent, et après mûre réflexion, Bruce abandonne cette carrière qui a tant compté pour lui », écrit sa famille sur Instagram.

Bruce Willis vient de fêter ses 67 ans.

Le message est signé par l’épouse de l’acteur, Emma Heming Willis, ainsi que son ex-femme Demi Moore et ses filles Rumer, Scout, Tallulah, Mabel et Evelyn.

D’après des spécialistes américains, l’aphasie survient souvent après une attaque cérébrale ou un traumatisme crânien et empêche le patient de communiquer normalement. 

« Cela peut affecter votre capacité à parler, écrire et à comprendre un langage, à la fois sous sa forme orale et écrite », expliquent-ils.

Il existe différentes formes d’aphasie, plus ou moins sévères, mais qui toutes sont handicapantes. La famille de l’artiste n’a pas donné de détails sur celle dont il souffre.

Son étoile avait pâli dernièrement, mais Bruce Willis était l’un des acteurs de film d’action les plus en vogue dans les années 1990 et 2000. Selon le magazine spécialisé Variety, ses films ont généré plus de 5 milliards de dollars de recettes dans le monde entier.

Début 2019, Bruce Willis était resté plusieurs semaines d’affilée au sommet du box-office nord-américain avec Glass, dernier volet de la trilogie de superhéros réalisée par M. Night Shyamalan où il tenait l’un des rôles principaux.

Crâne rasé et sourire narquois

Bruce Willis s’était d’abord illustré dans les années 1980 avec un rôle récurrent dans la série Clair de lune aux côtés de Cybill Shepherd, mais c’est le film d’action Die Hard (Piège de cristal) en 1988 qui en a fait une vedette internationale dans le rôle de l’invincible John McClane.

Le crâne rasé et le sourire narquois étaient devenus la marque de fabrique de l’acteur, qui avait repris ce rôle pour deux suites dans les années 1990 (58 minutes pour vivre et Une journée en enfer), confirmant sa notoriété et devenant l’une des références du genre.

Très recherché à Hollywood, il enchaîne les grosses productions, qu’il s’agisse de films d’action classiques (Le dernier Samaritain, Le chacal) ou mâtinés de science-fiction comme L’armée des douze singes, qui avait séduit la critique, ou Le cinquième élément de Luc Besson.

Il tournera aussi avec des réalisateurs aussi réputés que Brian De Palma, Robert Zemeckis, mais surtout Quentin Tarantino, qui lui fait jouer un boxeur sur le retour dans Pulp Fiction en 1994, alors qu’il est au sommet de sa gloire.

Bruce Willis fera aussi des prestations remarquées, pour leur tonalité plus sombre et dramatique, sous la direction de M. Night Shyamalan avec ses thrillers fantastiques Sixième sens et Incassable.

Sa notoriété s’érode petit à petit, malgré des incursions vers d’autres genres, telle la comédie (Mon voisin le tueur en 2000).

Durant la précédente décennie, Bruce Willis n’avait pas hésité à se moquer de lui-même et des clichés qui lui collaient à la peau, comme dans Top Cops ou le deuxième volet d’Expendables.




Abby Shelcore pour DayNewsWorld

LE PALMARES DES 94E OSCARS

Les 94e Oscars ont été marqué par deux événements majeurs. Le triomphe de Coda , remake américain de La Famille Bélier d'Apple TV+ vaut à une plateforme de streaming sa première statuette de meilleur film et offre aux talents en situation de handicap une visibilité inédite. Contrairement à La Famille Bélier, Coda a fait appel à des acteurs sourds. Le récit de Sian Heder a remporté les deux autres statuettes auquel il avait le droit : meilleur second rôle, meilleure adaptation.

 Une autre image choc pourrait cependant rester dans les mémoires au grand dam de l'Académie. Celle de Will Smith décochant une gifle ou une droite à Chris Rock sur scène, quelques minutes avant de recevoir l'Oscar du meilleur acteur pour La Méthode Williams.La star de Men In Black n'a pas supporté que Chris Rock plaisante sur la calvitie de sa femme Jada Pinkett Smith. Consolé par son ami Denzel Washington, Will Smith a présenté ses excuses en venant récupérer sa statuette

Dune, le space opera de Denis Villeneuve est le film le plus primé de la soirée avec six Oscars (montage, musique, décors, son, photographie, effets spéciaux). Parti favori avec douze nominations, The Power Of The Dog se contente par contre d'une statuette, celle de meilleure réalisatrice pour Jane Campion.d'un trophée.

Jessica Chastain et Kenneth Branagh

Dernière catégorie incertaine et disputée, celle de la meilleure actrice d'où a émergé Jessica Chastain sous les traits de la télévangéliste Tammy Faye. Cet Oscar, remporté face à Penelope Cruz et Nicole Kidman, couronne une filmographie exigeante.

L'Oscar du meilleur scénario a été remis à Kenneth Branagh pour Belfast , récit poétique de son enfance pendant les troubles nord-irlandais. Pour le premier Oscar de sa riche carrière, le Britannique a rappelé que «Belfast était avant tout la recherche de l'espoir en dépit de la violence».

Ayant raflé tous les trophées précurseurs, Ariana DeBose a été sacrée meilleur second rôle pour son rôle dans le remake de West Side Story de Steven Spielberg.

Père poule mais rustre dans Coda, le remake américain de La Famille Bélier, le grand favori Troy Kotsur a décroché l'Oscar du meilleur second rôle. Le lauréat, sourd de naissance, a été applaudi en langue des signes par l'assistance lorsqu'il est venu chercher son prix sur scène.

Il devient le second acteur sourd à être reconnu par l'Académie trois décennies après le triomphe de sa partenaire dans Coda, Marlee Matlin. Le comédien de 53 ans a dédié cette victoire historique à la communauté malentendante et handicapée.

Le film d'animation Disney Encanto a reçu le prix du meilleur long-métrage d'animation.

Le trophée du meilleur film international a été remis au road-trip japonais Drive My Car du Japonais Ryusuke Hamaguchi.

Comme prévu, les organisateurs des Oscars, réticents à politiser la cérémonie, ont évoqué sobrement la guerre en Ukraine avec une minute de silence et un carton à l'écran appelant à la solidarité.

Palmares:

Meilleur film : Coda

Meilleure réalisatrice : Jane Campion, The Power of the Dog

Meilleure actrice : Jessica Chastain, Dans les yeux de Tammy Faye

Meilleur acteur : Will Smith, La Méthode Williams

Meilleur acteur dans un second rôle : Troy Kotsur, CODA

Meilleure actrice dans un second rôle : Ariana DeBose, West Side Story

Meilleur film international : Drive my car (Japon)

Meilleur film d'animation : Encanto

Meilleur documentaire : Summer of Soul

Meilleur scénario original : Belfast

Meilleur scénario adapté : Coda

Meilleure chanson : No Time To Die, de Billie Eilish

Meilleur son : Dune (Mac Ruth, Mark Mangini, Theo Green, Doug Hemphill and Ron Bartlett).

Meilleur montage : Dune (Joe Walker).

Meilleure musique originale : Dune (Hans Zimmer).

Meilleur décor : Dune.

Meilleurs maquillages et coiffures : Dans les yeux de Tammy Faye (Linda Dowds, Stephanie Ingram and Justin Raleigh).

Meilleur court-métrage animé : The Windshield Wiper (Alberto Mielgo and Leo Sanchez).

Meilleur court-métrage documentaire : The Queen of Basketball (Ben Proudfoot).

Meilleur court-métrage de fiction : The Long Goodbye (Aneil Karia and Riz Ahmed).




Abby Shelcore pour DayNewsWorld

LA MENACE DE SEAN PENN PLANE

SUR LA CEREMONIE DES OSCARS

La proposition a été lancée, notamment par l’une des présentatrices de la soirée, Amy Schumer: les Oscars doivent trouver le moyen de donner la parole au présent ukrainien, Volodymyr Zelensky, d’autant plus que c’est un acteur. «  Je voulais trouver un moyen d'avoir Zelensky par satellite ou dans un enregistrement, juste parce que tellement de regards sont tournés vers les Oscars », a-t-elle expliqué dans l'émission de Drew Barrymore, ajoutant, avec lucidité « mais ce n'est pas moi qui produis les Oscars ».

On ignore encore si cela sera le cas ou non. Mais l’acteur Sean Penn, très impliqué pour aider l’Ukraine où il a tourné un documentaire sur la guerre qui y fait rage depuis un mois, s'en est pris violemment ce week-end à l'Academy of Motion Picture Arts and Sciences, qui organise chaque année les Oscars, réagissant violemment samedi sur CNN.

«Il n’y a rien de plus grand que les Oscars puissent faire que de donner à Zelensky l’occasion de nous parler à tous, a-t-il déclaré. Je crois comprendre qu’il a été décidé de ne pas le faire. Ce n’est pas moi qui peux dire si le président Zelensky l’avait souhaité ou non». Mais, poursuit-il, s’il s’avérait que l’Académie n’avait pas approché le président, «je vais fondre mes deux Oscars en public. Je prie pour que ce ne soit pas ce qui s’est passé.». Et si c’est ce qui s’est toutefois passé, l’acteur appelle au boycott de la cérémonie qui a lieu ce dimanche soir. «J’espère que chaque participant sortira si c’est le cas».

Sean Penn a reçu deux fois l’Oscar du meilleur acteur, pour «Mystic River» en 2003 et «Milk» en 2008. Il n’est pas nommé cette année, mais il joue dans «Licorice Pizza», de Paul Thomas Anderson, qui est en compétition.

L’Académie des arts et sciences du cinéma, qui remet les Oscars, n’a fait aucune déclaration pour l’instant sur un discours ou non de Zelensky durant la soirée, mais la proposition semble avoir été écartée. Amy Schumer a reconnu qu’«il y a une certaine pression pour que ce soit du genre «C’est une parenthèse, laissons les gens oublier, on veut juste profiter de la soirée».

L’histoire récente a montré que les lauréats n’hésitent jamais à exprimer sur l’actualité, de Michael Moore lançant « Shame on You ! » à George W. Bush lors de la guerre en Irak en 2003 à Sean Penn apportant son soutien au mariage gay en recevant son prix pour Harvey Milk en 2009. Plus loin, en 1993, Richard Gere avait dénoncé la violation des Droits de l’homme par la Chine au Tibet alors qu’il était monté sur scène pour remettre un prix.Les vainqueurs de la soirée vont probablement aborder eux-mêmes ce sujet sensible en venant recevoir leurs statuettes.

«Si je devais parier, je dirais que presque chaque discours mentionnera l’Ukraine et les atrocités qui s’y déroulent», a lancé Clayton Davis, du magazine «Variety».


Kate White pour DayNewsWorld

LES BAFTA AWARDS SACRENT LE WESTERN

 THE POWER OF THE DOG

Les BAFTA Awards, organisées par la British Academy of Film and Television Arts, se sont déroulés le dimanche 13 mars. Voici le palmarès complet, dominé par «The Power of the Dog» de Jane Campion.

Le western sombre et psychologique The Power of the Dog a été sacré, dimanche 13 mars, meilleur film aux Bafta, les récompenses britanniques du cinéma, et a valu à la Néo-Zélandaise Jane Campion le prix de la meilleure réalisation.Cette production Netflix, également nominée dans la catégorie meilleur film pour les Oscars, le 28 mars, l’a emporté devant Belfast, Don’t Look Up !, Dune et Licorice Pizza.

Avec huit nominations, le film de la Néo-Zélandaise abordait la cérémonie en position de force à deux semaines des Oscars.

Présenté au festival du film de Venise, en septembre, où la réalisatrice avait été primée, le western a depuis remporté le Golden Globe du meilleur film dramatique et Jane Campion celui de la meilleure réalisation.

Jane Campion était absente pour la cérémonie au Royal Albert Hall de Londres, mais sa productrice, Tanya Seghatchian, lui a rendu hommage, la qualifiant de « visionnaire qui a marqué les trente dernières années du cinéma ».

L’Américain Will Smith a remporté le prix du meilleur acteur, pour son rôle dans La Méthode Williams – réalisé par Reinaldo Marcus Green –, où il incarne le père et entraîneur des championnes de tennis Serena et Venus Williams. 

L’acteur de 53 ans, également en lice pour l’Oscar du meilleur acteur, l’a emporté devant Adeel Akhtar, Mahershala Ali, Benedict Cumberbatch, Leonardo DiCaprio et Stephen Graham.

Et c'est Joanna Scanlan qui est repartie avec le prix de la meilleure actrice. La cérémonie a d'ailleurs été historique car c'est la première fois qu'un acteur sourd (Troy Kotsur, pour CODA, le remake de La Famille Bélier) remporte un prix.

Egalement nommé pour le meilleur film, Belfast, dans lequel Kenneth Branagh rend hommage à sa ville natale en retraçant le parcours d’un môme d’Irlande du Nord traumatisé par la guerre civile et qui trouve refuge dans le cinéma, repart avec le prix du meilleur film britannique.

Parmi les autres prix décernés, l'actrice américaine Ariana Debose a remporté le Bafta du meilleur second rôle féminin pour West Side Story, tandis que Drive My Car, du Japonais Ryusuke Hamaguchi, a remporté le prix du meilleur film en langue étrangère. Nommé notamment pour le meilleur film et la meilleure réalisation, la chronique adolescente Licorice Pizza, de Paul Thomas Anderson repart avec le prix du meilleur scénario original.

Déception en revanche pour Dune, adaptation du roman de science-fiction de Frank Herbert par Denis Villeneuve, qui ne remporte aucun des prix les plus prestigieux. Le space opéra avait amassé onze nominations (le record cette année) et repart de Londres avec cinq récompenses notamment pour les effets spéciaux, la musique originale et la cinématographie.

La soirée marquée aussi par la guerre en Ukraine.

Après une remise des prix sans public l’année dernière en raison de la pandémie de Covid-19, c’est la guerre en Ukraine qui a marqué cette 75e édition des Bafta. L’invasion russe « a choqué le monde avec des images et des histoires racontant une situation vraiment horrible et déchirante », a déclaré le président de l’Académie britannique, Krishnendu Majumdar, au début de la cérémonie.

Sur le tapis rouge, certaines stars portaient des badges ou rubans aux couleurs du drapeau ukrainien, dont l'acteur Benedict Cumberbatch.qui, accompagné de sa femme, a appelé à accueillir les réfugiés, expliquant qu'il faisait lui-même « ce qu'il peut » pour en prendre chez lui.




Kate White pour DayNewsWorld

ENQUETE SUR UN SCANDALE D'ETAT

 UN THRILLER STUPEFIANT ET PASSIONNANT

Infiltré depuis six ans dans un réseau de trafic de drogue, Hubert Antoine confie à un journaliste la découverte d’un trafic de drogue organisé par l'Office français des stupéfiants au bénéfice de ses cadres.

Roschdy Zem y incarne un agent officieux de l'Office français des stupéfiants chargé de remonter une filière du trafic de drogue en France : une histoire vraie.

Avec Pio Marmaï en journaliste de Libération, et Vincent Lindon en chef des stups soupçonné de trafic, Thierry de Peretti questionne la corruption possible d’une institution.

Octobre 2015. Les douanes françaises saisissent en effet sept tonnes de cannabis en plein cœur de la capitale.

Le jour même, Hubert Antoine, contacte Stéphane Vilner, jeune journaliste à Libération. Il prétend pouvoir démontrer l’existence d’un trafic d’État dirigé par Jacques Billard, un haut gradé de la police française. D’abord méfiant, Stéphane finit par plonger dans une enquête qui le mènera jusqu'aux recoins les plus sombres de la République..

Un thriller réaliste

Comme son titre le suggère, Enquête sur un scandale d'Etat met sur la table un dossier en cours. Le film, tiré d’une histoire vraie, revient sur l’affaire François Thierry, du nom de ce commissaire, accusé d’avoir favorisé l’importation de plusieurs tonnes de drogue en France.

 Et de l’homme qui les a dénoncés en 2016, Hubert Avoine, ancien indic ou sous-traitant de l’Office anti-stupéfiants (ex-OCRTIS), alors dirigé par le commissaire François Thierry. Au service de la police anti-drogue d’abord, il a fini par en dénoncer les dérives.

Si les noms ont été modifiés et que Thierry de Peretti avertit en préambule qu’il s’agit d’une fiction, il adapte le livre L’Infiltré – De la traque du Chapo Guzmán au scandale français des stups (2017), écrit par Hubert Avoine et Emmanuel Fansten .

 Le vrai journaliste de l’histoire est un enquêteur de Libération, qui, au fil de ses articles, a révélé ces importations de drogue faites à l’insu de la justice, au prétexte de piéger les trafiquants.

 Il y a quatre ans, l’indicateur est mort de maladie, le grand flic lui a été mis en examen, le dossier de ce scandale d’État n’est donc pas terminé. Entre confessions secrètes, conférences de rédaction et interrogatoires du chef de la lutte contre la drogue, s’immisce une quête de la vérité.

La création d’un récit journalistique?

C’est un thriller dont le titre - Enquête sur un scandale d’État- aurait pu être celui d’un documentaire. Les contours en sont, d’ailleurs, assez classiques. En choisissant le format 1.33, dit « carré », Thierry de Peretti se réfère en effet à une image de reportage. La prépondérance des plans séquences va aussi dans ce sens, avec une caméra aux mouvements fluides, réglés par la talentueuse directrice de la photo Claire Mathon, César de la Meilleure photographie pour Portrait de la jeune fille en feu en 2020.

Ancré dans le réel, Enquête sur un scandale d'Etat entretient une distance par rapport au récit, pour favoriser un regard critique du spectateur sur tous les protagonistes.

Un thriller qui sème le doute

Mais dans cette investigation Thierry de Peretti privilégie ses personnages, leur évolution dans un processus qu’ils ont déclenché : la révélation d’un secret, sa divulgation dans les médias, et la corruption d’un haut responsable de l’Etat.

La tension naît des changements de comportements des personnages qui relancent le récit et l'attention du spectateur.

 Le réalisateur nous fait les témoins des détours de l’enquête journalistique en suivant les personnages avec une certaine distance. Le parti pris éloigne encore davantage son film des modèles du genre, façon Alan J. Pakula ou Costa-Gavras, et de leurs héros dont on épouse quasi systématiquement le regard.

Qui ment? Quelles sont les implications politiques?

 L’infiltré dit-il la vérité ?

 Va-t-il aller jusqu’au bout de ses allégations ?

Le journaliste ne cherche-t-il pas à entretenir l'attention de son lectorat ?

 Le chef des stups ne remplit-il pas ses fonctions en créant un trafic pour mieux le dépister ? Ici, ce sont moins les faits présumés, aussi stupéfiants soient-ils, qui semblent intéresser Thierry de Peretti que l’obsession de son duo improbable Roschdy Zem, Pio Marmaï, à les rendre publics.


Réalisateur : Axelle Ropert

Acteurs : Roschdy Zem, Pio Marmaï, Vincent Lindon, Julie Moulier, Alexis Manenti, Mylenne Jampanoï, Valeria Bruni-Tedeschi

Pays : France

Durée : 2h03

Sortie : 9 février 2022

Distributeur : Pyramide Distribution

Thierry de Peretti filme un thriller réaliste fiévreux, instillant une confusion qui réclame toute l’attention du spectateur. Il le laisse se dépêtrer avec ses doutes, privilégiant la complexité du réel plutôt que la recherche de la seule vérité.




Jenny Chase pour DayNewsWorld

UNE MEILLEURE CHRONOLOGIE DES MEDIAS

 POUR NETFLIX  AMAZON ET DISNEY

Sujet brûlant, la chronologie des médias régit les dates auxquelles les films peuvent être diffusés, en ligne et à la télévision notamment, dans les mois qui suivent leur sortie au cinéma. Chaînes de télévision, diffuseurs et parties prenantes du cinéma ont abouti à un accord sur une nouvelle chronologie des médias qui a été signé ce lundi 24 janvier 2022 sous l’égide de la ministre de la Culture, Roselyne Bachelot.

Netflix va pouvoir diffuser des films 15 mois après leur sortie en salle, contre 36 mois jusqu’ici.

Fruit d’une âpre négociation entre les professionnels, qui s’est prolongée jusqu’à tard dans la nuit de dimanche 23 à lundi 24 janvier, ce nouvel accord, en discussion depuis des mois, entre chaînes de télévision, grandes plates-formes de streaming et organisations du cinéma devait être signé lundi à midi au ministère de la culture.

« Cet accord est une première étape significative de modernisation de la chronologie des médias. Il reflète notre approche constructive tout au long du processus de négociation et notre engagement à contribuer au cinéma français », se félicite un porte-parole de Netflix. En échange, l’Américain va s’engager, auprès des organisations du cinéma, à produire au moins dix films par an et à investir en moyenne 40 millions d’euros (soit 4 % de son chiffre d’affaires réalisé en France).

Netflix a fini par s’inscrire dans le système de l’exception culturelle française, ce qu’il avait initialement refusé lors de son arrivée en France, fin 2014

Toutefois, ses films produits hors de l’Hexagone ne sortiront toujours pas dans les salles tricolores. Ils ne seront donc soumis à aucun délai. En acceptant une échéance de 15 mois, Netflix n’obtient pas tout à fait gain de cause. Le gouvernement lui avait certifié qu’il pourrait bénéficier d’un délai de 12 mois. Il s’agissait d’une sorte de contrepartie au décret sur les services de médias audiovisuels, qui impose aux géants de la vidéo américains d’investir 20 % de leurs revenus dans la création française (audiovisuel et cinéma).

Mais c’était sans compter sur Canal+.

Canal+ diffusera les films six mois après leur sortie

La filiale de Vivendi, qui voyait d’un mauvais œil cet encombrant concurrent se rapprocher d’elle, a réussi à le maintenir à distance, en faisant passer sa propre fenêtre de diffusion de 8 à 6 mois, et en conservant une durée d’exclusivité de 9 mois. Pour conserver ses avantages, Canal+ a récemment signé un accord d’investissement de 190 millions d’euros par an avec le cinéma français. En quatre ans, l’ex-chaîne cryptée a ainsi divisé par deux son délai de diffusion des films, fixé à 12 mois jusqu’en 2018.

Les autres plateformes telles que Prime Video, Disney+, Apple TV+ ou encore Salto, viendront ensuite, en fonction de leur contribution à la production cinématographique. Elles pourraient diffuser les films entre 12 et 17 mois après leur sortie contre 36 jusqu’ici. Elles passeront ainsi devant les chaînes de télévision gratuites, qui pourraient en faire autant 22 mois après la sortie en salles, a ajouté cette source.

Globalement, l’accord devrait permettre d’injecter davantage d’argent dans la production cinématographique française...




Britney Delsey pour DayNewsWorld

MORT DE GASPARD ULLIEL

DES SUITES D'UN ACCIDENT DE SKI

C'est une bien triste nouvelle pour le monde du cinéma. Gaspard Ulliel est mort mercredi 19 janvier 2022 après avoir eu un accident de ski qui lui a laissé un traumatisme crânien. L'acteur, transporté en urgence à l’hôpital, n'a malheureusement pas pu être ranimé.

L'acteur français Gaspard Ulliel est mort, mercredi 19 janvier, des suites d’un accident de ski survenu la veille à La Rosière (Savoie), a annoncé sa famille dans un communiqué. Il avait 37 ans.

L’acteur, qui passait des vacances en famille en Savoie, est entré en collision mardi après-midi avec un autre skieur au croisement de deux pistes bleues, selon une porte-parole de la station de La Rosière. Grièvement blessé, il a été transporté par hélicoptère au centre hospitalier universitaire (CHU) de Grenoble, où il est mort.

Selon la gendarmerie, l’état de l’acteur avait alors été jugé très critique. Une enquête a été ouverte et confiée à la compagnie républicaine de sécurité (CRS) des Alpes, a, par ailleurs, annoncé le parquet d’Albertville.

La procureure d’Albertville, Anne Gaches, a expliqué qu’« il ressort des premiers témoignages et des constatations réalisées sur place que les deux skieurs ont tous les deux chuté au sol. A l’arrivée des secours, Monsieur Ulliel était immobile, inconscient dans la neige », et « l’autre skieur était indemne ».

Le décès de Gaspard Ulliel a suscité un flot de réactions émues.

Pierre Niney, qui avait lui aussi incarné Yves Saint Laurent à l’écran, et remporté pour ce rôle le César, s’est dit « le cœur brisé ». « Gaspard était la bienveillance et la gentillesse. La beauté et le talent », a-t-il confié sur Twitter.« C’est tout ton être qui a transformé ma vie, un être que j’aimais profondément, et que j’aimerai toujours », a réagi le réalisateur canadien Xavier Dolan sur Instagram.

César du meilleur acteur

Sa dernière apparition sur les écrans remonte à l’automne où il partageait l’affiche de la comédie La Vengeance au triple galop, d’Alex Lutz, avec Leïla Bekhti et Audrey Lamy. Deux ans auparavant, il était à l’affiche du film Sibyl, de Justine Triet, avec Virginie Efira et Adèle Exarchopoulos. Le film avait été présenté en compétition au Festival de Cannes de 2019.

Devenu en quelques années un acteur phare du cinéma français, Gaspard Ulliel figure au casting de la minisérie Marvel Moon Knight, diffusée dès le 30 mars sur Disney +. Il était récemment en tournage pour une série de Xavier Giannoli attendue sur Canal+, a rapporté son agent à l’AFP, et avait fini de tourner Plus que jamais, d’Emily Atef, avec Vicky Krieps et Liv Ullmann.

Révélé à 19 ans dans Les Egarés (2003), d’André Téchiné, aux côtés d’Emmanuelle Béart, où il incarne Yvan, un garçon plutôt sauvage qui, pendant l’exode, traverse les routes de France avec deux enfants et leur mère, Gaspard Ulliel a ensuite interprété un soldat de la première guerre mondiale dans Un long dimanche de fiançailles (2004), réalisé par Jean-Pierre Jeunet, un rôle qui lui a valu le César du meilleur espoir masculin en 2005.

L’acteur avait impressionné en 2014 pour son interprétation du couturier Yves Saint Laurent dans le biopic de Bertrand Bonello. En 2017, il a décroché le César du meilleur acteur pour son rôle dans Juste la fin du monde, de Xavier Dolan. Il y incarnait un écrivain retrouvant sa famille après douze ans d’absence, à qui il venait annoncer sa mort prochaine.

« Un garçon étrange, difficile à percer »

Né le 25 novembre 1984 de parents stylistes, il a passé son enfance entre l’école et l’appartement familial, dans le centre de Paris, où il dessinait pendant des heures. C’est une amie de sa mère qui lui propose d’intégrer l’agence de comédiens qu’elle vient de créer. Il n’a que 11 ans mais obtient très vite un petit rôle dans un téléfilm.

Après quelques stages d’été au cours Florent, il s’inscrit après son bac à l’université de Saint-Denis pour des études de cinéma qu’il abandonnera d’autant plus vite que sa carrière va vite décoller. Il est remarqué par Michel Blanc qui lui offre en 2002 un rôle dans une comédie à succès, Embrassez qui vous voudrez

En 2009, on le retrouve en fils d’Isabelle Huppert dans Un barrage contre le Pacifique, de Rithy Panh, mais aussi en rejeton de Jean Reno dans un thriller, Le Premier Cercle. En 2010, il joue Henri de Guise dans La Princesse de Montpensier, de Bertrand Tavernier.

Devenu un acteur de premier plan, il enchaîne les tournages, y compris aux Etats-Unis dans Hannibal Lecter : les origines du mal, qui conte les jeunes années du tueur en série cannibale. Son premier rôle en anglais.Un contrat signé avec la marque Chanel pour laquelle il devient l’égérie d’un parfum lui a fait dire :

« Tout à coup, j’ai eu un confort financier qui m’a permis de choisir, d’attendre, de ne pas inonder les écrans. »

Un de ses metteurs en scène, Rodolphe Marconi, qui l’a fait tourner dans Le Dernier Jour, dit de lui :

« Gaspard est un ciel bleu traversé de nuages qui n’éclatent jamais. Un garçon étrange, difficile à percer. Il a sûrement une fêlure, le jour où ça va s’ouvrir, ça va faire mal… »




Britney Delsey pour DayNewsWorld

DES SERIES A NE MANQUER EN JANVIER

Euphoria, Ozark…Des séries à ne rater sous aucun prétexte en janvier

Les prochaines semaines seront marquées par le retour de séries culte, mais aussi par quelques nouveautés. Voici le programme.

Euphoria, saison 2

Trois Emmy Awards, une flopée de nominations et un accueil critique dithyrambique… La première saison, sortie en 2019, a été applaudie par la critique. Zendaya (Rue) a décroché l’Emmy Award de la meilleure actrice dans une série dramatique. À son lancement en 2019, Euphoria a soufflé un vent de modernité - et de controverse - sur le teen drama. Avec son cocktail de drogue, de sexe et de musique planante, la série posait un regard sans concession sur les adolescents d’aujourd’hui. Porte-drapeau de cette génération désenchantée, Rue Bennett, incarnée par Zendaya (Spider-Man, Dune) , 17 ans, sortait tout juste de désintoxication au début de la saison 1. Loin d’être guérie, la jeune femme passe de toxicomane repentie à trafiquante de drogues dans les nouveaux épisodes de la série.

Rue Bennett, revient donc pour un nouveau chapitre d’Euphoria. Produite par le rappeur américain Drake, Euphoria dépeint les relations sans tabou, d’un groupe d’adolescents. Si ce nouveau volet est encore mystérieux, on y retrouvera les personnages emblématiques de la série, Jules, jeune adolescente transgenre (Hunter Schafer) et l’impulsif Nate, incarné par Jacob Elordi. De nouveaux acteurs vont aussi intégrer le casting, à l’instar de Minka Kelly ou de Dominic Fike, Demetrius 'Lil Meech' Flenory Jr (Black Mafia Family) et le chanteur Dominic Fike.

Dès le 10 janvier en US+24 sur OCS

Harry Potter 20th Anniversary : Return to Hogwarts

Harry Potter à l’école des sorciers, premier film de la saga, fête son vingtième anniversaire. L'histoire du jeune sorcier créée par l’autrice J.K. Rowling, a vu le jour sur grand écran en 2001. Pour l’occasion, Daniel Radcliffe, Rupert Grint, Emma Watson et Chris Colombus, réalisateur des trois premiers volets, sont réunis pour une émission spéciale. Au programme, des secrets de tournage, des témoignages exclusifs d’acteurs et un retour sur la conception des huit films qui ont marqué des millions de personnes à travers le monde.

Harry Potter 20th Anniversary : Return to Hogwarts, le 1er janvier en VOSTFR sur Salto

« Archive 81 », surnaturel et secte occulte

Deux destins liés par une mystérieuse secte. Archive 81, c’est la nouvelle série surnaturelle et d’anticipation de Netflix, inspirée du podcast éponyme à succès. Dan Turner, jeune archiviste (Mamoudou Athie), s’engage à restaurer des cassettes vidéo datées de 1994 : il s’agit d’un documentaire sur une secte, tourné il y a 25 ans par Melody Pendras (Dina Shihabi). La série aborde deux temporalités :

celle de Dan, de nos jours, obsédé par cette affaire et celle de Melody, au moment de l’enregistrement du reportage. Par un concours de circonstances occultes, ces deux chronologies finissent par entrer en contact. Dan s’efforcera de trouver le moyen de sauver la jeune femme, morte tragiquement dans le passé. La showrunneuse Rebecca Sonnenshine (Vampire Diaires) est aux manettes pour tenir en haleine le public, accompagnée d’une équipe spécialisée dans l’horreur, James Wan, Michael Clear (la saga Conjuring) et Paul Harris Boardman (Délivre-nous du mal).

Archive 81, le 14 janvier sur Netflix

« Spencer », nouveau coup de projecteur sur Lady Di

Très attendu, ce biopic décalé sur la vie de Lady Diana, interprétée par Kristen Stewart, arrive sur Amazon Prime, le 17 janvier prochain. Ce film s’intéresse à la fin du mariage de Lady Di et du prince Charles. En 1991, l’ombre d’un divorce plane sur le couple, mais à l’approche de Noël, la princesse de Galles doit sauver les apparences. La jeune femme éprise de liberté, étouffe sous la pression médiatique et les obligations lourdes qu’impose la couronne. Un film signé Pablo Larraín, à qui l’on doit un autre biopic, celui de Jackie Kennedy (Jackie). Le réalisateur imagine dans Spencer les événements qui ont pu se produire avant la séparation du couple en 1992.

Spencer, le 17 janvier sur Amazon Prime Vidéo

Ozark, saison 4

Famille d'apparence ordinaire, le couple Byrde et leurs deux enfants se sont installés dans les monts Ozarks (Missouri) pour blanchir de l’argent au nom d’un cartel mexicain. Comme le Walter White de Breaking Bad, les protagonistes de la série Netflix prennent vite goût à cette nouvelle vie, oscillant entre magouilles et désir d’asseoir leur empire. La quatrième saison s’annonce à nouveau riche en rebondissements.

Le 21 janvier sur Netflix.

« As We See It »

Faites la connaissance d’une colocation un peu particulière. Jack, Harrison et Violet ont tous les trois la vingtaine et se situent à différents degrés d’autisme. Ensemble, ils devront entrer dans la vie active et atteindre des objectifs : se faire des amis, trouver un travail, tomber amoureux... Une quête d'indépendance parfois difficile, mais qui offre aussi des belles victoires pour les trois colocataires. As We See It, inspiré de la série israélienne On the Spectrum, promet rebondissements, émotions et rires, sans jamais tomber dans le mélodrame.

As We See It, 21 janvier sur Amazon Prime VidéoHow I

The Gilded Age

Avis aux fans de séries d’époque. Julian Fellowes, le créateur de Downton Abbey, revient avec une nouvelle fiction centrée sur la haute société. The Gilded Age nous plonge dans le New York City des années 1880, où se côtoient vieilles fortunes et nouveaux riches. La série s’intéressera à la collision de ces deux mondes, sans lésiner sur le faste et la reconstruction historique. Marian Brook, interprétée par Louisa Jacobson (fille de Meryl Streep), quitte la Pennsylvanie après avoir perdu son père, elle est recueillie par ses riches tantes à New York. Un changement de vie radicale où elle devra apprendre les codes et subir les guerres sociales entre voisins fortunés. Elle pourra compter sur son amie Peggy Scott (Denée Benton), une mystérieuse autrice afro-américaine se faisant passer pour une femme de chambre.

Dès le 25 janvier en US+24 sur OCS.

« La femme qui habitait en face de la fille à la fenêtre »

La femme qui habitait en face de la fille à la fenêtre, un titre long qui ne passe pas inaperçu pour cette nouvelle série d’enquête et de suspense. Anna, interprétée par Kristen Bell (The Good Place, Bad Moms), est témoin depuis sa fenêtre, d’un assassinat chez ses voisins. Un crime dont elle est la seule à croire, la police l’accuse même de dénonciation calomnieuse, ne trouvant aucune trace du prétendu meurtre. La jeune femme accro au vin rouge et aux médicaments peine à différencier la réalité de ses hallucinations. Pour lever le voile sur ce meurtre mystérieux, elle se transforme en enquêtrice amatrice. Si l’intrigue rappelle celle du thriller Fenêtre sur cour d’Hitchcock, l’actrice Kristen Bell devrait ajouter un soupçon d’autodérision et de répliques cinglantes dont elle a le secret.

La femme qui habitait en face de la fille à la fenêtre, le 28 janvier sur Netflix.




Jenny Chase pour DayNewsWorld

THE POWER OF THE DOG ET WEST SIDE STORY GRANDS VAINQUEURS DES GOLDEN GLOBES

La cérémonie n'était pas retransmise à la télévision cette année. Les récompenses ont été annoncées en ligne.

The Power of the Dog et West Side Story ont remporté les principaux prix, dimanche 9 janvier, lors d'une cérémonie des Golden Globes dont les lauréats ont été révélés en ligne, sans retransmission télévisée, ni tapis rouge. Le sombre western de Jane Campion devient le deuxième film réalisé par une femme à remporter le Golden Globe du meilleur film dramatique. Il a également remporté les prix du meilleur réalisateur, et du meilleur acteur dans un second rôle pour Kodi Smit-McPhee.

Dans un long-métrage tout en paysages grandioses et en violence sourde, Jane Campion avec la sortie sur Netflix de son nouveau film, The Power of The Dog, une adaptation du roman éponyme de Thomas Savage (1967) nous entraîne en 1925, à une époque charnière dans l’histoire de l’Amérique.

Macho et cruel, Phil est aux antipodes de son frère, le doux George (Jesse Plemons) qu’il martyrise depuis leur plus tendre enfance. Jusqu’au jour où ce dernier lui annonce qu’il a épousé Rose (Kirsten Dunst), une jeune veuve du coin. Et qu’elle va venir s’installer avec son fils Peter (Kodi Smit-McPhee).

Après avoir bâti tant de films autour de figures féminines, Jane Campion s’attaque au western, genre cinématographique masculin par excellence.

Phil est la figure principale du récit. Sa présence menaçante plane sur le film : il harcèle Rose, vue comme une croqueuse de diamants, ou se moque de l’attitude efféminée de son fils. Mais le personnage se cache derrière un masque de virilité et de cynisme excessifs qui veut cacher ce qu’au fond de lui, il est vraiment.

Phil évoque constamment la mémoire d’un certain Bronco Henry, dont il a même conservé la selle tel un scapulaire profane, son mouchoir aussi (qui donnera lieu à une scène sensuelle réussie). Sous couvert de le soumettre au rite de passage des vrais cow-boys, donc à des codes de masculinité hétéronormés, Phil se rapproche aussi de Peter; Se tisse une relation de professeur à élève pleine d'ambiguïté, qui fait surgir une dimension inattendue de la personnalité du cow-boy.

Le face-à-face entre Benedict Cumberbatch et Kodi Smit-McPhee, qui livrent deux grandes prestations, en est d’autant plus passionnant.Malgré la dimension homosexuelle du personnage la réalisation reste dans les non-dits et les sous-entendus, dans ce qu’on peut comprendre mais qui ne sera jamais montré.

S'il en respecte tous les codes, en apparence, The Power of The Dog n'est pas vraiment un western. « Ce n’est pas à moi d’analyser la place de ce film dans le genre, mais je dirais que c’est un western où il n’y a pas de fusillades. Les armes, ce sont les mots, ce sont les sons, celui du banjo, celui des pas sur l’escalier ou du cliquetis d’un éperon. » , selon Benedict Cumberbatch.

Le remake de West Side Story par Steven Spielberg

Le remake de West Side Story, réalisé par Steven Spielberg, a été récompensé par le Golden Globe de la meilleure comédie ou comédie musicale. Rachel Zegler a obtenu le prix de la meilleure actrice dans une comédie et Ariana DeBose celui de la meilleure actrice dans un second rôle. Will Smith et Nicole Kidman ont, quant à eux, reçu les Globes de meilleurs acteur et actrice dans un film dramatique pour leurs rôles dans La Méthode Williams et Being the Ricardos.

Un jury qui manque de diversité

Outre les accusations de racisme, sexisme, harcèlement et de corruption, la cérémonie a vu ses audiences chuter brutalement ces dernières années. En février 2021, seulement 6,9 millions d'Américains ont regardé les Golden Globes, contre 18,4 millions l'année précédente. Un argument suffisant pour NBC de ne pas renouveler son partenariat. On ne sait pas non plus si toutes les stars récompensées assureront un discours ce dimanche. Des célébrités comme Scarlett Johansson ou Tom Cruise, qui a renvoyé ses trois trophées à la HFPA, sont montées au créneau pour déplorer un manque d'actions concrètes afin de lutter contre les diverses formes de discrimination à l'œuvre. De même pour de grands studios comme Warner Bros. ou Netflix qui ont annoncé qu'ils ne collaboreraient plus avec l'organisation des Golden Globes tant que de vraies réformes n'auraient pas été votées. La chaîne de télévision NBC a même renoncé à diffuser la cérémonie, pourtant suivie ces dernières années par des millions de téléspectateurs.

Officiellement, les organisateurs ont invoqué la pandémie pour expliquer cette situation.




Kate White pour DayNewsWorld

THE POWER OF THE DOG

UN FILM PUISSANT DE JANE CAMPION

Douze ans séparent Bright Star, la dernière incursion sur grand écran de Jane Campion, et la sortie sur Netflix de son nouveau film, The Power of The Dog, une adaptation du roman éponyme de Thomas Savage (1967).

Nous sommes en 1925, à une époque charnière dans l’histoire de l’Amérique.

Macho et cruel, Phil est aux antipodes de son frère, le doux George (Jesse Plemons) qu’il martyrise depuis leur plus tendre enfance. Jusqu’au jour où ce dernier lui annonce qu’il a épousé Rose (Kirsten Dunst), une jeune veuve du coin.

Et qu’elle va venir s’installer avec son fils Peter (Kodi Smit-McPhee).

Après avoir bâti tant de films autour de figures féminines, Jane Campion s’attaque au western, genre cinématographique masculin par excellence.

Phil est la figure principale du récit. Sa présence menaçante plane sur le film : il harcèle Rose, vue comme une croqueuse de diamants, ou se moque de l’attitude efféminée de son fils.

Mais le personnage se cache derrière un masque de virilité et de cynisme excessifs qui veut cacher ce qu’au fond de lui, il est vraiment.

Phil évoque constamment la mémoire d’un certain Bronco Henry, dont il a même conservé la selle tel un scapulaire profane, son mouchoir aussi (qui donnera lieu à une scène sensuelle réussie).

Sous couvert de le soumettre au rite de passage des vrais cow-boys, donc à des codes de masculinité hétéronormés, Phil se rapproche aussi de Peter.

Se tisse une relation de professeur à élève pleine d'ambiguïté, qui fait surgir une dimension inattendue de la personnalité du cow-boy.

Le face-à-face entre Benedict Cumberbatch et Kodi Smit-McPhee, qui livrent deux grandes prestations, en est d’autant plus passionnant.

Malgré la dimension homosexuelle du personnage la réalisation reste dans les non-dits et les sous-entendus, dans ce qu’on peut comprendre mais qui ne sera jamais montré.

S'il en respecte tous les codes, en apparence, The Power of The Dog n'est pas vraiment un western. « Ce n’est pas à moi d’analyser la place de ce film dans le genre, mais je dirais que c’est un western où il n’y a pas de fusillades. Les armes, ce sont les mots, ce sont les sons, celui du banjo, celui des pas sur l’escalier ou du cliquetis d’un éperon. » , selon Benedict Cumberbatch.

Un long-métrage tout en paysages grandioses et en violence sourde.




 Kate White pour DayNewsWorld

PAUL RUDD ELU L'HOMME LE PLUS SEXY

 DE L'ANNEE 2021

Le voilà à 52 ans élu « Homme le plus sexy » de l'année 2021 par le magazine People. Paul Rudd s'est imposé, au fil des dernières décennies, comme un visage incontournable du petit et du grand écran du teen-movie Clueless à la saga Ant-Man en passant par la série Friends.

« Je vais totalement l'assumer. Je vais m'approprier ce titre », a réagi avec humour Paul Rudd, pas certain de mériter cette première place. « Je suis assez conscient pour savoir que quand les gens apprendront que j'ai été choisi pour ça, ils s'exclameront: 'Quoi?'. Ce n’est pas de la fausse humilité. Il y a tellement de gens qui devraient avoir ce titre à ma place ». « J'espère que je serais enfin invité à ces dîners sexy avec George Clooney, Brad Pitt et Michael B. Jordan. Je pense que je serais sur beaucoup plus de yachts. J'ai hâte de développer ma vie sur les yachts », s'est encore amusé la star.

Après Michael B. Jordan, Dwayne Johnson et Idris Elba

L'acteur a confié que sa femme, Julie, est la seule personne à qui il a annoncé avoir décroché ce titre avant que cela ne soit officiel. « Elle était stupéfaite », a-t-il plaisanté.

Paul Rudd succède à Michael B. Jordan, star de Creed et de Black Panther, élu en 2020, mais aussi Dwayne Johnson, Idris Elba, George Clooney, Brad Pitt, John F. Kennedy Jr, Tom Cruise ou encore Sean Connery.




Kate White pour DayNewsWorld

ADAPTATION AU CINEMA PAR TAIKA WAITITI

DE LA BD CULTE L'INCAL

 DE MOEBIUS ET JODOROWSKI

Créée par le scénariste et réalisateur franco-chilien Alejandro Jodorowsky et l’artiste français Moebius dans les années 80, la BD mondialement connue « L'Inca » va être adaptée pour la première fois sur grand écran. C'est le réalisateur néo-zélandais Taika Waititi, oscarisé pour « Jojo Rabbit », qui planche sur l'adaptation de la célèbre de science-fiction.

Ce projet est lancé dans le sillon du succès au box-office de Dune de Denis Villeneuve, adaptation d'un classique de la science-fiction signé Frank Herbert. Jodorowsky avait tenté de le transposer au cinéma dans les années 1970. Son échec lui avait inspiré ... L'Incal.

Une série de bandes dessinées née de l’échec de « Dune »

L'Incal est en effet né après l'échec par Jodorowsky de porter à l'écran le roman Dune. Il confie une partie des illustrations préparatoires à Moebius. Après plusieurs années de préproduction de ce projet titanesque, Alexandro Jodorowsky est lâché par ses financeurs hollywoodiens. Les idées de ce travail de préproduction donnent naissance à un autre projet artistique, la série de bandes dessinées L’Incal.

Ces planches, publiées entre 1980 et 1988 dans les colonnes de la revue Métal hurlant, suivent le détective privé John Difool qui découvre par hasard un artefact puissant, prénommé L’Incal. L’objet est convoité à travers toute la galaxie par de multitudes factions. Malgré lui, le détective se retrouve obligé de sauver tout l’univers.

Aux commandes, le réalisateur de « Jojo Rabbit », Taika Waititi.

Touché par les aventures de l'enquêteur, Taika Waititi a lui-même écrit le scénario du film, accompagné de ses acolytes Jemaine Clement et Peter Warren. Une aventure qui a transformé ceux qui s'en sont approchés. « Il s’agissait au départ des aventures d'un type ordinaire nommé John Difool, analyse Farice Giger, patron de Humanoids, puis c'est devenu quelque chose d'autre qui a transformé tout ce qu'il a touché : ses créateurs, les dessinateurs, son éditeur Les Humanoïdes Associés et moi-même, d'innombrables lecteurs, écrivains et réalisateurs du monde entier ».

Alejandro Jodorowsky - 92 ans - a eu un droit de regard quant au choix du réalisateur. « Lorsque Fabrice Giger m'a présenté le travail de Taika Waititi, il m'a paru évident que c'était le bon. J'ai pleinement confiance en sa créativité pour donner à L’Incal une version étonnante, à la fois intime et cosmique », s’est-il enthousiasmé depuis son domicile parisien.

Ce chef-d’œuvre a influencé les plus grands réalisateurs de SF comme George Lucas, Ridley Scott ou encore Denis Villeneuve.




Joanne Courbet pour DayNewsWorld

KEANU REEVES EN TOURNAGE A PARIS

POUR JOHN WICK 4

Keanu Reeves a posé ses bagages à Paris pour le tournage de John Wick 4.

Ce nouveau chapitre, réalisé par Chad Stahelski, doit sortir sur nos écrans le 25 mai 2022 mais l'on ignore encore le scénario du film.

L’acteur a notamment été repéré dans le feu de l'action à Montmartre montant les marches interminables qui mènent à la basilique du Sacré-Cœur dans  le XIXe arrondissement :

l'iconique acteur, chargé de matériel, venait en aide à un technicien qui avait du mal à tout porter .

Un geste plein de gentillesse qui caractérise le comédien considéré comme l’un des hommes le plus gentils de la Terre.

En plus de Keanu Reeves, on retrouvera dans cet opus Donnie Yen (Ip Man 4), et Shamier Anderson (The Tomorrow People)

au casting annoncés dans des rôles pour l’instant tenus secret. Bill Skarsgard (Ça), Scott Adkins (Ip Man 4), Laurence

Fishburne et Hiroyuki Sanada seront aussi de la partie.

A Suivre.......




Kate White pour DayNewsWorld

MOURIR PEUT ATTENDRE CLOT ADMIRABLEMENT

LE CYCLE DANIEL GRAIG

Attendu depuis avril 2020, No Time to Die arrive enfin sur les écrans de cinéma le 6 octobre 2021. Après Casino Royale, Quantum of Solace, Skyfall et Spectre, Daniel Craig quitte le costume de James Bond dans Mourir peut attendre.

L’acteur britannique de 53 ans a certes décidé de passer la main rengainant son célèbre Walther PPK, mais il nous offre dans ce 25e volet des aventures de 007 un cru plein d'action et de surprises où Daniel Craig finit en beauté sa mission :

« rendre l'agent secret plus humain et faillible que jamais. »

Le personnage inventé par l'écrivain Ian Fleming est tiré de sa retraite où il coule des jours heureux en Jamaïque avec son amoureuse Madeleine Swann (Léa Seydoux) par la CIA pour traquer un mystérieux personnage ayant dérobé une arme biologique ciblant l’ADN de certaines populations et qui menace la sécurité mondiale.

Les services secrets de Sa Majesté vont vite récupérer leur agent, et son enquête va faire revenir Madeleine sur le devant de la scène.

Le réalisateur Cari Joji Fukunaga (Beasts of No Nation, True Detective) signe là un film d’action, d’aventures et de rebondissements qui respectent parfaitement les codes 007 tout en les modernisant.

Courses-poursuites spectaculaires (mention spéciale pour une cascade à moto dans les ruelles de Matera en Italie), fusillades nourries , scènes bourrées de combats et de gadgets, font parfois jouer à Craig un Bond «à l’ancienne».

La prestation de Rami Malek -Oscar du meilleur acteur en 2019 pour son interprétation du chanteur Freddie Mercury- dans le rôle du méchant un peu fou rappelle aussi les ennemis d’autrefois.

De même que la présence pétaradante de Ana de Armas dans le rôle d’une James Bond Girl haute en couleur, déchaînée, dans la séquence se déroulant à Cuba son pays, qui, en apprentie espionne, dégomme à tout va avec une fougue plus « James Bondienne » que James Bond lui-même.

Mais James Bond n'est plus simplement là avec ses gadgets, ses potiches et ses décors en mousse : il a gagné en profondeur, terriblement humain. Il ne triche pas avec son âge et incarne un 007 amoureux, parfois mélancolique, embarqué dans une complexe relation de couple avec Madeleine.

Conquête de James Bond elle rempile après Spectre et se révèle un personnage plein de secrets et de blessures.

Et dans l'ombre de la Vesper Lynd d'Eva Green, elle incarne une autre facette jusque là inédite des dénommées James Bond girls. D'ailleurs lorsque le générique est lancé sur la mélodie de Billie Eilish et Finneas O'Connell, ce James Bond se place indubitablement sous le signe de l'émotion.

« Mourir peut attendre », de Cary Joji Fukunaga, avec Daniel Craig, Léa Seydoux, Rami Malek, Christoph Waltz, Ana de Armas… 2 h 45. Sortie le 6 octobre.




Joanne Courbet pour DayNewsWorld

EMMY AWARDS 2021

 NETFLIX EN TETE AVEC THE CROWN

C'est au L.A. Live, à Los Angeles, que s'est déroulée la 73e édition des Emmy Awards ! Comme chaque année, la cérémonie a récompensé les acteurs et actrices ayant brillé dans une fiction télévisée.

Lors des Emmy Awards 2021, la fiction réalisée par le géant du streaming Netflix a remporté pas moins de 11 récompenses dont la meilleure série dramatique, le prix du meilleur acteur dans une série dramatique pour Josh O'Connor, le prix de la meilleure actrice dans une série dramatique pour Olivia Colman ou encore le prix de la meilleure actrice dans une série dramatique pour Emma Corrin.

Ces « Oscars » de la télévision ont également récompensé la sublime comédienne Kate Winslet qui a été sacrée meilleure actrice dans une minisérie pour son interprétation remarquée dans Mare of Easttown.

De son côté, la comédienne de 70 ans Jean Smart, grande dame de la télévision américaine, a reçu une standing ovation lorsqu'elle s'est vue remettre le prix de la meilleure actrice dans une série comique pour son rôle dans Hacks, une série humoristique diffusée sur HBO.

Sur le tapis rouge, Anya Taylor-Joy a fait sensation dans une robe Dior.

L’actrice américano-britannique a vu sa prestation pour « Le Jeu de la Dame » récompensée par l’Emmy Awards de la meilleure mini-série. Kate Winslet a également sorti le grand jeu !

L'actrice de 45 ans portait une robe Haute Couture noire et décolletée Giorgio Armani Privé.

Elizabeth Olsen avait elle fait confiance à la marque de ses deux sœurs, Ashley et Mary-Kate Olsen, pour l’habiller avec une longue robe couleur crème de leur marque, The Row. Kaley Cuoco, Sophia Bush, Catherine Zeta-Jones et Michael Douglas étaient également de la partie tout comme Regé-Jean Page et Jason Sudeikis.

Voici le palmarès :

Meilleure série dramatique - The Crown

Meilleure série comique - Ted Lasso

Meilleure mini-série - Le Jeu de la dame

Meilleur acteur dans une série dramatique - Josh O'Connor dans The Crown

Meilleure actrice dans une série dramatique - Olivia Colman dans The Crown

Meilleur acteur dans une série comique - Jason Sudeikis dans Ted Lasso

Meilleure actrice dans une série comique - Jean Smart dans Hacks

Meilleur acteur dans une mini-série ou un téléfilm - Ewan McGregor dans Halston

Meilleure actrice dans une mini-série ou un téléfilm - Kate Winslet dans Mare of Easttown

Meilleur second rôle masculin dans une série dramatique - Tobias Menzies dans The Crown

Meilleur second rôle féminin dans une série dramatique - Gillian Anderson dans The Crown

Meilleur second rôle masculin dans une série comique - Brett Goldstein dans Ted Lasso

Meilleur second rôle féminin dans une série comique - Hannah Waddingham dans Ted Lasso




Kate White pour DayNewsWorld

LA 73 EME EDITION DES EMMYS AWARDS

La 73e édition des Emmys Awards se tiendra dimanche 19 septembre 2021 au soir à Los Angeles.

Une cérémonie organisée en chair et en os pour la première fois depuis le début de la pandémie, mais en effectif réduit avec seulement 500 personnes triées sur le volet contre 4 à 6000 en temps normal. Et une soirée qui s'annonce déterminante pour Netflix, qui pourrait être consacré dans la catégorie « Meilleure série dramatique ». Le duel s’annonce en effet sans pitié ce dimanche soir entre The Crown et The Mandalorian (Disney+) qui vont s’affronter pour l’Emmy Award de la meilleure série dramatique.

« The Crown semble enfin sur le point de connaître son grand moment », déclare Clayton Davis, spécialiste des prix et récompenses pour le magazine Variety, une référence en matière de divertissement. De nombreux comédiens de la série romançant la vie de la famille royale britannique tiennent la corde, parmi lesquels Emma Corrin en princesse Diana, Josh O'Connor en prince Charles et Gillian Anderson (X-Files) campant une étonnante Margaret Thatcher.

Outre la quatrième saison de The Crown, Netflix peut aussi compter sur Le Jeu de la dame qui a fait exploser les inscriptions dans les clubs d’échecs. Ce succès planétaire, avec Anya Taylor-Joy en prodige des échecs tourmentée, est donné favori dans la catégorie des séries limitées (qui ne sont pas destinées à durer plus d’une saison). « Ça va être la première grande victoire pour les séries Netflix »,continue-t-il.

Un outsider sur lequel certains experts misent pour la meilleure série dramatique est Pose, avec Billy Porter, qui explore la culture des bals gays et trans dans le New York des années 1980 et dans laquelle la star Elton John a fait une apparition surprise. Voici deux ans, Billy Porter était devenu le premier acteur noir publiquement homosexuel à remporter l'Emmy Award du meilleur acteur dans une série dramatique.

Des séries à voir ou à revoir sur les différentes plateformes de streaming

The Crown, diffusée sur Netflix, est avec The Mandalorian, diffusée sur Disney+, la série la plus nommée (24 nominations chacune). Viennent ensuite WandaVision (Disney+) et The Handmaid's Tale (visible sur OCS Max, TF1 Séries Film, Prime Video et Salto), Ted Lasso (Apple TV+), dont presque tout le casting est nommé, Lovecraft Country (OCS), Le jeu de la dame (Netflix).

Parmi les autres séries et mini-séries qui pourraient être primées figurent La Chronique des Bridgerton (Netflix), The Boys (Prime Video), This is us (Canal+ Séries), Emily in Paris (Netflix), The Flight Attendant (Canal+ Séries), Pose (Canal+ Séries), black-ish (Disney+), Cobra Kai (Netflix), La Méthode Kominsky (Netflix),En analyse dont la version française, En Thérapie, est disponible sur Arte (OCS), Perry Mason (OCS), I May Destroy You (OCS), The Undoing (OCS), Halston (Netflix).

Une soirée prometteuse !




Kate White pour DayNewsWorld

MORT DE JEAN-PAUL BELMONDO,

MONSTRE SACRE DU CINEMA

L'acteur français et icône du cinéma Jean-Paul Belmondo est mort ce lundi 6 septembre 2021 à l'âge de 88 ans, a annoncé son avocat.

« Il était très fatigué depuis quelque temps. Il s'est éteint tranquillement », a précisé ce dernier.

L’acteur restera à jamais le monstre sacré du cinéma français avec plus de 50 ans de carrière et 80 films.

Il est apparu aussi bien dans des films d’auteurs que dans des longs-métrages populaires.

« Vous ne réussirez jamais dans ce métier avec votre physique ! »

Jean-Paul Belmondo n'aurait pas pu faire mieux mentir ce jugement entendu à ses débuts.

Né le 9 avril 1933 à Neuilly-sur-Seine, le jeune Belmondo grandit dans une famille d'artistes.

Son père est un sculpteur, dont toute sa vie il défendra passionnément l’œuvre.

Elève turbulent, adolescent plus amateur de sport (la boxe, qu’il pratiquera longtemps, et le football) que d’études il aime faire le pitre et rêve de théâtre.

Jean-Paul Belmondo prend ses premiers cours de théâtre à l'âge de 15 ans.

Il passe par le Conservatoire national de Paris à partir de 1952, où il rencontre les acteurs Jean Rochefort, Jean-Pierre Marielle , Bruno Cremer, Pierre Vernier et Michel Beaune  la « bande du conservatoire » a ainsi joué sur les planches, essentiellement dans les années 1950, au début de sa carrière, et dans les années 1990.

Des personnages entrés dans la mémoire collective des Français

C'est À bout de souffle de Jean-Luc Godard et sorti en 1960 qui le révélera au grand public. Puis vient la rencontre qui scelle son destin, en la personne de Jean-Luc Godard :

« C'est lui qui m'a fait aimer le cinéma. Avant A bout de souffle, on m'avait tellement dit que je n'étais pas bon que je doutais », confiait-il en 2001.

Et Jean-Paul Belmondo en Michel Poiccard, voyou désinvolte et séduisant, tueur de flic amoureux d’une vendeuse du Herald qui finira les bras en croix au bout de la rue Campagne-Première, recueille à juste titre sa part de reconnaissance et d’éloges.

Godard devient alors l’une des figures de proue des réalisateurs de la Nouvelle Vague, Belmondo l’un des acteurs qui l’incarnent. Il joue devant la caméra de Godard toujours dans Pierrot Le Fou, Une femme est une femme, mais aussi de François Truffaut (La Sirène du Mississipi).

Mais l’essentiel de la trajectoire de Jean-Paul Belmondo se joue ailleurs.

C’est avec Cartouche, bandit d’honneur dans les Trois Mousquetaires ( Philippe de Broca en 1962) que naît le véritable personnage de Belmondo, celui que la France entière appellera bientôt « Bébel ».

Celui qui pourra être désormais indifféremment flic ou voyou, comique ou dramatique sans plus jamais se renier.

Week-end à Zuydcoote (Henri Verneuil, 1964), Ho ! (Robert Enrico, 1968), Les Mariés de l’an II (Jean-Paul Rappeneau, 1971), Le Magnifique (Philippe de Broca, 1973), L’Héritier (Philippe Labro, 1973), L’Animal (Claude Zidi, 1977), Le Guignolo (George Lautner, 1980), L’As des as (Gérard Oury, 1982) ou encore  L'Itinéraire d’un enfant gâté (Claude Lelouch, 1988 ) racontent certes des histoires complètement différente mais ces films se ressemblent d’incroyable façon, tous entièrement centrés sur un acteur-personnage unique, comme inamovible d’un film à l’autre.

Jean-Paul Belmondo a incarné des personnages entrés dans la mémoire collective des Français.

En 2001, alors qu'il passe ses vacances en Corse, Jean-Paul Belmondo est victime d'un AVC et met sa carrière en pause.

Il revient sur le grand écran en 2008 dans Un homme et son chien de Francis Huster. Il n'a pas joué depuis, mais a reçu quelques-unes des plus grandes distinctions de la nation.

Fait commandeur de la Légion d’honneur en 2007, grand officier de l’ordre national du Mérite en 2017 et commandeur de l’ordre national des Arts et des Lettres, Jean-Paul Belmondo a également reçu une Palme d'honneur au Festival de Cannes en 2011 et la 42ème cérémonie des César lui était consacrée en février 2017.

« Je n’ai pas peur de la fin. J’ai eu une vie si heureuse », avait-il déclaré à Corse-Matin à l’été 2018. 

Il demeurera à jamais Le Magnifique.




Joanne Courbet pour DayNewsWorld

EMMA STONE REMPILE DANS LE COSTUME DE CRUELLA

C'est officiel, Emma Stone va rempiler dans le costume de Cruella pour un second volet qui devrait sortir en 2023.

Disney prépare donc déjà la suite des aventures de la cruelle diablesse.

Derrière la caméra, c’est à nouveau Craig Gillespie qui œuvrera.

Le réalisateur de Moi, Tonya semble apprécier les anti-héros et va donc offrir de nouvelles aventures à la mythique tueuse de chiots.

Sorti le 18 mai aux USA et le 23 juin en France, le long-métrage a rapporté 222 millions de dollars de recettes mondiales.

Dans l'Hexagone, il a attiré 1,4 million de spectateurs. Diffusé à la fois sur Disney+ et dans les salles obscures, il a redonné quelques couleurs au 7e art en perdition depuis le début de la pandémie.

Après l'affaire Scarlett Johansson contre Disney, qui n'aurait pas respecté son contrat en sortant Black Widow en salles et sur Disney+, des rumeurs circulaient sur une possible plainte d'Emma Stone, qui était dans le même cas avec Cruella. Selon Deadline, la comédienne a trouvé un accord avec Disney pour reprendre le rôle de la méchante mythique des 101 Dalmatiens.

"Cet accord démontre qu'il peut y avoir une voie à suivre qui s'avère équitable, qui protège les artistes et harmonise les intérêts des studios avec les talents."

Nous sommes fiers de travailler aux côtés d'Emma Stone et Disney et apprécions la volonté du studio de reconnaître la contribution de l'actrice en tant que partenaire créatif », a déclaré le président d'Endeavour, Patrick Whitesell, qui représente la comédienne.




Kate White pour DayNewsWorld

SCARLETT JOHANSSON ATTAQUE DISNEY

 POUR LA DOUBLE DIFFUSION DE BLACK WIDOW

L'actrice américaine a porté plainte jeudi devant la Superior Court de Los Angeles. Elle estime que la firme n’a pas respecté les modalités de son contrat en choisissant de sortir Black Widow simultanément sur sa plateforme SVOD et au cinéma.

Au cœur de la discorde donc: la diffusion simultanée de Black Widow dans les salles obscures et sur la plate-forme Disney +. Devant la Superior Court de Los Angeles, Johansson accuse Disney d’avoir sciemment « induit la rupture de l’accord par Marvel, sans justification, afin d’empêcher Mme Johansson de tirer pleinement parti de son marché avec Marvel ».

Un manque à gagner de 50 millions pour la star

Scarlett Johansson, l’une des stars les mieux payées d’Hollywood, avait droit à un pourcentage des recettes récoltées par le très attendu film Marvel, selon la plainte déposée, jeudi 29 juillet. La sortie de Black Widow sur grand écran, prévue en 2020, avait été repoussée plusieurs fois à cause de la pandémie de Covid-19. Le film est finalement sorti en juillet dans les cinémas, mais aussi sur la plate-forme de streaming Disney +.

Les experts du box-office considèrent que les chiffres décevants – selon les standards des films Marvel – sont en partie dus à sa sortie simultanée en streaming. En trois semaines, le film a engrangé 150 millions de dollars (126 millions d’euros) de recettes dans les cinémas américains. Selon les estimations du Wall Street Journal, Scarlett Johansson pourrait perdre près de 50 millions de dollars.

Les avocats de Scarlett Johansson estiment que Disney a profité de cette occasion pour s’enrichir un peu plus. « Disney savait que la diffusion sur Disney+ permettrait d’économiser à Marvel (et par extension à Disney) des sommes très importantes. ». Comme beaucoup de studios hollywoodiens, Disney privilégie de plus en plus le streaming comme source de revenus futurs.

Disney réplique sans ménagement

Disney, qui possède les studios Marvel, spécialistes des superhéros, a rétorqué ne pas avoir violé le contrat et a balayé les poursuites d’un revers de la main. « La plainte est particulièrement triste et éprouvante parce qu’elle ignore l’impact mondial horrible et prolongé de la pandémie de Covid-19 », a dit le groupe dans un communiqué. La multinationale ajoute que la plainte déposée par Scarlett Johansson n’aurait « aucune valeur » puisque le contrat aurait été respecté. Elle indique que Disney+ avait « significativement amélioré la capacité de la star à gagner des indemnités additionnelles en plus des 20 millions de dollars qu'elle a déjà touchés, à cette date ».

La double diffusion remise en cause

« Ce n’est un secret pour personne que Disney sort des films comme Black Widow directement sur Disney + pour attirer plus d’abonnés et ainsi faire grimper le cours de l’action de l’entreprise et invoque le Covid-19 comme prétexte », a déclaré l’avocat de Scarlett Johansson, John Berlinski, dans un communiqué . Ce n’est sûrement pas la dernière fois que des talents d’Hollywood tiennent tête à Disney et indiquent clairement que quoi que la compagnie puisse prétendre, elle a l’obligation légale d’honorer ses contrats », a-t-il ajouté.

Depuis le début de la pandémie, de nombreux studios ont en effet adopté cette double diffusion sur leur service SVOD et au cinéma. C’est le cas de Warner Bros, qui avait choisi de proposer Wonder-Woman sur HBO Max au moment de sa sortie dans les salles obscures. Warner avait renégocié nombre de ses contrats avec les stars et les réalisateurs, et aurait versé plus de 200 millions de dollars pour compenser le manque à gagner au box-office.

D’ailleurs, la plainte déposée par Scarlett Johansson mentionne la stratégie de la firme et explique que contrairement à Warner Bros, qui s’est entretenue avec ses talents au moment de prendre cette décision, Marvel « a largement ignoré Mme Johansson, l’obligeant donc à intenter cette action » en justice (ndlr).

Reste à savoir si Scarlett Johansson obtiendra gain de cause alors que l’actrice n’est logiquement plus sous contrat avec la maison .

La sortie de son dernier long-métrage Black Widow signe en effet la fin d’une collaboration de dix ans entre l’interprète de Natasha Romanoff et Marvel.




Kate White pour DayNewsWorld

AU FESTIVAL DE CANNES

TITANE UN FILM CHOC ET GORE

La Croisette a passé son trash test: Titane, film furieux revenge movie oppressant et radical avec l'acteur français Vincent Lindon, à base d'hybridation femme/machine, d'amour pour les voitures et de quête de paternité, a fait exploser le niveau d'hémoglobine en compétition. La réalisatrice associe sans ambages Vincent Lindon et la débutante Agathe Rousselle dans une histoire étrange de maternité et de fusion entre les êtres humains et les automobiles. Ce film dérangeant est à réserver à un public averti

Le film s'ouvre par un accident de voiture dont est victime le personnage principal, Alexia, dans son enfance. Son père est au volant, elle manque de mourir et ne doit sa survie qu'à une plaque de titane qu'on lui insère dans le cerveau et qui se devine au-dessus de son oreille.

Entre « Crash « » et « Basic Instinct » on la retrouve jeune adulte faisant littéralement l'amour avec des voitures, hommage à Crash de David Cronenberg, et tuant des hommes, façon Sharon Stone dans Basic Instinct mais au pic à cheveux. En fuite après ces meurtres, Agathe Rousselle, fera la connaissance de Vincent (Vincent Lindon), pompier qui entre deux piqûres de testostérone dans la fesse pleure son fils disparu enfant. Il peut lui offrir un refuge, elle peut réparer sa perte: sur une « terre brûlée », un « amour inconditionnel » va naître, explique à la réalisatrice.

Expérience intense, Titane permet de découvrir Agathe Rousselle qui s’impose comme une évidence. Passant du féminin au masculin de façon extrêmement, elle malmène la notion de genre avec un mélange de douceur et de brutalité qui pourrait lui valoir un prix d’interprétation pour son premier rôle dans un long-métrage. Face à elle, Vincent Lindon, en papa inconsolable, est impressionnant. « Un de mes buts a toujours été d'amener le cinéma de genre ou des films 'ovniesques' dans des festivals généralistes pour arrêter d'ostraciser un pan de la production française », ajoute Julia Ducournau. « Le genre permet aussi de parler de l'individu et très profondément de nos peurs et de nos désirs ». « J’ai vraiment essayé de faire un film qui décoche une flèche, qui soit avant tout une expérience dont on sorte comme d’une épreuve physique », a déclaré la réalisatrice au magazine Trois couleurs

Pas étonnant que de l'autre côté de l'Atlantique, la réalisatrice a été adoubée par un maître de l'épouvante, Night Shyamalan, qui lui a confié la réalisation de deux épisodes de sa série Servant !




Kate White pour DayNewsWorld

RAMBO PAR QUENTIN TARANTINO ?

Le réalisateur américain Quentin Tarentino aimerait produire une version alternative du livre dont est inspiré le premier Rambo. Et pour ce faire, imagine caster Adam Driver et Kurt Russell. En discussion sur The Big Picture podcast, Tarantino révèle :

« Simplement un bon film »

Inspiré par le film Fighter de David O. Russell et porté par Mark Wahlberg et Christian Bale, Tarantino explique que ce film est un exemple, dans le sens où son réalisateur est parvenu à mettre de côté son envie « d'auteur » pour simplement réaliser un bon film pour le public.

Invité du podcast The Big Picture, Tarantino révèle le nom du film dont il aimerait faire le remake :

« Si je devais simplement faire un bon film (en passant outre ses envies d'auteur), je réaliserais Rambo ».

Un énième remake avec Stalone ?

Non, il ne s'agit pas de ça. Le cinéaste aimerait réaliser une version alternative du livre de David Morrell sorti en 1972, dont est inspiré le premier Rambo.

Par ailleurs, Quentin Tarantino sait déjà quels acteurs il souhaite voir pour incarner les personnages principaux.

« J'adorerais filmer le roman. Kurt Russell jouerait le shériff et Adam Driver Rambo. Chaque fois que je lis le livre, je me dis que les dialogues sont incroyables... Ce film serait tellement bien ». Sorti en 1982, Rambo , qui retrace l'histoire d'un soldat revenu du Viêtnam, est devenu un classique du cinéma, et a d'ailleurs fait l'objet de quatre autres adaptations, dont la dernière est sortie en 2019.

Le soldat, John Rambo, abruti autant par les mauvais traitements que lui ont infligés ses tortionnaires que par l'indifférence de ses concitoyens, est un ancien commandos d'élite. Alors qu'il erre dans la petite ville de Madison, il est interpellé par le shérif, Will Teasle, pour vagabondage, alors que l'ancien soldat voulait simplement se restaurer. Le shérif le met sous les verrous et laisse son adjoint brutaliser le vétéran.

Sylvester Stallone et le réalisateur Ted Kotcheff avaient opté pour un Rambo plus brut et avare en dialogues contrairement à celui du roman. Sly avait exigé que le personnage parle le moins possible. L'approche de QT serait forcément bien plus bavarde et volubile.

Il n'y a cependant quasi aucune chance que Tarantino revisite réellement Rambo vu qu'il a décidé d'arrêter sa carrière de cinéaste après son 10éme film. Le réalisateur des Kill Bill et Boulevard de la Mort, a confirmé ses ambitions sur son dixième film, dont il a confirmé que celui-ci serait son dernier, quoi qu’il advienne. Le réalisateur à décidé d'arrêter sa carrière après son 10ème film , au firmament.

Tarantino ambitionnait, à un moment, d’effectuer un Star Trek classé R, avant que le projet soit confié à Noah Hawley dans sa préparation scénaristique. Un troisième Kill Bill est aussi dans les tuyaux. Il faudra cependant attendre encore un peu avant d’en savoir plus sur ce mystérieux dixième film de ce monument du cinéma.




Paul Emison pour DayNewsWorld

OSCARS 2021 TRIOMPHE  DE NOMADLAND DE CHLOE ZHAO ET DE THE FATHER DE FLORIAN ZELLER

Le triomphe de Nomadland était attendu, après une série de victoires lors de la saison des prix d’Hollywood, et il a bien eu lieu dimanche 25 avril, lors de la 93e cérémonie des Oscars. Le rendez-vous se tenait pour l’essentiel à Los Angeles, avec quelques décrochages par satellite dans le monde entier pour certains nommés, à cause de la pandémie de Covid-19 mondiale.

Nomadland a été sacré meilleur film, Chloé Zhao a obtenu la statuette de la meilleure réalisatrice – accordée à une femme pour la deuxième fois, seulement, dans l’histoire – et son interprète principale, Frances McDormand, est meilleure actrice, pour la troisième fois de sa carrière (après Fargo, en 1997, et 3 Billboards, Les Panneaux de la vengeance, en 2018). Elle rejoint dans le club des triplement couronnées Meryl Streep, Ingrid Bergman et Katharine Hepburn.. L'auteur français Florian Zeller a été récompensé, dimanche 25 avril, aux Oscars pour le scénario de son premier film, The Father.

Les nombreux films consacrés à l’histoire de la communauté afro-américaine n’ont pas été ignorés, notamment Judas and the Black Messiah (meilleur second rôle masculin pour Daniel Kaluuya, meilleure chanson), sur la vie et l’assassinat du leader des Black Panthers à Chicago Fred Hampton. L’acteur-réalisateur-producteur Tyler Perry a également été récompensé d’un prix honorifique pour son action humanitaire.

Daniel Kaluuya, qui a reçu l’Oscar meilleur acteur dans un second rôle masculin pour « Judas and the Black Messiah », à Los Angeles, le 25 avril.Le Danois Thomas Vinterberg, réalisateur de « Drunk », a reçu l'Oscar du meilleur film étranger.

Chloé Zhao, grande favorite de la soirée avec son film Nomadland, est de son côté devenue la première cinéaste d'origine asiatique à décrocher le prix du meilleur réalisateur. Avant elle, seule une autre femme avait reçu cette récompense convoitée, Kathryn Bigelow en 2010 pour Démineurs.

Un autre Français, Nicolas Becker, a été reconnu par l'Académie avec l'Oscar du meilleur son sur Sound of Metal, qui dépeint la vie d'un batteur de heavy metal perdant l'audition. La France a reçu un troisième Oscar avec un prix pour le documentaire Colette, consacré à Colette Marin-Catherine, une femme de 90 ans qui fut membre de la Résistance sous l'Occupation nazie.

Voici le palmarès complet de la soirée :

• Meilleur film : Nomadland, de Chloé Zhao

• Meilleure réalisation : Chloé Zhao pour Nomadland

• Meilleur acteur : Anthony Hopkins dans The Father

• Meilleur actrice : Frances McDormand dans Nomadland

• Meilleur acteur dans un second rôle : Daniel Kaluuya dans Judas and the Black Messiah

• Meilleur actrice dans un second rôle : Youn Yuh-jung dans Minari

• Meilleur scénario original : Emerald Fennell pour Promising Young Woman

• Meilleur scénario adapté : Christopher Hampton et Florian Zeller pour The Father, d'après la pièce de théâtre éponyme écrite par Florian Zeller

• Meilleurs décors et direction artistique : Mank de David Fincher

• Meilleurs costumes : Le Blues de Ma Rainey de George C. Wolfe

• Meilleurs maquillages et coiffures : Le Blues de Ma Rainey de George C. Wolfe

• Meilleure photographie : Mank de David Fincher

• Meilleur montage : Sound of Metal de Darius Marder

• Meilleur son : Sound of Metal de Darius Marder

• Meilleurs effets visuels : Tenet de Christopher Nolan

• Meilleure chanson originale : Fight For You dans Judas and the Black Messiah, par H.E.R., Dernst Emile II et Tiara Thomas

• Meilleure musique de film : Trent Reznor, Atticus Ross et Jon Batiste pour Soul

• Meilleur film international : Drunk, de Thomas Vinterberg

• Meilleur film d'animation : Soul, de Pete Docter et Dana Murray

• Meilleur documentaire : La Sagesse de la pieuvre de Pippa Ehrlich, James Reed et Craig Foster

• Meilleur court métrage de fiction : Two distant strangers de Travon Free et Martin Desmond Roe

• Meilleur court métrage d'animation : If Anything Happens I Love You de Will McCormack et Michael Govier

Meilleur court métrage documentaire : Colette de Anthony Giacchino et Alice Doyard




Emily Jackson pour DayNewsWorld

FILMS ET SERIES EN MAI SUR NETFLIX

Avec de nouveaux films culte et la suites de vos séries préférées le mois de mai s'annonce bien rempli sur la plateforme de streaming Netflix.


Films

Collection Jacques Tati : le 1er mai

Mon oncle

Les Vacances de M.Hulot

Playtime

Collection Ingmar Bergman : le 1er mai

Scènes de la vie conjugale

Le Septième sceau

Sonate d’automne

Oxygène : le 12 mai

La femme de la fenêtre : le 14 mai

Ex Machina : le 16 mai

Babysitting 2 : le 16 mai

Gladiator : le 16 mai

Cinquante Nuances de Grey : le 16 mai

Army of the Dead : le 21 mai

Mutafukaz : le 24 mai

Il divin codino : l’art du but par Roberto Baggio : le 26 mai

La tortue rouge : le 27 mai


Séries

 Colony, saison 3 : le 2 mai

 Selena, la série, saison 2 : le 4 mai

 Jupiter’s Legacy : le 7 mai

 Vincenzo : le 9 mai

 Love, Death + Robots, Volume 2 : le 14 mai

 Qui a tué Sara ?, saison 2 : le 19 mai

 Spécial, saison 2 : le 20 mai

 Jurassic World : La colo du crétacé, saison 3 : le 21 mai

 Ragnarök, saison 2 : le 27 mai

 Lucifer, saison 5 partie 2 : le 28 mai

 La méthode Kominsky, saison 3 : le 28 mai

 Master of None : dans le courant du moi de mai

La télé-réalité s'invite aussi sur la plateform avec la saison 2 et 3 des Real Houswives de New York.


Carl Delsey pour DayNewsWorld

OSCARS 2021

LE TRIOMPHE DE NOMADLAND DE CHLOE ZHAO

"Nomadland », magnifique récit, entre documentaire et fiction, sur ces travailleurs contraints de se déplacer et de vivre dans leur van ou camping-car au gré de leurs jobs, a glané 67 récompenses dans les festivals depuis qu'il a gagné le Lion d'Or à Venise en août dernier. Il est bien parti pour cumuler une dizaine de nominations dans toutes les grandes catégories :

meilleur film, meilleure réalisatrice, meilleur scénario… Certains donnent même déjà Frances McDormand, extraordinaire, gagnante pour la statuette de la meilleure actrice, même si elle l'a déjà emportée en 2018 pour « 3 Billboards ".

Avec son dernier film Nomadland, la réalisatrice chinoise Chloé Zhao s’affirme comme une cinéaste à suivre.

Elle est la nouvelle coqueluche de Hollywood. Née à Pékin en Chine en 1982, Chloé Zhao est en passe de conquérir la planète cinéma. Elle vient d’être sacrée le 11 avril 2021 à la cérémonie des récompenses britanniques du cinéma, les Bafta, pour son film Nomadland. Un road-movie intimiste sur des Américains âgés, qui sillonnent les États-Unis à bord d’un camping-car.

Et Chloé Zhao est la grande favorite des prochains Oscars, organisés le 26 avril prochain. Nomadland est nommé à quatre reprises, notamment dans les catégories du meilleur film. La réalisatrice de 38 ans défendra ses chances dans la catégorie « meilleur réalisateur » Chloé Zhao, qui a déjà été sacrée aux Golden Globes fin février, est la première femme à obtenir quatre nominations aux Oscars la même année selon l’Agence France Presse.

Une enfance à Pékin et des études aux Etats-Unis

Née Zhao Ting à Pékin dans une famille aisée, Chloé Zhao quitte la Chine à l’âge de 15 ans pour intégrer un pensionnat anglais. Elle traverse ensuite l’océan Atlantique pour poursuivre ses études à Los Angeles, puis à New York.

Au programme ? Les sciences politiques puis le cinéma, où elle a notamment Spike Lee (Malcom X, Do the Right Thing, Da 5 Bloods) comme professeur.

En septembre 2015 et après quatre courts-métrages, elle réalise son premier film, Les chansons que mes frères m’ont apprises. Sélectionné au festival du film indépendant de Sundance, la même année, ce long-métrage relate l’histoire d’une adolescente qui rêve de quitter la réserve indienne de Pine Ridge. Un film pour lequel Chloé Zhao s’était immergée dans la vie des autochtones du Dakota du Sud.

L’explosion The Rider

Deux ans plus tard, c’est avec The Rider, qu’elle se fait remarquer. Ce film, récompensé en 2017 du Grand Prix au Festival du film américain de Deauville en Normandie et au Festival de Cannes la même année sur la Côte d’Azur, reprend une caractéristique essentielle des films de la metteuse en scène : des acteurs non professionnels qui interprètent leur propre personnage, peu ou pas romancé.

« Je ne suis pas le genre de scénariste-réalisatrice qui peut créer ses personnages toute seule dans une chambre sombre », expliquait-elle en février dernier au New York Magazine .

Ces succès lui ont d’abord attiré des éloges dans son pays natal. Mais des propos de 2016 lui étant attribués dans le journal américain Filmmaker Magazine , où elle semblait critiquer la Chine, ont refait surface. Elle est depuis en délicatesse avec la censure de Pékin.

The Rider n’est par exemple pas sorti en Chine et Nomadland n’est pas assuré non plus d’être diffusé dans les cinémas chinois, selon le journal Le Monde.

La tentation Marvel

Installée dans la petite ville de Ojai en Californie, Chloé Zhao est cependant déjà tournée vers l’avenir. Un avenir placé sous le signe des super-héros, puisque la cinéaste connue et reconnue pour ses films indépendants à petit budget vient de réaliser la super-production Marvel intitulée Eternals.

Attendu pour le mois de novembre prochain, le film mettra notamment en scène Angelina Jolie (Tomb Raider, Maléfique) et Richard Madden (le Robb Stark de la série Game of Thrones ).

Chloé Zhao travaille actuellement à un nouveau film sur Dracula, pour le compte des studios Universal. Une version « western futuriste », selon le magazine spécialisé The Hollywood




Kate White pour DayNewsWorld

ANTHONY HOPKINS MEILLEUR ACTEUR

DANS « THE FATHER »

La 74e cérémonie des Bafta s’est déroulée ce dimanche 11 avril 2021.

L'acteur Anthony Hopkins a remporté le prix du meilleur acteur pour son rôle dans le film « The Father » du Français Florian Zeller. Anthony Hopkins est « fier » d’avoir participé à ce « film puissant ». Anthony Hopkins y interprète un vieil homme sombrant dans la démence.

Après la cérémonie, l’acteur de 83 ans, joint au Pays de Galles où il se trouve en ce moment, a confié à des journalistes qu’il était « fier » d’avoir participé à ce « film puissant ». Gagner ce prix « est un bonus », a rajouté cette légende du cinéma qui pourrait récidiver aux Oscars.

L’acteur américain d’origine galloise ne s’attendait pas à cette récompense. « Je suis tellement stupéfait, j’étais assis ici en train de peindre en fait, dans ma petite chambre, à l’hôtel, et je suis couvert de peinture, regardez vous pouvez voir mes mains », a-t-il plaisanté.

Adapté de la pièce de théâtre du même nom, « The Father » a été tourné en Angleterre. « Cela a été un véritable honneur de travailler dans votre pays qui est vraiment un pays de théâtre », a réagi Florian Zeller. « Je suis Français, mais dans mon cœur je me sens Anglais », a-t-il ajouté, intervenant en smoking, bien qu’en visioconférence.

Le film a aussi obtenu le prix du meilleur scénario adapté.




Kate White pour DayNewsWorld

A PROPOS DE LA CEREMONIE DES CESAR 2021

La 46e édition des César s'est tenue dans un contexte de crise inédit, vendredi 12 mars à l'Olympia, à Paris. Une crise sanitaire avec l'épidémie de Covid-19 qui a contraint les salles à fermer depuis de longs mois mais aussi crise existentielle après le scandale Polanski en 2020.

Aussi Roschdy Zem, président cette année de cette grand-messe du cinéma français , a rappelé les nouvelles préoccupations. « Les règles du jeu changent, non pas pour que le jeu s’arrête, mais pour jouer à égalité cette fois », a-t-il déclaré.

Diversité et parité étaient les maîtres-mots . Les premières récompenses sont d'ailleurs allées à deux acteurs noirs, Jean-Pascal Zadi (« Tout simplement noir ») et Fathia Youssouf (« Mignonnes »), sacrés meilleurs espoirs.

C'est le film « Adieu les cons » d’Albert Dupontel., racontant les malheurs d’un employé capable de rater jusqu’à son propre suicide, qui a triomphé lors de la 46e cérémonie des Césars en décrochant sept récompenses, dont celle de la meilleure réalisation.

Laure Calamy a été récompensée du César de la meilleure actrice pour « Antoinette dans les Cévennes » tandis que Sami Bouajila a décroché le César du meilleur acteur pour « Un fils », de Mehdi Barsaoui.

Cette 46e édition de la cérémonie a été également marquée par de nombreux messages adressés à la ministre de la Culture, Roselyne Bachelot. La comédienne Corinne Masiero, alias le capitaine Marleau, n'a pas hésité à s'exhiber entièrement nue sur la scène, tampons hygiéniques sanguinolents aux oreilles, avec pour tout message « No culture, no future » sur le ventre et « rends-nous l’art, Jean » sur le dos :

Une tenue d'un goût douteux à l'image d'autres moments de cette cérémonie.




Kelly Donaldson pour DayNewsWorld

UN SECOND FILM DE DOWNTON ABBEY

 EN PREPARATION

C’est officiel, un second film de « Downton Abbey » est en préparation

Hugh Bonneville, l’interprète de Robert Crowley, a annoncé lors d’une interview à la radio de la BBC, le 12 février, qu’un second film de Downton Abbey serait produit, rapporte l'édition britannique de Vogue. L’acteur a même affirmé avoir déjà lu le script..

« Je pense que c’est le genre de production qui fera plaisir, comme cela a été le cas pour le premier film, et que le public apprécierait après tout ce gâchis que nous avons vécu », ajoute-t-il.

Sorti en 2019, le premier long-métrage de Downton Abbey se concentrait sur les Crawley et la façon dont ils se préparaient à faire la rencontre du roi George V et de la reine Mary.

C’est officiel, un second film de « Downton Abbey » est en préparation

Hugh Bonneville, l’interprète de Robert Crowley, a annoncé lors d’une interview à la radio de la BBC, le 12 février, qu’un second film de Downton Abbey serait produit, rapporte l'édition britannique de Vogue. L’acteur a même affirmé avoir déjà lu le script..

« Je pense que c’est le genre de production qui fera plaisir, comme cela a été le cas pour le premier film, et que le public apprécierait après tout ce gâchis que nous avons vécu », ajoute-t-il.

Sorti en 2019, le premier long-métrage de Downton Abbey se concentrait sur les Crawley et la façon dont ils se préparaient à faire la rencontre du roi George V et de la reine Mary. Une occasion de se replonger avec bonheur dans l’Angleterre du XXe siècle.

Une occasion de se replonger avec bonheur dans l’Angleterre du XXe siècle.




Kate White pour DayNewsWorld

ROBERT HOSSEIN S'EST ETEINT

Robert Hossein (Abraham Hosseinoff de son vrai nom) s’est éteint jeudi 31 décembre 2020 à l’âge de 94 ans.

Comédien et metteur en scène, il est mort des suites du Covid-19 à l'hôpital quelques heures après avoir soufflé ses 93 bougies.

Il avait contracté le funeste virus lors d'une précédente hospitalisation .

Pour tous, il reste surtout Joffrey de Peyrac, le célèbre amant d’Angélique, Marquise des anges, sortie en 1964.

Il donne entre autres, la réplique à Michèle Mercier (Angélique) et Jean Rochefort (François Desgrez) dans les quatre autres suite de la saga.

Sa notoriété de metteur en scène décolle avec Responsabilité limitée, une pièce qu'il écrit, avec en tête d'affiche Jean Rochefort et Jean-Louis Trintignant.

Avec sa tête de voyou, il enchaîne les rôles de gangsters ou de policiers et rêve de devenir le Bogart à la française.

Il avait également joué dans Le Repos du guerrier (1962) aux côtés de Brigitte Bardot puis de Jean-Paul Belmondo dans Le professionnel (1981), où il jouait le rôle du commissaire Rosen.

Il est le metteur en scène de grands spectacles qui vont faire sa légende, avec la collaboration de son complice Alain Decaux après Le Cuirassé Potemkine au palais des sports de Paris.

Notre-Dame de Paris et son décor de trente tonnes, Les Misérables et ses 400 000 spectateurs, Jules César, de Shakespeare, même Ben Hur au Stade de France.

« Le théâtre, c'est une chose qui ne doit pas être emmerdante, a-t-il un jour confié à sa biographe Cécile Barthélémy. Je le hurle, je le déclare, quitte à passer pour un simpliste et un primaire.

Je ne travaille pas pour une élite, pour des gens qui ont la chance de savoir et sont totalement disponibles intellectuellement. »

Il a été reconnu par ses pairs mais aussi par la nation française : en 2006 il avait été fait Commandeur de la légion d’honneur puis Grand officier de l’ordre national du mérité en 2019.




Kate  White pour DayNewsWorld

MORT DU COMEDIEN CLAUDE BRASSEUR

C’est un monument du cinéma français qui s’est éteint, mardi 22 décembre 2020. Le comédien Claude Brasseur qui a marqué des générations en incarnant François Vidocq à la télévision et plusieurs grands rôles au cinéma, dont « Un éléphant ça trompe énormémement »est décédé mardi 22 décembre 2020 à l’âge de 84 ans, a annoncé son agent.

« Claude Brasseur est décédé ce jour dans la paix et la sérénité entouré des siens. Il n’a pas été victime du Covid.

Il sera inhumé à Paris dans le respect des règles sanitaires et reposera aux côtés de son père, au cimetière du Père-Lachaise à Paris », a annoncé Elisabeth Tanner, à la tête de l’agence Time Art.

Claude Brasseur a joué dans une centaine de films, dont les comédies populaires « Camping » et « La Boum », ainsi que dans de nombreuses pièces de théâtre.

Modeste, pudique, considérant son métier comme un jeu plutôt qu’un labeur, déterminé à se penser comme « un artisan qui appartient à un collectif »,

Issu d'une longue lignée de comédiens, fils de Pierre Brasseur et d'Odette Joyeux, et père d'Alexandre, cet acteur populaire excellait aussi bien sur le grand écran qu’à la télévision ou au théâtre.

En 1977, il a reçu le César du meilleur acteur dans un second rôle pour la comédie « Un éléphant ça trompe énormément »", puis la consécration trois ans plus tard, avec le César du meilleur acteur pour « La guerre des polices »

 Brigitte Fossey, sa partenaire dans le film « La Boum » qui marqua toute une génération , se souvient de lui comme « un homme d’une grande pudeur, une grande délicatesse et d’une grande élégance » avec « un humour fou, et derrière ça un cœur immense ».




Britney Delsey pour DayNewsWorld

NETFLIX EN DECEMBRE

 LES NOUVEAUX FILMS A VOIR

Pour patienter avant les fêtes de fin d'année, Netflix a décidé de vous gâter.

Et on ne vous parle même pas de la belle sélection de films de Noël à découvrir en ce mois de décembre sur la plateforme !

Le géant de la svod dévoile ce mois-ci quatre longs-métrages originaux très attendus, à l'instar de Minuit dans l'univers, ambitieux projet de science-fiction post-apocalyptique de et avec George Clooney (qui a totalement changé de look pour l'occasion).

Casting royal du côté de la nouvelle réalisation de Ryan Murphy, The Prom, avec notamment Meryl Streep, Nicole Kidman et James Corden.

Ou quand des stars de Broadway en manque de succès bouleversent la vie d'une ville de l'Indiana en se ralliant à la cause d'une ado bannie du bal de promo avec sa petite amie.

David Fincher nous plongera avec Mank, dans le Hollywood des années 1930, revisité à travers le regard d'Herman J. Mankiewicz, le scénariste de Citizen Kane.

Ce mois de décembre sera également marqué par le mélo virtuose Le blues de Ma Rainey, avec Chadwick Boseman dans son dernier rôle.




Carl Delsey pour DayNewsWorld

LA SERIE « THE CROWN » DEVOILE LES SECRETS

 DE LA FAMILLE ROYALE

Près d’un an jour pour jour après la diffusion de la saison 3, la saison 4 est sortie.Une réussite. La série est évidemment « The Crown ». Lancée dimanche 15 novembre sur Netflix, elle remporte tous les suffrages.

Fiction et réalité

Tout d'abord parce que la série de Peter Morgan a la chance de pouvoir compter sur de nombreuses archives, enregistrements, témoignages, interviews, dont ceux de Diana. Cette série américano-britannique.flirte en effet au plus près avec la vérité historique même si parfois elle prend quelques libertés en remaniant à la marge la réalité. Comme dans l'épisode 9 de la saison 4, intitulé « Avalanche » :

Alors qu' un matin de mars 1988, le prince Charles accompagné de ses amis fait du hors-piste sur la montagne du Gotschnagrat il se produit une avalanche. Dans la fiction le prince Charles est porté disparu enseveli sous la neige.Il n'en est rien dans la réalité puisqu'il a pu aussitôt porter secours à ses amis.

Parmi les autres « fausses » intrigues qui font débat, on retrouve notamment la lettre écrite par Lord Mountbatten à Charles juste avant sa mort lors d'un attentat, et dans laquelle il suggère à Charles, dont il est le grand-oncle maternel, d'épouser Diana. Dans un podcast, le créateur de la série a défendu ce choix comme « une manière de montrer le point de vue du personnage ».

The Crown a également choisi de taire certaines périodes encore plus difficiles de la vie de Diana. Notamment ce Noël 1981, durant lequel elle s’était volontairement jetée dans les escaliers de la résidence royale de Sandringham, alors qu’elle était enceinte de William et a été retrouvée inconsciente par la reine en personne.

Non seulement la réalité historique est cernée au plus près mais les personnages le sont également, même si l'on est obligé de forcer le trait...

On ne peut qu' adorer les personnages de Charles et Diana avec une mention toute particulière pour la jeune et inconnue Emma Corrin qui excelle dans le rôle de la Princesse Lady Di.

La démarche un peu gauche, la tête légèrement rentrée dans les épaules et penchée sur le côté...

Emma Corrin incarne une toute jeune Lady Diana, timide et pleine de charme, dans la saison 4.

Le naufrage du couple princier

Le naufrage du couple princier est en fond de toile tout au long de la quatrième saison et l'épisode où Diana apparaît sur scène dans un négligé en soie pour une chorégraphie surprise sur « Uptown Girl » de Billy Joel au Royal Opera House caractérise au mieux les fortes dissensions du couple princier.

Alors que Diana pense offrir le plus beau cadeau à son mari ,Charles, peu impressionné par la performance de sa femme, pense au contraire qu’elle a voulu se mettre en avant et lui voler la vedette. Et à la sortie du spectacle il se rend, dans la fiction, chez sa maitresse, abandonnant Diana.

Durant leur voyage en Australie, la spontanéité et la beauté de la jeune princesse séduisent aussi les foules à tel point qu'elle éclipse le prince de Galles.

Si « La princesse  a gagné le cœur de l'Australie', comme le titre le Times of London à l'époque, cela ne fait qu'exacerber les tensions au sein du couple princier, Charles se sentant à nouveau dépassé par le succès de son épouse. Le triangle amoureux entre le prince Charles, la princesse Diana et Camilla Parker-Bowles conduit au délitement du mariage du couple princier.

Une Lady Di à peine sortie de l'adolescence.

Pas étonnant que Lady Di est montrée sous deux jours bien différents tantôt joyeux, tantôt dépressif dans cette série . C'est une Diana adolescente (interprétée par Emma Corrin), solitaire au palais de Kensington, qui fait du roller dans les couloirs dorés avec son Walkman sur les oreilles vêtue de vichy rose.

Mais c’est surtout Diana aux prises avec ses démons qui marque les esprits, tous ses moments de solitude, les attaques qu’elle inflige à son corps, l’indifférence que lui montre la famille royale. Une lente descente aux enfers qui se traduit par ses troubles alimentaires. « Cet épisode met en scène un trouble alimentaire qui peut choquer », prévient la série The Crown, en introduction de plusieurs épisodes de sa quatrième saison.

Comment raconter à l'écran le mal-être de Lady Diana, désormais personnage central, et notamment sa boulimie ?

« Pour moi, puisqu'on essayait de décrire la boulimie de façon honnête, nous devions la montrer […] On ne peut pas rendre justice à tout ce qu’elle a vécu sans inclure cela.

C’était tellement symptomatique de ses troubles émotionnels et de toutes les émotions refoulées qu’elle avait en elle », a expliqué l’actrice Emma Corrin au magazine Variety.

Et le spectateur ne peut que prendre fait et cause pour cette « Princesse des cœurs ».

La relation ambiguë entre Elisabeth II et la première femme Premier ministre au Royaume-Uni

Toujours grâce à cette série le spectateur apprend à mieux cerner la forte personnalité de la reine tout comme celle de son premier ministre. En effet Gillian Anderson incarne de façon absolument bluffante le rôle de Margaret Thatcher qui fut la première femme Premier ministre au Royaume-Uni de même que l'actrice Olivia Coleman fait une performance dans le rôle de la Reine Elisabeth II.

Sensible, autoritaire, autocentrée, sentimentale, elle incarne à merveille cette reine qui règne depuis le 6 février 1952, soit depuis 68 ans…Et ses qualités comme ses défauts sont mis en valeur dans la relation empreinte tout à la fois de haine et d'admiration vis-à-vis de sa première Ministre à la tête du Royaume-Uni durant onze ans et vice-versa.

Toutes deux avaient le même sens du devoir, et étaient partagées entre leur rôle de mère et leur travail. Durant leurs « conversations de dames », comme les qualifiaient certains de leurs collègues masculins, elles évoquaient parfois des questions plus personnelles.

La Première ministre appréciait ses traditionnelles audiences hebdomadaires avec la souveraine :

« Elles sont tranquilles et efficaces et Sa Majesté apporte une formidable compréhension des enjeux actuels et toute l'étendue de son expérience », disait-elle.

Malgré des turbulences dans sa relation avec Élisabeth II- que ce soit sur la Guerre des Malouines en 1982, ou sur la grève des mineurs au milieu des années 1980 ou au sujet de l'apartheid en Afrique du Sud- Margaret Thatcher, contrainte de démissionner en 1991, trouva du soutien chez Élisabeth II.

Cette dernière ne cacha pas son regret de devoir se séparer d’elle.

Elle lui remit même deux décorations des plus prestigieuses :

l’ordre de la Jarretière mais aussi l’ordre du Mérite, qui n’a honoré que trois anciens chefs de gouvernement avant elle.

La souveraine assista également aux funérailles de l’ancienne Première ministre, en 2013, ce qu'elle n'avait fait que pour Winston Churchill.

Les aspérités et secrets de la famille royale

Autre qualité de The Crown : pour la première fois dans la série, les producteurs n’ont pas hésité non plus à montrer les mauvais côtés de la Reine et de sa famille.

Si Diana tente de cacher au public sa souffrance béante, les membres de la famille royale s’en aperçoivent mais préfèrent fermer les yeux.

L'indifférence voire la dureté du prince Charles infidèle vis-à-vis de sa jeune épouse participe de ce sentiment de froideur hautaine qui émane, à bien des égards semble-t-l, des membres de la famille royale.   

De plus la quatrième saison dévoile l'un des secrets les plus lourds des Windsor que la princesse Margaret, en pleine crise existentielle, déterre dans « Le principe héréditaire ».

Il s'agit de l'histoire de Nerissa et Katherine Bowes-Lyon, deux cousines de la reine handicapées, internées de longues années au Royal Earlswood Asylum for Mental Defectives et tout simplement rayées de l'arbre généalogique.

La saison 4 de The Crown leur consacre un épisode complet.

Les détracteurs de la série lui reprochent certes son mélange de faits historiques et de parties fictionnelles, qui peut selon eux troubler les spectateurs. Pourtant on attend avec impatience la saison suivante.




Joanne Courbet pour DayNewsWorld

LE PROCHAIN JAMES BOND SERA UNE FEMME NOIRE

Le prochain James Bond sera une femme noire.

Lashana Lynch (Captain Marvel) une actrice noire, incarnera le célèbre 007.

Elle est consciente de l’immensité de la tâche.

« Je veux représenter une expérience 100% et authentiquement noire », a-t-elle fait savoir.

Lashana Lynch, qui incarne Nomi, nouvel agent 007 qui remplace par intérim James Bond alors qu’il s’est exilé, dans le prochain volet de la saga No Time Die, allait bien reprendre le matricule de l’agent secret.

L’annonce de ce film a fait beaucoup réagir.

L'an dernier, l'actrice avait déjà évoqué ce sujet de l'évolution de James Bond à l'ère de #MeToo et les réactions de fans toxiques auprès de The Hollywood Reporter.

Dans un entretien publié dans le magazine Harper's Bazaar, Lashana Lynch a à nouveau raconté qu'être la première femme noire à incarner un agent avec le fameux « permis de tuer » n'est pas chose aisée.

La comédienne de 32 ans a subi sur les réseaux sociaux harcèlement, et attaques racistes et misogynes.

« L’ouverture de la parole est en marche »

« Je suis une femme noire - si cela avait été une autre femme noire dans le rôle, la même chose se serait passée, elle aurait subi les mêmes attaques, les mêmes abus », a estimé Lashana Lynch. « Je dois juste me rappeler que l'ouverture de la parole est en marche, et que je fais partie de quelque chose qui sera très, très révolutionnaire ».

Elle ajoute que c'est bien cette perspective de jouer 007 qui lui a donné envie de jouer dans Mourir peut attendre, détaillant au magazine avoir étroitement travaillé avec la scénariste Phoebe Waller Bridge (Fleabag) pour s'assurer que Nomi apporterait « une perspective féminine innovante ».

« Je voulais qu'elle soit écrite avec subtilité, qu'on puisse croire en elle et même qu'elle mette un peu mal à l'aise », confie-t-elle.

Fini les Sean Connery, Roger Moore et Daniel Craig, le prochain James Bond, « Mourir peut attendre », sera révolutionnaire. Fini les hommes blancs et  virils qui charment les James Bond girls !!!

« Mourir peut attendre » sera, comme elle l’a dit, « nuancé » ! Avis au spectateur !




Kate White pour DayNewsWorld

JEAN-PAUL BELMONDO DEBARQUE SUR NETFLIX

Après François Truffaut, Jacques Demy et Jean-Luc Godard, la plateforme de streaming propose, aux côtés des nouveautés internationales, les grands classiques du cinéma français.

Jean-Paul Belmondo est à l'honneur sur Netflix à partir de ce 1er novembre 2020 avec seize films cultes, à voir et à revoir.

L'occasion de redécouvrir seize films cultes du monstre du cinéma français, depuis Léon Morin, prêtre et Cartouche au début des années 1960, à Hold-up en 1985, en passant évidemment par les inoubliables années 1970.

Le Magnifique, 1973 L'Incorrigible (1975) Flic ou voyou (1979), L'As des as (1982), Le Guignolo, 1980)

Le Professionnel, 1981)... ou encore Le Marginal, 1983

Les Morfalous (1984)…

Et en découvrant les plus méconnus Stavinski (1974), d'Alain Resnais, Le Corps de mon ennemi (1976), de Henri Verneuil et d'autres encore.

Cette longue liste vient s'ajouter aux deux films déjà présents sur la plateforme : les inoubliables À bout de souffle et Pierrot le fou (1965) de Jean-Luc Godard.

Le programme de 16 films

Léon Morin, prêtre, de Jean-Pierre Melville (1961)

Cartouche, de Philippe de Broca (1962)

Un homme qui me plaît, de Claude Lelouch (1969)

Le Magnifique, de Philippe de Broca (1973)

L'Héritier, de Philippe Labro (1974)

Stavisky, d'Alain Resnais (1974)

L'Incorrigible, de Philippe de Broca (1975)

Peur sur la ville, d'Henri Verneuil (1975)

Le Corps de mon ennemi, d'Henri Verneuil (1976)

Flic ou voyou, de Georges Lautner (1979

Le Guignolo, de Georges Lautner (1980)

Le Professionnel, de Georges Lautner (1981)

L'As des as, de Gérard Oury (1982)

Le Marginal, de Jacques Deray (1983)es Morfalous, d'Henri Verneuil (1984)

Hold-up, d'Alexandre Arcady (1985)

Pour une soirée cinéphile réussie !




Jenny Chase pour DayNewsWorld

SEAN CONNERY PREMIER INTERPRETE DE

 JAMES BOND EST DECEDE

Goldfinger" et "Bons baisers de Russie" , il était le premier à avoir incarné James Bond au cinéma et a endossé le costume de l'agent 007 dans six films dans les années 1960.

Il avait aussi joué sous la direction de Hitchcock, Huston et Lumet, et donné, plus âgé, ses traits au père d'Indiana Jones ou à Guillaume de Baskerville dans "Le Nom de la rose"

Sean Connery, acteur britannique, est mort à l'âge de 90 ans, samedi 31 octobre 2020, a annoncé sa famille à la BBC.

Sir Sean Connery est mort dans la nuit entouré de membres de sa famille alors qu'il se trouvait à Nassau, aux Bahamas.

Il n'était "pas bien depuis un certain temps", a déclaré son fils Jason Connery à la BBC.

Né le 25 août 1930 à Édimbourg, en Écosse, Sean Connery quitte l'école tôt et s'engage à 16 ans dans la Marine.

C'est de cette époque que datent ses deux tatouages "Mum and dad" et "Scotland forever" sur l'avant-bras droit.

Rendu à la vie civile au bout de trois ans après un ulcère, il enchaîne les petits boulots, maître-nageur, maçon, routier mais aussi livreur de charbon, garde du corps et polisseur de cercueil.

Il se lance aussi dans le culturisme, terminant troisième au concours de Mister Univers 1950, avant de se diriger à 21 ans vers le théâtre et les studios de cinéma où il fait quelques apparitions à partir de 1955.


La chance de pouvoir incarner le héros de Ian  Fleming, l'agent 007, lui est offerte par un concours du London Express qu'il gagne en 1961.

En 1961, le producteur Albert R. Broccoli veut adapter les romans à succès que Ian Fleming, ex-recrue des services secrets britanniques, consacre à un espion fictif nommé James Bond. Après avoir envisagé des noms illustres (Cary Grant, James Mason, Richard Burton…), c’est finalement en regardant Darby O’Gill et les farfadets, une production Disney peuplée de lutins et mal accueillie, que Broccoli découvre son futur 007, en chemise et maniant la faux, un hymne campagnard aux lèvres.

Dès lors, Sean Connery accède du jour au lendemain à une notoriété mondiale en devenant Bond dans sept films de 1962 à 1971 : James Bond 007 contre Dr No, Bons baisers de Russie, Goldfinger, Opération Tonnerre, On ne vit que deux fois et Les diamants sont éternels.

Le comédien donne pour longtemps les atouts d'élégance et de charme à l'agent des services secrets britanniques, fidèle à la reine mais séducteur invétéré.

"Il était et restera toujours dans les mémoires comme le James Bond original dont l'entrée indélébile dans l'histoire du cinéma a débuté quand il a prononcé ces mots inoubliables

Mon nom est Bond... James Bond", lui ont rendu hommage dans un communiqué les producteurs de la saga Michael Wilson et Barbara Broccoli. "

Il est sans aucun doute largement responsable du succès de la série de films et nous lui en serons éternellement reconnaissants", ont-ils ajouté.

"Il est presque impossible de tenter d’effacer l’image de Bond ", observait Sean Connery dans une interview de 1989. S’il est loin d’avoir connu le sort d’un Mark Hamill (le Luke Skywalker de Star Wars, qui continua de tourner beaucoup après la saga, mais ne parvint jamais à revenir sur le devant de la scène), il n’en est peut-être pas passé loin.

Tout au long des années 1960 et 1970, Sean Connery parviendra cependant à sortir de l'image de 007 avec quelques films importants, à commencer par Pas de printemps pour Marnie d'Alfred Hitchcock, sorti en 1964, thriller inspiré d'un roman de Winston Graham où Connery donne la réplique à une troublante Tippi Hedren.

Autre film de taille, Le Crime de l'Orient-Express, adaptation d'Agatha Christie par Sidney Lumet, sorti en 1974, dans lequel Connery incarne le colonel Arbuthnot.

A signaler également pendant la décennie 1970 L'Homme qui voulut être roi (1975), film historique de John Huston, Un pont trop loin (1977) de Richard Attenborough, et surtout Zardoz, film dans lequel Sean Connery se détache courageusement de l'image quelque peu policée de l'espion 007.

Dans ce film de science-fiction de John Boorman, Connery comme sa partenaire Charlotte Rampling revêtent d'étonnants costumes et acceptent de subir de longues heures de maquillage.

Après plusieurs années incertaines, Sean Connery se renouvelle dans quelques grands succès commerciaux comme Le Nom de la rose (1986) adaptation du best-seller d'Umberto Eco par Jean-Jacques Annaud, Les Incorruptibles (1987), Highlander (1986) et le dernier épisode de la saga de Steven Spielberg, Indiana Jones et la dernière croisade (1989).

L'acteur a connu une longue carrière couronnée de nombreux prix. En 1988, Sean Connery a reçu l'Oscar du meilleur acteur dans un second rôle pour son interprétation dans Les Incorruptibles. Il a également été récompensé par deux Bafta et trois Golden Globes.

Sa carrière lui a permis d'être anobli par la reine du Royaume-Uni, Elizabeth II. Mais seulement en 2000, sans doute à cause de son soutien public des indépendantistes écossais. Natif d’Édimbourg, Sean Connery a toute sa vie durant exprimé sa fierté d’être écossais. Particulièrement engagé dans le mouvement d’indépendance de son pays, c’est en kilt traditionnel qu’il fut anobli par la Reine Elizabeth II le 5 juillet 2000, un accoutrement ouvertement critiqué par la presse conservatrice britannique. De cette mère-patrie, il était fier au point d’intituler son autobiographie Being A Scot (Etre écossais), et de conserver imperturbablement son accent caractéristique, même lorsqu’il jouait un personnage d’une autre nationalité, particulièrement dans le film A la poursuite d’Octobre Rouge. Seul en effet son combat pour l'autonomie de son Ecosse natale a fait lever quelques sourcils. En Ecosse en revanche, les hommages ont plu sur l'enfant du pays, l'ex Premier ministre écossais Alex Salmond le qualifiant de "plus génial Ecossais au monde, la dernière des stars hollywoodiennes, l'inoubliable Bond".


"C'était une légende internationale mais d'abord et avant tout un Ecossais patriotique et fier", a souligné sur Twitter l'actuelle cheffe du gouvernement écossais, Nicola Sturgeon, rappelant qu'il défendait l'indépendance de l'Ecosse. "Notre nation pleure l'un de ses fils bien aîmés", a-t-elle ajouté.

Toutes nos pensées en ce moment de deuil à sa famille.... !




Britney Delsey pour DayNewsWorld

NETFLIX EMILY IN PARIS UN REGARD DECAPANT

SUR UN CERTAIN PARISIANISME

La série américaine Emily in Paris, disponible depuis ce vendredi 2 octobre 2020 sur Netflix, a été tournée à Paris.

Fruit de l’imagination du créateur de Beverly Hills, Sex and the City et Younger, Darren Star, la série relate les tribulations parisiennes d'Emily Cooper, jeune cadre ambitieuse originaire de Chicago, qui décroche inopinément un poste dans une grande agence de marketing parisienne.

Emily est émerveillée par son nouvel environnement pittoresque et par le changement de vie de la ville pain au chocolat.

Et elle est très ravi de partager ses idées sur la façon d’améliorer la présence de l’entreprise sur les médias sociaux, mais ses nouveaux collègues Luc (Bruno Gouery) et Julien (Samuel Arnold) ne sont pas aussi ravis sa présence. Pour commencer, Emily ne parle pas français («Fake it ’til you make it!» Rétorque Emily), et son approche courageuse du travail est tellement américaine.

Les dix épisodes de 30 minutes affole donc les réseaux sociaux. Et pour cause : la nouvelle série américaine collectionne les clichés sur la France et Paris, qui ressemble plus souvent à une publicité pour parfum qu’autre chose. Au menu : des croissants, des bérets, des cafés vintage en bord de Seine et du bon vin.

Un Paris de carte postale que la presse anglo-saxonne n’a pas tardé à railler. Quand The Independent y voit une sorte de «décor de parc à thème à la Westworld», le Guardian parle, lui, d’une «version de bande dessinée de Paris». Vous l'aurez compris, dans Emily In Paris, Darren Star a fait le choix plutôt surprenant de surfer sans aucune finesse sur les plus gros clichés parisiens.

Brigitte Macron mise en scène

Tournée durant l'été 2019 dans les rues de Paris et de sa banlieue, la série évoque même Brigitte Macron dès les premières minutes par le personnage de Kate Walsh, la patronne d’Emily dans la série.

«Les Français aiment les femmes plus âgées. Regarde leur président, il est jeune et sexy et il a épousé sa prof.»

Dans l’épisode 2, Emily qui a pour mission de faire la promotion d’un produit contre la sécheresse vaginale Emily, résolument féministe, s’offusque quand elle apprend que le mot «vagin» est masculin dans la langue française.

Alors, la jeune femme décide de poster sur Instagram une photo du produit accompagné de la légende suivante :

« Le vagin n'est pas masculin ! ».

La scène suivante se déroule à l’Élysée où une Brigitte Macron, de dos, reçoit un SMS de Carla Bruni lui suggérant de regarder le post Instagram d’une fameuse... «Emily in Paris».

Ni une ni deux, la première dame retweete la publication avec le commentaire « Exactement ! ».

De quoi faire exploser le compteur de l’Américaine sur les réseaux sociaux.

Pas de doute, Emily in Paris est bien une série américaine qui jette un regard décapant sur un certain parisianisme..




Kate White pour DayNewsWorld

ANTEBELLUM OU LE RETOUR DANS L'ENFER

DE L'ESCLAVAGE


Quel lien unit Eden, l’esclave du XIXe siècle, et Veronica, l’auteure contemporaine ?

Ce thriller horrifique à double fond rappelle avec violence que le mal ne meurt pas .

Le producteur Sean McKittrick a frappé un grand coup avec Get Out, réalisé par Jordan Peele, qui transpose la cause noire américaine dans le registre fantastique, puis avec Us, qui confronte une famille à ses doubles de l’ombre.

Ces deux films marquants n’avaient que le défaut de verser dans le gore.

Avec Antebellum, un thriller recelant un dispositif narratif à double détente signé de Gerard Bush et Christopher Renz, le producteur revient sur la question raciale de façon plus frontale, plus réaliste, plus révoltante.

Des échos étranges résonnent entre 1863 et 2019.

L’enfer de la plantation révèle sa monstrueuse réalité dans un coup de théâtre digne du Village de M. Night Shyamalan.

Antebellum, fiction poignante, rappelle que les démons du passé sont increvables et que Black Lives Matter est un combat de chaque instant.

A voir absolument !

Antebellum, de Gerard Bush et Christopher Renz (Etats-Unis, 2019), avec Janelle Monáe, Jena Malone, Kiersey Clemons, 1h46.




Andrew Preston pour DayNewsWorld

LES DIX ACTRICES LES PLUS FORTUNEES EN 2020 SELON FORBES

La pandémie de coronavirus a mis un coup d'arrêt à la plupart des grosses productions hollywoodiennes depuis le printemps dernier, ce qui a lourdement pesé sur les revenus des stars: outre leur cachet, les stars de cinéma gagnent également de l'argent sur les bénéfices réalisés par les films- ce qui signifie que s'ils ne sortent en salles, leurs revenus chutent. Heureusement, un bon nombre d'entre elles, tirent l'essentiel de leur argent de la télévision et / ou des services de streaming.

Cette fermeture des cinémas à cause du Covid-19 et l'absence de nouveaux films a permis à plusieurs autres vedettes du petit écran de se placer dans le peloton de tête aux côtés de Sofia Vergara, observe Forbes..

Sofia Vergara, a récupéré la première place. La star de la série Modern Family, qui est également maintenant juge sur America's Got Talent - a engrangé près de 43 millions de dollars au cours des 12 derniers mois en salaire et autres. L'année dernière, la comédienne colombienne de 48 ans était deuxième. Elle a gagné 500 000 dollars par épisode pour la dernière saison de Modern Family, lauréat d'un Emmy, qui s'est terminée plus tôt cette année. La publication américaine a estimé qu'elle gagnerait « au moins 10 millions de dollars par saison » pour sa présence dans le jury d'America's Got Talent, l'une des émissions les plus populaires aux États-Unis.

Parmi elles on retrouve Ellen Pompeo (« Grey's Anatomy »; 8e place avec 19 millions) et Elisabeth Moss (« The Handmaid's Tale: la Servante Ecarlate »; 9e place avec 16 millions).

La star afro-américaine Viola Davis fait son apparition dans le Top 10 pour la première fois (10e place; 15,5 millions) avec son rôle principal dans la série policière « Murder », pourtant depuis 2014 sur la chaîne ABC, et la série « Le blues de Ma Rainey » qui sera prochainement diffusé par Netflix.

Hormis Angelina Jolie ( 2 e place) et Emily Blunt (6e place avec 22,5 millions), toutes les actrices du Top 10 ont perçu la majorité de leurs revenus de la télévision ou de la vidéo à la demande, y compris une star du cinéma confirmée comme Meryl Streep (5e place; 24 millions).

Au total, les dix actrices les mieux payées au monde en 2020 ont engrangé 254 millions de dollars (de juin 2019 à juin 2020), montant en baisse de 20% par rapport à l'année précédente.

A titre de comparaison, les dix acteurs les mieux payés sur la même période ont obtenu plus du double, près de 550 millions de dollars. Le numéro un, Dwayne « The Rock » Johnson, affichait 87,5 millions de revenus, selon le classement masculin publié par Forbes le mois dernier.

Le top 10 féminin:

1. Sofia Vergara (43 millions de dollars)

2. Angelina Jolie (35,5 millions)

3. Gal Gadot (31,5 millions)

4. Melissa McCarthy (25 millions)

5. Meryl Streep (24 millions)

6. Emily Blunt (22,5 milions)

7. Nicole Kidman (22 millions)

8. Ellen Pompeo (19 millions)

9. Elisabeth Moss (16 millions)

10 Viola Davis (15,5 millions)




Boby Dean pour DayNewsWorld

PROJET DE FILM DEMENTIEL

TOM CRUISE DANS L'ESPACE A BORD DE L'ISS

En mai dernier, le site Deadline nous révélait que l'acteur Tom Cruise s'apprêtait à repousser encore davantage ses limites en se lançant dans le projet de réaliser le premier film entièrement tourné dans l'espace. Aujourd'hui, le projet se précise.: Tom Cruise sera le premier homme à être à l’affiche d’un film tourné dans l’espace.

Juste avant l'été, nous apprenions que la star de la franchise Mission Impossible se préparait à faire équipe avec Elon Musk et les équipes de SpaceX, la société d'Elon Musk, pour le projet inédit de partir dans l'espace pour y tourner un film. A l'annonce de ce projet « cinémato-spatial » le média américain Deadline annonçait que Doug Liman, réalisateur de La Mémoire dans la Peau retrouverait l'acteur de 57 ans après avoir collaboré ensemble sur Edge of Tomorrow et Barry Seal. Le cinéaste avait déjà écrit une première ébauche du scénario et serait en charge de sa mise en images.

Aujourd'hui, le projet titanesque de ce film dans l'espace se précise : une date pour se rendre dans l'espace à bord de la Station spatiale Internationale est déjà prévue comme le confirme sur le compte Twitter de SpaceShuttleAlmanac.

So its confirmed that @CommanderMLA is flying the @Axiom_Space @SpaceX #CrewDragon tourist mission with Director @DougLiman & Tom Cruise. One seat still to be filled. They are to launch in October, 2021.

Space Shuttle Almanac, qui recense tous les rapports, plans de vol et cahiers des charges des agences spatiales américaines, russes et chinoises, a donc repéré cette date dans un récent calendrier publié par la direction de l’ISS. Sur Twitter, le site spécialisé affirme que l’acteur hollywoodien, le réalisateur du futur film, Doug Liman ainsi qu’une troisième personne non-identifiée seront de la partie. Ils seront emmenés en direction de l’ISS à bord d’une navette spatiale Crew Dragon de SpaceX, (en collaboration avec la société privée Axiom), pilotée par Michael Lopez-Alegria, un pilote vétéran , recordman des sorties dans l'espace à la Nasa..

Effectivement, l'acteur et le réalisateur vont décoller en octobre 2021 pour y tourner les images de ce film qui n'a, pour l'heure, pas encore de titre. La date de ce voyage est inscrite noir sur blanc sur l'agenda de l'ISS. Il reste encore un siège de libre pour ce vol spatial, peut-être pour la partenaire de Tom Cruise ?.

Si le tournage se déroule sans encombre, ce film sera le premier tourné à 404 kilomètres d’altitude, bien au-delà de la stratosphère. Le synopsis du film n'a pas encore été dévoilé, Cruise précisant simplement qu'il sera orienté vers l'action et qu'il ne s'agira pas d'un épisode de Mission : Impossible, saga par ailleurs toujours en cours sous la direction de Christopher McQuarrie.

Le séjour sur la station spatiale internationale sera visiblement très court, il ne devrait durer que quelques jours. C'est peu, si l'on compare aux autres missions : celle de l'astronaute français Thomas Pesquet, programmée en mars 2021, durera jusqu'en août de la même année.

On ne sait pas encore si l'acteur et le réalisateur tourneront des images pour leur film événement dès ce vol spatial ou si celui-ci est organisé pour effectuer des repérages, mais vu le coût d'un tel séjour sur l'ISS et l'organisation importante que cela demande (dont un entraînement physique intense pour Cruise et Liman afin de supporter le vol), il y a des chances qu'ils filment directement des scènes sur ce court créneau.

Le rêve de Tom Cruise (qui travaillait déjà sur ce genre de projet au début des années 2000 avec James Cameron) semble donc bien sur le point de se réaliser.




Joanne Courbet pour DayNewsWorld

POLEMIQUE SUR LE FILM MIGNONNES

Avec « Mignonnes », Netflix qui a acquis les droits du film « Mignonnes », réalisé par Maïmouna Doucouré. est accusé de diffuser un film pour pédophiles.Qu'en est-il ?

Accusé de mettre en scène la sexualisation des enfants, le film primé au festival de Sundance déclenche la polémique, alors que d'autres y voient un portrait authentique de jeunes filles qui grandissent.

L’histoire est celle d’une jeune fille écartelée entre le mode de vie de sa famille sénégalaise et musulmane, et les habitudes occidentales de ses camarades de classe françaises. Mais les scènes du film où l’on voit des fillettes danser lascivement ne sont pas passés inaperçues et d'aucuns d'y voir de la pornographie infantile. Une pétition Change.org pour faire retirer le film de Netflix a même récolté environ 360 000 signatures.

« Ce film est scandaleux car il sexualise une jeune fille de ONZE ans pour le plus grand plaisir des pédophiles et il constitue une très mauvaise influence pour nos enfants ! Cette tranche d’âge n’a pas besoin de ce type de contenu, encore moins à une époque où le trafic sexuel et la pédophilie sont si répandus ! Aucune excuse, ce contenu est dangereux ! », peut-on lire dans la description de la pétition.

D'autant que Netflix a choisi tout d'abord une image des jeunes actrices dans des poses provocantes pour présenter « Mignonnes », au lieu d’utiliser l’affiche originale du film, qui les montrait en pleine séance de shopping. Netflix a ensuite retiré cette image et s’est excusé pour ce marketing jugé tendancieux. Netflix a aussi proposé une traduction discutable de son titre (ndt: « Cuties » en anglais possède une connotation sexualisée)

La plate-forme de streaming a défendu l’inclusion du film à son catalogue en le décrivant comme « une critique sociale de la sexualisation des enfants » plutôt qu’une objectification volontaire de jeunes filles.

C'est que la réalisatrice est une femme qui fait en quelque sorte son autobiographie et peint l'état de la société d'aujourd'hui en lançant une réflexion. Elle évoque en effet ce qui l’a inspirée pour le film: « Un jour, j’ai vu des jeunes filles monter sur scène et danser divinement bien. Mais c’était vraiment dérangeant à regarder, car elles dansaient comme des adultes, comme ces femmes que l’on voit dans les clips. C’est à ce moment que j’ai commencé à me demander si elles étaient conscientes du message qu’elles renvoyaient en dansant de manière si sexualisée ».

À contre-courant, « Mignonnes » nous fait plonger dans le récit authentique de la réalité de la vie de jeunes filles qui grandissent avec la menace d’être exploitées sexuellement, d’après la Docteure Helen Jacey, scénariste et PDG de Shedunnit Productions.

Un terrible constat qui mériterait sans aucun doute de se faire son propre critique...




Kate White pour DayNewsWorld

«ADOLESCENTES »

UN FILM REMARQUABLE

Révélé au grand public par ses fictions, dont « les Corps ouverts » (1997), Sébastien Lifshitz n’a jamais cessé de poursuivre sa veine documentaire.

Particulièrement sensible à la cause LGBTQ, il signe en 2012 « les Invisibles », sur les gays et lesbiennes des années 1950 qui osèrent vivre au grand jour leur sexualité.

Un an plus tard sort « Bambi », très beau portrait d’une femme transgenre qui illumina les nuits parisiennes dans les années 1960.

Toujours dans la même veine, « Adolescentes » suit deux jeunes filles de leurs 13 à leurs 18 ans.

Emma et Anaïs sont les meilleures amies l’une de l’autre, même si tout dans leurs vies semble les opposer :

leurs milieux sociaux, mais aussi leurs personnalités.

Durant cinq années , depuis leurs 13 ans jusqu’à leur majorité, le spectateur suit leur évolution respectives et ensemble où les transformations radicales et les premières fois ponctuent leur quotidien.

Le film suit leur entrée dans une société hostile, violente les attentats de

« Charlie Hebdo » puis du Bataclan en toile de fond.

Dire adieu à l’enfance pour embrasser l'âge adulte :

aussi un chemin de croix en cette période troublée de Covid-19 pour nos adolescentes !   "Des femmes naissantes, captées au moment de leur "

Sortie en salles ce mercredi 9 septembre 2020.

Genre Film documentaire

Durée 135 mn

Réalisé par Sébastien Lifshitz

A vos masques et  bon film !




Britney Delsey pour DayNewsWorld

DES DIVAS SEXY A LA MOSTRA DE VENISE

Malgré la pandémie qui a touché de nombreuses stars hollywoodiennes à l'instar de Tom Hanks et Idris Elba-, la 77ème édition de la Mostra s'est ouverte mercredi 2 septembre avec de nouvelles mesures sanitaires et surtout l'envie de célébrer de nouveau le cinéma. Un parterre de célébrités (masquées) n'ont pas hésité à faire le déplacement :

Cate Blanchett, Pierre Niney et sa compagne Natasha Andrews, Georgina Rodriguez... Si le célèbre festival a débuté en rendant hommage au grand compositeur Ennio Morricone, disparu le 6 juillet dernier, et en récompensant l'actrice Tilda Swinton d'un Lion d'Or d'honneur pour l'ensemble de sa carrière (cette dernière a profité de son discours pour rendre hommage au regretté Chadwick Boseman), c'est à présent les tenues glamour des actrices qui font grand bruit.

La petite amie de Cristiano Ronaldo

Jeudi 3 septembre 2020, c'est la petite amie de Cristiano Ronaldo, Georgina Rodriguez, qui a fait une entrée fracassant devant les photographes pour la projection du court métrage de Perdo Almodovar

«La Voix humaine», basé sur la pièce du même nom de Jean Cocteau.

Pour ce «red carpet», le top espagnol de 26 ans avait opté pour une robe bustier fendue Dévoilant fièrement son jeu de jambes, Georgina Rodriguez a longuement enchaîné les poses, faisant le show.

Adèle Exarchopoulos sexy

Adèle Exarchopoulos était toujours aussi sexy sur le tapis rouge de la Mostra de Venise samedi avec l'équipe du film de «Mandibules», ce film loufoque de Quentin Dupieux.

Elle a foulé le tapis rouge dans une robe noir courte, moulante et asymétrique.

Sa tenue sexy était assortie de sandales à talons pointus et lanières, également noires et accessoirisée avec un son rôle d'Agnès, une jeune femme atteinte d'un trouble du langage, qui l'empêche de s'exprimer sans crier. «Mandibules» raconte l'histoire de Jean-Gab et Manu, deux «losers» qui tentent de dresser une mouche géante et se lancent dans un road-trip improbable. le film sortira en France le 2 décembre prochain.

Annabelle Belmondo joue la transparence

A 32 ans, Annabelle Belmondo a également fait sensation lors de la 77ème édition de la Mostra de

Dimanche 6 septembre, c'est Annabelle Belmondo, la petite-fille du légendaire Jean-Paul Belmondo, qui a fait crépiter les flashs des photographes avec son allure de princesse...

A 32 ans, la jeune mannequin  qui a récemment dévoilé sa silhouette de rêve en bikini noir- a profité de la projection du film The World to Come avec Casey Affleck pour attirer tous les regards sur elle.

Parée de son plus grand sourire et vêtue d'une robe longue noire (signée Nicole Milano) aux larges ouvertures laissant apparaître tout en transparence ses jambes et son décolleté, Annabelle Belmondo était tout simplement renversante. Elle suit également les pas de son grand père en jouant la comédie. Elle sera prochainement à l'affiche de deux films :

Madame Claude (2019) avec Karole Rocher et Roschdy Zem, et American Night (2019) avec Jonathan Rhys Meyers.

« Quel honneur d'être cette année au Festival de Venise », lance la jeune femme sur son compte Instagram en légende d'une publication où elle prend la pose devant les photographes. « Belle », « Canon », « Sublime », peut-on lire parmi les commentaires des fans de la petite fille de celui qui a récemment soufflé ses 87 bougies et s'est affiché avec un étonnant look de « djeun's ».

« Un miracolo »

Fouler le tapis rouge malgré le Covid ? « Un miracolo », s'est émerveillée Cate Blanchett, présidente du jury de la 77e Mostra de Venise, appelant le cinéma laminé par la pandémie à se réinventer.

Mostra est le premier grand festival international de cinéma d'un monde bouleversé par la pandémie.

Les réalisatrices à l'honneur

Le jury, lui, se mettra au travail le lendemain. Présidé pour la deuxième année consécutive par une femme, l'Australienne Cate Blanchett, il distinguera le récipiendaire du prestigieux Lion d'or du meilleur film, parmi des productions venues aussi bien d'Italie, d'Inde que de Pologne, dont 8 sur 18 sont réalisés par des femmes.

Aux côtés de Cate Blanchett siègent notamment l'acteur américain Matt Dillon, le réalisateur allemand Christian Petzold, ou encore la comédienne française Ludivine Sagnier, pour désigner le successeur de "Joker" de Todd Phillips, couronné l'an dernier avant de remporter cinq mois plus tard deux Oscars.

Des cinéastes confirmés sont de la compétition, comme l'Israélien Amos Gitaï avec « Laila in Haifa » ou le Japonais Kiyoshi Kurozawa (« Les amants sacrifiés »). La France est représentée par un seul film, le drame « Amants » de Nicole Garcia.

Quelle que soit l'issue de la compétition, cette édition de la Mostra, maintenue contre vents et marées, ne sera pas comme les autres.




Kate White pour DayNewsWorld

LE FESTIVAL DE DEAUVILLE 2020 SE REINVENTE

"Deauville se réinvente et se veut solidaire de l’industrie du cinéma mondial », peut-on lire sur le Twitter officiel du Festival. La 46ème édition Festival du cinéma américain de Deauville s'annonce différente de toutes les autres. Elle aura lieu du 4 au 13 Septembre 2020 .

Après une période très difficile pour Hollywood et l'industrie du cinéma mondiale - suite à la pandémie de coronavirus - le Festival s'associe cette année à deux autres festivals internationaux de cinéma. Le Festival de Cannes qui a dû être annulé et celui d’Annecy. Le Festival d'animation d’Annecy aura lui lieu du 15 au 30 juin, mais en version digitale. #Deauville2020

Vanessa Paradis présidente du jury

Vanessa Paradis présidera le jury du Festival du cinéma américain. Le directeur de l'événement , Bruno Barde explique : « Il y avait 1001 raisons de convier Vanessa Paradis à présider le jury du 46ème Festival du cinéma américain de Deauville : son ascension aussi précoce que durable, ses terrains d’expression variés - la chanson, le cinéma, la mode – son parcours de femme généreuse, responsable et engagée, sa carrière internationale aux multiples facettes… ».

La programmation

« Même si la programmation est faite par Cannes et Annecy avec nous, conjointement, nous restons américains à 90 % », a affirmé Bruno Barde. Le directeur du Festival a également affirmé qu'il s’agira d’un Festival « aux dimensions pantagruéliques ». « Il y aura, en effet, beaucoup plus de films que d'habitude. Une centaine », explique-t-il, avec treize catégories. Les hommages

Cette année le Festival rendra hommage à un des géants d’Hollywood, venu à deux reprises à cet événement, Kirk Douglas, décédé cette année à l’âge de 103 ans. « Il aurait été inconcevable de se passer de son souvenir pour cette 46ème édition » est-il écrit sur le site officiel.

Les films en Compétition

The Nest, de Sean DurkinFirst Cow, de Kelly Reichardt
Minari, de Lee Isaac ChungGiants Being Lonely, de Grear Patterson
Shiva Baby, d’Emma SeligmanHoller, de Nicole Riegel
Sophie Jones, de Jessie BarrKajillionaire, de Miranda July
Sound of Metal, de Darius MarderLorelei, de Sabrina Doyle
The Assistant, de Kitty GreenLast Words, de Jonathan Nossiter
The Violent Heart, de Kerem SangaLove is Love is Love, d’Eleanor Coppola
Uncle Frank, d’Alan Ball

Mais ce n'est pas tout. « Je pourrais d'ailleurs faire un autre hommage à un autre immense acteur, le regretté Michel Piccoli, en parlant de La Grande Bouffe ! », a avoué Bruno Barde au Point. « On prévoit aussi un hommage au personnel soignant, mais un hommage de cinéma », précise-t-il.


Jaimie Potts pour DayNewsWorld

OU SE SITUE L'APPARTEMENT DE JAMES BOND ?

William Boyd est catégorique : le plus célèbre des agents de Sa Majesté résidait au 25 Wellington Square, dans le quartier londonien de Chelsea.

C'est ce que l'auteur britannique William Boyd affirme alors que cette information n'a jamais été dévoilée par le créateur du personnage. Pour parvenir à découvrir cette adresse-mystère, William Boyd a examiné minutieusement la vie de Ian Fleming et ses célèbres ouvrages.

Dans les années 1950 et 1960, Ian Fleming a écrit au total 14 livres sur James Bond, dont deux recueils de nouvelles, mais il s'était simplement contenté de dire que son charismatique agent secret habitait dans le quartier de Chelsea.

Après avoir relu l'intégralité de la série avant de rédiger en 2013 sa propre suite, dans un roman intitulé Solo, William Boyd a estimé dans le supplément littéraire du Times, jeudi 16 juillet, que l'espion britannique vivait au 25 Wellington Square, à Chelsea. « C'est là que se trouvait l'appartement de James Bond », a affirmé l'écrivain. James Bond étant un personnage de fiction, il est « évident qu'il ne vivait pas vraiment quelque part », précise l'auteur, qui estime en revanche qu'on pouvait retrouver l'appartement dont s'était inspiré l'auteur.

William Boyd a commencé par recouper les éléments présentés dans divers ouvrages de la série. Dans Moonraker (paru en 1955), Ian Fleming dépeint le logis de James Bond comme « un appartement confortable donnant sur un square planté d'arbres, à côté de la King's Road », célèbre rue de Chelsea. William Boyd a ensuite utilisé la description donnée dans Opération Tonnerre (1961), selon laquelle l'appartement n'était pas situé très loin en voiture de Hyde Park, pour réduire son périmètre à Wellington Square.

Afin de déterminer le numéro exact, l'auteur britannique s'est ensuite penché sur la vie personnelle de Ian Fleming, s'intéressant entre autres à sa période en tant que journaliste au Sunday Times. Il s'est alors aperçu qu'un de ses collègues, le critique littéraire Desmond MacCarthy, habitait au 25 Wellington Square. Lui et sa femme étaient connus pour être des « boute-en-train légendaires », qui recevaient souvent dans leur maison « devenue une sorte de salon ».

« Les preuves sont convaincantes. Il est très probable que Ian Fleming soit allé à une ou plusieurs des fêtes données par les MacCarthys », affirme William Boyd. Selon lui, l'appartement du couple disposait effectivement d'un « long salon aux grandes fenêtres », comme décrit dans Bons baisers de Russie (1957) .

Boyd a ensuite utilisé la description donnée dans Opération Tonnerre (1961), selon laquelle l'appartement n'était pas situé très loin en voiture de Hyde Park, pour réduire son périmètre à Wellington Square.




Kelly Donaldson pour DayNewsWorld

LOUIS DE FUNES A L'HONNEUR

DE LA CINEMATHEQUE

Saviez-vous que la programmation du film Le Corniaud, le 4 mars dernier sur France 2 a réuni 3,7 millions de personnes, soit 15,9% du PDA. Louis De Funès fait partie du patrimoine culturel français, de notre imaginaire commun au même titre que Johnny Hallyday ! .

Louis de Funès revient donc sur le devant de la scène. Presque quarante ans après sa mort, le monstre sacré du cinéma français est à l'honneur de la Cinémathèque française, qui lui consacre une grande exposition. Le temple de la cinéphilie accueille l’icône de la comédie populaire à la française, avec une rétrospective de trente-cinq films.« Dans une maison où il n'a pas eu sa place, c'était important de lui rendre hommage », estime Alain Kruger, commissaire de l'exposition qui ouvre ce mercredi 15 juillet 2020 dans le temple du septième art.

Cette annonce coincide alors que le musée Louis de Funès rouvre ses portes cet été à Saint-Raphaël.

N' en déplaise à quelques intellectuels chagrins qui s'insurgent  ne comprenant pas comment le haut-lieu de la cinéphilie française peut célébrer, après Scorsese, Gus Van Sant et Sergio Leone, l'interprète de Pouic-Pouic et du Gendarme !

Louis de Funès représente à lui seul toute une chronologie du cinéma français. On l’a vu en noir et blanc dans les années 40-50, chez Jack Becker et Claude Barma qui lui ont donné ses premiers petits rôles.

Il a également travaillé pour Sacha Guitry, roi du Tout-Paris. Il a ensuite donné la réplique à Robert Lamoureux dans Papa, maman, la bonne et moi, de Jean-Paul Le Chanois, et à Jean Gabin dans l’incontournable Traversée de Paris de Claude Autant-Lara.

Au tournant des années 60 il a commencé à collaborer avec Jean Girault. Dans la grande saga du Gendarme, il est celui autour de qui tout tournait, à commencer par les actrices qui se damnaient pourêtre son épouse sur grand écran. Il y aura Jacqueline Maillan, Annie Girardot et, bien évidemment, Claude Gensac.

Il est celui qui a joué avec toutes les stars de l’après-guerre, de Jean Marais à Lino Ventura, en passant par Michel Serrault.

De Funès était aussi un touche-à-tout. Comédien, au cinéma mais aussi beaucoup au théâtre, il était également doubleur de films américains, conteur d’historiettes pour enfants, chanteur et pianiste hors pair. Il il a co-réalisé notamment L'Avare avec Jean Girault et participé à l'écriture d'une demi-douzaine de scénarios avec plus ou moins de succès.

Retracer la carrière de De Funès, c’est donc un moyen d’évoquer tous ces grands noms qui sont le cinéma français,

Mais Louis De Funès , c'est aussi ce Grand Monsieur du cinéma qui a inventé une façon de jouer, une façon de faire rire, une façon de se tourner en ridicule.

On reconnaît notamment son génie dans la capacité qu’il avait d'improviser. Pour preuve, cette scène de L’Homme orchestre (1970) où il raconte Le Loup et l’Agneau à sa manière. Une séquence tournée en une seule prise, par le réalisateur Serge Korber qui ne l’avait pas préparée, laissant l’artiste à son pouvoir de création!

« De Funès (…) c'est un corps branché sur générateur électrique qui occupe tout l'écran, un visage tellement anodin qu'il en devient archétypal, une expressivité qui attire la caméra en éclipsant tout ce qui l'entoure, bref un parfait objet de cinéma à lui tout seul, transfigurant les codes du boulevard franchouillard. », écrit un spécialiste de cinéma.

La réelle présence de ce petit homme exaspérant sculpte à chaque geste la légende d'un héros populaire qui donne à rire. Il est un archétype: celui du bourgeois français catholique, qui ne croit plus au Bon Dieu que par conformisme, et fait passer ses intérêts avant ceux du drapeau.

Il incarne la médiocrité du citoyen lambda, toujours persuadé d'être dans son bon droit, de penser comme il faut, de défendre les vraies valeurs de la France. Le voir sortir de ses gonds dès que quiconque ose remettre en question ses certitudes est un délice de tous les instants.

Si parfois on a du mal à adhérer au jeu outrancier de l'acteur et aux univers dans lesquels il évoluait, de Funès a cependant endossé le rôle du bourgeois étriqué et mesquin sans provoquer autre chose que le rire, sans jamais susciter la rancœur ou l'indignation.

Si parfois de Funès s'est commis dans d'épouvantables navets ,la scène de la visite de l'appartement de Blas dans La Folie des grandeurs, ou le «Salomon, vous êtes juif?» de Rabbi Jacob resteront à jamais des pépites du comique français, dans la filiation directe de Molière.

De grands réalisateurs l'avaient compris de Oury, Zidi, en passant par Hunebelle, à Girault qui ont dirigé Louis de Funès dans leurs longs-métrages.

Décédé il y a 36 ans, de Funès inspire encore des générations d’artistes, d’Alexandre Astier à Vincent Dedienne, qui revendiquent son héritage.

Et François Truffaut, novateur de la Nouvelle Vague, n'avait-il pas confié dans une lettre à Gérard Oury « J'ai beaucoup aimé Le Corniaud... ».




Joanne Courbet pour DayNewsWorld

LA DIVERSIFICATION DES MEMBRES

DE L'ACADEMIE DES OSCARS

Cette année, alors que des manifestations contre le racisme se multiplient aux États-Unis avec le mouvement #BlackLivesMatter et que la parole des femmes se libère dans le milieu, l’Académie des Oscars a compris qu’il était urgent de changer son image.

Régulièrement accusée d’être trop masculine et trop blanche et de perpétuer la domination patriarcale dans l’industrie du cinéma, l’Académie a en effet publié mardi 30 juin la liste des 819 nouveaux membres invités à rejoindre ses rangs. Parmi les 819 nouveaux membres 45 % sont des femmes et 36 % issus de minorités ethniques, « sous-représentées dans l'organisation ».

Parmi les nouveaux arrivants figurent notamment l’actrice Awkwafina (Crazy Rich Asians), Cynthia Erivo (Harriet), Eva Longoria et 25 Français, dont les cinéastes Ladj Ly (Les Misérables) et l’actrice Adèle Haenel, incarnation du mouvement MeToo en France, après avoir accusé le réalisateur Christophe Ruggia d' « attouchements répétés ». Elle s'était illustrée également en quittant la cérémonie des César après l'attribution du Meilleur film à Roman Polanski, accusé de viol et d'agression sexuelle.

Cet élan n’est pas nouveau. En 2016, l’Académie – jusque-là plutôt discrète sur sa composition - avait affronté la critique et révélé que ses 6 000 membres à l’époque (près de 10 000 aujourd’hui) étaient à 93 % blancs et à 76 % des hommes. Dans la foulée, elle avait promis un doublement du nombre de femmes et de membres issus de minorités ethniques d'ici 2020.

Depuis, chaque année, elle coopte des centaines de nouveaux membres plus jeunes, en sélectionnant des représentants des minorités, bien au-delà des frontières du cinéma américain et d'Hollywood. Autrefois limitées à 300 élus par an, ces nouvelles promotions atteignent maintenant plus de 800 recrues, de 68 nationalités différentes cette année.

En 2020, « l'Académie a dépassé les deux objectifs » de 2016, se réjouit-elle dans un communiqué. Et si les nouveaux élus acceptent de rejoindre ses rangs, ce qui est généralement le cas, la proportion de femmes au sein de l'Académie passera à 33% (contre 24 % en 2015) et celle des minorités à 19 % (contre 7 % en 2015).

Ava DuVernay, militante dont la filmographie ne cesse de dénoncer le racisme latent de la société et des institutions américaines envers la communauté noire, a salué cette évolution des mentalités au sein de l'Académie des Oscars.

Un gage d'ouverture du palmarès

Sachant que seuls les membres désignent les nommés pour les prix, l’évolution de l’Académie est-il un gage d’ouverture du palmarès ?

Certains estiment déjà que le recrutement plus ouvert de ces dernières années a permis le sacre en 2020 de « Parasite », film sud-coréen et premier long-métrage en langue étrangère à remporter le prix du « meilleur film ».

Néanmoins, malgré les efforts, le cru 2020 n’a pas échappé à ses vieux démons, comme l’illustre le retour en force du hashtag #OscarSoWhite (Oscars si blancs), émergé en 2015 alors que l’académie n'avait nommé aucun acteur issu de la diversité. Et une seule personnalité afro-américaine faisait partie des nommés cette année : Cynthia Erivo pour son rôle dans Harriet...

Quant à la sous-représentation des femmes parmi les prix les plus prestigieux, c’est une constante depuis 1929 et la 92e édition ne l’a pas démenti. L’absence de réalisatrices parmi les « oscarisables » a été dénoncée par le hashtag #OscarsSoMale (Oscars si masculins) sur les réseaux sociaux.

Et sur le tapis rouge, Natalie Portman avait arboré sur une cape brodée les noms des réalisatrices ignorées par les Oscars...




Kate White pour DayNewsWorld

KRISTEN STEWARD EN LADY DI AU CINEMA

Après Jackie, son film consacré à Jackie Kennedy avec Natalie Portman dans le rôle-titre, le cinéaste chilien Pablo Larraín s'attelle à un nouveau biopic consacré à une autre icône du XXème siècle, la princesse Diana.

D'après les révélations du site américain Deadline Kristen Stewart incarnera le rôle de la princesse de Galles dans ce long-métrage intitulé Spencer, en référence au nom de jeune fille de Diana avant son mariage avec Charles.

Le scénario du film , signé Steven Knight, le créateur de la série Peaky Blinders, se concentre sur un week-end décisif durant les fêtes de Noël de 1990.

Dans la demeure royale de Sandringham, Lady Di y prend en effet la ferme décision de divorcer du prince et ainsi de la Couronne britannique.

Un « conte de fées inversé », d’après le cinéaste.

Sans conteste l’actrice la plus vogue du moment, Kristen Stewart n’en est pas à son coup d'essai en matière de film biographique, elle qui vient d’incarner dans le film inédit en France Seberg l'égérie de la Nouvelle Vague Jean Seberg (A bout de souffle).

Pablo Larraín se félicite de son choix. «Kristen est l'une des meilleures actrices sur le marché actuellement, a-t-il confié au site Deadline. (…) Je pense qu’elle va offrir une performance à la fois intrigante et stupéfiante.

Elle est une force de la nature », assure le réalisateur chilien.

Le tournage du film ne devrait pas commencer avant début 2021.




Kelly Donaldson pour DayNewsWorld

LES FILMS LABEL « CANNES 2020 »

Confinement oblige, la 73e édition du Festival de Cannes - qui devait se dérouler du 12 au 23 mai - n’aura pas eu lieu.

Pour palier à cette annulation, ses organisateurs ont sélectionné une cinquantaine de films qui porteront le label « Cannes 2020 ».

À défaut d’être projetés sur la Croisette, lesdits longs-métrages - piochés parmi 2067 candidats - auront droit à un coup de pouce supplémentaire à leur arrivée en salles.

Thierry Frémaux, délégué général du festival et Pierre Lescure, son président, ont dévoilé les heureux élus en direct sur Canal+.

On y retrouve 16 films mis en scène par des femmes, 15 premiers longs-métrages et 21 œuvres issues de l’Hexagone.

D'autres longs-métrages très attendus, ont-ils précisé, ont eux été reportés à 2021.

 La sélection cannoise :

The French Dispatch de Wes Anderson

Été 85 de François Ozon

 True Mothers de Naomi Kawase

 Lover’s Rock et Mangrove de Steve McQueen

 Druk de Thomas Vinterberg

 Last Word de Jonathan Nossiter

 ADN de Maïwenn

 Heaven de Im Sang Soo

 El olvido que seremos de Fernando Trueba

 Les hommes de Lucas Belveaux

 The Real Thing de Hoji Fukada

 Peninsula de Yeon Sang-ho

 Passion simple de Danielle Arbid

 Les choses qu’on dit, les choses qu’on fait d’Emmanuel Mouret

 Striding into the Wind de Wei Shujun

 Souad de Ayten Amin

 Limbo de Ben Sharrock

 Here We Are de Nir Bergman

 Rouge de Farid Bentoumi

 Teddy de Ludovic et Zoran Boukherma

 February de Kamen Kalev

 Ammonite de Francis Lee

 Médecin de nuit d’Elie Wajeman

 Enfant terrible d’Oskar Roehler

 Nadia, butterfly de Pascal Plante

 The Story of Hong Kong (collectif)

 Goodman de Marie-Castille Mention-Schaar

John And The Hole de Pascual Sisto

 Sweat de Magnus von Horn

 Falling de Viggo Mortensen

 Pleasure de Ninja Thyberg

Slalom de Charlène Favier

 Casa de Antiguidades de João Paulo Miranda Maria

 Broken Keys de Jimmy Keyrouz

 Ibrahim de Samir Guesmi

 La mort du cinéma et de mon père aussi de Daniel Rosenberg

 Beginning de Déa Kulumbegashvili

 Gagarine de Fanny Liatard et Jérémy Trouilh

 16 printemps de Suzanne Lindon

 Vaurien de Peter Dourountzis

 Garçon chiffon de Nicolas Maury

 Si le vent tombe de Nora Martirosyan

 En route pour le milliard de Dieudo Hamadi

 Les chasseurs de truffes de Michael Dweck & Gregory Kershaw

 9 jours à Raqqa de Xavier de Lauzanne

 Antoinette dans les Cévennes de Caroline Vignal

 Les deux Alfred de Bruno Podalydès

 Un triomphe d’Emmanuel Courcol

 Le Discours de Laurent Tirard

 L’origine du monde de Laurent Laffite

 Earwig and the witch de Gorō Miyazaki

 Flee de Jonas Poher Rasmussen

 Josep de Aurel

 Soul de Pete Doctor.

A Vos Films !!!


Emily Jackson pour DayNewsWorld

L'ACTEUR MICHEL PICCOLI N'EST PLUS

Immense acteur de cinéma et de théâtre, producteur et réalisateur aussi, Michel Piccoli est mort le 12 mai, à l’âge de 94 ans, a annoncé, lundi 18 mai, sa famille . Décédé à la suite d’un accident cérébral, il était entouré de sa femme, Ludivine, et de ses deux enfants Inord et Missia.

Un choix éclectique mais une fidélité à ses réalisateurs

D’une remarquable longévité , il a tourné sous la direction des plus grands que ce soit Buñuel Sautet, Renoir, Resnais, Demy, Melville, Varda ou encore Hitchcock. Révélé par « le Mépris » de Godard (1963) où il forme un couple avec Brigitte Bardot, l’acteur a promené son physique de séducteur aux sourcils broussailleux et à la voix envoûtante, dans plus de 150 films, du provocateur de « la Grande Bouffe » au pape en proie au doute d’« Habemus papam » (2011), son dernier grand rôle à l’écran.

Au cours des années 1960, , il tourne avec René Clément (Paris brûle-t-il ?, 1966), Alain Resnais (La guerre est finie, 1966), Roger Vadim (La Curée, 1966), Alain Cavalier (La Chamade, 1968), Jacques Demy (Les Demoiselles de Rochefort, 1967) ou Alfred Hitchcock (L’Etau, 1969).

Il tourne également pas moins dehuit films avec le réalisateur d’origine espagnole, naturalisé mexicain interprétant des personnages troubles comme dans  La Mort en ce jardin (1956), Le Journal d’une femme de chambre (1964), Belle de jour (1967), La Voie lactée (1969), Le Charme discret de la bourgeoisie (1972), Le Fantôme de la liberté (1974).. Tour à tour un bourgeois frustré et libidineux, client de maison close manipulateur et même un préfet de police il interprète ces rôles en assouvissant son goût pour la dérision .

Dans les années 1970 il enchaîne les films sous la direction de Claude Sautet dans Les Choses de la vie (1970), aux côtés de Romy Schneider, Max et les ferrailleurs (1971). ou encore, Vincent, François, Paul… et les autres (1974).

Il tourne également de nombreux film avec réalisateur lusophone Manoel de Oliveira et trois films avec Claude Chabrol..

En outre il démarre avec Marco Ferreri une longue collaboration enchaînant entre 1969 et 1981, sept films avec le subversif réalisateur milanais. Le point d’orgue de cette collaboration est, bien sûr, La Grande Bouffe, un des plus gros scandales du Festival de Cannes, en 1973. L'acteur y incarne un participant à un séminaire gastronomique se transformant en orgie scatologique et nihiliste.

« J'ai eu des rapports d'amitié profondément et intimement passionnels avec des hommes », commentera plus tard celui qui était aussi très proche des acteurs Ugo Tognazzi ou Marcello Mastroianni.

Son refus des plans de carrière, son côté « anti-star » l’ont également amené à tourner des films d’auteur : Leos Carax, Jean-Claude Brisseau, Jacques Doillon.

Homme cultivé, fin et plein d'ironie, celui qui a toujours été athée avait livré son dernier grand rôle dans une soutane papale. C'était en 2011 avec « Habemus papam » de Nanni Moretti, où il incarnait un pape fraîchement élu et torturé par la peur de ne pas être à la hauteur

Quatre fois nommé aux César notamment pour « la Belle Noiseuse » de Jacques Rivette en 1991, il n’a jamais été récompensé par l’Académie.

Une carrière théâtrale

En parallèle de sa carrière cinématographique,Michel Piccoli s'illustre également au théâtre. C'est en interprétant à 9 ans, sur scène, un personnage du conte d’Andersen, Les Habits neufs de l’empereur, que nait sa passion pour le théâtre.Ce gamin taiseux avait découvert le double « émerveillement » d'être écouté des adultes et de raconter une histoire qui n'était pas la sienne.

Plus tard il rencontre les metteurs en scène dramatiques les plus en vue : Jacques Audiberti, Jean Vilar, Jean-Marie Serreau, Peter Brook, Luc Bondy, Patrice Chéreau ou encore André Engel. Ce dernier lui confie, en 2009, le rôle de Minetti, dans la pièce éponyme de l’auteur autrichien Thomas Bernhard (créée en 1977). Michel Piccoli a alors 83 ans et sa performance est saluée par la critique.

Une conception cinématographique à contre-courant

Michel Piccoli avait une conception à contre-courant du monde du cinéma. En 1970, à l’occasion d’une interview partagée ce 18 mai sur le site de l’Ina, il avait évoqué sa conception du métier d’acteur.

« Je ne suis pas obsédé par le fait de vouloir jouer les héros. Ça arrive ça, il y a quelques acteurs comme ça qui ne veulent jouer que les héros et qui ne veulent pas jouer les vaincus par exemple », avait-il expliqué. Admiratif des jeunes, Michel Piccoli n’avait pas peur qu’ils prennent sa place. « C’est bien pour ça que je les admire et qu’ils m’intéressent. Plus je pourrai vivre avec eux plus je resterai jeune, plus ils m’accepteront. Si je peux parler avec eux, et bien c’est parfait. Mais bien sûr que je suis déjà dépassé ».

Curieux insatiable, Michel Piccoli entendait exercer son métier de manière « extravagante ». L'adjectif avait d'ailleurs inspiré le titre du documentaire « L'Extravagant Monsieur Piccoli » que lui avait consacré Yves Jeuland en 2015.

Il s’est « régalé à jouer l’extravagance ou les délires les plus troubles, à casser [son] image », disait-il, avant de se lancer lui-même dans la réalisation, à 70 ans.

Cette légende du cinéma, pudique et énigmatique, né en 1925 dans une famille de musiciens, lèvera un coin du voile à plus de 90 ans dans un livre d’entretiens avec son ami Gilles Jacob J’ai vécu dans mes rêves.




Britney Delsey pour DayNewsWorld

LE FESTIVAL DE CANNES DEPUIS VOTRE CANAPE

Malgré l'annulation de l'édition 2020 du Festival de Cannes, France.tv a décidé de le faire entrer dans votre salon.

À partir du 15 mai, 21 films issus de la Quinzaine des réalisateurs seront diffusés sur France.tv.

Une première pour la plateforme en ligne, marquant ainsi son soutien au Festival de Cannes et plus généralement au monde du cinéma, durement atteint par la crise de Covid-19.

C'est dans un communiqué que cette opération avait été annoncée début mai, dans le cadre d’initiatives visant à soutenir la culture et la création.

La sélection (quatorze longs-métrages, quatre courts-métrages et trois documentaires) sera libre d’accès et ce, durant trois mois.

Parmi ces films, vous pourrez retrouver :

"La promesse" des frères Dardenne, "Henri" de Yolande Moreau, ou encore "Toto le héros" de Jaco van Dormael.

C’est un véritable bouleversement pour France.tv qui, avant un accord signé en février avec plusieurs organisations de la filière du cinéma, n'avait pas le droit de diffuser des films gratuitement.




Kate White pour DayNewsWorld

DANY BOON ECRIT UN FILM SUR LE CONFINEMENT

Interviewé par RTL sur la crise sanitaire liée au Covid-19, Dany Boon a indiqué qu’il souhaitait réaliser un long-métrage sur le confinement.

« On a commencé à se dire 'Tiens, pourquoi on écrirait pas sur le sujet ?' », a-t-il raconté.

L'histoire s'intéressera ainsi à tout le bâtiment, « des commerces au rez-de-chaussée, jusqu’aux chambres de bonnes », a précisé Dany Boon, ajoutant qu'il espérait pouvoir le tourner «  la fin de l’année ».

Un projet qu'il partage avec sa compagne Laurence Arné.

A l'instar de ces films précédents le réalisateur de 53 ans va s' inspirer de son vécu. Comme près de trois milliards d’habitants confinés dans le monde, le quotidien de Dany Boon a été quelque peu chamboulé depuis le début de l’épidémie. Hyponcondriaque, le Nordiste dit avoir finalement bien vécu le confinement :

"Ce qui est marrant c’est que je suis hypocondriaque mais quand je voyais l’angoisse de mes enfants, je me disais je n’ai pas le droit de l’être parce qu’il faut que je les rassure. Très étonnamment, j’ai été moins paniqué, moins flippé, que j’aurais pu penser l’être". Pourtant il avoue "qu'un déconfinement pour un hypocondriaque, ça n’existe pas "

En parallèle de ce projet, Dany Boon travaille sur un autre long-métrage, dont le tournage, prévu pour le mois d'août, a finalement dû être décalé « pour des histoires d’assurance ». Intitulé Le Palmier, ce film se concentrera sur « un village qui est en zone blanche, qui cherche désespérément à ce qu’on installe la 5G dans leur commune pour pouvoir avoir accès au XXIe siècle ».

Un film avec Line Renaud, Benoît Poelvoorde et Bouli Lanners. L'histoire devait se passer à « Braine-La-Rivière ».

Le réalisateur de Bienvenue chez les Ch’tis a également profité de cette interview pour évoquer « l'avenir du cinéma », à l'heure où le monde de la culture se trouve en grande difficulté en raison de la crise sanitaire.




Kate White pour DayNewsWorld

 GRANDS CLASSIQUES SUR NETFLIX

On vous fait la liste de tout ce que vous allez pouvoir binge-watcher en mai sur Netflix

Ce mois-ci Netflix change de répertoire avec des grands classiques du cinéma signés Chaplin, Demy, Lynch ou Dolan, et ajoute de nouvelles séries inédites comme

« Hollywood », « The Eddy » ou « Space Force ».

Films :


All Day And A Night : le 1er mai

Mrs Serial Killer : le 1er mai

Si tu savais : le 1er mai

Dune : le 1er mai

L'Opinion publique : le 1er mai

Le Cirque : le 1er mai

Les Lumières de la ville : le 1er mai

Les Temps modernes : le 1er mai

Le Dictateur : le 1er mai

La Ruée vers l'or : le 1er mai

Monsieur Verdoux : le 1er mai

Les Feux de la rampe : le 1er mai

Un Roi à New-York : le 1er mai

Get Out : le 5 mai

18 cadeaux : le 8 mai


Eraserhead : le 8 maiLes Amours Imaginaires : le 8 mai

Laurence Anyways : le 8 mai

Tom à la ferme : le 8 mai

Lost Highway : le 8 mai

Trois couleurs : Bleu : le 8 mai

Trois couleurs : Rouge : le 8 mai

Trois couleurs : Blanc : le 8 mai

Mission Impossible : Protocole Fantôme : le 14 mai

Je t’aime, imbécile : le 15 mai

Lola : le 15 mai

La Baie des anges : le 15 mai

Les Parapluies de Cherbourg : le 15 mai

Les demoiselles de Rochefort : le 15 mai

Peau d'âne : le 15 mai

Le Joueur de flûte : le 15 mai



A voir et à revoir pour les cinéphiles avertis !


Carl Delsey pour DayNewsWorld

DES FESTIVALS DE CINEMA EN LIGNE

Coronavirus ou non, le cinéma continuera d’être célébré.

Prévu à l’origine du 12 mai au 23 mai 2020, le Festival de Cannes avait envisagé un report à la fin juin, mais les autorités françaises ont depuis interdit tous les rassemblements jusqu’à la mi-juillet. Ses organisateurs ont rapporté qu’il pourrait prendre de nouvelles « formes ». Les sections parallèles du Festival de Cannes ont, elles, annulé leur édition 2020.

À l’initiative du festival de Tribeca, dont la 19e édition a lieu en ce moment et partiellement en ligne, l’événement inédit We Are One : A global film festival se déroulera du 29 mai au 7 juin prochain sur YouTube.

Pour faire vivre le cinéma, Tribeca annonce le lancement du festival We Are One : Global Film Festival du 29 mai au 7 juin prochain. Le festival qui est partenaire de l’événement s’est associé à plus d’une vingtaine d’autres organismes comme Cannes, la Mostra de Venise, la Berlinale. ou Toronto. Si le programme reste encore secret, il semblerait que de vieux et nouveaux films seront diffusés en live sur Youtube. En plus des projections, il sera possible d’assister à des tables rondes virtuelles, mais aussi des événements musicaux. Le programme exact n’est pas encore connu.

Jane Rosenthal, directrice de l’entreprise Tribeca précise que les festivals qui le pourront se tiendront tout de même comme le festival de Venise, dont les organisateurs espèrent pouvoir assurer la tenue du 2 au 12 septembre prochain.

Une partie du produit du We Are One : A Global Film Festival sera versée à l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ainsi qu’à des associations caritatives ont annoncé les organisateurs. Les internautes qui se rendront à l’adresse YouTube.com/WeAreOne pour visionner du contenu pourront faire, eux aussi, un don à des associations.

« On parle souvent du rôle que peuvent jouer les films pour inspirer et réunir les gens par-delà les frontières, pour aider à apaiser le monde », a commenté la directrice générale du festival de Tribeca, Jane Rosenthal, citée dans le communiqué.

« Le monde entier a besoin d’apaisement en ce moment », a-t-elle ajouté.




Andrew Preston pour DayNewsWorld

BONNE PROJECTION EN MODE CONFINEMENT !

La Cinémathèque bien connue des cinéphiles sise du côté de Bercy s'est lancé à partir jeudi 9 avril dans la course à la diffusion gratuite de pépites cinématographiques.

La plateforme en ligne s'appelle Henri (d'après Henri Langlois, fondateur de la Cinémathèque) et proposera chaque soir, à 20h30, un nouveau film issu de la collection de films restaurés au cours des vingt dernières années et dont l'institution possède les droits de diffusion.

Autant vous le dire tout de suite, il y a de quoi se régaler, alors profitez-en car ce dispositif exceptionnel prendra malheureusement fin avec la levée du confinement.

La plateforme Open Culture vient d’établir une liste de 1150 films disponibles gratuitement sur Internet. Pour les plus jeunes, le site Films-pour-enfants organise actuellement un festival de cinéma à regarder à la maison pour tous les écoliers, de la moyenne section à la 6ème.

Qu'elles sortent sur Netflix, Amazon Prime, OCS ou encore Canal + , on vous annonce également les meilleures séries

Apple a annoncé donner accès à son service de streaming Apple TV+ à partir du vendredi 10 avril. Voilà de quoi passer (un peu plus) agréablement le confinement.Même Apple s'y met ! Après Canal+, OCS et Amazon Prime Vidéo, c'est au tour d'Apple TV+ de passer en mode gratuit. Tous les contenus ne sont certes pas gratuits, mais il y a de quoi faire. Au total, vous avez quatre séries, un film et trois séries dédiés aux enfants.

On vous conseille tout particulièrement For All Mankind, une uchronie avec comme point de départ un monde où les Russes ont été les premiers à fouler le sol de la Lune et battent les Américains dans la conquête spatiale, et Servant, un thriller psychologique réalisé par M.Night Shyamalan qui suit un couple de Philadelphie en deuil après une tragédie aussi inexplicable qu'incroyable qui va permettre à une force mystérieuse d'entrer dans la vie des mariés…

Autre programme à ne pas manquer, le film documentaire The Elephant Mother qui suit la matriarcale Athena et son troupeau pendant leur migration, avec des moments magiques comme des instants tragiques.

Les séries Canal +

On a beaucoup aimé The New Pope, tout comme la première partie de la série de Paolo Sorrentino, The Young Pope. Canal + va sortir la cinquième saison du Bureau des Légendes ou encore la troisième saison de Baron noir

Les séries Netflix

Netflix a commencé fort l’année en présentant notamment la deuxième saison de Sex Education mais aussi en lançant le programme original (et plutôt réussi) Messiah, avec Tomer Sisley.

Les séries OCS

Avec certains de nos séries favorites qui ont fait leur retour cette année sur OCS (oui, on parle de la série de Larry David Curb Your Enthousiasm, entre autres) et de jolies surprises comme The Outsider (une série inspirée de l'oeuvre de Stephen King, avec Ben Mendelsohn et Jason Bateman), la chaîne française a toujours de nombreux atouts pour nous divertir.

Larry David est en grande forme dans ce trailer de Curb Your Enthousiasm

Les séries Amazon Prime

Amazon Prime a frappé fort  en présentant une série originale qui nous a beaucoup plu : Hunters. Dans ce programme déjanté produit par Jordan Peele (Get Out, Us), On retrouve un Al Pacino toujours aussi charismatique à la tête d'une improbable team de chasseurs de nazis dont fait partie notamment Josh Radnor (Ted Mosby dans How I Met Your Mother) et surtout Logan Lerman, qui joue Jonah, le jeune homme au centre de l'intrigue

Bonnes projections à tous !




Britney Delsey pour DayNewsWorld

DES LECTURES ET DES FILMS GRATUITS

AVEC INTERNET

On va se tenir en confinement pour les prochaines semaines : de longues journées et soirées passées à occuper. Alors si vous avez envie de relire des ouvrages de votre bibliothèque perso, pourquoi pas ?

Mais, voici quelques idées et ressources utiles, pour trouver des livres et des films à découvrir gratuitement et librement, grâce à une connexion internet...

Un réservoir presque inépuisable d'œuvres tombées dans le domaine public avec un nombre incalculable de grands classiques de la littérature et du cinéma. On télécharge les œuvres au format numérique ou l'on se rend directement sur des sites fiables, comme Ebooks libres et gratuits, la Bibliothèque numérique romande ou encore Bibebook. Gallica, la plateforme patrimoniale de la Bibliothèque nationale de France, propose aussi un certain nombre de livres numériques.

Pour le cinéma, on compte sur YouTube, tout d'abord, avec une simple recherche. La plateforme Internet Archive héberge un grand nombre de classiques du cinéma, comme Metropolis de Fritz Lang ou Le voyage Dans La Lune de Georges Méliès. Les films muets ne poseront pas de problème, mais il faut s'attendre à un grand nombre de films anglophones, et en particulier américains, pas forcément sous-titrés.

On pense aussi aux bibliothèques et médiathèque qui proposent un accès à une offre de vidéo à la demande, à l'aide de différents partenaires, comme Univers Ciné ou Arte VoD. Pour y accéder, il suffit généralement d'être inscrit dans une des bibliothèques du réseau concerné et de disposer de ses identifiants de lecteur : à vous de vérifier si votre établissement dispose de cette offre.

On pense aussi à la cinémathèque de Milan et Paris

Pour compenser la fermeture de tous les lieux culturels en Italie, ce sont 500 films que la cinémathèque de Milan met à disposition gratuitement en streaming. Le catalogue se voit constamment mis à jour, avec des grands classiques tel que Senza sole nè Luna de Luciano Ricci, Corociato 900, réalisé par le pionnier de l’animation italienne Libero Pensuti, mais encore les classiques de Frederico Fellini, Emir Kusturika et beaucoup d’autres. Pour en profiter pleinement, il suffit de s’y inscrire.

L'Association des Bibliothécaires de France (ABF) a recommandé aux établissements et réseaux de bibliothèques de rendre leurs services numériques accessibles à tous les usagers, même ceux qui ne sont pas inscrits, mais la décision revient aux collectivités...

Toujours auprès de votre bibliothèque de proximité, il est peut-être possible, à condition d'être inscrit, d'emprunter des livres numériques.

Le maitre mot : cultivons-nous en famille !




Emily Jackson pour DayNewsWorld

HOMMAGE A LA REALISATRICE

FRANCO-AMERICAINE TONIE MARSHALL

L'actrice et réalisatrice de cinéma Tonie Marshall nous a quittés ce jeudi 12 mars 2020, des suites d'une longue maladie. Elle avait 68 ans.

Fille des acteurs Micheline Presle (née en 1922) et William Marshall (1917-1994), Tonie Marshall a fait ses premiers pas devant la caméra en 1972, en jouant dans «L'événement le plus important depuis que l'homme a marché sur la lune» de Jacques Demy.

Elle tient également des seconds rôles dans les comédies «Rien ne va plus» de Jean-Michel Ribes (1979) et «Les sous doués» de Claude Zidi (1980).

Mais c'est derrière la caméra que Tonie L'année 1990 marque pour elle son passage à la réalisation. Après «Pentimento»- où Antoine De Caunes obtient son premier rôle au cinéma- Tonie Marshall signe une dizaine de longs-métrages, dont

«Au plus près du paradis» avec Catherine Deneuve et William Hurt et «France Boutique» avec Karin Viard et François Cluzet. Vénus Beauté (Institut), sorti en 1999, fut en effet l’un de ses films les plus marquants, où le salon de soins esthétiques devint le prétexte d’une œuvre aux accents féministes – suivra dans le même genre Caramel (2007) de la Libanaise Nadine Labaki.

Le film suit les tribulations de trois esthéticiennes en mal d'amour dans un institut de beauté parisien.

Au casting, Nathalie Baye, Mathilde Seigner, Samuel Le Bihan, Bulle Ogier ou encore Audrey Tautou, alors méconnue du grand public. Cette comédie douce-amère est récompensée de quatre César en 2000 : le César du meilleur film, le César du meilleur espoir féminin pour Audrey Tautou, le César du meilleur scénario original ou adaptation, et le César du Meilleur Réalisateur pour Tonie Marshall qui est à ce jour l'unique femme à avoir remporté ce prix.

En 2017, elle sort «Numéro une», son dernier film, dans lequel l'actrice Emmanuelle Devos incarne une ingénieure qui se bat pour prendre la tête d'une entreprise du CAC 40. «Tout ce qui est dans le film est très réaliste», confiait au moment de la sortie la cinéaste, qui avait rencontré de nombreuses dirigeantes pour ce long-métrage.

«Je ne voulais pas montrer des hommes caricaturaux mais en revanche montrer à quel point ces sphères sont occupées». «Les femmes ont du mal à s'y projeter, poursuivait Tonie Marshall, qui dénonçait «une organisation frontale» et «une misogynie bienveillante, paternaliste», pour empêcher les femmes d'accéder aux plus hauts postes.

Dans le monde du cinéma, Tonie Marshall assurait en revanche ne pas avoir souffert de sexisme. «Je n'ai jamais entendu dire qu'un film ne se montait pas parce qu'il était fait par une femme», disait-elle. 

Et la réalisatrice d’ajouter : «Pour que les femmes puissent avancer de plus en plus il faut que l’on pense mixité, parité, diversité, une espèce de mélange qui ressemble au monde dans lequel on vit»




Alyson Braxton pour DayNewsWorld

LES CESAR 2020 UNE CEREMONIE MAUDITE

Cette année, la 45e cérémonie des César connaît bien des turbulences. Ce vendredi 28 février Florence Foresti aura la lourde tâche de succéder à Kad Merad, en tant que maîtresse de cérémonie des César 2020 sur la scène de la salle Pleyel.

Les douze nominations de J’accuse du réalisateur franco-polonais Roman Polanski, accusé de viol, a suscité bien des critiques. Roman Polanski ainsi que toute l'équipe du film, ne seront cependant pas présent , y compris Jean Dujardin.

Et pour la première fois depuis sa création en 1976, la cérémonie connaîtra une autre situation inédite.Pour la première fois dans l'histoire des César, aucun prix d'honneur ne sera décerné à une personnalité pour l'ensemble de sa carrière.

Pourtant, « le césarisé d'honneur » Brad Pitt avait accepté cette proposition de l'Académie avant de finalement se rétracter. L’acteur américain, fraîchement oscarisé pour son rôle dans Once Upon A Time In Hollywood, se serait finalement rétracté.

Le 2 février 2020, Brad Pritt avait également fait faux bond à la cérémonie des Bafta, équivalent des César au Royaume-Uni. Alain Terzian, ex-président l’Académie des arts et techniques du cinéma, aurait tenté sa chance auprès d’autres comédiens américains, en vain.

L'année dernière, c'est un monument du cinéma hollywoodien, l'acteur, réalisateur et producteur Robert Redford, qui était monté sur scène pour recevoir, des mains de Kristin Scott Thomas (qu'il avait dirigée L'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux), le précieux trophée .

L'affaire Polanski reçoit un certain écho outre-Atlantique, où le réalisateur de Rosemary's Baby est persona non grata depuis son évasion en 1978 pour échapper à son procès pour viol sur mineure.

Et la récente interview d'Adèle Haenel au New York Times, dans laquelle l'actrice de Portrait de la jeune fille en feu, déclare que « distinguer Polanski, c'est cracher au visage de toutes les victimes », n'est sans doute pas passée inaperçue.

La 45e édition des César restera sans doute dans les annales comme l’une des plus mouvementées.

« Je plains Florence Foresti,qui doit gérer le cas Polanski,les défections et les tensions,et probablement réécrire ses textes constamment », a confié l'acteur Lambert Wilson dans les colonnes de Paris Match.




Kate White pour DayNewsWorld

COUP DE TONNERRE POUR LES CESAR 2020 OU

LA DEMISSION COLLECTIVE DE LA DIRECTION

La direction des César a annoncé jeudi soir sa « démission collective », à quinze jours de la prochaine cérémonie annuelle, sur fond de crise, entre dénonciation de l’opacité de la gestion de l’académie et la polémique Polanski.

Cette cérémonie des César aura fait couler beaucoup d’encre. À quelques jours de l’événement, qui aura lieu le 28 février, la direction de l’académie des César annonce sa démission unanime.

Cette démission collective permettra de procéder au renouvellement complet de la direction », indique l’Académie présidée depuis 2003 par le producteur Alain Terzian .

Dans un communiqué, l’institution affirme vouloir « honorer celles et ceux qui ont fait le cinéma en 2019, pour retrouver la sérénité et faire que la fête du cinéma reste une fête ».

Elle précise que l’Assemblée Générale se réunira après la cérémonie pour élire une nouvelle direction, sous l’égide du CNC. Le but de ce bouleversement : « mettre en œuvre les mesures de modernisation annoncées »

Cette annonce choc survient après une tribune publiée lundi soir dans « le Monde », où quelque 400 personnalités dont Omar Sy, Bertrand Tavernier, Michel Hazanavicius, Jacques Audiard, Céline Sciamma, Marina Foïs ou Agnès Jaoui ont réclamé une « réforme en profondeur » de l’Académie des César.

Parmi leurs griefs, des « dysfonctionnements », une « opacité des comptes » ou des statuts qui « n’ont pas évolué depuis très longtemps » et reposent encore et toujours sur « la cooptation ».

Si Polanski recevait un César…

Il faut dire que l’Académie est au cœur de plusieurs polémiques, dont la nomination dans 12 catégories de Roman Polanski. Le cinéaste fait l’objet d' accusations pour viols et agressions sexuelles et a même été condamné en 1977.

Plusieurs associations féministes dénoncent la nomination du cinéaste et accusent l’Académie de protéger l’homme pourtant condamné. Des associations comme Osez le féminisme ! appellent à un rassemblement le soir de la cérémonie devant la salle Pleyel à Paris.

Une autre affaire secoue aussi la cérémonie. À l’occasion du traditionnel dîner des révélations, qui réunit les nommés des espoirs féminins et masculins, deux marraines sont refusées par l’Académie. Virginie Despente et Claire Denis sont jugées illégitimes et pas assez médiatiques pour jouer ce rôle.

Enfin, une tribune relance le débat sur l’Académie et ses pratiques jugées « élitiste et fermée »  par des professionnels du cinéma. Publié dans Le Monde, le texte demande une réforme en profondeur et une refonte des modes de gouvernances. Ils dénoncent le mode de fonctionnement de l’Académie et l’opacité de la gestion.

Sur Twitter, le ministre de la Culture, Franck Riester, a annoncé avoir demandé au CNC d’accompagner l’Académie « dans la rédaction des nouveaux statuts de l’association, en concertation avec les professionnels concernés et dans le respect de ces principes. » Il ajoute « Cette gouvernance renouvelée doit permettre de représenter le cinéma français dans toutes ses esthétiques et sa diversité ».

La cérémonie, qui se tiendra à la salle Pleyel le 28 février prochain récompensera les films français sortis en 2019. Outre J’accuse de Roman Polanski, la Belle Époque de Nicolas Bedos et Les Misérables de Ladj Ly sont en lice pour le prix du meilleur film.

C’est Florence Foresti qui officiera en qualité de maîtresse de cérémonie.




Jenny Chase pour DayNewsWorld

DES OSCARS 2020 REJOUISSANTS !

Encore endeuillé par la disparition quelques jours plus tôt de deux de ses monstres sacrés, Kirk Douglas et Robert Conrad, le monde du cinéma s'est rendu vers Los Angeles et le Dolby Theatre, dimanche 9 février 2020, à l'occasion de la 92e cérémonie des Oscars.

La cérémonie a été inaugurée par une Janelle Monae entourée de Jokers dansants et une chanson tirée du film Un ami extraordinaire.

La chanteuse a débuté tout en swing !

Se baladant dans le parterre, elle a fait chanter Brad Pitt et Leonardo DiCaprio.

Le palmarès de la 92e cérémonie des Oscars est un vrai bonheur de grand cinéma :

Joaquin Phoenix, Joker déjà dans la légende du 7e Art, Renée Zellweger, re-née au cinéma en Judy (Garland) ou encore Brad Pitt, enfin récompensé par le graal en tant qu'acteur pour son rôle dans le dernier Tarantino, ont triomphé, raflant certaines des 24 statuettes distribuées.

Laura Dern, avec Marriage Story :

la Lula de « Sailor et Lula », qui cumule depuis des années des apparitions et inoubliables dans le cinéma indépendant américain, pourra ajouter son premier Oscar à sa collection de cinq Golden Globes.

C'est le film « Parasite », à la fois thriller et satire corrosive sur les inégalités sociales, qui a résonné dans le monde entier.

Et s’est imposé partout. Parasite est le premier film en langue étrangère à avoir reçu le prix meilleur ensemble d'acteurs, la récompense la plus prisée des Screen Actors Guild ainsi que deux Bafta, les récompenses du cinéma britannique, équivalent des César français.

Après avoir obtenu la Palme d'or au dernier Festival de Cannes et le Golden Globe du meilleur film en langue étrangère en janvier, « Parasite » a remporté quatre statuettes aux Oscars dans la nuit de dimanche à lundi.

La satire sociale de Bong Joon-ho est le premier film en langue étrangère à décrocher la récompense du «Meilleur film», devant le favori «1917» .

Il a également emporté au passage ceux de meilleur réalisateur (Bong Joon-ho), meilleur film international et meilleur scénario original.

En acceptant l’Oscar du meilleur réalisateur des mains de Spike Lee, Bong Joon-ho a salué ses idoles.

« Depuis mes débuts, une citation m’a guidé :

« Le plus personnel est toujours le plus créatif. C’est de Martin Scorsese. »

Bong Joon-ho a également remercié Quentin Tarantino « qui, quand mes films n’étaient pas très connus en Amérique, les a mis sur ses listes.

Quentin, "I love you ! "

" Être nommé avec lui était déjà un grand honneur, je ne pensais pas que je pourrais gagner… ", a-t-il ajouté en demandant à la salle de se lever pour le maestro américain.

" Merci encore, maintenant je vais boire jusqu'au petit matin ", a-t-il lancé pour conclure.

Le palmarès

- Meilleur film: Parasite

- Meilleur réalisateur: Bong Joon-ho (Parasite)

- Meilleure actrice dans un rôle principal: Renée Zellweger (Judy)

- Meilleur acteur dans un rôle principal: Joaquin Phoenix (Joker)

- Meilleur film international: Parasite

- Meilleure actrice dans un second rôle: Laura Dern (Marriage Story)

- Meilleur acteur dans un second rôle: Brad Pitt (Once Upon a Time in Hollywood)




Kelly Doldson pour DayNewsWorld

ADIEU ROBERT CONRAD

Quelques jours après Kirk Douglas, le petit écran perd également une de ses légendes.

Robert Conrad, l'acteur américain connu pour son rôle dans les séries télévisées

« Les mystères de l'Ouest » et « Les têtes brûlées », s'est éteint le 8 février 2020 à 84 ans, à Malibu.

« Il a vécu une merveilleusement longue vie et alors que sa famille est attristée en raison de sa disparition, il vivra pour toujours dans leurs cœurs », a déclaré Jeff Ballard, le porte-parole de la famille de Conrad, au magazine People.

Après avoir longtemps exercé la profession de laitier, Robert Conrad a tenté une carrière de chanteur et a sorti plusieurs disques parmi lesquels I want you pretty baby.

Mais c’est en tant qu’acteur qu’il se fait connaître du grand public en 1959. Cette année-là, il intègre le casting de la série Intrigues à Hawaï, où il incarne pendant quatre ans le rôle de Tom Lopaka.

Séries télévisées cultes

Il a bien évidemment joué James West, l'agent des services secrets américains, (rôle ensuite repris par Will Smith dans le film « Wild Wild West » en 1999) dans la série légendaire

« Les Mystères de l'Ouest », de 1965 à 1969. James West et son partenaire Artemus Gordon, maître du déguisement, en véritables James Bond de western, y combattaient les méchants, dans un XIXe siècle aux accents steampunk.

Robert Conrad y effectuaient presque toutes ses cascades lui-même, ce qui le conduisit lors du tournage d'un épisode des Mystères de l'Ouest à se blesser en chutant de plus de quatre mètres sur un sol de ciment.

Cette série a servi de base pour Wild Wild West (1999), l'un des films les plus chers jamais réalisés, dans lequel Will Smith incarne le rôle de James T. chers jamais réalisés, dans lequel Will Smith incarne le rôle de James T. West.

Il se rend également célèbre en 1976 avec la série Les Têtes brulées (Baa Baa Black Sheep, puis Black Sheep Squadron, en version originale) dans laquelle il incarne le major Greg « pappy »  Boyington - héros de la guerre du Pacifique ayant véritablement existé - à la tête d'une escadrille de pilotes américains durs à cuire et rebelles, pendant la guerre contre le Japon.

Mais la série dont il était le plus fier, évoque le Hollywood Reporter, est Colorado, dans laquelle il campait un trappeur canadien du XVIIIe et XIXe siècles, nommé Pasquinel, au côté de Barbara Carrera et Richard Chamberlain.

Côté cinéma

Côté cinéma, l'acteur a été vu dans les films « Du rouge pour un truand » (1979),

« Meurtres en direct » (1982) et « La Course au jouet » (1996). Il était doublé en français par l'acteur Jacques Thébault, qui a aussi prêté sa belle voix grave à Steve McQueen, Paul Newman, George Chakiris et à de nombreux acteurs américains.

«Dans le showbiz il y a trois cycles, racontait l’acteur au magazine People dans une interview en 1998. Ils ne te connaissent pas, après ils t’aiment et après t’as été présent tellement longtemps au point qu’ils te haïssent. Maintenant je recommence tout à nouveau».

La dernière apparition de Robert Conrad dans un film remonte à 2002. En 2003, un grave accident de voiture - alors qu'il conduisait en état d'ivresse - l'avait laissé partiellement paralysé. Il lance son émission de radio hebdomadaire en 2007 sur CRN.

Père de 8 enfants, ancien shérif de la ville de Malibu, Robert Conrad a vécu une vie bien remplie, marquée par une douzaine de rôles au cinéma et une trentaine à la télévision.




Larry Ricky pour DayNewsWorld

L'ACTEUR AMERICAIN KIRK DOUGLAS N'EST PLUS

L'acteur américain Kirk Douglas est mort, mercredi 5 février 2020, à l'âge de 103 ans, a annoncé son fils Michael Douglas, sur Facebook. « C'est avec une immense tristesse que mes frères et moi vous annonçons que Kirk Douglas nous a quittés aujourd'hui à l'âge de 103 ans. Pour le monde, il était une légende, un acteur de l'âge d'or du cinéma, (...) mais pour moi et mes frères, Joel et Peter, il était simplement papa », écrit l'acteur. « Kirk a eu une belle vie et il laisse derrière lui des films pour les générations à venir, et le souvenir d'un philanthrope reconnu qui a œuvré pour le bien public et la paix dans le monde », poursuit Michael Douglas

« Né dans la misère, vous ne pouvez pas aller plus bas »

De son vrai nom Issur Danielovitch Demsky, Kirk Douglas était né le 9 décembre 1916 à Amsterdam, petite ville de l'Etat de New York. Malgré son enfance misérable, ou peut-être à cause d'elle, ce fils de chiffonnier juif ayant fui la Russie n'avait d'yeux que pour le cinéma.

Kirk Douglas se décrivait en effet comme « homme en colère.

La colère a été le moteur de ma vie, une colère immense contre l’injustice ». Colère contre son enfance. Une enfance misérable à la David Copperfield où il souffre en outre de l’antisémitisme et de l’indifférence d’un père alcoolique et analphabète .

C’est lorsqu’il débarque à New York pour faire carrière d’acteur qu’il prend Kirk Douglas comme nom de scène, avant de l’adopter officiellement et légalement juste avant de s’enrôler dans la marine en 1941.Il s' enrôle dans la Marine durant la Seconde Guerre mondiale, et fait la campagne du Pacifique à bord d’un chasseur de sous-marins.

Naissance de la légende d'Hollywood

Démobilisé, il enchaîne les petits rôles avant de connaître le succès en 1949 avec Le Champion, où il campe un boxeur caractériel. Hollywood lui ouvre alors ses portes et il enchaîne les films, une centaine au total.

La carrière de l’acteur au regard azur et à la célèbre fossette au menton décolle : films d’aventures (Vingt Mille Lieues sous les mers, 1954), péplum (Spartacus, 1960), films de guerre (Les Sentiers de la gloire, 1958, «, 1966), westerns (La Captive aux yeux clairs, 1952, Règlement de comptes à OK Corral, 1957)…

Kirk Douglas rencontre Vincente Minnelli, son réalisateur d’élection. En 1952, ils tournent ensemble Les Ensorcelés, représentation impitoyable et paroxystique de la magie noire du cinéma, qui corrompt et exalte. En 1956, c’est La Vie passionnée de Vincent Van Gogh, « le seul rôle dans lequel j’ai failli me perdre », avouera plus tard l’acteur. .Kirk Douglas ne sortait pas du personnage entre les prises, et qualifiera l’expérience d’effrayante, proche de la folie, allant jusqu’à se toucher l’oreille pour vérifier qu’elle était toujours là. Minnelli et Douglas se retrouvent une troisième fois pour Quinze jours ailleurs, en 1962.

Douglas a beau ne pas sacrifier aux techniques de l’Actors Studio que Marlon Brando et James Dean ont imposées à Hollywood, il s’engage à chaque fois dans ses rôles, quitte à se mettre en danger psychiquement ou physiquement. Il finit le tournage de La Captive aux yeux clairs (1952), le western bucolique d’Howard Hawks, avec une pneumonie. Et c’est bien lui qui danse sur les rames d’un drakkar en mouvement dans Les Vikings.

Ce grand ami de Burt Lancaster tourne avec les plus grands réalisateurs, de Kubrick à Mankiewicz en passant par Huston, Minelli, Hawks, Preminger et Kazan .

« J’ai longtemps été l’acteur le plus détesté d’Hollywood ».

Il devient producteur et réalise lui-même quelques films avec la création de sa société de production, Bryna, ainsi baptisée en l’honneur de sa mère. Cette indépendance lui permet de mettre en chantier des films qui s’éloignent de l’« entertainment » hollywoodien. Même Les Vikings, film à grand spectacle, dans lequel il a pour partenaire Tony Curtis, se distingue par les efforts des scénaristes et des décorateurs pour parvenir à un semblant de vérité historique. Kirk Douglas s’est réservé le rôle du barbare, un homme que ses appétits monstrueux mènent à sa perte. Dans la foulée, il engage le jeune Stanley Kubrick pour réaliser Les Sentiers de la gloire, drame antimilitariste situé en 1917.

Acteur engagé, proche depuis toujours des démocrates, il n’hésite pas, en pleine chasse aux sorcières maccarthyste dans les années 1950, à embaucher un scénariste figurant sur la liste noire des personnes à ne pas embaucher en raison de leurs supposées sympathies communistes. On le surnomme « l’emmerdeur ». « A cause de mon franc-parler, j’ai longtemps été l’acteur le plus détesté d’Hollywood ».

Un Oscar d'honneur récompensant l'ensemble de sa carrière.

Malgré la gloire, les succès et trois nominations dans les années 1950, Kirk Douglas n'a jamais obtenu d'Oscar au cours de sa carrière, son grand regret. Il confesse également un autre grand regret au cinéma : ne pas avoir décroché le rôle de Vol au-dessus d’un nid de coucou, le chef-d’œuvre de Milos Forman de 1975. « C’est une tragédie pour moi. C’est Nicholson qui l’a eu et il a eu un oscar. Et moi je n’en ai pas… ». La légende d'Hollywood a dû attendre 1996 pour remporter un Oscar d'honneur récompensant l'ensemble de sa carrière.

Un auteur à succès.

Kirk Douglas est devenu un auteur à succès. Il publie Le Fils du chiffonnier, en 1988. Best-seller aux Etats-Unis, le livre est traduit dans le monde entier. Douglas y raconte son enfance misérable, ses amours, ses combats artistiques et politiques.

Kirk Douglas laisse derrière lui une dynastie du cinéma. Deux fils comédiens, dont Michael, né d’un premier mariage et désormais au moins aussi célèbre que son père, deux autres fils producteurs, une belle-fille actrice, Catherine Zeta-Jones, et un petit-fils, Cameron, également comédien.

Avec son regard d’acier et sa mâchoire carrée, Kirk Douglas a traversé le siècle et les genres à Hollywood. Dernier grand monstre sacré de l’âge d’or du cinéma américain, il avait été décoré en France de la Légion d’honneur en 1990.

« Kirk a gardé son charisme de star de cinéma jusqu'à la fin de sa vie merveilleuse », a écrit Steven Spielberg au magazine spécialisé Hollywood Reporter, ajoutant que ses « notes manuscrites, ses lettres et ses conseils paternels » lui manqueraient.




Alyson Braxton pour DayNewsWorld

LA SELECTION DE LA 45 E CEREMONIE DES CESAR

J'ACCUSE LES MISERABLES LA BELLE EPOQUE...

L'Académie des César a dévoilé l'ensemble des nominations, mercredi 29 janvier, à Paris. Le film J'accuse de Roman Polanski est en tête des nominations pour les César 2020, avec 12 nominations.

Il est notamment nommé dans les catégories majeures « meilleure réalisation » et « meilleur film », alors que sa sortie avait été perturbée par une nouvelle accusation de viol contre le réalisateur.

Les César ne doivent pas « avoir des positions morales », a déclaré le président de l'Académie, Alain Terzian, au sujet de Roman Polanski pour désamorcer toute polémique , faisant ainsi référence aux accusations de viol contre le réalisateur portées par la photographe française Valentine Monnier.

Mais la lourde responsabilité de faire ou non la différence entre l’homme et son œuvre n’a pas fini de tarauder tout un chacun.

Les Misérables de Ladj Ly et La Belle Epoque de Nicolas Bedos enregistrent chacun 11 nominations : ils sont en lice, entre autres, pour le « meilleur film ».

Le film Portrait de la jeune fille en feu, de Céline Sciamma, enregistre, lui, 10 nominations.

Coécrit par trois scénaristes, Ladj Ly, Giordanno Gederlini et Alexis Manenti (également interprète), Les Misérables (11 nominations) s’inspire largement de la jeunesse du réalisateur vécue à Montfermeil (Seine-Saint-Denis), dans la banlieue parisienne dans un thriller opposant les habitants d’une cité aux forces de l’ordre.

Dans La Belle époque, film drôle, sensible et poétique, Nicolas Bedos brosse le portrait de Victor (Daniel Auteuil) dont le fils (Guillaume Canet) lui offre l’occasion de revivre sa rencontre en 1973 avec sa future femme (Dora Tillier) dans le cadre d’une reconstitution ludique.

Portrait de la jeune fille en feu traite, avec l’élégance de la mise en scène et l’interprétation de Noémie Merlant et de Adèle Haenel, de la création artistique, de l’histoire d’une peintre au XVIIIe siècle amenée à faire le portrait d’une femme dont elle tombe amoureuse.

Rarement tant de films se sont retrouvés avec une dizaine de nominations chacun, dans la sélection finalisée des César.

Les nommés au César du Meilleur réalisateur correspondent tout à fait à cette sélection : Nicolas Bedos, François Ozon, Roman Polanski, Ladj Ly, Céline Sciamma, Arnaud Desplechin, Eric Tolédano et Olivier Nakache.

En lice pour la statuette de la meilleure actrice, Anaïs Demoustier fera face à Chiara Mastroianni, Eva Green, Adèle Haenel, Noémie Merlant, Doria Tillier et Karin Viard. Chez les hommes, c'est Daniel Auteuil, Damien Bonnard, Vincent Cassel, Jean Dujardin, Reda Kateb, Melvil Poupaud ou Roschdy Zem qui décrochera le César du meilleur acteur.

La 45e cérémonie, présidée par Sandrine Kiberlain, se déroulera le 28 février prochain à la Salle Pleyel.




Kelly Donaldson pour DayNewsWorld

DES IMAGES D'AVATAR 2 DE JAMES CAMERON

Plus de 10 ans après le succès du blockbuster « Avatar » au cinéma, Jake Sully et Neytiri seront de retour sur grand écran pour la suite de leurs aventures.

James Cameron a publié plusieurs concepts art sur Twitter de la suite des aventures de Jake Sully et Neytiri.

On y découvre les nouveaux univers qui serviront de toile de fond à ce nouveau film qui doit sortir en décembre 2021.

La suite des aventures de Jake Sully et Neytiri explorera notamment une facette inédite de la lune de Pandora, dans le monde aquatique, où se déroule l'intrigue du premier film.

James Cameron a développé au cours de ces dernières années de nouvelles caméras capables de filmer sous l'eau.

Une photo dévoilée en octobre dernier montrait le réalisateur oscarisé armé d'une lourde caméra 3D en train de filmer un décor maritime en feu.

« Feu, eau et 3D - voici quelques-unes des choses que je préfère au monde », avait-il indiqué en faisant référence à ses classiques Terminator 2, The Abyss et surtout Titanic.

Le film devrait sortir fin 2021, et deux autres films devraient ensuite sortir entre 2023 et 2027.

James Cameron, réalisateur et chef d'orchestre d'Avatar, a prévu quatre suites.

Selon Sigourney Weaver, elles « forment une seule histoire », mais pourront être visionnées indépendamment les unes des autres. Elles devraient sortir entre 2023 et 2027.

Britney Delsey pour DayNewsWorld

LES PRESTIGIEUX GOLDEN GLOBES 2020

Les mondes du cinéma et de la télévision se sont retrouvés dans la nuit du dimanche 5 au lundi 6 janvier 2020 pour la première grande cérémonie de récompenses de l'année.

Les fêtes de fin d'année à peine terminées, glamour et paillettes ont repris leurs droits à Hollywood. 

C'était cette nuit, la plus grande cérémonie de récompense avec les Oscars, il s'agit bien entendu des Golden Globes.

A Los Angeles, toutes les plus grandes stars du cinéma et du petit écran (oui, on récompense tout autant les séries) se sont précipitées sur le tapis rouge.

Le meilleur du cinéma et de la télévision avaient rendez-vous ce dimanche au Beverly Hilton de Los Angeles où les 77e Golden Globes ont démarré à 17h à Los Angeles, 2h heure de Paris.

Tous les ingrédients d'une parfaite cérémonie de remise de prix étaient réunis.

Ainsi Renée Zellwegger a remporté le prix de la meilleure actrice dans un drame pour "Judy", quand Joachim Phoenix a reçu celui de meilleur acteur pour "Le Joker".

Mais l'apotéose de la soirée était sans doute lorsque Brad Pitt s'est vu remettre le Golden Globe du meilleur acteur dans un second rôle pour "Once Upon A Time... In Hollywood" de Quentin Tarantino.

L'éternel beau gosse est monté sur scène, acclamé par la salle entière.

L'acteur de 56 ans remercie donc le réalisateur de l'avoir choisi pour incarner ce rôle de Cliff Booth mais également son co-équipier, le non-moins méritant Leonardo DiCaprio.

Il réussit même à lui faire une petite vanne :

"Hé, j'aurais quand même partagé la planche en bois", en référence à la scène culte de Titanic.

Quentin Tarantino et son « Once Upon A Time... In Hollywood » ont  presque raflé tous les prix pour lesquels ils concouraient, avec le premier Golden Globe pour Brad Pitt depuis 1996.

Idem pour le magistral "1917", film de guerre filmé en un seul faux plan-séquence de Sam Mendes, qui est reparti avec le trophée du meilleur film dramatique.

Côté récompenses, Netflix est quelque peu passé à côté de sa soirée.

La plateforme était notamment représentée dans la catégorie long métrage par « Marriage Story » avec Scarlett Johansson (6 nominations), « The Irishman » de Martin Scorsese (5 nominations) et « Les Deux Papes » avec Anthony Hopkins (3 nominations).

14 nominations pour au final un seul prix, décroché par Laura Dern pour « Marriage Story ».

LE PALMARÈS

SÉRIES

- Meilleur acteur dans une série - comédie musicale ou comédie : Ramy Youssef ("Ramy")

- Meilleur acteur dans une mini-série : Russell Crowe ("The Loudest Voice")

-Meilleur acteur dans un second rôle dans une mini-série : Stellan Skarsgard ("Tchernobyl")

-Meilleure série dramatique : "Succession"

-Meilleure actrice dans une série - comédie musicale ou comédie : Phoebe Waller-Bridge ("Fleabag")

-Meilleur acteur dans une série dramatique : Brian Cox ("Succession")

-Meilleure série - comédie musicale ou comédie : "Fleabag"

-Meilleure actrice dans un second rôle dans une mini-série : Patricia Arquette ("The Act")

-Meilleure actrice dans une série dramatique : Olivia Colman ("The Crown")

-Meilleure actrice dans une mini-série : Michelle Williams ("Fosse/Verdon")

-Meilleure série dramatique : "Tchernobyl"

FILMS

-Meilleur film en langue étrangère : "Parasite" de Bong Joon-ho

-Meilleur scénario : Quentin Tarantino ("Once Upon A Time... In Hollywood")

-Meilleur film d'animation : "Monsieur Link"

-Meilleure actrice dans un second rôle : Laura Dern ("Marriage Story")

-Meilleure chanson : "I'm gonna love me again" ("Rocketman")

-Meilleur réalisateur : Sam Mendes ("1917")

-Meilleur acteur dans un second rôle : Brad Pitt ("Once Upon A Time... In Hollywood")

-Meilleure musique originale : Hildur Gudnadottir ("Joker")

-Meilleur acteur dans une comédie musicale ou comédie : Taron Egerton ("Rocketman")

-Meilleure actrice dans une comédie musicale ou comédie : Awkwafina ("L'Adieu")

-Meilleur film - comédie musicale ou comédie : "Once Upon A Time... In Hollywood" de Quentin Tarantino

- Meilleur acteur dans un drame : Joaquin Phoenix ("Joker")

-Meilleure actrice dans un drame : Renée Zellweger ("Judy")

-Meilleur film - drame : "1917" de Sam Mendes

Les Golden Globes font partie des prix les plus convoités du cinéma américain : ils sont un indicateur majeur des films et acteurs ayant de bonnes chances d'obtenir la célèbre statuette dorée des Oscars.

Jaimie Potts pour DayNewsWorld

STAR WAR L'ASCENSION DE SKYWALKER

Star Wars. Ce monstre du septième Art, ce film de science-fiction devenu un des plus gros phénomènes culturels que le monde ait jamais connus, offre à son public mercredi 18 décembre 2019 la résolution d'une intrigue initiée en 1977.

La première trilogie, diffusée de la fin des années 70 au début des années 80, était instantanément hissée au rang d’œuvre culte par les spectateurs, charmés par les péripéties de Luke Skywalker, Leia Organa et Han Solo.

Puis, de 1999 à 2005, le monde lointain de George Lucas faisait son grand come back au cinéma avec une série de prequels portés par un casting inédit.

Enfin, suite au rachat de Lucasfilm par Disney en 2012 (pour la modique somme de 4 milliards de dollars), la production d'une troisième trilogie, cette fois-ci de sequels, démarrait en 2015 avec la sortie du Réveil de la Force.

Les trois trilogies racontent les origines du héros Luke Skywalker, son initiation à la « Force », puis sa victoire sur le « côté obscur de la Force.»

La saga « Star Wars » s’achève avec l’ « Episode IX : L’Ascension de Skywalker ».

L’empereur Palpatine, à la tête des Sith, adeptes du « côté obscur de la Force », est de retour.

Il veut s’accaparer Rey, initiée par Luke Skywalker, pour la mettre sur le trône du Dernier ordre qui succède à L’Empire  et au Premier ordre .

Son disciple, Kylo Rein, fils de la princesse Leia et Han Solo, va tout faire pour convaincre Rey de s'allier à lui pour régner sur le  Dernier ordre . Pendant ce temps, l’Alliance rebelle rallie ses forces pour vaincre Palpatine.

Le réalisateur donne à Rey et Kylo toute la profondeur de leur personnage qui ont une patte visuelle parfaitement maîtrisée et une direction artistique et chorégraphique parfaite.

Chaque seconde à l’écran où ils apparaissent seuls ou ensemble a de l’importance et est visuellement bluffante : ce sont eux deux qui tirent leurs compagnons respectifs vers le dénouement.

Une réalisation à la hauteur, gratifiée par une bonne prestation des différents protagonistes.

Leia signe ici sa dernière apparition à l’écran, depuis le décès de son interprète, Carrie Fisher, en 2016, même si l'on sent que le personnage était destiné à un rôle plus important dans ce volet.

Quant aux protagonistes principaux, Rey et Kylo Ren, ils s’avèrent particulièrement crédibles dans leurs rôles respectifs.

Qui plus est, J.J. Abrams a misé sur de l'action non-stop. Star Wars : l'ascension de Skywalker regorge en effet de séquences spectaculaires, notamment un final à couper le souffle .

Star Wars : L’Ascension de Skywalker s’inscrit dans la droite lignée de la trilogie originale, et emprunte ici et là de nombreux éléments au « Retour du Jedi », notamment, bien plus qu’à la prélogie.

Un divertissement haut de gamme pour petits et grands, et surtout, la fin d’une saga qui aura marqué 42 ans d’histoire cinématographique.

Joanne Courbet pour DayNewsWorld

A COUTEAUX TIRES

Célèbre auteur de polars, Harlan Thrombey est retrouvé mort dans sa magnifique propriété, après avoir célébré comme il se doit ses 85 ans.

Le détective Benoit Blanc (Daniel Craig) est engagé par un commanditaire anonyme afin d’élucider l’affaire.

Face à lui et tous suspects, la famille du défunt qui se déchire et son personnel qui lui reste dévoué.

La police penche pour un suicide.

A moins que cela ne soit un meurtre perpétré par un membre de sa famille présent au moment des faits.

Et pour interpréter tout ce petit monde, un casting flamboyant Chris Evans, Ana de Armas, Jamie Lee Curtis, Michael Shannon, Don Johnson, Toni Collette et Christopher Plummer.

A couteaux tirés est un « Whodunit ? », autrement dit, un film à énigmes durant lequel le spectateur dispose des mêmes indices les protagonistes de l'action.

Rian Johnson réanime donc de manière spectaculaire un genre, le film à énigmes avec des rebondissements imprévus et son héros, un enquêteur à l’esprit affûté mais que le meurtrier ne prend au sérieux, avec son côté un peu clown.

Dans le rôle de ce fin limier qui devra déterminer « qui l'a fait », un Daniel Craig drôle et inspiré, qui joue Benoit Blanc, que Rian Johnson définit comme un Hercule Poirot à l'américaine.

Les intrigues familiales complexes à la Agatha Christie éclatent au grand jour devant un détective un peu trop fouineur, chaque membre de la famille passant tour à tour pour le coupable idéal ou une potentielle victime.

Dans ce sac de nœuds bien ficelé, acteurs, réalisateur et spectateurs amateurs du genre s’amusent.

Soit un Cluedo ludique où les mensonges se délitent pour qu’éclate enfin la vérité.

« Tout commence avec Agatha Christie J'ai grandi avec elle, je continue de la lire. J'avais envie de faire une intrigue à énigmes », , confie Rian Johnson qui pousse l'analyse de son film.

« Mais je suis d'accord avec Hitchcock. Un des problèmes avec le film policier, c'est que ce n'est qu'une grande montée jusqu'à la grosse surprise finale. On joue avec le spectateur qui essaye de trouver le coupable. Ce n'est pas évident de le tenir en haleine pendant deux heures. », continue-t-il.

C'est pourquoi la deuxième moitié du long-métrage de plus de deux heures plonge ensuite dans les terres du mystère à la Hitchcock, doté de personnages touchants dans leur impuissance face au drame qui les écrase et égrené de scènes d’action savamment dosées.

«J'ai essayé d'intégrer la mécanique d'un thriller hitchcockien à l'intérieur d'un Whodunit pour activer la machine du suspense et de l'empathie»

Un petit bijou de cinéma au casting flamboyant !

Emily Jackson pour DayNewsWorld

LE TEMOIGNAGE BOULEVERSANT D'ADELE HAENEL

SUR LES VIOLENCES SEXUELLES AU CINEMA

DANS LE SILLAGE DE #MeToo ?

Deux ans après le début du mouvement #MeToo , la comédienne Adèle Haenel a brisé le tabou des violences sexuelles dans le milieu du cinéma.

« Le silence, c’est la meilleure façon de maintenir un ordre lié à l’oppression », a-t-elle asséné avec émotion, le 4 novembre, devant les caméras de Mediapart.

La veille, le média français publiait une enquête dans laquelle l’actrice affirmait avoir été victime d’attouchements et de harcèlement sexuel par le réalisateur Christophe Ruggia, alors qu’elle était âgée de 12 à 15 ans. Le cinéaste réfute lui « catégoriquement avoir exercé un harcèlement quelconque ou toute espèce d’attouchement sur cette jeune fille alors mineure ».

« Je suis choquée qu'il démente », a réagi Adèle Haenel dans l'émission diffusée en direct par Mediapart, lundi. « Je suis encore plus choquée par le fait qu'il dise qu'il m'a 'découverte' [comme actrice], parce qu'en fait, il m'a surtout détruite. ».

L'actrice deux fois césarisée décrit « un système d'isolement » mis en place par le cinéaste, qui lui a donné son premier rôle au cinéma dans Les Diables, sorti en 2002.

Adèle Haenel explique également pourquoi elle a décidé de briser le silence quinze ans après les faits. Désormais plus renommée que l'homme qu'elle accuse et consciente qu'elle ne se trouve « pas dans la même précarité que la plupart des gens à qui ça arrive », l'actrice considère  avoir une « responsabilité », dans le sillage du mouvement #MeToo lié à l'affaire Weinstein : « Il ne peut pas refaire un film avec des adolescents, je ne peux pas le laisser faire ça. ». Elle en appelle également à la responsabilité collective, cette nécessité de prendre conscience du poids du patriarcat, de la culture du viol parce que « les monstres ça n'existe pas. C'est notre société. C'est nous, nos amis, nos pères ».

Elle a préféré se confier à un média plutôt que de porter plainte, comme pour rappeler qu’ « il y a une violence systémique qui est faite aux femmes dans le système judiciaire (…) C’est un viol sur dix qui aboutit à une condamnation. Ça veut dire quoi des neuf autres, de toutes ces vies ? ». Une question qui ne cesse de tarauder les victimes et à laquelle la société a le devoir de répondre.

Le 4 novembre le mis en cause a été exclu de la Société des réalisateurs des films qu’il a coprésidée à plusieurs reprises (en 2006, 2011, 2013, 2014 et 2018) .

Demandant un droit de réponse à Mediapart, Christophe Ruggia s'est finalement exprimé sur les faits qui lui sont reprochés. Le réalisateur dénonce les « piloris médiatiques » dont il serait victime et revient, dans un long texte, sur la relation « personnelle et professionnelles forte » qu'il a nouée avec la jeune actrice. « Je n’ai jamais eu à son égard, je le redis, les gestes physiques et le comportement de harcèlement sexuel dont elle m’accuse, mais j’ai commis l’erreur de jouer les pygmalions avec les malentendus et les entraves qu’une telle posture suscite. Emprise du metteur en scène à l’égard de l’actrice qu’il avait dirigée et avec laquelle il rêvait de tourner à nouveau », assure-t-il.

« A l’époque, je n’avais pas vu que mon adulation et les espoirs que je plaçais en elle avaient pu lui apparaître, compte tenu de son jeune âge, comme pénibles à certains moments. Si c’est le cas et si elle le peut, je lui demande de me pardonner. »

En 2017, après l’affaire Weinstein, l’association s’était engagée à œuvrer contre les « abus de pouvoir, la centralisation du pouvoir dans les mains des mêmes, les dérives sexuelles s’appuyant sur la part affective à l’œuvre dans le processus de fabrication des films »...

Joanne Courbet pour DayNewsWorld

ADELE HAENEL SOUTENUE PAR MARION COTILLARD

Le courage d’Adèle Haenel a été salué par de nombreuses personnalités.

A commencer par Marion Cotillard, qui a publié dans la soirée du mardi 5 novembre un message de soutien à l’actrice de 30 ans dans lequel la compagne de Guillaume Canet la remercie d’avoir osé parler :

« Adèle, ton courage est un cadeau d’une générosité sans pareille pour les femmes et les hommes, pour les jeunes actrices et acteurs, pour tous les êtres abîmés qui savent maintenant grâce à toi qu’ils n’ont pas à subir cette violence.

Et pour ceux qui l’ont subie, qu’ils peuvent parler, ils seront écoutés et entendus. », a écrit Marion Cotillard sur Instagram, sous une photo d'Adèle Haenel.

« Tu brises un silence si lourd. Ton témoignage est d’une puissance inouïe.

Il résonne profondément. Chère Adèle, tu marques l’histoire.

L’histoire de cette révolution libératrice.

Notre histoire et celle de nos enfants. J’ai une gratitude infinie envers toi. ».

Un second souffle pour le mouvement # Me Too.

Alyson Braxton pour DayNewsWorld

QUELQUES PEPITES SUR NETFLIX EN NOVEMBRE

Réputé pour son catalogue assez varié, Netflix regorge films originaux et de séries.

On vous propose une petite sélection de films originaux et de séries palpitantes à voir ou revoir avec plaisir.

Roma d'Alfonso Cuaron (2019)

Ce long-métrage a valu à Alfonso Cuarón l’oscar du meilleur scénario 2019 ainsi que le Lion d’Or lors de la 75e Mostra de Venise.

Il nous plonge dans une chronique familiale directement inspirée de la propre adolescence du réalisateur, au Mexique dans les années 1970.

Jessie de Mike Flanagan (2017)

L’adaptation du livre de Stephen King met en scène une femme menottée à un lit lorsque son mari est victime d’une crise cardiaque. Dans ce thriller psychologique haletant de suspense , Mike Flanagan réussit à provoquer une véritable réflexion sur les violences faites aux femmes.

Annihilation de Alex Garland (2018)

Ce long-métrage d'Alex Garland suit l’épopée de cinq femmes scientifiques dans un zone secrète où se multiplient des événements mystérieux. Avec Natalie Portman en premier rôle, le film arrive à provoquer un certain suspens du début à la fin.

Bird Box de Susanne Bier (2018)

Le film le plus regardé en 2019 sur la plateforme met en scène une Sandra Bullock désœuvrée dans un univers apocalyptique gagné par une force mystérieuse qui pousse les gens au suicide. Un thriller qui nous plonge dans un huis-clos vertigineux.

Glitch

Glitch est une série qui date initialement de 2015. Elle a d’abord fait son arrivée sur la chaîne australienne ABC1 avant de débarquer sur Netflix. La série raconte l’histoire d’un shérif qui découvre que sept personnes sont inexplicablement revenues à la vie. À l’aide du docteur Elishia McKellar, il tente de découvrir la vérité tout en découvrant que l’une de ces personnes ressemble de près à sa femme décédée quelques années plus tôt.Trois saisons de six épisodes d’environ cinquante minutes.

Umbrella Academy

Adaptée des bandes dessinées du même nom, la série raconte comment un milliardaire récupère sept enfants nés de femmes qui n’ont jamais été enceintes avant le jour de l’accouchement. Dotés de super-pouvoirs, ils formeront un groupe qui sera dissous à leur adolescence.

Mais ceux-ci se retrouvent quand leur père adoptif décède des années plus tard...

Carl Delsey pour DayNewsWorld

GUILLAUME CANET

REALISATEUR DU PROCHAIN ASTERIX

Après la sortie d'un nouvel album, un nouveau film d'Astérix et Obélix est en préparation.

Depuis Astérix et Obélix : Au service de Sa Majesté – réalisé par Laurent Tirard et sorti en 2012 –, les deux célèbres Gaulois n’étaient pas revenus sur grand écran, mis à part pour deux films d’animation.

C'est cette fois Guillaume Canet qui se charge de la réalisation d'« Astérix et Obélix, l'empire du Milieu ».

Si les personnages s'inspirent bien sûr des héros des bandes dessinées créés par René Goscinny et Albert Uderzo, le scénario sera par contre signé Philippe Mechelen et Julien Hervé, auteur de la trilogie des Tuche.

Ces nouvelles aventures devraient ainsi mener les deux Gaulois en Chine où ils ne se sont encore jamais rendus en 38 albums et 60 ans d'existence.

Guillaume Canet a posté sur son compte Instagram une photo de lui et de Gilles Lellouche déguisés en… Astérix et Obélix.

Très amis, les deux comédiens ont souvent partagé l'affiche que ce soit dans « Narco », « Les Petits Mouchoirs », « Le Grand bain » ou encore « L'Amour est une fête ».

On peut donc penser, sans prendre trop de risque, que le réalisateur de 46 ans endossera aussi le rôle d'Astérix avec à ses côtés, Gilles Lellouche en Obélix.

Emily Jackson pour DayNewsWorld

MATTHIAS ET MAXIME

DE XAVIER DOLAN

Après la déconvenue anglo-saxonne de Ma vie avec John F. Donovan, joué par la star de Game of Thrones Kit Harigton, l'enfant prodige du Québec, Xavier Dolan, nous offre avec Matthias & Maxime un film sur l'amitié

« un Petits Mouchoirs propre à faire le point sur la vie et les blessures intimes qui vont avec ».

Mais surtout sur l'amour entre deux amis d’enfance.

Les deux garçons se sont embrassés quand ils étaient adolescents.

Matthias, gendre idéal et avocat promis à une belle carrière et Maxime, joué par Dolan himself s’aiment confusément.

Et la tendresse finit par prendre des formes agressives dès lors que les sentiments explosent.

Dans les colonnes du Guardian il s'est confié sur la récurrence de cette thématique qu'il a élégamment traitée dans la plupart de ses films

«Mon souhait est de parler d'homosexualité et de la manière dont nous la vivons, nous la voyons, nous l'étiquetons et nous l'organisons comme une société ».

Une réflexion sur la manière d'être gay

.Mais« le récit s’enlise dans la répétition des thèmes habituels et des figures de style qui ont fait, jusqu’à présent, la singularité de Xavier Dolan», analyse Jean-Claude Raspiengeas.

A des encablures du petit joyau "Mommy".

Britney Delsey pour DayNewsWorld

CHAMBRE 212 UN JOYAU JUBILATOIRE

Film aussi drôle qu’émouvant, Chambre 212 du réalisateur Christophe Honoré, a reçu un accueil plus que chaleureux lors de sa présentation dans la section Un Certain Regard.

Vingt ans ans de mariage et Richard (Benjamin Biolay) découvre que sa femme Maria (sublime Chiara Mastroianni prix d’interprétation à Cannes « Un certain regard ») le trompe.

Maria ne comprend pas :

depuis tout ce temps qu’ils sont mariés, évidemment qu’elle collectionne les jeunes amants !

A l’issue d’une confrontation tendue, elle part s’installer dans une chambre d’hôtel avec vue plongeante sur l’appartement où elle a laissé Richard seul avec son désespoir.

Soudain, quelqu’un frappe à la porte :

c’est son mari Richard, mais Richard jeune, à 25 ans , l’âge qu’il avait quand elle l’a rencontré (c’est Vincent Lacoste qui l’incarne avec charme et humour). !

L’idylle renaît alors entre les deux, tandis que dans l’appartement d’en face, le Richard de Biolay s’en donne enfin à cœur joie avec Marta (Camille Cottin), son ancienne professeur de piano.

Le réalisateur Christophe Honoré s’amuse de l’usure du couple et de l’adultère composant un film conceptuel où deux versions du mari sont incarnées de concert, l’un jeune, l’autre vieilli.

L'irruption de cet amant et cette amante d'une autre époque crée un chaos incroyable et insuffle une belle énergie au film.

Du chassé-croisé de ces différentes scènes de vie et de la cocasserie de certaines situations se dégage dans Chambre 212 (le numéro de l’article du code civil stipulant « les époux se doivent mutuellement respect, fidélité, secours, assistance » !!) un sentiment de bonne humeur et d' « insupportable ? légèreté ».

Sortie : 9 octobre 2019 (France)

Réalisateur : Christophe Honoré

Scénario : Christophe Honoré

Nominations : Prix Un certain regard, Prix de la mise en scène - Un certain regard, Prix du jury - Un certain regard

Récompenses : Un Certain Regard Best Performance

.A voir absolument

Joanne Courbet pour DayNewsWorld

LUC BESSON DEMENT LES ACCUSATIONS DE VIOLS

Luc Besson brise enfin le silence après dix-huit mois d'absence et des accusations de viols portées par la jeune comédienne Sand Van Roy.

Il se confie en effet dans un entretien accordé à BFMTV qui sera diffusé dans son intégralité le 8 octobre 2019.

Le cinéaste de 60 ans dément vigoureusement les accusations de viols affirmant que cette affaire est « un mensonge, de A à Z ». Son rapport envers les femmes n'a été marquée par de la brutalité, affirme-t-il encore.

« Je n'ai pas violé cette femme. Je n'ai jamais violé une femme de ma vie.

Je n'ai jamais levé la main sur une femme. Je n'ai jamais menacé une femme. Je n'ai jamais contraint physiquement ou moralement une femme à quoi que ce soit. Je n'ai jamais drogué une femme comme j'ai pu le lire », se défend-il.

Le réalisateur de Nikita reconnaît néanmoins avoir eu une relation avec Sand Van Roy, durant deux ans.

Et ce n'était pas la première fois qu'il trompait sa femme Virginie en vingt ans de mariage.

« J'ai des responsabilités. J'ai commis des erreurs et j'ai fait des fautes et j'ai aussi menti », confesse-t-il. C'est la première fois qu'il avoue cette relation extraconjugale avec l'actrice Sand Van Roy qui joue dans « Taxi 5 », Valérian et la Cité des mille planètes.

« J’ai trahi ma femme et mes enfants. Ça ne m’est pas arrivé qu’une seule fois, ça m’est arrivé plusieurs fois en vingt ans de mariage... » , poursuit le réalisateur marié depuis 2004 à Virginie Besson-Silla, productrice au sein de la société Europacorp avec qui il a eu enfants.

Dans cette interview réalisée avant la réouverture de l'enquête par un juge d'instruction , Luc Besson présente donc sa défense.

L'actrice belgo-néerlandaise de 28 ans Sand Van Roy avait porté plainte pour viol le 18 mai 2018 contre l’influent producteur au lendemain d’un rendez-vous avec lui dans un palace parisien.

Deux mois plus tard, elle avait dénoncé d’autres viols et agressions sexuelles commises, selon elle, au cours de deux années d’une « relation d’emprise professionnelle » avec le producteur. Les plaintes initiales avaient été classées sans suite le 25 février dernier par le parquet de Paris, qui estimait n'avoir pas pu « caractériser l'infraction dénoncée dans tous ses éléments constitutifs ».

La comédienne a alors déposé une nouvelle plainte, avec constitution de partie civile si bien qu'une information judiciaire pour « viols » a été ouverte mercredi 2 octobre. Le 4 octobre 2019, l'avocat de Sand Van Roy a annoncé la reprise des investigations dans l'affaire des accusations de viols à l'encontre de Luc Besson.

L'affaire sera jugée au tribunal.

Carl Delsey pour DayNewsWorld

ALICE ET LE MAIRE

UN FILM  A L'IMAGE DE NOS POLITIQUES

Le maire de Lyon, Paul Théraneau (Fabrice Luchini), vit mal, très mal sa fonction de vieux routard de la politique qui n'a plus rien à proposer, qui n’a plus une seule idée, désabusé qu'il est de tout.

Après trente ans de vie politique, il se sent complètement vide, sans plus aucune ambition que celle de conquérir la fonction suprême.

Colloques interminables, paperasserie, fonctionnement plus compliqué que le code des impôts, communicants traquant sa parole à tous les coins de porte: on comprend que l'édile soit vidé.

On comprend aussi qu'exercer le pouvoir et mettre en pratique une politique, devienne de plus en plus compliqué au milieu d'un panier de crabes de béni-oui oui qui passent leur temps à encenser le Maire, à ne pas oser le contredire.

Alors pourquoi ne pas lui adjoindre une jeune femme brillante  pour le sortir de sa torpeur ?

C'est ce que décide la cheffe de cabinet du maire.

Et voilà une jeune normalienne du nom d' Alice Heimann (Anaïs Demoustier) qui débarque à la mairie sans en connaître les codes.

A la manière de Arthur Vlaminck (Raphaël Personaz) dans Quai d’Orsay de Bertrand Tavernier, Alice déboule dans la Mairie comme un éléphant dans un jeu de quilles, croyant que sa seule bonne volonté va faire bouger les lignes.

Le maire Paul Théraneau, très à l’écoute de la brillante philosophe, va boire ses paroles, s’en inspirer, s’en délecter.

Un dialogue se noue alors, qui rapproche Alice et le maire. Tout l’intérêt du duo improbable, c’est l’opportunité pour le spectateur de plonger dans les méandres d’une grande collectivité territoriale grâce à son regard non initié.

Mais en matière de politique, une idée aussi grande soit elle, doit être confrontée à la réalité.

Or L'idéologie prend le pas sur la réalité. Comme les tactiques politiciennes, les élections et les réélections étant devenues une fin en soi. Mais où se situe alors dans tout cela la «politique» soit la gestion de la cité ?

De très bons acteurs, des dialogues ciselés même si parfois le côté didactique et un peu trop sérieux l'emporte  sur l'humour.

Joanne Courbet pour DayNewsWorld

L'ACTEUR LE PLUS RICHE D'HOLLYWOOD EN 2019

Le magazine «Forbes» vient de révéler le classement des acteurs les mieux payés.

Le classement annuel des acteurs les mieux payés d'Hollywood réserve cette année quelques surprises :

l'acteur indien Akshay Kumar, star de Bollywood, est à la quatrième position.

Il est suivi par l'acteur taïwanais Jackie Chan. («The Knight of Shadows: Between Yin and Yang»)

Et c' est l'ancien joueur de football américain et catcheur Dwayne Johnson, plus connu par les cinéphiles sous le nom de The Rock, qui arrive en première position.

Une place qu'il avait déjà occupé en 2016. Cette année, The Rock a été sur le grand écran dans Fast and Furious : Hobbs and Shaw, puis sera dans Jumanji : The Next Level. I

Les acteurs du film «Avengers : Endgame», succès planétaire, se sont hissés aux premières places.

Selon le classement Forbes des acteurs masculins les mieux payés publié mercredi, Chris Hemsworth, alias Thor, occupe la deuxième position avec 76,4 millions de dollars.

Il est suivi pa Robert Downey Jr. (Iron Man) et ses 66 millions. Chris Evans (Captain America) et Paul Rudd (Ant-Man) sont respectivement à la 8ème et 9ème position.

Deux acteurs créent la surprise :

Et George Clooney a donc été détrôné de la première place.

Il faut dire que l'époux d'Amal Clooney s'est accordé un peu de répit dans une carrière sans faute.

Il s'est contenté cette fois d'un rôle dans la mini-série sortie en mai dernier sur Hulu, «Catch-22».

Jenny Chase pour DayNewsWorld

WOODY ALLEN PERVERS OU VICTIME

Adulé en Europe, blacklisté aux Etats-Unis, Woody Allen ne laisse pas indifférent.

Son dernier film, « Un jour de pluie à New York », tourné en 2017 avec Timothée Chalamet, Elle Fanning et Selena Gomez a fait l'ouverture du festival de Deauville.

Mais il a été annulée par Amazon lorsque la fille adoptive de Woody Allen a renouvelé en 2018, en pleine vague #MeToo, des accusations d'agressions sexuelles à l'encontre du cinéaste.

La jeune femme est soutenue par sa mère adoptive l'actrice Mia Farrow et son frère Ronan, journaliste lauréat du Pulitzer pour son enquête sur le producteur Harvey Weinstein.

Plusieurs stars du film, dont Timothee Chalamet et Selena Gomez, ont par la suite exprimé leur regret d’avoir travaillé sur ce long-métrage, et ont donné leur cachet à des ONG luttant contre les abus sexuel à la fondation Time's up entre autres.

Pourtant Woody Allen a toujours catégoriquement nié les accusations de Dylan Farrow, qui affirme qu'il a abusé d'elle en 1992 quand elle avait sept ans.

Pourtant deux enquêtes distinctes de plusieurs mois ont montré l'inexistence de preuves si bien qu'à deux reprises les poursuites à l'encontre du cinéaste ont été abandonnées.

Et l'acteur de 83 ans d'insister dans l' interview sur France 5 :

« Avec toutes les preuves à l'appui, avec toutes les enquêtes qui ont été menées, tout m'a disculpé, j'ai été acquitté. […] J'espère qu'un jour ils se rendront compte qu'ils ont commis une triste erreur […] L'erreur est humaine, ce n'est pas tragique. »

Et au cinéaste, interrogé sur le mouvement # MeToo, d'insister qu'il avait un « parcours irréprochable ».

« Ça fait 50 ans que je fais du cinéma, j'ai travaillé avec des centaines d'actrices.

Pas une n'a émis le début d'un soupçon sur un comportement contestable. […] J'ai donné du travail à des dizaines de femmes dans mon organisation, devant et derrière la caméra : on leur a toujours payé exactement la même chose qu'à leurs homologues masculins. »

Woody Allen a reçu récemment deux soutiens de poids, en la personne de Catherine Deneuve et de Scarlett Johansson . « Il maintient qu'il est innocent et je le crois », a déclaré l'actrice américaine (la Black Widow dans la série des Avengers).

Kate White pour DayNewsWorld

PRIX DECERNES A LA MOSTRA DE VENISE


Le festival de Venise a décerné, samedi 7 septembre 2019, son Lion d'or à Joker, de l'Américain Todd Phillips.

« Merci de m'avoir fait confiance avec ton talent fou », a déclaré le réalisateur Todd Phillips, surtout connu jusqu'ici pour ses comédies, dont la trilogie à succès Very bad trip, à l'adresse de son acteur Joaquin Phoenix.

Porté par un Joaquin Phoenix au sommet de son art, ce récit initiatique sur le pire ennemi de Batman a été unanimement salué par la presse.

« Qu'une industrie comme celle des Etats-Unis prenne le risque de réaliser 'Joker' est courageux.

C'est une réflexion sur les héros et les anti-héros », a déclaré de son côté la présidente du jury Lucrecia Martel.

Le Grand Prix du jury, deuxième récompense la plus importante de la Mostra, est revenu au « J'accuse » de Roman Polanski.

Malgré la polémique, le nouveau long-métrage du réalisateur de Rosemary’s Baby a remporté plus tôt dans la journée le prix Fipresci (Fédération internationale de la presse cinématographique) de la critique internationale à Venise pour son «point de vue inhabituel» sur l’Affaire Dreyfus.

Le film raconte l'affaire Dreyfus, scandale antisémite de la fin du XIXe siècle en France, du point de vue du lieutenant-colonel Georges Picquart, qui avait réhabilité le capitaine injustement condamné pour des faits d'espionnage fabriqués de toutes pièces.

C’est son interprète et épouse, Emmanuelle Seigner qui est venue chercher son prix.

Des discours politiques

La Coupe Volpi de la meilleure interprète féminine a été décernée à Ariane Ascaride pour son rôle dans Gloria Mundi de Robert Guédiguian.

L'actrice française d'origine italienne a dédié son prix aux migrants morts en mer et à « ceux qui vivent pour l'éternité au fond de la Méditerranée ».

Chez les hommes, c'est l'acteur italien Luca Marinelli qui a le prix pour son rôle dans Martin Eden, adaptation du roman de Jack London, de Pietro Marcello. Luca Marinelli a dédié, quant à lui, son prix aux marins qui aujourd’hui naviguent en Méditerranée pour recueillir les migrants.

Le prix de la mise en scène est allé au Suédois Roy Andersson pour About Endlessness (au sujet de l’infinitude). Le prix du scénario a été décroché par le Hongkongais Yonfan avec No.7 Cherry Lane.

Ce long-métrage relate les émeutes entre pro-communistes et le gouvernement dans l’ancienne colonie britannique en 1967. En recevant son prix, Yonfan a dit espérer que la situation dans l'ex-colonie britannique « revienne à la normale »  pour que les habitants puissent « se sentir libres à nouveau ».

Les principaux prix de la 76e édition de la Mostra de Venise :

Lion d’Or du meilleur film : Joker de l’Américain Todd Phillips

Lion d’Argent Grand Prix du jury : J’accuse du Franco-Polonais Roman Polanski

Lion d’Argent de la meilleure mise en scène : Roy Andersson (Suède) pour About Endlessness

Prix du meilleur scénario : N° 7 Cherry Lane du Hongkongais Yonfan

Prix spécial du jury : La Mafia Non e Piu Quella Di Una Volta (La Mafia n’est plus ce qu’elle était) de l’Italien Franco Maresco

Coupe Volpi de la meilleure interprète féminine : la Française Ariane Ascaride pour Gloria Mundi de Robert Guédiguian

Coupe Volpi du meilleur interprète masculin : l’Italien Luca Marinelli pour Martin Eden de Pietro Marcello

Jenny Chase pour DayNewsWorld

POUQUOI BRAD PITT MET -IL UN FREIN

A SA CARRIERE ?

Brad Pitt signe un retour remarqué sur le devant de la scène. Le nouveau film de Quentin Tarantino, Once upon a time... in Hollywood attire toujours autant dans les salles obscures.

Et dans Ad Astra du réalisateur James Gray, il incarne l'astronaute Roy McBride, le personnage principal qui part dans l'espace résoudre un mystère et retrouver son père.

Côté professionnel il continue de rencontrer le succès au cinéma.

Mais est arrivé le moment pour la star de By the Sea aux côtés d'Angelina Jolie de tirer en quelque sorte un bilan de sa vie hollywoodienne.

Sa descente aux enfers

Et lors d'une interview au New York Times de confier qu'il connaît des hauts et des bas dans sa vie sentimentale et que son divorce d'avec Angelina Jolie l' a réellement ébranlé « Le truc, c'est qu'on porte tous en nous la douleur, le chagrin et deuil, précise-t-il.

On passe la plupart du temps à le cacher, mais c'est là, c'est toujours là en nous. », a-t-il expliqué

Et puis il aborde également, sans tabou aucun, son penchant pour l’alcool qui l'a amené à fréquenter les Alcooliques Anonymes. Il y a trouvé du réconfort.

« Il y avait tous ces hommes assis en cercle, qui étaient ouverts et honnêtes d'une manière que je n'avais encore jamais vue.

C'était un espace sûr où personne ne se jugeaient... en fait, c'était très libérateur de dévoiler cette part d'ombre », avoue l'acteur de 55 ans qui essaie de conjurer ses démons. Sa femme ne l'avait-elle pas accusé de constituer un danger pour ses enfants ?

Aujourd'hui il s'avère donc nécessaire de remettre de l'ordre dans sa vie. Et à l'acteur de 55 ans d'annoncer qu'il allait progressivement cesser d'apparaître dans des films. D'ailleurs, il fallait s'y attendre : Bratt Pitt, depuis quelques années, joue un peu moins.

De nouvelles passions

« Il y aura de moins en moins de projets, et ils seront plus espacés les uns des autres dans le temps, parce qu'il y a d'autres choses que j'ai envie de faire maintenant », a assumé l'icône dans l'  interview. "Quand vous sentez que vous avez fait le tour de quelque chose, il est temps de faire le tour d'autre chose". "Quand vous sentez que vous avez fait le tour de quelque chose, il est temps de faire le tour d'autre chose".

Il ne signe pourtant pas sa retraite, non il a plusieurs cordes à son arc .

Mais lucide que le cinéma appartient désormais aux acteurs de vingt ans son cadet.

« [Mes apparitions à l'écran] vont être de plus en plus rares, parce que j'ai d'autres choses à faire à présent. Quand vous sentez que vous maîtrisez quelque chose, cela veut dire qu'il est temps d'aller vers une autre aventure », explique l'acteur oscarisé il préfère compter sur ses talents de producteur.

Et il se passionne depuis quelques années pour la sculpture et possède sa propre boîte de production. Il a participé au financement de trois films oscarisés: 12 Years a Slave de Steve McQueen, Moonlight de Barry Jenkins et Les Infiltrés de Martin Scorsese.

Une mini-série pour Once upen the time...in Hollywood

Et aux dires de Brad Pitt, Quentin Tarantino réserverait une surprise à ses fans : une mini-série de son dernier film. Les Huit Salopards ont déjà fait l'objet d' une mini-série de quatre épisodes à laquelle il avait ajouté vingt minutes de scènes coupées. Et pourquoi pas avec Once Upon a Time… in Hollywood ?

« Ouais, il en a parlé. C’est une idée assez excitante (…) Je vois les séries comme une façon de passer plus de temps avec les personnages et l’histoire, et d'explorer des angles qu’on ne peut pas toujours explorer dans un film. Beaucoup de morceaux de ces films finissent sur la table de montage parce que ça ne rentre pas (…) -comme la secte Manson- C’est pratiquement le meilleur des deux mondes : l’expérience ciné existe, mais on peut mettre plus de contenu dans le format série », assure l'acteur.

Et n' oublions pas Ad Astra, qui a reçu un bel accueil critique à sa présentation à la Mostra de Venise, et sortira en salles le 18 septembre 2019.

Britney Delsey pour DayNewsWorld

UNE FILLE FACILE

Zahia semble revenue de tout.

Elle n'hésite pas à affirmer du haut de ses 27 ans que « La vie n’a aucun sens. », d'une voix posée.

Pour Zahia la vie ne l'a pas épargnée .

Son enfance, elle la passe jusqu'à ses 10 ans en Algérie, son pays natal déchiré par une décennie de guerre civile, aux cotés de de sa mère et de ses deux frères.

Puis après le divorce de ses parents, elle connaît la France et la banlieue parisienne avec son lot de misère.

Pour s'en sortir rien de plus simple pour la jeune fille encore mineure que la voie de « l'escort girl ».

Un passé qu'elle assume :

elle a raconté les heures tarifées avec Franck Ribéry et Karim Benzema alors qu’elle était mineure, elle a dit que c’était son choix, une manière de gagner de l’argent et de monter socialement.

De sa rencontre avec la réalisatrice Rebecca Zlotowski, normalienne, naît un film :

« Une fille facile », récompensé Festival de Cannes.

« Mais c'est un personnage de Rohmer !

Elle parle comme dans les années 60, elle a une élégance, un maintien, une discipline dans la façon de parler qui sont bouleversants.

D'un coup, j'avais en face de moi la jonction entre Kim Kardashian et Luis Bunuel et ça c'était intéressant.

C'est un personnage, une actrice que j'ai eu ainsi envie de filmer », raconte la réalisatrice.

Zahia incarne dans « Une fille facile » Sofia, une escort girl qui couche avec un homme riche en échange de somptueux cadeaux.

"A l'écran elle a des airs de Brigitte Bardot époque Le Mépris, plus sexy et totalement sulfureuse."

Britney Delsey pour DayNewsWorld

LES FILMS A LA 76 EME MOSTRA DE VENISE

Flag of Mostra of Venezia by Daynewsworld the First International Press

La 76ème Mostra met en compétition cette année 21 longs-métrages pour le célèbre Lion d'Or qui sera remis par un jury présidé par la réalisatrice argentine Lucrecia Martel.

Les acteurs Robert De N iro, Brad Pitt, Johnny Depp, Kristen Stewart, Scarlett Johansson, Gong Li, Penelope Cruz ainsi que le rocker Mick Jagger fouleront le tapis rouge du Lido.

21 films en compétition pour le Lion d'or:

- La vérité de Hirokazu Kore-eda (film d'ouverture)

- The Perfect Candidate de Haifaa Al-Mansour

- Wasp Network d’Olivier Assayas

- Marriage Story de Noah Baumbach

- Guest of Honour d'Atom Egoyan

- Ad Astra de James Gray

- A herdade de Tiago Guedes

- Gloria Mundi de Robert Guédiguian

- Waiting for the Barbarians de Ciro Guerra

- Ema de Pablo Larraín

- Saturday Fiction (Lan xin da ju yuan) de Lou Ye

- Martin Eden de Pietro Marcello La mafia non è più quella di una volta de Franco Maresco

- The Painted Bird de Václav Marhoul

- Il sindaco del Rione Sanità de Mario Martone

- BabyTeeth de Shannon Murphy

- Joker de Todd Phillips

- J'accuse de Roman Polanski

- The Laundromat de Steven Soderbergh

- About Endlessness (Om det oändliga) de Roy Andersson

- No.7 Cherry Lane (Ji yuan tai qi hao) de Yonfan

Alyson Braxton pour DayNewsWorld

LA MOSTRA DE VENISE STARS ET POLEMIQUES

La Mostra de Venise, le plus ancien festival de cinéma au monde et l'antichambre des Oscars, s'ouvre mercredi 28 août avec de nombreuses stars attendues mais aussi de nombreuses critiques.

« Un violeur. Deux femmes réalisatrices en compétition. Qu'est-ce que j'ai raté d'autre ? », a tweeté après l'annonce de la sélection fin juillet la fondatrice de Women and Hollywood, Melissa Silverstein, pour qui le Festival est complètement sourd aux questions liées à #MeToo et Time's Up.

« C'est comme s'ils appréciaient d'être le dernier des dinosaures », a renchéri la réalisatrice Laura Kaehr, coprésidente de l'association suisse SWAN (Swiss Women's Audiovisual Network), citée par le magazine américain The Hollywood Reporter.

Tout d'abord la sélection des cinéastes controversés tels que Roman Polanski et Nate Parker fait couler beaucoup d'encre. La sélection de J'accuse, le dernier film du réalisateur franco-polonais Roman Polanski, thriller sur l'Affaire Dreyfus avec Jean Dujardin, passe mal : le cinéaste de 86 ans, exclu de l'Académie des Oscars en 2018, est toujours poursuivi par la justice américaine pour le viol d'une adolescente en 1977. Il ne sera d’ailleurs pas présent au festival vénitien.

Pour Catherine Deneuve cependant, présente pour le film de Kore-Eda, La Vérité, la polémique autour de la sélection du film est « d’une violence inouïe » et « totalement excessive ».

Mais la polémique ne s'arrête pas au cinéaste franco-polonais : à Venise sera également projeté American Skin, nouveau long-métrage de Nate Parker. Ce réalisateur, à qui l'on doit The Birth of a Nation, avait été acquitté en 2011 pour le viol d'une étudiante, qui a fini par se suicider en 2016.

On peut aussi déplorer la présence de deux seules réalisatrices - la Saoudienne Haifaa Al-Mansour avec The Perfect Candidate, et l'Australienne Shannon Murphy avec Babyteeth pendant que le Festival de Cannes a sélectionné cette année quatre réalisatrices en compétition, et la Berlinale sept.

« Nous savons tous que le monde a changé après #MeToo », a renchéri la fondatrice de Women and Hollywood, Melissa Silverstein. « La question que je pose est : “Est-ce un manque de conscience ou une indifférence délibérée ?” ».

A la présidente du jury du 76e Festival du film de Venise, Lucrecia Martel, de marteler: « Exclure ou mettre Polanski [en compétition] nous oblige à discuter, ce n'est pas une question simple à résoudre ».

Alyson Braxton pour DayNewsWorld

LES GOLDEN GLOBES DE DIMANCHE 9 JANVIER 2022 SANS PUBLICITE ET SANS TELEVISION

Les Golden Globes auront bel et bien lieu ce dimanche 9 janvier à Beverly Hills. La cérémonie qui récompense les meilleurs films et séries de l'année passée se déroulera, pour la deuxième année consécutive, sans public. L'explosion du variant Omicron aux États-Unis, avec plus de 800.000 cas positifs au Covid-19 chaque jour, a obligé la Hollywood Foreign Press Association (HFPA) à changer ses plans. Autre nouveauté, suite au renoncement de la chaîne NBC à diffuser la cérémonie, les Golden Globes ne seront pas diffusés à la télévision cette année.

Outre les accusations de racisme, sexisme, harcèlement et de corruption, la cérémonie a vu ses audiences chuter brutalement ces dernières années. En février 2021, seulement 6,9 millions d'Américains ont regardé les Golden Globes, contre 18,4 millions l'année précédente. Un argument suffisant pour NBC de ne pas renouveler son partenariat. On ne sait pas non plus si toutes les stars récompensées assureront un discours ce dimanche. Des célébrités comme Scarlett Johansson ou Tom Cruise, qui a renvoyé ses trois trophées à la HFPA, sont montées au créneau pour déplorer un manque d'actions concrètes afin de lutter contre les diverses formes de discrimination à l'œuvre. De même pour de grands studios comme Warner Bros. ou Netflix qui ont annoncé qu'ils ne collaboreraient plus avec l'organisation des Golden Globes tant que de vraies réformes n'auraient pas été votées.

The Power of The Dog de Jane Campion et Belfast de Kenneth Branagh mènent les nominations, avec sept citations pour chaque film. Du côté des Français, Marion Cotillard est nommée pour la troisième fois au Golden Globe de la meilleure actrice dans un film musical ou comique pour sa prestation dans Annette de Leos Carax. Elle l'a déjà remporté en 2008 pour son interprétation d'Édith Piaf dans La Môme. Omar Sy est dans la course au Golden Globe du meilleur acteur dans une série dramatique pour sa participation à Lupin.

La performance de Tahar Rahim dans Le Serpent a été saluée par une nomination au Golden Globe du meilleur acteur dans un téléfilm ou une mini-série.




Simon Freeman pour DayNewsWorld

LA STAR AMERICAINE SCARLETT JOHANSSON

LA MIEUX PAYEE AU MONDE

La star américaine Scarlett Johansson, la désormais célèbre Veuve noire de Marvel, est restée en 2019 l’actrice la mieux payée au monde, pour la deuxième année consécutive, selon le classement annuel du magazine Forbes publié vendredi.

Cependant les inégalités de salaires ont la vie dure aussi à Hollywood : malgré les 56 millions de dollars perçus, Scarlett Johansson n’arrive qu’à la huitième place du classement pour l’ensemble des comédiens, hommes et femmes confondus.

L’actrice de 34 ans, qui doit reprendre son rôle de Veuve noire l’an prochain pour un film dérivé des Avengers, a pourtant gagné 15,5 millions de plus qu’en 2018, principalement grâce au succès mondial du dernier opus de la saga, « Avengers : Endgame », qui lui a valu un chèque de quelque 35 millions.

Mais à titre de comparaison, Robert Downey Jr., qui incarne Iron Man à ses côtés dans la saga Marvel, a été payé environ 55 millions de dollars pour son rôle dans le même film. millions).

À la deuxième place du classement féminin, on trouve une nouvelle arrivante, Sofia Vergara, vedette de la sitcom télévisée « Modern Family », avec 44,1 millions de dollars (du 1er juin 2018 au 1er juin 2019).

Elle est suivie par Reese Witherspoon (35 millions) et Nicole Kidman (34 millions), les deux comparses de la série « Big Little Lies ».

Numéro trois en 2018, essentiellement grâce à des publicités pour de grandes marques, Jennifer Aniston est cette année reléguée à la cinquième place, avec tout de même 28 millions de dollars.

Parmi les nouvelles arrivantes, on trouve Elizabeth Moss, révélée par «The Handmaid's Tale: La Servante Ecarlate», et l'Australienne Margot Robbie.

Côté sorties, Angelina Jolie, numéro deux du classement l'an dernier, a quitté le Top 10, de même que Julia Roberts, Cate Blanchett ou Jennifer Lawrence.

Jenny Chase pour DayNewsWorld

LES GOLDEN GLOBES

Les Golden Globes viennent d’annoncer la sélection des films, acteurs, actrices, réalisateurs et chansons qui pourront prétendre à décrocher leur trophée.

La cérémonie américaine, qui récompense les films sortis en 2019, aura lieu le 5 janvier 2020.

Comme l’an passé aux Oscars, Netflix s’impose dans ces nominations, notamment dans la catégorie du Meilleur film dramatique. Once Upon a Time... in Hollywood de Tarantino surprend par sa nomination dans la catégorie Meilleur film musical et comique et la France peut se réjouir pour la sélection de deux de ses films en compétition dans la catégorie du Meilleur film en langue étrangère.

Du côté des réalisateurs, sans surprise, Sam Mendes (1917), Todd Philipps (Joker), Martin Scorsese (The Irishman), Quentin Tarantino (Once Upon a Time... in Hollywood) et Bong Joon-ho Parasite) vont se disputer la statuette.

Si James Gray manque à l’appel tout du long, le cinéma américain indépendant reste représenté par Noah Baumbach qui aura su entraîner ses acteurs au sommet – une nomination chacun – grâce à son histoire originale, également sélectionnée.

Marriage Story cumule six nominations, suivi par The Irishman et ses cinq nominations, se plaçant ainsi devant Joker qui se distingue dans quatre catégories.

Meilleur film dramatique

1917

The Irishman

Joker

Marriage Story

The Two Popes

Meilleur film comique ou musical

Dolemite is my name

Jojo Rabbit

À couteaux tirés

Once Upon a Time... in Hollywood

Rocketman

Meilleur acteur dans un film dramatique

Christian Bale – Le Mans 66

Antonio Banderas – Douleur et Gloire

Adam Driver – Marriage Story

Joaquin Phoenix – Joker

Jonathan Pryce – The Two Popes

Meilleure actrice dans un film dramatique

Cynthia Erivo – Harriet

Scarlett Johansson — Marriage Story

Saoirse Ronan – Little Women

Charlize Theron – Scandale

Renée Zellweger – Judy

Meilleure actrice dans un film comique ou musical

Ana de Armas – À couteaux tirés

Awkwafina – The Farewell : L’Adieu

Cate Blanchett – Where’d you go, Bernadette

Beanie Feldstein – Booksmart

Emma Thompson – Late Night

Meilleur acteur dans un film comique ou musical

Daniel Craig – À couteaux tirés

Roman Griffin Davis – Jojo Rabbit

Leonardo DiCaprio – Once upon a Time… in Hollywood

Taron Egerton – Rocketman

Eddie Murphie – Dolemite is my name

Meilleure actrice dans un second rôle

Jennifer Lopez – Hustlers

Laura Dern – Marriage Story

Margot Robbie – Scandal

Kathy Bates – Richard Jewell

Annette Bening – The Report

Meilleur acteur dans un second rôle

Brad Pitt – Once Upon a Time... in Hollywood

Al Pacino – The Irishman

Tom Hanks – A Beautiful Day in the Neighborhood

Joe Pesci – The Irishman

Anthony Hopkins – The Two Popes

Meilleur film en langue étrangère

The Farewell : L’Adieu

Douleur et Gloire

Portrait de la jeune fille en feu

Parasite

Les Misérables

Meilleur film d’animation

La Reine des Neiges 2

Le Roi Lion

Missing Link

Toy Story 4

Dragons 3

Meilleur réalisateur

Martin Scorsese – The Irishman

Quentin Tarantino – Once Upon a Time... in Hollywood

Bong Joon-ho – Parasite

Sam Mendes – 1917

Todd Phillips – Joker

Meilleur scénario

Quentin Tarantino – Once Upon a Time... in Hollywood

Noah Baumbach – Marriage Story

Anthony McCarten – The Two Popes

Bong Joon-ho et Han Jin-won – Parasite

Steven Zaillian – The Irishman

Meilleure musique de film

Thomas Newman – 1917

Hildur Guonadottir – Joker

Randy Newman – Marriage Story

Alexandre Desplat – Little Women

Daniel Pemberton – Motherless Brooklyn

Meilleur morceau original

"(I’m Gonna) Love Me Again" – Rocketman

"Spirit" – Le Roi Lion

"Into the Unknown" – Frozen 2

"Stand Up" – Harriet

"Beautiful Ghosts" – Cats


Rendez-vous au 5 janvier 2020 !
Sandra Stac pour DayNewsWorld

UN GRAND TARANTINO

ONCE UPON A TIME... IN HOLLYWOOD

Le spectateur peut dans un premier temps se sentir dérouté par un long-métrage de Quentin Tarantino, avec ses atouts fétiches que ce soit la construction narrative éclatée de Pulp Fiction, de Reservoir Dogs, le révisionnisme historique d' Inglorious Basterds ou de Django Unchained et ou encore le thème de la vengeance de Kill Bill ou de Boulevard de la mort.

La caméra s’incruste tout simplement, comme dans un documentaire, dans les arcanes du septième art à Hollywood.

Rick Dalton (Leonardo DiCaprio) et Cliff Booth (Brad Pitt) sont au cœur du neuvième film de Quentin Tarantino. Le premier est un acteur à succès d’une série, mais qui peine à retrouver un second souffle avec le cascadeur Cliff Booth, sa doublure de longue date au cinéma tandis qu'un producteur (campé par Al Pacino) lui conseille le recyclage dans les séries B de Cinecittà. Deux larrons à l’ancienne, qui voient leur monde s’éteindre alors qu’Hollywood devient le repère de la vague hippie et de la contre-culture organisée.

Au spectateur alors de voyager dans les coulisses du Hollywood de 1969, entre scènes tragi-comiques et gags, scènes de cascade, jouée avec nonchalance par Brad Pitt pas en reste pour distribuer des torgnoles à la ronde, façon Bud Spencer..

Entre les hippies, la beauté de Los Angeles et un casting dément (comprenant Margot Robbie, Emile Hirsch, Al Pacino, Dakota Fanning ou encore Kurt Russell et Michael Madsen), Quentin Tarantino promène sa caméra.

Mais Once Upon a Time… in Hollywood n’est pas un Tarantino comme on les connaît . A contre-courant de son cinéma, loin de la violence graphique et stylisée, de la mise en scène explosive ou encore de l’art des dialogues écrits au couteau, ce long-métrage se fait lent, contemplatif d’une période oubliée, une carte postale californienne à la fois réelle et fictionnelle d’un certain rêve américain. Sans oublier l'ombre de Sharon Tate assassinée par la secte Manson, qui surgit de la fiction pour mieux rattacher l’œuvre à une réalité historique, située au crépuscule du mouvement hippie.

« Once upon a time » (« Il était une fois ») n’est pas un titre choisi par hasard.

« C’est la clé des contes, la formule magique qui délivre de toutes autres limites que celles de l’imagination ».

Avec Once Upon a Time… in Hollywood, sorti le 27 juillet aux États-Unis, le scénariste a réalisé son meilleur démarrage en salles. A voir absolument.

Jenny Chase pour DayNewsWorld

JENNIFER LAWRENCE DANS LE ROLE DE MAFIEUSE

Jennifer Lawrence interprétera le rôle principal dans le film de Paolo Sorrentino intitulé Mob Girl.

Il plongera la comédienne dans la mafia de New York dans les années 1950.

L'actrice de 28 ans incarnera le rôle d'une jeune mafieuse dans l'adaptation au cinéma de Mob Girl, un roman policier éponyme tiré de faits réels, écrit par deTeresa Carpenter, lauréate du prix Pulitzer.

Le long-métrage retracera l’histoire d’Arlyne Brickman, jeune fille juive ayant grandi dans les quartiers malfamés de New York puis se lie à une bandes de jeunes mafieux qui la violent.

Elle devient alors une indicatrice de la police, entre autres dans l’affaire contre les Colombo, famille de la mafia américaine.

« Voir cette histoire du point de vue d'une femme est une approche nouvelle et excitante pour raconter un classique mafieux », a confié Brad Weston, président de la société de production Makeready.

C'est avec impatience que l'on attend donc le film du réalisateur italien a déjà obtenu de nombreuses récompenses dont le Prix du Jury au Festival de Cannes 2008 avec Il divo, le Golden Globe du meilleur film étranger et l’Oscar du meilleur film étranger en 2014 pour sa comédie La grande bellezza.

Britney Delsey pour DayNewsWorld

THE OPERATIVE UN FILM D'ESPIONNAGE A VOIR

A la fin des années 2000, alors que le monde craint que l'Iran ne se dote de l'arme atomique, Rachel, ex-agente du Mossad infiltrée à Téhéran, disparaît sans laisser de trace.

Qu’est-elle devenue ?

Ses supérieurs recherchent la belle jeune femme incarnée par Diane Kruger dans The Operative, thriller d’espionnage de Yuval Adler. Thomas, son référent de mission, doit la retrouver entre Orient et Occident, car les Israéliens doivent la récupérer - ou se débarrasser d’elle si la situation l’exige. La peur rôde.

Deux ans après avoir été récompensée à Cannes pour In the Fade de Fatih Akin, la comédienne livre une nouvelle prestation intense. Deuxième film du jeune réalisateur israélien Yuval Adler, "The Operative" est l’adaptation d’un roman de son compatriote Yifatch Reicher Atir, un ex-officier du Mossad devenu auteur qui a écrit The English Teacher

« Quand je l’ai lu, explique le réalisateur, j’ai été captivé.

Son soin à décrire les conséquences psychologiques du travail de l’espion, son extrême souci du détail et son exploration de l’aspect personnel du renseignement d’origine humaine m’ont fasciné.

Le livre s’inspire de véritables agents et de faits réels, si bien qu’il a été fortement censuré à sa parution en Israël. »

L'espionne se rend régulièrement, en Allemagne pour débriefer Thomas, son agent de liaison (Martin Freeman).

Jusqu’au jour où elle disparaît des radars, après s’être rapprochée de Farhad (Cas Anvar), un homme d’affaires local.

Yuval Adler ne mise pas sur le suspense, le film relate le parcours de Rachel à coups de flash-backs, tandis que Thomas, qui a quitté le Mossad, est interrogé par ses anciens supérieurs prêts à tout pour mettre la main sur son ex-protégée.

Il apparaît rapidement qu’il nourrissait pour elle des sentiments autres qu’une simple estime professionnelle et que Rachel n’a pas dit toute la vérité sur son identité.

Dans une veine ultra-réaliste le réalisateur entraîne le spectateur sur les pas de son héroïne à fleur de peau. Une Diane Kruger époustouflante, violente et fragile à la fois.

Jaimie Potts pour DayNewsWorld

SCENES SEXUELLES CHOCS AVEC OPHELIE BAU

DANS LE FILM MEKTOUB INTERMEZZO

D' ABDELLATIF KECHICHE

Le réalisateur Abdellatif Kechiche est-il allé trop loin en abusant, dans son dernier film, des scènes sexuelles avec son actrice Ophélie Bau ?

Vu le tollé provoqué au festival de Cannes et encore maintenant il semble pertinent de se le demander.

L’ex-Miss Besançon ne semble pas en effet cacher son embarras face la scène très hot incriminée.

L’actrice avait bien voulu monter les marches avec l’équipe du film, mais elle n’avait assisté ni à la projection du film ni à la conférence de presse...

Il semble loin le temps, pas si lointain pourtant, où une jolie jeune fille de 21 ans décrochait le titre de Miss Besançon. C’était en 2014 et Ophélie Bau s’appelait encore Ophélie Baufle, fille d’un avocat inscrit au barreau de la ville. Son projet d’alors était de devenir puéricultrice.

Le réalisateur de La Graine et le mulet a porté toute son attention sur cette jeune fille sans aucune expérience de la scène ou des caméras. Lors de la diffusion de la deuxième partie du très long film (3 h 28), Mektoub Intermezzo , projetée lors du dernier festival le public cannois ne cachait pas un certain malaise après la projection de la longue scène de sexe réelle de treize minutes.

Et les témoignages sur les pressions exercées lors du tournage n’ont fait que renforcer le malaise. L'agent de l’actrice a officiellement reproché au réalisateur d’avoir empêché sa protégée de visionner les scènes au montage, comme cela semblait prévu.

Kechiche vient enfin de proposer à Ophélie Bau de choisir et de retirer les scènes l’impliquant et qu’elle jugerait choquantes dans son film.

Si le film appartient par la suite aux spectateurs, il ne doit cependant pas échapper au contrôle de l'actrice.


Abby Shelcore pour DayNewsWorld

HARVEY WEINSTEIN SUR LE POINT DE FAIRE UN GROS CHEQUE A CERTAINES DE SES VICTIMES PRESUMEES

L'ancien producteur en disgrâce a trouvé un accord financier au civil avec plusieurs de ses victimes présumées et des créanciers, moyennant le versement de 44 millions de dollars, selon le Wall Street Journal. L'accord, qui n'a pas encore été signé, engloberait toutes les procédures au civil intentées contre l'ancien magnat d'Hollywood, y compris au Canada et au Royaume-Uni.

Une trentaine de millions de dollars, sur les 44, devraient être attribués à différentes victimes du producteur américain, mais aussi à des anciens salariés de sa maison de production et aux créanciers de cette dernière.

Outre des victimes présumées - le harcèlement sexuel ne pouvant faire que l'objet de poursuites au civil- et des créanciers, l'accord amiable couvrirait également une procédure entamée par le procureur de l'État de New York, Eric Schneiderman. Cette assignation visait notamment à s'assurer que les victimes présumées seraient bel et bien indemnisées.

La transaction n'exempte cependant pas Harvey Weinstein des poursuites pénales qui le visent et devraient lui valoir un procès en septembre pour agression sexuelle présumée

Le producteur déchu, catalyseur du mouvement #MeToo, a été mis en examen l'an dernier pour deux viols - l'un en 2013 et un autre, une fellation, en 2006 - sur deux femmes différentes. Il risque la prison à perpétuité en cas de condamnation au terme de son procès.

Depuis octobre 2017, plus de 80 femmes ont accusé publiquement Harvey Weinstein, 67 ans, ex-patron des prestigieux studios Miramax, de les avoir violées, sexuellement agressées ou harcelées.

Parmi elles des célébrités comme Ashley Judd, Angelina Jolie ou Salma Hayek.

Kate White pour DayNewsWorld

FESTIVAL DE CANNES

LE BIOPIC ROCKETMAN UN HOMMAGE

AU GRAND ELTON JOHN

C’était un des films les plus attendus du festival cette année: lancé jeudi soir en grande pompe à Cannes, Rocketman a conquis les festivaliers avec sa mise en scène flamboyante et ses numéros musicaux beaux à couper le souffle.

Rocketman , un film à l'image d'Elton John : ­extravagant, passionnant et spectaculaire.

A la fin de la projection du biopic en présence de la légende Elton John et de Taron Egerton, qui l'incarne brillamment dans le film, le public lui a réservé une longue ovation.

Le réalisateur Dexter Fletcher a réussi un tour de force avec ce film surprenant qui relate la rapide ascension d’Elton John vers les sommets du rock, au début des années 1970.

Conçu davantage comme une comédie musicale que comme un drame biographique conventionnel à la Bohemian Rhapsody (film sur lequel Fletcher a d’ailleurs travaillé), Rocketman surprend par son audace, sa folie et son originalité car il reflète la vie de la popstar sans cacher le côté sombre et les étapes plus difficiles de sa vie, a expliqué Dexter Fletcher.

De sa relation houleuse avec ses parents, notamment avec sa mère jouée par Bryce Dallas Howard, à son ascension fulgurante, de sa belle amitié avec son parolier (Jamie Bell) et de son premier amour dévastateur (Richard Madden) à ses addictions aux drogues, à l'alcool et au sexe, le film ne cache rien des premières années chaotiques mais déterminantes de la vie de la star. Voulu « le plus honnête possible » par Elton John, « Rocketman » montre également « les bas, très bas, et les hauts, très hauts » de son existence.

Présent sur place, Sir Elton John n'a pu retenir ses larmes quand le public lui a réservé une longue ovation à la fin de la projection. Et c'est les yeux rougis, derrière ses lunettes en forme de cœur, qu'il est réapparu.

Il n'était pas le seul à sortir bouleversé de cette avant-première mondiale, puisque toute l'équipe du film, l'acteur Taron Egerton et le réalisateur Dexter Fletcher en tête, ainsi que son ami de toujours, son parolier Bernie Taupin, partageaient cette émotion dans le Grand Théâtre Lumière.

« Pour ma part, ça a été le plus beau jour de ma vie», a admis l’acteur britannique Taron Egerton, qui crève l’écran dans la peau du célèbre chanteur.

« La réaction du public nous a fait énormément plaisir parce qu’on a travaillé très fort pour faire un film qui ne serait pas un drame biographique classique. Notre principale préoccupation était de célébrer l’œuvre d’Elton John, mais aussi de raconter une histoire humaine. »

Une immersion musicale totale dans le quotidien d'une personnalité unique ! Du grand spectacle dans lequel Taron Egerton épate en faisant le show.

Jaimie Potts pour DayNewsWorld

CANNES 2019 LES MARCHES EN IMAGES



Mia Kennedy à Cannes pour DayNewsWorld

JEAN-PIERRE MARIELLE UNE ICONE DU CINEMA ET DU THEATRE NOUS A QUITTE

Acteur gouailleur qui a tourné dans de nombreuses comédies, Jean-Pierre Marielle s’est éteint à 87 ans des suites d’une longue maladie mercredi 24 avril.

« Agathe Marielle a la tristesse d’annoncer que son mari, l’acteur Jean-Pierre Marielle, s’est éteint le 24 avril, à 16 h 24, à l’hôpital des Quatre-Villes, à Saint-Cloud, des suites d’une longue maladie. Les obsèques se dérouleront dans la plus stricte intimité », a annoncé son épouse dans un communiqué.

Issu d’un milieu très modeste, il se destine à des études littéraires. Mais un professeur de son lycée lui conseille de se tourner vers des études théâtrales.

Il entre alors au Conservatoire de Paris et y rencontre de joyeux drilles : Belmondo, Rochefort Cremer, Rich, Vernier, Beaune. Sept jeunes hommes venus d’horizons très différents qui se lient d'amitié. Le rire, les larmes, les déconvenues, les histoires d’amour les soudent pour une vie entière.

« Il y a des années de groupe de comédiens, comme des années de peintres, de musiciens, c’est comme les années à prunes, comme le pinard. C’est comme ça », résumait Jean-Pierre Marielle, fidèle à sa ligne de conduite :
ne pas chercher midi à quatorze heures

Il est avant tout connu pour ses rôles de hâbleurs, sa haute silhouette dégingandée, sa voix caverneuse, gutturale, charnue avec un rire énorme que le tabac éraillait.

Tout au long de sa longue carrière au cinéma il incarne dans les comédies le rôle du Français moyen, goguenard et bon vivant au verbe salace («Tu sens la pisse toi, pas l’eau bénite…» «C’est un beau p’tit morceau, hein, elle vaut bien son coup de chevrotine.») avec son arsenal d’expressions d’antan («miche», «mon p’tit»).

De la centaine de rôles qu’il a incarnés, il restera, à jamais, ce représentant en parapluies, grand amateur de postérieurs

(« Oh ce cul ! On dirait un Courbet. ), qui lâche femme et enfants pour devenir peintre sur les côtes du Finistère, dans Les Galettes de Pont-Aven (1975) son plus grand succès populaire.

Ce film inclassable de Joël Séria est ponctué des

« Oh, nom de Dieu de bordel de merde ! » d’un Marielle qui hisse la crudité verbale au sommet du grand art...

«Il pouvait dire des dialogues très crus sans jamais être vulgaire ; au contraire, il leur donnait presque de la classe», vantait Joël Seria, qui dût batailler pour imposer Marielle en rôle titre de ses Galettes.

Mais ce sont des rôles dramatiques qui lui apportent une grande notoriété dans la profession, notamment dans Que la fête commence (1974) de Bertrand Tavernier où Jean-Pierre Marielle incarne un Marquis de Pontcallec grandiloquent.

Les Galettes de Pont-Aven (1975) de Joël Séria, film devenu culte dans lequel il joue un citoyen banal en quête d'identité et de bonheur, cette performance lui vaudra une nomination en tant que meilleur acteur à la première cérémonie des César.

Un moment d'égarement (1977) de Claude Berri où il incarne un rôle difficile de père de famille tombant amoureux de la fille de son meilleur ami, ou encore Coup de torchon (1981) de Bertrand Tavernier, il y incarne à la fois un proxénète ordurier et son frère militaire.

Cette double composition lui vaudra une seconde nomination aux César, cette fois-ci en tant que second rôle. En 1991, il tourne le film le plus important de sa carrière.Tous les matins du monde, réalisé par Alain Corneau, qui adapte le roman de Pascal Quignard, et pose des questions existentielles sur l'art, la musique et l'émotion. Jean-Pierre Marielle y incarne Jean de Sainte-Colombe, violiste veuf et janséniste, refusant les honneurs de Versailles et les sollicitations de Louis XIV pour vivre en reclus à la campagne avec ses deux filles avant qu'il n'accepte, malgré lui, de recevoir un élève nommé Marin Marais, interprété à des âges différents par Guillaume et Gérard Depardieu.

Tous les matins du monde est récompensé par le prix Louis-Delluc 1991 et sept Césars en 1992.

Sur les planches, il mène également une brillante carrière. Jean-Pierre Marielle s’est plu à lire et dire les mots de Molière, Ionesco, Pinter, Pirandello, Anouilh, Tchekhov, Claudel…

En 1994, il décroche le Molière du meilleur comédien pour son rôle dans la pièce Le retour d'Harold Pinter. En 2014, il est à l'affiche de Love Letters au théâtre Antoine à Paris.

« Le théâtre est toujours une émotion très présente en moi. Entendre les trois coups, le rideau qui se lève et le murmure de la salle, puis on se lance.

Comme les écrivains, le prix Goncourt, on attend toujours le rôle qui va faire de vous quelque chose que vous n’imaginez pas, même dans vos plus chers désirs. ».

Modeste ce grand comédien disait de lui-même qu’il n’était calé en rien :

« Je suis décalé, pas calé. Il n’y a rien de mieux que d’être décalé. »

Jenny Chase pour DayNewsWorld

SELECTION DU FESTIVAL DE CANNES 2019

Plein feux sur la Croisette pour l'incontournable festival de Cannes, qui se tiendra du 14 au 25 mai 2019.

La cérémonie sera présidée par le mexicain Alejandro pour et s'ouvrira avec la projection de « The Dead Don't Die » de Jim Jarmusch.

Pour le moment, la direction ne sait pas encore vraiment sur quelle œuvre le Festival s’achèvera. Peut-être sur le film Sibyl de Justine Triet qui sortira au cinéma à la fin du festival.

Après l'Affaire Weinstein et le mouvement #MeToo les organisateurs ont eu à cœur de mettre de mettre à l'honneur des femmes, actrices, productrices et réalisatrices.

Ainsi la réalisatrice française Claire Denis présidera le Jury des Courts-métrages et de la Cinéfondation, qui récompense 3 films sur 17, réalisés par des étudiants d'écoles du cinéma tandis que la réalisatrice libanaise, Nadine Labaki assurera la présidence du Jury « Un certain Regard ».

Et une place toute particulière sera donnée aux films de la grande réalisatrice inventive Agnès Varda, décédée cette année.

Beaucoup de premiers films de longs-métrages de « genre » seront en compétition avec des personnages comme « des chômeurs, des flics, des mafieux, des parasites, des peintres et des peintres femmes », a assuré Thierry Frémaux. La sélection poursuit ainsi le rafraîchissement opéré l'an dernie .

Il y a tout d'abord bien sûr des habitués du festival (Jarmusch, Almodovar, Desplechin, Dolan)et aussi ceux qui concourront pour une seconde, voire une troisième, palme (Dardenne, Loach, Malick). Mais il y a surtout les nouveaux venus avec huit réalisateurs pour la première fois sélectionnés en compétition (Justine Triet, Mati Diop, Ira Sachs, Diao Yi'nan, Jessica Hausner, Ladj Ly, Corneliu Porumboiu,Céline Sciamma) dont deux premiers films (Les Misérables et Atlantiques).

Un panel de films des plus réjouissants.

Voici les listes de la sélection du 72e Festival de Cannes, qui seront complétées dans les prochains jours :

Film d'ouverture : The Dead Don't Die, de Jim Jarmusch

Les films en compétitions :

Douleur et gloire de Pedro Almodovar

Le Traître, de Marco Bellocchio

Le Lac des oies sauvages, de Diao Yinan

Parasite, de Bong Joon Ho

Le jeune Ahmed, de Jean-Pierre et Luc Dardenne

Roubaix, une lumière !, d'Arnaud Desplechin (avec Roschdy Zem, Léa Seydoux)

Atlantique, de Mati Diop

Matthias et Maxime, de Xavier Dolan

Little Joe de l'Autrichienne Jessica Hausner

Sorry, we missed you, de Ken Loach

Les Misérables, de Ladj Ly

Une vie cachée, de Terrence Malick

Bacurau, du Brésilien Klébert Mendoça Filoh et Juliano Dornelles

Les Siffleurs, du Roumain Corneliu Porumboiu

Franckie d'Ira Sachs (avec Isabelle Huppert)

Portrait de la jeune fille en feu, de Céline Sciamma

Ce doit être le paradis, d'Elia Suleiman

Sibyl, de Justine Triet (avec Virginie Efira, Adèle Exarchopoulos)

Films "Hors-compétition" :

Les plus belles années d'une vie, de Claude Lelouch (avec Monica Bellucci, Jean-Louis Trintignant)

Rocketman, de Dexter Fletcher

Too old to die young, de Nicolas Winding Refn

Diego Maradona, d'Asif Kapadia

La Belle époque, de Nicolas Bedos

Film "Séances de Minuit" :

The gangster, the cop, the devil, de Lee Won-Tae

Films "Séances spéciales" :

Etre vivant et le savoir, d'Alain Cavalier

Tommaso, d'Abel Ferrara (avec Willem Dafoe)

Share, de Pippa Bianco

Pour Sama, documentaire sur la Syrie de Waad El Kateab et Edward Watts

Family Romance, de Werner Herzog

Que Sea Ley, de Juan Solanas

Sélection "Un certain regard" :

Vie Invisible, de Karim Ainouz

Dylda, du Russe Kantemir Balagov

 

Les hirondelles de Kaboul, film d'animation de Zabou Breitman et Elea Gobé Mévellec

La Femme de mon Frère, de Monia Chokri

The climb, de Michael Covino

Jeanne, de Bruno Dumont

Viendra le feu, du gallicien Olivier Laxe

Chambre 212, de Christophe Honoré (avec Benjamin Biolay, Camille Cottin, Chiara Mastroianni)

Port Authority, de Danielle Lessovitz

Papicha, de l'Algérienne Mounia Meddour

Adam, de la Marocaine Maryam Touzani

Zhuo Ren Mi Mi, du Taïwanais Midi Z

Liberté d'Albert Serra

Bull d'Annie Silverstein

Summer of Changsha, de Zu Feng

EVGE, de l'Ukrainien Nariman Aliev

Film de clôture ou Palme d'Or ?

Abby Shelcore pour DayNewsWorld

SASHA LUSS LA NOUVELLE ICONE

DE LUC BESSON

Elle tient le premier rôle dans « Anna » dont un premier teaser vient d’être dévoilé :

Sasha Luss, est devenue la nouvelle icône de Luc Besson.

Sasha Luss, que toutes les maisons de grands créateurs s'arrachent de Louis Vuitton à Prada en passant par Balenciaga a déjà joué pour le réalisateur français dans « Valérian et la Cité des mille planètes » en 2017.

Difficile alors de la reconnaître sous le masque numérique de son personnage, la Princesse Lihö-Minaa, transformée par la technique du morphing qu'avait utilisée James Cameron avant Luc Besson dans « Avatar ».

Deux ans plus tard, la jeune femme est bel et bien la vedette de ce film d’action tourné fin 2017 à la Cité du Cinéma à Paris.

Née en 1982 dans le port maritime de Magadan, en Sibérie orientale, Sasha Luss participe à des compétitions de danse.

Une blessure à la cheville la contraint à renoncer à ses rêves de ballerine.

Elle devient mannequin, décrochant son premier contrat à l’âge de 14 ans.

De couvertures de magazine en défilé, elle attire l’attention des designers étrangers et Karl Lagerfeld la choisit pour un défilé de Chanel en 2001.

De toutes les Fashion Week, elle apparaît aussi dans le mythique calendrier Pirelli, en 2015, devant l’objectif du photographe Steven Meisel.

Désormais représentée par IMG Models, l'agence des sœurs Bella et Gigi Hadid, elle mène une double carrière de mannequin et d’actrice.

Luc Besson choisit donc ses muses, toutes des héroïnes à poigne :

Anne Parillaud dans Nikita, Milla Jovovich dans Le Cinquième élément, Scarlett Johansson dans Lucy... et Anna dans le film éponyme, un mélange détonnant entre Nikita, Lucy et la Leeloo du « Cinquième Elément ».

 

Et le réalisateur du "Grand Bleu" a soigné son casting: celle qui tire plus vite que son ombre aura à ses côtés Cillian Murphy (la série Peaky Blinders), Helen Mirren (The Queen) ou encore Luke Evans (Fast and Furious).

Film d'action en salles le 10 juillet prochain.

Joanne Courbet pour DayNewsWorld

NICOLAS CAGE MARIE 4 JOURS

L'acteur qui tire aussi vite que son ombre et non je voulais dire qui divorce en un éclair.

Et oui pour son quatrième mariage Nicolas Cage est resté marié quatre jours.

Il a épousé à Las Vegas une jeune femme Erika Koike qu'il fréquentait plus ou moins avant, une maquilleuse soit disant quoi c'est ce qu'elle lui avait raconté ou ce qu'il a voulu faire croire aux journalistes pour ne pas noircir ce tableau.

Oui avant il a fait quelques sorties nocturnes ou des avant-premières avec cette bimbo.

Cette jeune femme une fois brune une fois blonde est une ex détenue.

Zut et en plus n'a de maquilleuse que le nom ceci il l'a découvert au moment du divorce de l'annulation de son mariage car son habitude à cette tigresse est d'arnaquer d'escroquer les personnes aisées.

Il l'avait épousé à Las Vegas lui était dans un état hors du commun de taux d'alcoolimie elle complètement sobre.

De plus, cerise sur le gâteau, il a appris que celle-ci est en couple avec un jeune homme de son âge.

D’où la rupture fut définitive.

Ce qui serait intéressant à savoir pour l'annulation combien a du débourser Nicolas Cage.

Cette jeune femme lui a-t-elle demandé une pension alimentaire ?

Allez sans remord, à la suivante...

Mia Kennedy pour DayNewsWorld

AGNES VARDA UNE ICONE

DE LA NOUVELLE VAGUE ET DU FEMINISME

Elle avait la coiffure coupe au bol de moine qui ne l’a jamais quittée. Elle avait l’œil pétillant de la photographe à ses débuts- elle étudia la photographie à l’Ecole des beaux-arts, et l’histoire de l’art à l’école du Louvre- celui de cinéaste plus tard. Agnès Varda nous a quittés ce vendredi 29 mars 2019 , à l’âge de 90 ans. 

Agnès Varda fut l’une des pionnières de la Nouvelle Vague, et l’une des rares femmes réalisatrice de la Nouvelle Vague, avec Nelly Kaplan, qui signera plus tard La Fiancée du pirate, en 1969.

Dès son premier tournage elle fut remarquée : La Pointe courte (1955) annonce la Nouvelle Vague cinq ans avant « A bout de souffle » (1960) de Jean-Luc Godard.

Elle y filme les déboires conjugaux d’un couple de parisiens (Philippe Noiret et Silvia Monfort). Ce coup d'essai, qui mêle avec peu de moyens chronique réaliste et étude psychologique,prélude, en 1954, aux audaces de la Nouvelle vague. « En 1954, j’étais photographe au TNP et je connaissais peu le cinéma.

Il me semblait alors que beaucoup de “révolutions littéraires” n’avaient pas leur équivalent à l’écran. Aussi me suis-je inspirée, pour mes recherches, de Faulkner, de Brecht, essayant de briser la construction du récit, de trouver un ton à la fois objectif et subjectif, de laisser au spectateur sa liberté de jugement et de participation. », expliquait-elle dans un entretien au Monde, en 1962 .

Première femme cinéaste de ce nouveau cinéma des années soixante, première icône féministe aussi.

Elle présente à Cannes en 1961 son deuxième long-métrage, Cléo de 5 à 7. Le film raconte quatre-vingt-six minutes de la vie d’une jeune femme, une chanteuse un peu superficielle qui attend les résultats d’une analyse médicale et qui a peur. Mais le film met surtout en scène une libération féminine par la représentation d’un geste radical: ni perruque ni déshabillé en plumes.

Car Agnès Varda est engagée. Féministe engagée, elle signa en 1971 le Manifeste des 343 salopes, un appel à la légalisation de l’avortement. Elle mit ainsi en scène dans un long-métrage une manifestation devant le tribunal de Bobigny, où se déroule le procès de cinq femmes ayant pratiqué l’interruption volontaire de grossesse En 1976, sa comédie musicale, L’une chante, l’autre pas, racontait l’émancipation des femmes au tournant des années 1960-1970. Le récit d’une amitié entre deux personnages, opposés, qui, en filigrane, relate l’histoire des droits des femmes. « La double journée, pauvre maman, c'est bien épuisant et c'est mal payé ». Dans Sans toit ni loi Agnès Varda trace le destin d’une jeune fille au ban de la société, Mona, magistralement interprétée par la jeune Sandrine Bonnaire. Une héroïne éprise de liberté. Le film remporte le Lion d'or à Venise .

Jusqu’au bout, sa vie fut le cinéma, et vice versa, avec sa société de production et de distribution installée à domicile (Ciné-Tamaris), rue Daguerre, dans le 14e arrondissement de Paris. Avec le cinéaste Jacques Demy, mort en 1990, elle a partagé la vie, l’amour et le cinéma. Mais toujours éprise d'indépendance.  « J’ai vécu des années avec Jacques Demy. Je n’ai pas été abrutie par ça. J’ai gardé mon nom, j’ai continué à faire mon travail et à partager ce que l’on peut partager avec un homme, c’est-à-dire la vie, la vie de famille, la table, le lit. Mais pas l’identité personnelle, ni le travail », raconta-t-elle dans une interview à Nova.

« Les féministes ont raison de gueuler ! », revendiquait-t-elle encore en 2017 dans un entretien au Monde.

Joanne Courbet pour DayNewsWorld

DUMBO OU LA MAGIE BURTONNIENNE

Tim Burton refait-il du grand Tim Burton ? Si certains estimeront que Big Fish est son dernier chef-d’œuvre, d’autres pensent que Miss Peregrine et les enfants particuliers symbolisait déjà sa renaissance.

Et qu'en est-il de « Dumbo » qui arrive en salles ce mercredi 27 mars ?

Tim Burton a accepté, cette fois, de reprendre le classique Dumbo mais avec un glissement de point de vue. Dumbo nouvelle génération délaisse le regard de l’éléphanteau pour celui de nouveaux protagonistes.

Le film de Tim Burton est plus qu’un simple remake, avant tout grâce au scénario d’Ehren Kruger, très fidèle à l’esprit de l’original tout en inventant des personnages et des péripéties très cohérents avec l’univers de l’éléphant volant.

A  l’instar d’Holt Farrier (Colin Firth), vétéran de la première guerre mondiale, avec un bras en moins, de retour dans le cirque dont il était autrefois la vedette.

Il y retrouve ses deux enfants, Milly et Joe, éprouvée par la mort récente de leur mère. L’heure n’est plus au faste: Max Medici (Danny DeVito), propriétaire du lieu, voit sa petite entreprise connaître la crise.

Surgit alors la solution à tous ses maux : un éléphanteau, prompt à attirer les foules sous son chapiteau. La suite est connue de tous : Dumbo se retrouve séparé de sa mère, se découvre, puis s’envole dans un final mémorable.

Le dessin-animé de Disney ne durant qu’une heure, Tim Burton a pu développer la trame à loisir. Esthétiquement, la patte du cinéaste se fait sentir dès l’introduction: des visages de freaks défilant sur un train.

C'est surtout dans les pures scènes de cirque que le film se démarque, retrouvant la magie enfantine de l’original. Mentions spéciales pour la fabuleuse reprise du numéro des bulles de savon et toutes les scènes où Dumbo virevolte au-dessus de l’assemblée.

Après ce début familier, le long-métrage se transforme en charge anticapitaliste, traversé par une figure de businessman sans scrupule. V.A Vandevere (Michael Keaton), propriétaire du parc d’attractions Dreamland, achète Dumbo et accueille la troupe de Medici dans son empire du divertissement. On trouve alors dans « Dumbo » la critique des businessmen qui croient pouvoir tout acheter, et qui, en transformant un artisanat en industrie, en tuent toute la poésie.

Il est d'ailleurs assez piquant que ce « Dumbo » par Burton, véritable ode aux artistes fragiles et sans défense, soit produit par l’actuel groupe Disney, devenu le géant tentaculaire de l’industrie du spectacle à Hollywood et partout dans le monde.

Conte sur les périls de vendre son âme à une multinationale, Dumbo s'appréhende aussi comme un miroir sur la relation entre réalisateurs et grands studios.

À cette métaphore, on préférera le déluge visuel que nous offre le cinéaste, à peine entrés dans cette antre de la démesure. De quoi pallier les défauts du film... Quand la caméra s’attarde sur Dumbo, observant en caméra subjective la foule, ou dodelinant au rythme de la musique de Danny Elfman, le film trouve enfin sa vraie magie.

Au casting, on retrouve Eva Green dans le rôle de Colette Marchant, une belle trapéziste enfermée dans sa cage dorée. Colin Farrell, le cow-boy de retour de guerre. Mais aussi Nico Parler, Finley Hobbins, Michael Keaton, Danny DeVit.

Entre émotions et frissons, le film tient ses promesses de magie visuelle et enfantine à la fois. Un long-métrage léché qui offre des moments de fulgurances burtoniennes.

Dumbo, film fantastique de Tim Burton avec: Colin Farrell, Eva Green, Michael Keaton, Danny DeVito…

Durée: 1 h 52.

Abby Shelcore pour DayNewsWorld

US OU JORDAN PEELE LE MAITRE DE L'HORREUR

Avec Us, Jordan Peele veut rectifier le tir et, comme il le déclarait récemment à Rolling Stone, souhaite cette fois faire un pur film d’horreur après que l'académie des Golden Globes a classé son "Get Out" dans la catégorie... comédie.

« Je suis tellement dingue de films d'horreur que la confusion autour du genre de 'Get Out' m'a un peu brisé le cœur », confiait récemment Jordan Peele à Rolling Stone. « En tant que fan d'horreur, je voulais vraiment apporter ma contribution à cet univers ».C'est chose faite.

Il met en scène une famille, les Wilson, qui s’apprête à passer des vacances agréables dans leur maison près de la côte. Du moins, c’est ce qu’ils pensaient.

Un soir, alors qu’ils se reposent après un après-midi à la plage, une étrange famille tente de pénétrer dans leur maison.

Les vacances idylliques prennent une tournure sombre et dramatique famille...toute une famille en combinaison rouge est déterminée à rentrer dans la maison en pleine nuit !

Des doubles maléfiques ?

Que veulent-ils ?

Que va-t-il se passer?

Jordan Peele devient alors le nouveau maître de l'horreur. N'y a-t-il rien de plus effrayant que de voir un inconnu s’infiltrer chez soi au milieu de la nuit ?

D’être confronté à une violence gratuite ?

Au sadisme le plus pur ?

Alors que les Wilson se retrouvent face à leurs doubles diaboliques, Jordan Peele applique les ficelles du genre :

jump scares,ourse-poursuite et chants lyriques à contre-emploi. Par les sons de plus en plus puissants et oppressants, les mouvements de caméra, ou encore par une utilisation intelligente de la pénombre, Jordan Peele livre ici un travail particulièrement abouti au niveau de l’ambiance, sonore comme visuelle.

Et puis il y a ce magnifique travail sur la photographie de Mike Gioulakis (qui confirme être devenu indispensable après It Follows ou encore Glass) et la partition musicale de Michael Abels qui nous happe dans l'univers glauque dulong-métrage. On y côtoie Lynch, Bergman ou Hitchcock mais pas seulement dans l'horreur ...

Car si Us se décline comme un film d’horreur il aborde aussi le thème du double qui a hanté les maîtres du genre que sont aussi Lynch, Bergman ou Hitchcock.

La perte d'identité reste en effet un fil conducteur, du « je n’ai pas l’impression d’être moi-même » d’Adelaïde au panneau « Find yourself » au-dessus de l’entrée du Palais des glaces. Et à la question « Qui êtes-vous ? », les alter-ego de la famille Wilson répondent d'ailleurs : « Nous sommes Américains ».

Le réalisateur souligne cet aspect du home invasion movie, cette peur de l'étranger. « Ce film est sur [les États-Unis]. Qu’il s’agisse de ce mystérieux envahisseur qu’on imagine venir, essayer de nous tuer, prendre nos emplois, ou de la faction, qui vit loin, et a voté différemment de nous », assène-t-il.

Côté casting, on retrouve Lupita Nyong’o et Winston Duke (récemment vus dans Black Panther) dans le rôle des parents, ainsi qu’Evan Alex et Shahadi Wright Joseph dans celui des enfants. Sidérants.

Garett Skyport pour DayNewsWorld

MON BEBE

UNE DOUCE COMEDIE GENERATIONNELLE

Après «LOL», la réalisatrice Lisa Azuelos signe une comédie générationnelle à caractère autobiographique.

Il s'agit d'une mère de trois enfants, divorcée ,Héloïse, qui voit sa cadette et dernière Jade, sa « petite dernière », de dix-huit ans bientôt quitter le nid familial pour continuer ses études au Canada.

Horreur pour cette mère de famille qui s'est investie autant dans son travail que dans sa famille.

Au fur et à mesure que le départ de Jade s'approche, le stress d’Héloïse augmente et elle se remémore leurs souvenirs partagés, ceux d’une tendre et fusionnelle relation mère-fille. Alors Héloïse joue les apprenties cinéastes avec son Iphone...une mère célibataire qui craint la solitude avec le départ imminent du dernier enfant de la famille.

Au point d'en oublier presque de vivre le présent...

Au point de redevenir l’héroïne de sa propre vie  ?

Mais Mon bébé n'est pas seulement une nouvelle comédie générationnelle, le film dissèque la vie bourgeoise d'une femme énergique avec un job sympa et qui vit  avec ses post-ados branchés. Après LOL, une nouvelle étude de mœurs parisienne d'une mère dont la vie bascule tout d'un coup et qui est porté entièrement par la sublime comédienne Sandrine Kiberlain et épaulé par la rayonnante Thaïs Alessandrin, la fille de la réalisatrice Lisa Azuelos dans le rôle de la jeune fille cadette prête à quitter le nid. (déjà aperçue dans LOL et Une rencontre)

Derrière la comédie générationnelle et ses clichés obligés, le long-métrage profite du talent comique de Sandrine Kiberlain, en grande forme devant la caméra d’Azuelos. À l’aise dans tous les registres, des séquences les plus absurdes aux plus touchantes, l’actrice rayonne et tire cette comédie populaire vers le haut.

Récompensé au festival de l’Alpe d’Huez, ce véritable feel-good movie a tout pour faire un carton en salle en ce mois de mars.

Réalisé par Lisa Azuelos Avec Sandrine Kiberlain, Thaïs Alessandrin…

France – Comédie – Sortie : 13 mars 2019 – Durée : 87 min

Joanne Courbet pour DayNewsWorld

CELLE QUE VOUS CROYEZ

LA NOUVELLE MADAME DE MERTEUIL

Juliette Binoche joue une femme qui se fait piéger par les réseaux sociaux dans «Celle que vous croyez», drame cruel signé par Safy Nebbou.

A cinquante-quatre ans, la comédienne continue sur cette lancée qui toujours fut la sienne, celle du cinéma d’auteur, des choix souvent audacieux.

Muse des cinéastes comme Téchiné, Leos Carax, Kieslowski, Louis Malle ou encore Claire Denis,  Cédric Klapisch et tant d’autres, Juliette Binoche doit dans «Celle que vous croyez» justement travailler sur la notion d’âge.

A travers son personnage Claire, l'universitaire cinquantenaire, cherche à paraître plus jeune et à trouver l'amour.

Pour épier Ludo, son jeune amant qui l'a quittée, elle crée un faux profil Facebook :

photo volée à l’appui, elle devient Clara, 24 ans, éclatante de charme et de jeunesse.

Contactée par Alex, le coloc de Ludo, Claire se prend au jeu de la séduction virtuelle.

Il tombe amoureux.

Elle aussi. De subterfuges en fantasmes, Claire s’illusionne, perd pied.

Mais se cacher derrière une nouvelle identité pour se réinventer, ou pour voler un bonheur auquel on pense avoir droit, où cel mène-t-il ?

L’amour est-il possible sur internet ?

Les réseaux permettent à Claire de s’abandonner, de vivre l'amour de Clara, son double virtuel, avec passion et sans entraves.

Elle fait fusionner Claire et Clara dans son apparence même, comme si l’amour la rajeunissait. Mis à part les années, cet avatar n’est-il pas vraiment elle-même ?

«Celle que vous croyez» place son héroïne au bord de ce gouffre qui la sépare du jeune homme, joué par François Civil, qu’elle croit aimer.

La séquence de la rencontre à la gare d'une cruauté sans nulle autre pareille...

Plus que la toxicité des réseaux sociaux, c’est bien le mensonge, aux autres et à soi, qui est décortiqué dans ce thriller singulier.

« Une nouvelle Mme de Merteuil pour ces liaisons dangereuses virtuelles ».

Britney Delsey pour DayNewsWorld

CAPTAIN MARVEL UN FILM FEMINISTE ?

Direction les confins de la galaxie, avec Captain Marvel. Captain Marvel retrace l’histoire de Carol Danvers qui, dans les années 90, devient l’une des héroïnes les plus puissantes qui aient jamais existé. Alors que la Terre devient le théâtre d’un conflit galactique entre deux races extraterrestres les Kree et les Skrulls, Captain Marvel n’a qu’une solution : intervenir.

Depuis la scène post-générique du tragique Avengers, Infinity War , les fans de Marvel bouillonnaient d'impatience de découvrir le personnage qui jouera sans doute un rôle majeur dans End Game, le prochain volet de la pharaonique saga.

L'actrice oscarisée Brie Larson incarne Carol Danvers, alias Captain Marvel, dans une «origin story» inspirée de Star Trek aussi bien que de Paris-Texas.

Les scènes de combats sont bien réalisées. Brie Larson, qui s’est beaucoup entraînée, est à la hauteur du challenge. Millimétrées, les chorégraphies sont impressionnantes et s’enchaînent sans jamais nous lasser.

Elle n'a pas ménagé ses efforts pour être à la hauteur physique de ce nouveau défi : « J'ai poussé mon corps et mon mental vers leur limites, c'était mon but pendant ces 9 mois d'entraînement, aller toujours plus loin », a expliqué l'actrice.

Mais bien que relevant de l'origin story la plus basique, Captain Marvel se révèle beaucoup plus compliqué dans son écriture, avec flashbacks, visions et manipulations mentales au menu.

« Le premier film Marvel porté par une femme ».

Une femme en tête d'affiche dans une ambiance rétro 90s. En empruntant le costume de l'incarnation comics version 2012 de Captain Marvel, pensée par la scénariste de BD Kelly Sue DeConnick pour être un Chuck Yeager au féminin, Brie Larson n'a aucun mal à être un role model en acier trempé : une femmes pilote des jets au sein de l'US Air Force de façon totalement naturelle et assumée.

Elle est parfaite en super-héroïne de l’ère post-metoo, féministe en combi rejetant l’emprise du manipulateur mâle avec autant de vigueur et de charisme que d’humour.Nick Fury rajeuni de vingt ans a une sympathique relation avec la superhéroïne, fournissant une dynamique agréable à l'histoire.

Brie Larson, oscarisée en 2016 pour son rôle dans Room, est l’actrice parfaite pour endosser le rôle, pas juste de super-héroïne, mais aussi de modèle.

Elle sait donner vie à cette femme puissante et assurée car le combat de Marvel réside avant tout dans la prise de pouvoir féministe.

Même si le long-métrage s’autorise parfois un manque d'inventivité, notamment dans son univers de space opera, Carol Danvers, nourrie par Brie Larson, qui jouera sans doute un rôle majeur dans End Game, le prochain volet de la saga, ouvre des perspectives alléchantes pour les fans de science-fiction.

Date de sortie 6 mars 2019 (2h 04min),de Anna Boden, Ryan Fleck, avec Brie Larson, Samuel L. Jackson, Jude Law.

Joanne Courbet pour DayNewsWorld

DESTROYER UN THRILLER HALETANT

AVEC UNE NICOLE KIDMAN TRANSFIGUREE

Film noir .Une détective de la police de Los Angeles, Erin Bell, infiltre un gang de braqueurs, mais sa mission se termina de façon tragique.

Des années plus tard, femme détruite et isolée Erin tente sans succès de renouer contact avec sa fille, qu’elle a trop longtemps délaissée, et qui la rejette.

Lorsque le chef de la bande refait surface, Erin va reprendre l’enquête pour comprendre les événements qui ont conduit au drame...

Après le ténébreux The Invitation, Karyn Kusama plonge une nouvelle fois dans une psyché torturée.

Celle d’Erin Bell, policière en rupture de ban, qui se voit soudain hantée par une ancienne investigation, qui lui coûta sa dignité et son innocence.

Dès ses premières images, Destroyer choisit de laisser toute la place à Nicole Kidman. Peau burinée, yeux injectés de sang et lèvres gercées, son visage ravagé occupe tout l’espace et elle s’impose dans chaque scène.

Le découpage du film épouse sa démarche claudicante, faisant de l’écran une extension de cette enquêtrice sur le point d’exploser en vol.

A la performeuse Nicole Kidman bravo pour sa performance totale, son exploit trans­formiste !

Mais si le pouvoir de sidération et d’ivresse féroce qui irradie ce personnage est bien réel, Karyn Kusama oublie de le faire évoluer dans un univers palpable.

Derrière l’audace de l’enlaidissement, la per­formance reste figée qui ne s'oublie pas au profit du personnage, femme flic rongée par un drame ancien.

Les seconds rôles sont à peine esquissés, transparents. Les névroses et les fantasmes de ses anti-héros restent impénétrables.

Pour ce qui est du récit, une ­affaire très classique de perdition et de rachat dans les bas-fonds criminels de Los Angeles...

Cependant on ne voit pas passer les deux heures de visionnage de ce polar haletant de Karyn Kusama.

Kate White pour DayNewsWorld

QUI AVEC DANIEL CRAIG

DANS LE 25 EME JAMES BOND

Qui pour les prochains rôles dans James Bond 25 ?

On sait déjà que Daniel Craig jouera pour la dernière fois dans le prochain et 25e épisode de la saga James Bond.

Que Léa Seydoux qui jouait déjà dans Spectre sera aux coté de 007.

Que Cary Joji Fukunaga (Beast of No Nation) en est le réalisateur.

Que le 25e opus de l'espion au service de Sa Majesté démarrera au printemps prochain.

Mais qui pour les autres rôles ?

La distribution semble se préciser de plus en plus.

Pour le prochain méchant l'acteur oscarisé Rami Malek, le Freddie Mercury de Bohemian Rhapsody, aurait été approché !

Et en James Bond Girl, une autre star peut-être avec l'héroïne oscarisée de Twelve Years a Slave, Lupita Nyong'o

Billy Magnussen, qui a collaboré avec Fukunaga dans la série Maniac, est également en lice.

Les heureux élus rejoindront Naomie Harris (Miss Moneypenny), Ben Whishaw (Q) et Ralph Fiennes (M) dans ce James Bond prévu en salles pour le printemps 2020.

Avant de trouver un successeur à Daniel Craig.

L' acteur de la série Game of Thrones, l'Écossais Richard Madden dans la peau de James Bond qui sait ?

Kate White pour DayNewsWorld

LE CHANT DU LOUP OU NOTRE COUP DE COEUR

Il signe enfin de son nom son premier long métrage, Antonin Baudry , lui qui , diplomate de métier, avait utilisé le pseudonyme d’Abel Lanzac pour le scénario de Quai d’Orsay.

Et avec maestro.

Le chant du loup captive ses spectateurs.

Ce premier film hyperréaliste et mystérieux réinvente le genre  dans une guerre nucléaire sous-marine, où les péripéties s’enchaînent pour scotcher les spectateurs à leurs sièges.

Les spectateurs sont immédiatement projetés au cœur d’une opération dangereuse, au large de la Syrie dans un sous-marin nucléaire français qui a pour mission de récupérer en urgence des soldats au nez et à la barbe d’un sous-marin ennemi.

Tout l’équipage a les yeux braqués sur Chanteraide, jeune militaire (François Civil) expert en guerre acoustique, surnommé l’Oreille d’or qui doit se concentrer sur un son menaçant, qu’il a beaucoup de mal à déchiffrer.

Un casting irréprochable où Paula Beer joue les utilités, les charismatiques Omar Sy, Reda Kateb et Mathieu Kassovitz incarnent  les personnages du sous-marin.

Le film met les spectateurs en immersion totale. Scènes d’un réalisme saisissant.

Univers sonore envoûtant. Suspense impressionnant...

Le sous-marin « L’effroyable » et son équipage confiné dans un huis-clos parviendront-ils à déjouer l'irréversible mécanisme d'un affrontement nucléaire ? Jusqu'au Point limite du film de Sidney Lumet (1964), à l’époque de la guerre froide  ?

Joanne Courbet pour DayNewsWorld

LA 44 EME CEREMONIE DES CESAR

( THE AFTER )

Elle fut orchestrée par Kad Merad qui a su faire rire le monde du cinéma et il a su faire passer des messages importants parler de sujet durs.

I
l faut avouer que tous les films nominés portaient sur des sujets lugubres. Comme les chatouilles sur la pédophilie, le grand bain dépression, pupille enfant à adopter, thème de la femme battue été aussi abordé.

A part les frères sisters qui est un western des sujets très difficiles.

Mais la présidente Kristin Scott Thomas était vêtue d'une robe de chez Dior couleur verte couleur de l'espoir.

Robert Redford a reçu le César d'honneur il a été acclamé d'une façon majestueuse, c'est un grand homme avec une cinématographie impressionnante.
Le grand bain le film de Gilles Lellouche a été nominé plusieurs fois et même si ce film n'a remporté qu'un seul César ses copains qui montaient sur scène pour remettre les prix à chaque fois lui glissait un petit mot gentil.

Même pour le César du meilleur film son ami Guillaume Canet n'a pas pu s'empêcher de dire bravo à toi Gilles même s'il n'a pas reçu le César du meilleur film.

Après ce beau spectacle déplacement en direction le Fouquet's pour un somptueux dîner réalisé par Pierre Gagnaire.


En entrée c'était un tataki de thon, pave de bar rôti puis un baba au rhum à se rouler par terre tout ceci accompagné de grands vins.
Puis pour clôturer la fin de la soirée, c'est à la fameuse boite de nuit l'Arc où s'est prolongée la..........

Mia Kennedy pour DayNewsWorld

PALMARES DES OSCARS 2019

Tout Hollywood était là. Les Oscars se sont tenus dans la nuit de dimanche à lundi. Les films Green Book et Roma ont dominé le palmares avec le prix du meilleur film pour le premier et pour Alfonso Cuaron, le réalisateur de « Roma » le prix du meilleur réalisateur, avec celui de.

Rami Malek, en Freddie Mercury dans Bohemian Rhapsody, et Olivia Colman, la reine Anne de La Favorite, ont tous les deux été distingués meilleur acteur et meilleure actrice.

Green Book, de Peter Farrelly, a remporté l'Oscar suprême, celui de meilleur film face à Bohemian Rhapsody, Vice, BlacKkKlansman, Black Panther, La Favorite et A Star Is Born. Tony Lip, videur d'origine italienne, sert de chauffeur et de garde du corps à Don Shirley, pianiste noir amené à faire une tournée de concerts dans le sud ségrégationniste des États-Unis.

Le prix du meilleur second rôle masculin a été décerné à Mahershala Ali dans le rôle de Don Shirley.

« Tout le film tourne autour de l’amour, du fait de nous aimer les uns les autres malgré nos différences », a déclaré son réalisateur Peter Farrelly en recevant la récompense suprême voulant couper court aux polémiques..

Grand favori avec dix nominations Alfonso Cuaron, le réalisateur de Roma, a reçu trois statuettes. Meilleur réalisateur d'abord, mais aussi meilleur film en langue étrangère et meilleure photographie.

En noir et blanc ce film raconte l'histoire d'une jeune gouvernante à Mexico dans les années 1970

Deux biopics ont été récompensés. Rami Malek a remporté la statuette du meilleur acteur pour son interprétation de Freddie Mercury dans Bohemian Rhapsody tandis que Olivia Colman l'a été pour son interprétation de la reine Anne dans La Favorite, au détriment de Glenn Close, nommée pour la septième fois cette année sans jamais l'emporter.

Olivia Colman a profité de son discours de remerciement pour rendre hommage à une l'actrice.

« Glenn Close, tu as été mon idole pendant si longtemps. Je ne voulais pas que ça se passe ainsi. » .

Le film du Grec Yorgos Lanthimos met en scène un trio amoureux entre Olivia Colman, Rachel Weisz et Emma Stone, les deux dernières se disputant les faveurs de la première.

Ce fut une première pour le réalisateur américain Spike Lee, qui a reçu le prix de la meilleure adaptation pour BlacKkKlansman, adapté du roman Black Klansman de Ron Stallworth. C'est l'histoire d'un policier noir qui a infiltré une cellule du Ku Klux Klan à la fin des années 1970.

Par contre, grand vainqueur en 2017 avec Moonlight, Barry Jenkis n'a pas connu le même succès avec Si Beale Street pouvait parler, adaptation d'une nouvelle de James Baldwin racontant l'histoire d'un jeune afro-américain accusé de viol à tort.

Son film a obtenu l'Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle pour Regina King.

Lady Gaga, vedette du film A Star Is Born, a remporté l’Oscar de la meilleure chanson originale pour la ballade musicale Shallow qu'elle chante en duo avec Bradley Cooper, acteur et réalisateur du film.

« Si vous avez un rêve, battez-vous » pour le réaliser, a-t-elle déclamé.

Le palmarès

Meilleur film : Green Book, de Peter Farrelly

Meilleur réalisateur : Alfonso Cuaron pour Roma

Meilleure actrice : Olivia Colman dans La Favorite

Meilleur acteur : Rami Malek dans Bohemian Rhapsody

Meilleure chanson originale : "Shallow" dans A star is born

Meilleure musique de film : Ludwig Göransson pour Black Panther

Meilleur scénario adapté : Charlie Wachtel, David Rabinowitz, Kevin Willmott et Spike Lee pour BlacKkKlansman

Meilleur scénario original : Nick Vallelonga, Brian Currie et Peter Farrelly pour Green Book

Meilleur court-métrage de fiction : Skin

Meilleurs effets visuels : Paul Lambert, Ian Hunter, Tristan Myles et J.D. Schwalm pour First Man

Meilleur court-métrage documentaire : Period. End of Sentence

Meilleur court-métrage d'animation : Bao

Meilleur film d'animation : Spider-Man : New Generation

Meilleur acteur dans un second rôle : Mahershala Ali dans Green Book

Meilleur montage : John Ottman pour Bohemian Rhapsody

Meilleur montage de son : John Warhurst et Nina Hartstone pour Bohemian Rhapsody

Meilleur mixage son : Paul Massey, Tim Cavagin et John Casali pour Bohemian Rhapsody

Meilleure photographie : Roma, d'Alfonso Cuaron

Meilleurs décors : Hannah Beachler et Jay Hart pour Black Panther

Meilleurs costumes : Ruth Carter pour Black Panther

Meilleurs maquillages et coiffures : Greg Cannom, Kate Biscoe et Patricia DeHaney pour Vice

Meilleur film documentaire : Free Solo, de Jimmy Chin et Elizabeth Chai Vasarhelyi

Meilleure actrice dans un second rôle : Regina King dans If Beale street could talk

Kate White pour DayNewsWorld

REGARDEZ LA CEREMONIE DES OSCARS 2019

La 91ème cérémonie des Oscars se tient dimanche 25 février à Los Angeles.

Le théâtre Dolby accueillera la 91ème cérémonie des Oscars, dimanche 25 février à Los Angeles.

Toutes les stars du cinéma américain seront là.

Les passionnés du 7ème art pourront regarder la cérémonie en direct à la télévision et sur Internet.

Date et heure : Dimanche 25 février 2019 à minuit, heure française.

Chaîne à la télévision : en direct sur la chaîne cryptée, voir les conditions d'abonnements sur le site de Canal +.

Streaming en ligne : sur le site internet de la chaîne Canal +. Abonnement payant, plus d'informations sur le site Canal +.

A Suivre....

Kate White pour DayNewsWorld

CESAR 2019


Belle Soiree ! No Comment !!




Mia kennedy pour DayNewsWorld

LES CESAR PRESENTES PAR KAD MERAD

Ce soir vendredi 22 février le cinéma est à l’honneur :

la 44e cérémonie des César prendra ses quartiers à la salle Pleyel. Kristin Scott en est la présidente.

Une soirée qui sera présentée par Kad Merad. Une soirée dédiée au génie Charles Aznavour décédé en octobre dernier.

Et Robert Redford reçoit un César d’honneur.

La Cérémonie des César est retransmise en direct de la Salle Pleyel, à 21 heures, en clair sur Canal+.

C'est sûr il va y avoir de la bonne humeur avc Kad Merad qui s 'est préparé sérieusement à son rôle de maître de cérémonie. Il a fait un régime sévère avant les César .

Regardez le nombre impressionnant de kilos qu’il a perdus ! Il veut que ça vibre avec les imprévus du direct, les prises de parole, l’impro...

Et la cérémonie va récompenser la diversité du cinéma français.

A SUIVRE AVEC MIA KENNEDY

Joanne Courbet pour DayNewsWorld

BERLINADE 2019

OURS D'OR A NADAV LAPID POUR SYNONYMES ET GRAND PRIX DU JURY POUR FRANCOIS OZON AVEC GRACE A DIEU

Le festival du film de Berlin a remis samedi l’Ours d’or à Nadav Lapid pour « Synonymes » un film israélien qui aborde sans concessions les tiraillements politiques et sociétaux de l'État hébreu. Synonymes, inspiré de la vie du cinéaste à Paris au début des années 2000, met en scène les tribulations de Yoav, ancien combattant de Tsahal, qui rejette son pays et refuse de parler l'hébreu où il s'est exilé à Paris.

«Synonymes est un film qui pourrait être considéré comme un scandale en Israël», a déclaré Nadav Lapid en recevant son prix à Berlin, le premier attribué à un réalisateur israélien. «Le film aborde le problème de l'âme collective israélienne»« incarnée par un mélange d'hommes forts, violents et fidèles à leur pays, sans ressentir de doutes, sans réserve», a déclaré le metteur en pointant la montée du sentiment nationaliste dans son pays.

Si le film aborde le questionnement sur la difficulté d'être Israélien, il se penche aussi sur l'identité en général.

Le grand prix du jury a été remis à  Grâce à Dieu de François Ozon qui relate le combat de trois victimes d’un prêtre pédophile de Lyon pour obtenir justice. «C'est un film qui essaie de briser le silence de l'Église catholique en France», a dit le réalisateur français François Ozon. «Il s'agit d'une histoire vraie et il y a de grandes résistances en France» a-t-il poursuivi. La justice doit dire la semaine prochaine si le film peut sortir mercredi ou pas .

La réalisatrice allemande, Nora Fingscheidt qui présentait son premier long-métrage, Systemsprenger, portrait d’une enfance violente, a reçu le prix Alfred Bauer. Le prix du scénario est allé à l’écrivain Roberto Saviano, au scénariste Maurizio Braucci et au réalisateur Claudio Giovannesi pour leur adaptation de Piranhas, le premier roman de Roberto Saviano sur l’ascension un gang d’enfants dans un quartier de Naples.

La Chine a été aussi mise à l'honneur à la Berlinale. Les prix d’interprétation sont allés à Yong Mei et Wang Jinchun, le couple d’acteurs de Di jiu tiang chang (Adieu, mon fils) de Wan Xiaoshuai. C'est l'histoire d'un couple qui perde leur enfant unique....

Juliette Binoche a regretté, au nom du jury, l’absence inattendue d’Une seconde, le long-métrage de Zhang Yimou qui devait concourir pour l’Ours d’or.

«Nous avons besoin d'artistes qui donnent du sens à l'Histoire», a-t-elle ajouté.

Palmarès complet :

Ours d'or : Synonymes de Navad Lapid

Grand prix du jury : Grâce à Dieu de François Ozon

Ours d’argent du meilleur réalisateur : Angela Schanelec pour I Was at home, but

Ours d’argent de la meilleur actrice : Yong Mei pour So Long My Son

Ours d’argent du meilleur acteur : Wang Jingchun pour So Long, My Son

Ours d’argent du meilleur scénario : Claudio Giovannesi, Roberto Saviano et Maurizio Braucci pour La Paranza dei Bambini

Prix Alfred-Bauer qui récompense l’originalité : System Crasher de Nora Fingscheidt

Prix de la contribution artistique : Rasmus Videbæk pour la photographie de Out Stealing Horses

Emily Jackson pour DayNewsWorld

VICE

DICK CHENEY OU LA COMEDIE DU POUVOIR

« Fin connaisseur des arcanes de la politique américaine, Dick Cheney a réussi, sans faire de bruit, à se faire élire vice-président aux côtés de George W. Bush.

Devenu l'homme le plus puissant du pays, il a largement contribué à imposer un nouvel ordre mondial dont on sent encore les conséquences aujourd'hui… »

Adam McKay signe avec Vice une comédie virevoltante, usant de tous les procédés possibles du genre mais il offre aussi un brûlant brûlot politique, visant directement l’administration américaine et Dick Cheney en particulier.

Il s'agit bien du vice-président, secret et ténébreux, Dick Cheney, incarné par le magnifique Christian Bale, qui va façonner sous les deux mandats Bush le nouvel ordre mondial avec la guerre en Irak.

Conséquence directe de cette guerre, Barack Obama comme Donald Trump, le démocrate comme le républicain, sont élus sur des programmes « isolationnistes ». Le « Yes we can » et « Make America great again » cachent l’idée que les interventions américaines dans le monde ont appauvri le pays et qu'il faut s’occuper dorénavant des problèmes intérieurs. D’où ce désir de Donald Trump de ramener les boys à la maison.

Cette éminence noire de l’administration Bush s’est entre autres servi des attentats du 11 Septembre pour donner à l’Amérique son visage guerrier.

Et au secrétaire d’État Colin Powell, contraint par ses supérieurs de mentir devant le Conseil de sécurité de l’ONU le 5 février 2003, d'arborer des preuves bidon censées prouver que Saddam Hussein, main dans la main avec Al-Qaida, s’apprêtait à détruire le monde.

Et l'on connaît la suite...

Mais derrière cette comédie du pouvoir rondement menée par un casting cinq étoiles n'allez pas chercher un message plus subtil qu’un manichéisme entre bons et méchants.

Adam McKay a ce style vif, pop, énergique et tout sauf classique pour vulgariser un sujet compliqué à grand renfort de pastilles décalées ou d'images fonctionnant comme un contrepoint à ce qui est évoqué à l'écran.

Avec « The Big Short. Le casse du siècle »,  McKay montrait une Amérique corrompue, rapace, crapuleuse. Avec « Vice » la satire est poussée à l'extrême.

13 février 2019 / 2h 12min / Biopic, Drame

De Adam McKay

Avec Christian Bale, Amy Adams, Steve Carell

Emily Jackson pour DayNewsWorld

NETFLIX MISE GROS SUR LA CANDIDATE

DES MIDTERMS ALEXANDRIA OCASIO-CORTEZ

Vous ne la connaissez peut-être pas encore. Mais, aux Etats-Unis, la parlementaire Alexandria Ocasio-Cortez alias @AOC sur Twitter est devenue une véritable célébrité.

Ex-barmaid née dans le Bronx, plus jeune élue de l'histoire au Congrès à 29 ans, figure de proue de la nouvelle vague démocrate, elle fait parler d’elle proposant une taxe à 70% sur les hauts revenus ou encore en assurant des directs vidéos sur les réseaux sociaux tout en cuisinant.

C'est l'histoire d'une self-made-woman comme en raffole l'Amérique. Netflix l'a bien compris.

Lors du festival de Sundance, le géant du streaming vidéo a déboursé pas moins de10 millions de dollars pour s'offrir les droits du documentaire « Knock Down the House » sur sa campagne des midterms.

En compétition avec Amazon et Hulu sur l'affaire, Netflix n'a pas hésité à renchérir. Jamais une chaîne n’avait autant dépensé pour un documentaire.

À titre de comparaison, c'est le double des 5 millions de dollars déjà dépensés par Netflix, en 2017 , pour Icare, le documentaire oscarisé sur le dopage russe.

Cet investissement en dit long sur la stratégie menée par Netflix, mais aussi sur le développement de ce marché. En effet, lors de ce même festival de Sundance, Amazon s'est offert cinq œuvres pour un montant de 46 millions de dollars afin d'alimenter son service Prime Video.

Le groupe de Los Gatos a la même ambition pour étoffer son catalogue de programmes originaux. Selon des analystes la plateforme investirait 12 milliards de dollars en production et achat de contenus en 2019, après en avoir déjà versé 8 milliards en 2018.

C'est que la concurrence s'aiguise dans le secteur .

En position hégémonique jusqu'à présent, Netflix va perdre 20% de son catalogue, Disney, AT&T/Time Warner ou encore Comcast rapatriant leurs séries et films vers leur propre plateforme de streaming.

Le groupe Disney lancera son propre service Disney + fin 2019 et a déjà annoncé, mercredi 6 février, que son prochain blockbuster « Captain Marvel » ne serait pas disponible dans le catalogue Netflix.

Le géant américain doit donc répliquer s'il veut alimenter la croissance de son parc de clients, qui s'élève à 130 millions d'utilisateurs payants.

Paul Emison pour DayNewsWorld

LA FAVORITE

Avec La Favorite, Lanthimos nous entraîne dans l’Angleterre du XVIIIème siècle pour une plongée sans concession dans les coulisses de la Cour de la reine Anne Stuart, dernière de la lignée.

Les costumes d 'époque, le parquet qui craque, les bougies qui brûlent, les duels au pistolet, et les échanges violents dans un écrin fastueux quoi de mieux pour un énième film historique façon Les Adieux à la reine de Benoît Jacquot .

Et bien non, le metteur en scène dépoussière le registre du film de costume dans un jeu de massacre grandeur nature entre trois figures féminines perverses, intemporel.

Dans un huis-clos étouffant les personnages sont tous vils, égoïstes, cruels et manipulateurs car tout, dans La Favorite, est affaire de domination.

Dominer le pays et dominer son prochain sont deux attitudes qui ne se distinguent pas.

C'est Abigail une jeune aristocrate déchue qui veut à tout prix récupérer son rang, c'est Lady Sarah, amie de la reine, qui gouverne d'une main de fer le pays, et c'est la reine au caractère volage qui devient objet de conquête.

Le scénario jongle avec ce ménage à trois formé par ces héroïnes en imaginant les différentes combinaison possibles pour mieux les défaire ensuite.

Des femmes de tempérament, servies par des actrices au sommet de leur art pour une satire mordante sur la bassesse humaine.

Réalisé par Yorgos Lanthimos 2h00 avec Olivia Colman, Rachel Weisz, Emma Stone

Drame sentimental 2018

Joanne Courbet pour DayNewsWorld

LA MULE UN GRAND EASTWOOD

Clint Eastwood de retour devant et derrière la caméra, après onze ans d’absence, signe avec

« La Mule » un road-movie à la fois touchant et cocasse.

Il incarne Earl Stone, horticulteur passionné de lys qui, vaincu par la révolution Internet, est forcé de céder son entreprise jadis florissante.

Ruiné ce vieux papy bientôt nonagénaire, qui ne fait rien comme les autres, se reconvertit dans le transport de cocaïne entre le Mexique et les Etats-Unis, au service d’un puissant cartel.

En rupture avec sa famille, son ex-femme et sa fille, ce papy rassurant au volant de son vieux pick-up puis d’un 4 x 4 flambant neuf, va finir par servir de « mule » aux narcotrafiquants jusqu'à ce que...

Et derrière ce conducteur invétéré se cache le grand Clint Eastwood.

L’aride simplicité avec laquelle il filme son visage, devenu paysage lunaire, sa bouche tremblante et sa peau parcheminée sont autant de moments suspendus.

L’image de ses mains arthrosées, alors qu’il tente d’agripper avec gourmandise les hanches d’une prostituée, sont autant de rappels d'une vie intense que n'attend que la mort.

Et sous nos yeux, le grand Clint Eastwood « refuse, malgré les embardées, malgré la nuit tombante, de lâcher le volant ».

Britney Delsey pour DayNewsWorld

GREEN BOOK UN ROADMOVIE EMOUVANT

Auréolé du Prix du public Festival de Toronto, de trois Golden Globes et nommé cinq fois aux Oscars, le film Green Book de Peter Farrelly sort sur les écrans français le 23 janvier 2019.

C'est l’histoire vraie du Dr Don Shirley, grand pianiste noir en tournée durant les années sixties dans le Sud ségrégationniste avec son chauffeur blanc et garde du corps, Tony Lip.

Dans ce périple le duo, incarné avec brio par Viggo Mortensen à contre-emploi et Mahershala Ali, n'a pour seule boussole que le guide Green Book qui répertorie les lieux qu'un Noir peut fréquenter en toute sécurité.

Ce roadmovie de Peter Farrelly, à la fois grave et drôle, met en scène la confrontation de deux personnages que tout éloigne et qui, pourtant, en apprenant à se connaître, finissent par se lier d'amitié.

Cette comédie dramatique, loin de se résumer à un récit édifiant plein de bons sentiments, est

« un film sur la bienveillance, qui montre que si l'on est ouvert au changement, on peut changer soi-même et ainsi faire évoluer les autres », souligne Viggo Mortensen.

Un film au goût de manifeste politique dans l'Amérique de Trump.

Comédie dramatique de Peter Farrell avec Viggo Mortensen, Mahershala Ali, Linda Cardellini

Date de sortie le 23 janvier 2019

Joanne Courbet pour DayNewsWorld

OSCARS 2019 ROMA ET LA FAVORITE EN TETE AVEC DIX NOMINATIONS

Après les Golden Globes restaient aux 8000 membres de l'Académie américaine des arts et des sciences du cinéma à nominer aux Oscars les films choisis. Roma d'Alfonso Cuaron et La Favorite de Yorgos Lanthimos sont en tête de la course de cette 91ème édition avec 10 nominations aux Oscars tandis que les suivent Vice et A Star is Born avec huit nominations. BlacKkKlansman , Black Panther , Bohemian Rhapsody et Green Book, sur les routes du Sud ferment la liste des films qui pourrait le 24 février prochain recevoir la récompense suprême de meilleur film.

La liste des nommés complète ci-dessous :
Meilleur film Meilleur film d'animation Meilleur documentaire

Black Panther

BlacKkKlansman

Bohemian Rhapsody

The Favourite

Green Book

Roma

A Star is Born

Vice

Les Indestructibles 2

Isle of Dogs

Miraï, ma petit soeur

Ralph 2.0

Spider-Man : New Generation

Free Solo

Hale County This Morning, This Evening

Minding the Gap

Of Fathers and Sons

RBG

Meilleur réalisateur Meilleur acteur Meilleure actrice

Spike Lee - BlacKkKlansman

Pawel Pawlikowski - Cold War

Yorgos Lanthimos The Favourite

Alfonso Cuaron - Roma

Adam McKay - Vice

Christian Bale - Vice

Bradley Cooper - A Star is Born

Willem Dafoe - At Eternity's Gate

Rami Malek - Bohemian Rhapsody

Viggo Mortensen - Green Book

Yalitza Aparicio - Roma

Glenn Close - The Wife

Olivia Colman - The Favourite

Lady Gaga - A Star is Born

Melissa McCarthy - Can you ever forgive me ?

Meilleur acteur dans un second rôle Meilleure actrice dans un second rôle Meilleur scénario original

Mahershala Ali - Green Book

Adam Driver - BlacKkKlansman

Sam Elliott - A Star is Born

Richard E. Grant - Can you ever forgive me ?

Sam Rockwell - Vice

Amy Adams - Vice

Marina de Tavira - Roma

Regina King - If Beale Street Could Talk

Emma Stone - The Favorite

Rachel Weisz - The Favorite

The Favourite

First Reformed

Green Book

Roma

Vice

Meilleur scénario adapté Meilleurs décors Meilleurs costumes

The Ballad of Buster Scruggs

BlacKkKlansman

Can you ever forgive me ?

If Beale Street Could Talk

A Star is Born

Black Panther

The Favourite

First Man

Mary Poppins Returns

Roma

 

The Ballad of Buster Scruggs

Black Panther

The Favorite

Mary Poppins Returns

Mary Queen of Scots

Meilleurs maquillages et coiffures Meilleure photographie Meilleur montage

Border

Mary Queen of Scots

Vice

Cold War

The Favourite

Never Look Away

Roma

A Star is Born

BlacKkKlansman

Bohemian Rhapsody

The Favorite

Green Book

ViceMeilleur montage sonore

Black Panther

Bohemian Rhapsody

First Man

A Quiet Place

Roma

Meilleur mixage sonore Meilleurs effets visuels Meilleure chanson

Black Panther

Bohemian Rhapsody

First Man

Roma

A Star is Born

Avengers : Infinity War

Christopher Robin

First Man

Ready Player One

Solo : a Star Wars Story

 

Black Panther

RBG

Mary Poppins Returns

A Star is Born

The Ballad of Buster Scruggs

Meilleure musique de film Meilleur film en langue étrangère

 

Black Panther

BlacKkKlansman

If Beale Street Could Talk

Isle of Dogs

Mary Poppins Returns

 

Caphernaüm

Cold War

Never Look Away

Roma

Une Affaire de famille
Rendez-vous  le 24 février prochain pour les récompenses suprêmes!!!

Paul Emison et Mia Kennedy pour DayNewsWorld

Meilleur acteur dans un second rôle

Mahershala Ali - Green Book

Adam Driver - BlacKkKlansman

Sam Elliott - A Star is Born

Richard E. Grant - Can you ever forgive me ?

Sam Rockwell - Vice

Meilleure actrice dans un second rôle

Amy Adams - Vice

Marina de Tavira - Roma

Regina King - If Beale Street Could Talk

Emma Stone - The Favorite

Rachel Weisz - The Favorite

Meilleur scénario original

The Favourite

First Reformed

Green Book

Roma

Vice

Meilleur scénario adapté

The Ballad of Buster Scruggs

BlacKkKlansman

Can you ever forgive me ?

If Beale Street Could Talk

A Star is Born

Meilleurs décors

Black Panther

The Favourite

First Man

Mary Poppins Returns

Roma

 

Meilleurs costumes

The Ballad of Buster Scruggs

Black Panther

The Favorite

Mary Poppins Returns

Mary Queen of Scots

Meilleurs maquillages et coiffures

Border

Mary Queen of Scots

Vice

Meilleure photographie

Cold War

The Favourite

Never Look Away

Roma

A Star is Born

Meilleur montage

BlacKkKlansman

Bohemian Rhapsody

The Favorite

Green Book

ViceMeilleur montage sonore

Black Panther

Bohemian Rhapsody

First Man

A Quiet Place

Roma

Meilleur mixage sonore

Black Panther

Bohemian Rhapsody

First Man

Roma

A Star is Born

Meilleurs effets visuels

Avengers : Infinity War

Christopher Robin

First Man

Ready Player One

Solo : a Star Wars Story

 

Meilleure chanson

Black Panther

RBG

Mary Poppins Returns

A Star is Born

The Ballad of Buster Scruggs

Meilleure musique de film

Black Panther

BlacKkKlansman

If Beale Street Could Talk

Isle of Dogs

Mary Poppins Returns

Meilleur film en langue étrangère

Caphernaüm

Cold War

Never Look Away

Roma

Une Affaire de famill

IN MY ROOM

Armin, héros à la ­qua­rantaine triste du ­quatrième long-métrage d’Ulrich Köhler, In My Room, présente au premier abord une bonne allure de loser.

C’est un homme à qui rien ne réussit voguant d' échecs professionnels en déceptions sentimentales.

Il ramène une jeune fille chez lui à qui il veut imposer une séance de brossage de dents avant le sexe et qui finit par le planter là comme une pauvre hère.

Il se rend chez son père où sa grand-mère agonise.

Mais un matin il se réveille et tous les êtres humains ont disparu. Armin, en Robinson Crusoé des temps modernes, prend alors un nouveau départ.

Et le spectateur va suivre la transformation fulgurante de son héros tant sur le plan physique que psychologique.

L’homme bedonnant, malheureux se transforme en un homme accompli, amaigri, musclé qui vit en osmose avec la nature avec force et engagement.

La richesse du film se situe dans la capacité du cinéaste à communiquer, à travers son personnage, une expérience de vie.

Développant le réalisme magique qu'on trouvait à la fin de son film La Maladie du sommeil , Ulrich Köhler nous invite à méditer l'idée d'un monde de liberté absolue que ne menacerait que notre besoin de l'autre.

Jaimie Potts pour DayNewsWorld

 

VAINQUEURS DES GOLDEN GLOBES 2019 BOHEMIAN RHAPSODY, ROMA , GREEN BOOK

Bohemian Rhapsody, Roma, Green Book sont les grands vainqueurs de l'édition 2019 des Golden Globes récompensés par l’Association de la presse étrangère de Hollywood

Bohemian Rhapsodie, meilleur film dramatique

Bohemian Rhapsody, le biopic de Freddie Mercury, le chanteur de Queen, a été sacré meilleur drame lors de la 76e cérémonie des Golden Globes, organisée dimanche 6 janvier dans un grand hôtel de Hollywood.

Cette biographie filmée a reçu le Globe du meilleur film pendant que Rami Malek emportait celui du meilleur acteur. Le comédien, époustouflant Freddie Mercury, a salué les membres du groupe Queen et Freddie Mercury:

«Merci de m'avoir offert les plus beaux moments de ma vie. Je vous aime, homme merveilleux, ce trophée n'existerait pas sans vous».

Un sacre aux dépens du réalisateur et interprète de A Star is Born, Bradley Cooper qui ne repart qu'avec le trophée de la meilleure chanson pour Shallow.

Roma , meilleur film étranger

Roma, d’Alfonso Cuaron et Lion d’or de la Mostra de Venise qui a bénéficié d’une sortie limitée en salles aux Etats-Unis et au Mexique, a essentiellement été diffusé par Netflix.

Le règlement des Globes interdisant à un long-métrage en langue étrangère de concourir pour la catégorie meilleur film (ce qui n’est pas le cas aux Oscars), le film de Cuaron a reçu le Globe du meilleur film étranger pendant que le cinéaste recevait celui du meilleur réalisateur.

" Le cinéma, dans ce qu'il a de meilleur, bâtit des ponts entre les différentes cultures. "

Tandis que nous franchissons ces ponts, nous devons prendre conscience que ces nouveaux visages ont beau paraître curieux, ils ne nous sont pas étrangers», a souligné le lauréat en plein bras fer de la Maison-Blanche pour la construction d'un mur à la frontière.

Green Book , meilleure comédie.

Dans la section comédie, Green Book qui repart avec trois trophées (meilleure comédie, meilleur scénario, meilleur second rôle masculin) domine sans partage .

Ce road-movie, tiré d'une histoire vraie, réunit et un pianiste prodige afro-américain ( Mahershala Ali) et son chauffeur italo-américain (Viggo Mortensen) sur fond de ségrégation .

L'acteur Ali y incarne le pianiste noir Donald Shirley, qui osa une tournée dans le sud des Etats-Unis encore régi par la ségrégation raciale en 1962.

«Quand je l'ai entendue, cette histoire m'a donné de l'espoir, et je voulais partager cet espoir avec vous» a déclaré le réalisateur Peter Farrelly.

Si les deux protagonistes de cette histoire vraie ont pu « trouver un terrain d'entente, nous pouvons tous le faire », a relevé Peter Farrelly en recevant sa récompense.

« Il nous suffit de nous parler, de ne pas juger à l'aune de leurs différences mais de chercher ce que nous avons en commun (...)

Nous voulons aimer et être heureux et traité de manière équitable », a ajouté le réalisateur, très applaudi.

Côté actrice, Glenn Close a reçu le prix féminin d’interprétation dramatique pour « The Wife » dans son rôle d'épouse dévouée.

La Britannique Olivia Colman , déjà récompensée à Venise, triomphe à nouveau pour « La Favorite », portrait acide de la reine Anne d'Angleterre.

Côté acteur, Christian Bale reçoit le prix d’interprétation comédie pour Vice, la biographie satirique du vice-président américain républicain Dick Cheney écrite et réalisée par Adam McKay. Christian Bale s'était rasé la tête et avait pris des dizaines de kilos pour le rôle.

En matière de télévision, la montée en puissance des plates-formes semble marquer le pas.

Netflix peut se prévaloir du triomphe de la série comique The Kominsky Method, gagnante dans sa catégorie et dans celle du meilleur acteur (Michael Douglas).

En ce qui concerne le petit écran, « The Americans »

(FX) a été couronnée meilleure série dramatique tandis que Richard Madden, a reçu le prix du meilleur acteur dans une série dramatique pour son rôle dans « Bodyguard ».

Du côté des actrices, c'est Sandra Oh animatrice dela soirée, qui est repartie avec le Golden Globe de meilleure actrice dans une série dramatique pour le rôle qu'elle joue dans « Killing Eve ».

La série The Marvelous Mrs. Maisel, diffusée par Amazon, a été distinguée par un prix d’interprétation pour Rachel Brosnahan. Les autres lauréats viennent du câble

(The Assassination of Gianni Versace, Sharp Objects, Escape at Dannemora, The Americans).


Présentés par les acteurs Andy Samberg (la série Brooklyn Nine-Nine) et Sandra Oh , les Golden Globes 2019 ont conforté la réputation d’originalité qui entoure les palmarès décernés lors de la cérémonie.

Le palmarès complet de la cérémonie

Au cinéma :

Meilleur film dramatique : Bohemian Rhapsody, de Bryan Singer

Meilleur film (comédie, comédie musicale) : Green Book : sur les routes du Sud, de Peter Farrelly

Meilleur réalisateur : Alfonso Cuaron, pour Roma

Meilleur acteur dramatique : Rami Malek dans Bohemian Rhapsody

Meilleure actrice dramatique : Glenn Close dans The Wife

Meilleur acteur de comédie : Christian Bale dans Vice

Meilleure actrice de comédie : Olivia Colman dans La Favorite

Meilleur second rôle masculin : Mahershala Ali dans Green Book : sur les routes du Sud

Meilleur second rôle féminin : Regina King dans Si Beale Street pouvait parler

Meilleure chanson originale : Shallow, dans A Star is Born (Lady Gaga, Meilleure chanson originale : Shallow, dans A Star is Born

Meilleure bande originale : Justin Hurwitz pour First Man : le premier homme sur la Lune

Meilleur film d’animation : Spider-Man : New Generation

Meilleur scénario : Nick Vallelonga, Brian Currie et Peter Farrelly pour Green Book : sur les routes du Sud

Meilleur film en langue étrangère : Roma, d’Alfonso Cuaron

En télévision :

Meilleure série dramatique : The Americans

Meilleur acteur dans une série dramatique : Richard Madden dans Bodyguard

Meilleure actrice dans une série dramatique : Sandra Oh dans Killing Eve

Meilleure série (comédie, comédie musicale) : The Kominsky Method

Meilleure actrice dans une série (comédie) : Rachel Brosnahan dans La Meilleure actrice dans une série (comédie) : Rachel Brosnahan dans La Fabuleuse Mme Maisel (The Marvelous Mrs. Maisel)

Meilleur acteur dans une série (comédie) : Michael Douglas dans The Kominsky Method

Meilleure minisérie : The Assassination of Gianni Versace. American Crime Story

Meilleure actrice dans une minisérie : Patricia Arquette dans Escape at Dannemora

Meilleur acteur dans une minisérie : Darren Criss dans The Assassination of Gianni Versace. American Crime Story

Meilleure second rôle féminin : Patricia Clarkson dans Sharp Objects

Meilleure second rôle masculin : Ben Whishaw dans A Very English Scandal


A l'Académie des Oscars maintenant de dévoiler sa liste le 22 janvier !!!
The Beverly Hilton  California par Paul Emison , Mia kennedy et Joanne Courbet pour DayNewsWorld

GOLDEN GLOBES

RED CARPET LIVE PICTURES

LE TAPIS ROUGE

Just for your Eyes !!
No Comments.
The Beverly Hilton  California par Paul Emison , Mia kennedy et Joanne Courbet pour DayNewsWorld

LA CONFESSION DE DAVID HALLYDAY

Le chanteur s'est confié ce lundi au quotidien Le Parisien sur son difficile travail de deuil et avoue qu'«aujourd'hui (il est) incapable» d'écouter « Mon pays c'est l'amour en entier. ». « Il faut avancer dans la vie, se reconstruire.

La perte d'un proche est d'une violence inouïe», a-t-il affirmé d'une voix émue.   « C’est mon père. C’est la dernière fois qu’il s’est exprimé, a poursuivi David Hallyday, bouleversé par Mon pays c’est l’amour, le dernier album de Johnny.

Tout était hors normes chez lui. C’est un disque qui va marquer sa carrière. Le principal c’est que ses fans l’aiment… Sans public, un artiste n’est pas un artiste. »

J'ai des choses à vous dire.

Son prochain, album qui évoque ce difficile deuil , « J'ai des choses à vous dire », sortira le 7 décembre. «La musique est thérapeutique, il ne faut pas garder les choses à l'intérieur». La musique a souvent réuni le père et le fils , par-delà les distances et les blessures.

Aussi le fils du rockeur fait-il son retour sur la scène médiatique. Pas plus tard que samedi soir, David Hallyday a interprété lors de la 20e édition des NRJ Music Awards « Ma dernière lettre », un premier extrait de son prochain album « J'ai des choses à vous dire », dont les dix autres titres sortiront le 7 décembre.

J'ai des choses à vous dire comme un vibrant hommage à la personnalité de son père et à la transmission père-fils:

«un lien qui existe toujours, même après la mort», selon lui. Le clip qui illustre ce titre, réalisé par sa sœur Laura Smet, a été diffusé derrière la prestation du musicien.

«Elle a tout imaginé, je lui ai fait entièrement confiance», affirme David Hallyday.  Dans le clip de « Ma dernière lettre », qui est « un courrier imaginaire adressé par un père à son fils », plusieurs images symboliques sur Johnny Hallyday ont été glissées, toutes choisies par Laura Smet. Un loup y fait également son apparition. « Elle en a caché beaucoup, qu'on découvre au fil des visionnages...

C'est elle qui a tout imaginé, je lui ai fait entièrement confiance. On a voulu ce clip rempli de symboles et d'amour. Les gens qui disparaissent nous accompagnent après la mort. Ce loup aux yeux bleus, c'est évidemment mon père. Il avait un côté animal, comme tout le monde dans la famille. O

n s'apprivoise au jour le jour, c'est ce qui fait la magie de notre relation ».: «Ce loup aux yeux bleus, c'est évidemment mon père», confie le fils du Taulier. David Hallyday en profite pour rappeler la précieuse relation qui le lie à sa demi-sœur Laura Smet: «Elle était la seule à pouvoir comprendre ce que je voulais faire. On a vécu les mêmes choses, on a ri et pleuré ensemble». «On essaie de se soutenir et d'avancer dans la vie», ajoute-t-il.

La bataille judiciaire.

Mais tout comme sa sœur David Hallyday ne décolère pas. «Pour moi, il y aura des choses qui ne reviendront jamais», explique-t-il, sibyllin. Fait-il référence à l'attitude de sa belle-mère, Laeticia Hallyday, avec qui il est à couteaux tirés depuis plusieurs mois ?

Si dans la bataille judiciaire autour du testament de Johnny Hallyday, David s'est fait le plus discret, il pensait néanmoins gérer l'héritage artistique de son père.

Dans le livre Ils se sont tant aimés qui vient de paraître, la journaliste Léna Lutaud affirme que David était persuadé d’être celui qui allait gérer les droits artistiques de Johnny après sa mort. « Il n’y a que toi qui peux gérer le droit moral », lui aurait certifié son père, lors d’une discussion en 2015. Frère et sœur essaient d'exiger un droit de regard devant la justice mais en vain, semble-t-il.

Le chanteur repartira en tournée à partir du 11 janvier.

Britney Delsey pour DayNewsWorld

LE GRAND BAIN OU  LA COMEDIE DE GILLES LELLOUCHE

Huit  « antihéros » se lancent le défi de participer à compétition de natation dans un contexte mélangeant comédie et drame.

Pour la première fois, Gilles Lelouche a été seul aux manettes pour la réalisation de son troisième film « Le Grand Bain », après « Narco » en duo avec Tristan Arouet.

Huit hommes « normaux », avec un casting en or massif, sont à l'affiche de ce long-métrage français.

Des écorchés de 40 à 50 ans qui se retrouvent, dans leur corps vieillissants et avec leurs illusions perdues, toutes les semaines à la piscine pour leurs cours.

En vue: un championnat du monde de natation synchronisée masculine.

Ils vont mettre toute leur énergie dans cette discipline jusque-là propriété de la gent féminine.

Dans les couloirs de leur piscine municipale Bertrand, Marcus, Simon, Laurent, Thierry et les autres s’entraînent sous l’autorité de Delphine. Bide en avant, regard mélancolique, cuisses de grenouille, les imperfections de ces héros fatigués sont filmées avec humour, mais aussi avec empathie.

Et dans ce ballet de jambes synchronisé, ils vont réussir à sortir la tête de l'eau !

Evoquer la dépression dans la bonne humeur, voilà le pari à la « Full Monty » que réussit Gilles Lellouche qui les filme avec un regard attendri.

C’est un film plein de bons sentiments.

« Le grand bain » est un film populaire dans le bon sens du terme, un film qui s’adresse à tous et surtout un film qui fait du bien.

Avec: Mathieu Amalric, Benoît Poelvoorde, Guillaume Canet, Philippe Katerine

Durée: 2 h 02

Jaimie Potts pour DayNewsWorld

 

AL PACINO UNE LEGENDE DE HOLLYWOOD

AU THEATRE DE PARIS

Al Pacino monte sur scène à Paris.

A 78 ans, celui qui reste à jamais Tony Montana, le héros du film culte Scarface, mais aussi du Parrain, d'une filmographie avec les plus grands réalisateurs, fait une halte à Paris pour deux soirées théâtrales, les 22 et 23 octobre.

L’acteur aux 50 ans de carrière est en représentation lundi 22 et mardi 23 octobre au Théâtre de Paris, à l'occasion d'un spectacle présenté par Léa Salamé.

Al Pacino se produit sur scène à l'occasion d'une représentation en solo, « An Evening with Al Pacino ».

L’interprète de Michael Corleone y retrace ses 50 ans de carrière au cinéma et livre ses pensées sur le métier « sous forme de confidences »... en anglais, et sans sous-titres.

C'est la raison pour laquelle le comédien sera accompagné d'une invitée, Léa Salamé.

Sur scène, celui qui a joué Tony Montana dans Scarface sera donc interviewé par Léa Salamé, journaliste sur France Inter. « Léa Salamé a accepté de participer gracieusement à l’événement et n’a pas souhaité être rémunérée », explique Richard Caillat, le directeur du théâtre, « Elle a dit oui parce qu’elle est fan absolue de Pacino. »

Les places pour ces deux dates exceptionnelles, mises en vente le 11 septembre dernier, s'étaient envolées en un temps record malgré des tarifs très élevés, allant de 90 à 950 euros.De quoi ravir les fans! Mais les billets se vendent entre 90 et 550 euros. Et le pack VIP, qui donne accès à un cocktail avec Al Pacino et l’autorisation de prendre un selfie avec l’acteur après le spectacle coûte 950 euros. Ce qui a choqué plus d'un fan...

Un monstre sacré !

Kate White pour DayNewsWorld

 

PREMIERE ANNEE

 

Voulez-vous vous glisser 1h30 durant dans la peau d'étudiants qui ne vivent plus que pour quelques heures leur première année de médecine ?

Allez voir Première année !

La première année de médecine, Louis l'a vécue.

Trois fois.

Comme le personnage d'Antoine dans le film "Première année", en salles ce mercredi 12 septembre.

Après « Hippocrate » (2014) qui a reçu deux nominations aux César et « Médecin de campagne » (2016) le réalisateur et médecin généraliste Thomas Lilti revient avec un nouveau long-métrage sur le milieu médical.

Cette fois-ci, il s'intéresse au terrible concours de la première année de médecine.

A point nommé puisque le gouvernement envisagerait d'en finir avec le numerus clausus.

Nul doute que les talents conjugués de William Lebghil et Vincent Lacoste suffisent à scotcher le spectateur à son fauteuil malgré le manque d'imprévisible et la didactique un peu lourde dans cette vie estudiantine d'ascète !

Un récit initiatique ou comment devenir médecin en France.

Jenny Chase pour DayNewsWorld

 

THUNDER ROAD GRAND PRIX DU FESTIVAL DE DEAUVILLE

UNE PEPITE DE DROLERIE HUMAINE

« Quelle joie d'assister à la naissance d'un artiste, à l'arrivée d'une comète qui suscite les rires et les pleurs avec une singularité qui nous bluffe », a déclaré Sandrine Kiberlain, la présidente du jury du Festival du cinéma américain de Deauville juste avant de remettre le prix.

"Thunder Road" de et avec Jim Cummings a reçu ce samedi le Grand Prix du 44ème Festival du cinéma américain de Deauville.

Et ce film vous ne devez le manquer sous aucun prétexte.

Le Grand Prix a donc été remis à Thunder Road, joué, écrit et réalisé par Jim Cummings.

Le film raconte le parcours d'un simple policier ,divorcé et père d'une fille, il  a des difficultés à gérer ses émotions : un éternel égaré. Rien de plus classique que cette intrigue !

Et pourtant ce film est une véritable pépite qui vous balance entre larmes et rires. Son ex- compagne menace de lui retirer la garde de sa fille, comment va-t-il réagir, que va-t-il se passer ?

D'autant que le spectateur est déjà prévenu : oui ce flic texan ne sait pas gérer ses émotions, oui ses réactions surprennent, dès la première séquence du film.

C'est le jour de l’enterrement de sa mère, ­Arnaud, policier texan, commence à discourir, rendant hommage à la défunte et voilà que le fils endeuillé déraille et se met à mimer sa mère, chanteuse, passionnée de Bruce Springsteen, et plus particulièrement de la chanson qui donne au titre son film.

Jim Cummings devient le cœur du film avec une ampleur folle que ce réali­sateur, ­acteur donne à son numéro, devant et derrière la caméra.

Un grain de folie. Un nouveau Charlie Chaplin !

« J'ai grandi à la Nouvelle Orléans, où le mythe du dur à la John Wayne est une religion.

C'est terrible.

Ça joue sur le taux de suicide.

Mon but était que ces gens qui sont dans cette masculinité toxique me voient faire ce numéro à la Charlie Chaplin, qu'ils se moquent du personnage en se disant 'c'est un idiot', avant de se surprendre à être séduit, à pleurer abondamment », avait expliqué Jim Cummings jeudi lors d'une conférence de presse.

A aller voir de toute urgence !

Le palmarès complet de Deauville 2018 :

Grand Prix : Thunder Road de Jim Cummings (en salle le 12 septembre)

Prix du Jury ex-æquo : American Animals de Bart Layton et Night Comes On de Jordana Spiro

Prix de la critique : Blindspotting de Carlos López Estrada (sortie le 3 octobre)

Prix du public : Puzzle de Marc Turtletaub

Prix de la révélation : We The Animals de Jeremiah Zagar

Prix d'Ornano-Valenti : Les Chatouilles d'Andréa Bescond et Eric Métayer (sortie le 14 novembre).


Britney Delsey pour
DayNewsWorld

 

LA MOSTRA DE VENISE LION D'OR POUR ROMA

ET COURONNEMENT DE NETFLIX

C'est le film favori des critiques et du public qui a été récompensé par le jury que présidait le Mexicain Guillermo del Toro. La 75e édition de la Mostra de Venise a attribué son Lion d’or à Roma, le très beau film du cinéaste mexicain Alfonso Cuaron, samedi 8 septembre, lors de sa cérémonie de clôture. Ce film émouvant en noir et blanc retrace des scènes de vie d'une famille de la classe moyenne mexicaine dans les années 70 .

Il s'inspire de la vie du réalisateur qui a sobrement remercié le jury : « Aujourd’hui est l’anniversaire de Liba, la femme qui a inspiré le rôle de Cleo [l’héroïne du film], ce sera un cadeau d’anniversaire », a déclaré Alfonso Cuaron en recevant son prix pour ce film tiré de ses souvenirs d’enfance. « Ce prix est le témoignage de mon amour pour toi Liba, et pour mon pays », a ajouté le cinéaste qui a reçu un oscar en 2013 pour son épopée dans l'espace Gravity.

Et c'est également le triomphe de Netflix qu'ont souligné tous les critiques. Une première pour Netflix, qui distribue le long-métrage. Ainsi est relancé le débat sur la place des acteurs de la SVOD dans le cinéma contemporain.

En effet la plate-forme américaine de streaming n’avait jamais obtenu la plus haute récompense de l’un des trois festivals de cinéma européens majeurs (Cannes, Venise et Berlin) dans la mesure où en Europe les films sélectionnés se doivent de respecter un délai obligatoire de trois ans entre la sortie en salles et la diffusion sur une plate-forme de vidéo.

Cette fois Netflix a pris une revanche d'autant plus visible que deux des films récompensés à Venise cette année sont distribués par la plate-forme américaine : le prix du scénario a été attribué au western de Joel et Ethan Coen, The Ballad of Buster Scruggs. Autre production Netflix (avec Un 22 juillet, de Paul Greengrass) en compétition cette année.

En avril dernier, l'ancien président du Festival de Cannes Gilles Jacob avait prévenu : "Cannes ne peut pas se priver de ce genre de films".

Or ces films-ou téléfilms? - ne seront accessibles qu'aux abonnés et ne sortiront pas en salles en France.

Découvrez le Palmarès 2018

Lion d’or

Roma, d’Alfonso Cuarón (Mexique)

Grand Prix

The Favorite, de Yorgos Lanthimos (Royaume Uni, Etats-Unis)

Lion d’argent de la meilleure mise en scène

Jacques Audiard pour The Sisters Brothers (France, Belgique, Roumanie, Espagne)

Prix d’interprétation féminine

Olivia Colman, dans The Favorite, de Yorgos Lanthimos (Royaume Uni, Etats-Unis)

Prix d’interprétation masculine

Willem Dafoe, dans At Eternity’s Gate de Julian Schnabel (Etats-Unis, France)

Prix du scénario

The Ballad of Buster Scruggs, d’Ethan et Joel Coen (Etats-Unis)

Prix spécial du jury

The Nightingale, de Jennifer Kent (Australie)

Jaimie Potts pour DayNewsWorld

 

HISTOIRE D'ESPIONNAGE A LA NORD-COREENNE

VENUS NOIRE L'ESPION SUD-COREEN QUI RENCONTRA KIM JONG

Enregistreur dans le pénis, Rolex en toc... «Vénus noire» nous intrigue, cet espion sud-coréen qui rencontra Kim Jong-il.

Avant de rencontrer l'ancien dirigeant nord-coréen Kim Jong-il, «Vénus noire», un espion du Sud, avait été prié de se faire beau. Mais ce que les Nord-Coréens ignoraient, c'est qu'il avait un enregistreur miniature caché dans le pénis.

C'est aujourd'hui un livre et un film qui racontent son histoire. Un éclairage sous un jour nouveau des liens troubles entre les deux Corées.

Peu d'espions ont réussi comme Park Chae-seo à atteindre les plus hautes sphères d'un Etat ennemi. Lui le fit dans les années 1990 : il se fit passer pour un ancien officier de l'armée sud-coréenne revenu de ses illusions, un homme d'affaires qui tournait des spots publicitaires dans des sites pittoresques du Nord.

Cette histoire passionne les foules dans un contexte de détente sur la péninsule divisée, L'espion parti au Nord est devenu un best-seller. Le film cartonne au box-office, avec cinq millions de spectateurs en trois semaines, soit 10% de la population sud-coréenne. «C'était extrêmement stressant d'être un espion», explique Park Chae-seo, 64 ans,. «Je risquais d'être démasqué à la moindre erreur, comme un lapsus stupide».

Lui à la différence des espions nord-coréens envoyés au Sud, il n'avait pas reçu de pilules pour se suicider en cas de capture: «Nous étions formés à nous suicider à mains nues» grâce à «certains points critiques du corps», assure-t-il.

Sa carrière n'est pas banale et riche en rebondissements

«Vénus noire» la commence dans le renseignement militaire en 1990, enquêtant alors sur le programme nucléaire balbutiant de Pyongyang. Il va se lier d'amitié avec un physicien nucléaire chinois d'origine coréenne qui, contre un million de dollars, lui révélera que le Nord s'est doté de deux armes nucléaires de faible puissance.

En 1995,le voilà engagé dans les services du renseignement qui se nomment alors Agence pour la planification de la sécurité nationale (APSN). Il prend son nom de code. Stationné à Pékin comme l'employé d'une entreprise sud-coréenne d'importation de produits qu'il fait passer pour des biens nord-coréens exemptés de taxes, il se constitue ainsi un réseau de contacts nord-coréens.

Les pots-de-vin lui permettent également de se rapprocher de cadres du régime. Il fournit ainsi au patron de l'espionnage nord-coréen en visite à Pékin de fausses Rolex. Il raconte avoir percé en facilitant la libération des geôles chinoises d'un neveu de Jang Song Thaek - l'influent oncle du leader actuel Kim Jong-un - en aidant à rembourser sa dette de 160.000 dollars envers des commerçants chinois.

La famille de Jang Song Thaek (finalement exécuté en 2013 pour trahison) l'invite à Pyongyang en témoignage de reconnaissance. L'agence publicitaire de Park Chae-seo conclut un contrat de quatre millions de dollars avec un organisme touristique nord-coréen pour filmer des spots au Mont Paektu, berceau spirituel de la Corée du Nord, ou au Mont Kumgang.

Le Nord, victime de l'effondrement de l'URSS en 1991 qui était son principal financeur, a désespérément besoin d'argent, alors c'est Venus noire qui va aider des membres de la famille Kim à vendre des pièces anciennes de porcelaine céladon à de riches Sud-Coréens. Il dit avoir visité une cache contenant des centaines d'autres céramiques en compagnie d'un expert sud-coréen qui les avait évaluées à plus d'un milliard de dollars.

«Vent du Nord»

En 1997, après plusieurs voyages au Nord, il est conduit à la Maison d'hôtes Paekhwawon de pour un rendez-vous de 30 minutes avec le leader lui-même. Il a un magnétophone caché dans l'urètre. Le dirigeant nord-coréen, accompagné d'un haut cadre du renseignement, ne prend pas la peine de serrer la main de son visiteur. «Sa voix était un peu rauque», se souvient Park Chae-seo.

L'entretien se focalise sur la vente de porcelaines. «J'étais plutôt soulagé car cela signifiait que j'avais gagné l'entière confiance du Nord», confie-t-il . Le numéro un s'intéresse également beaucoup à la présidentielle sud-coréenne, ajoute Park Chae-seo.

Comme chacun le sait les années électorales en Corée du Sud donnent souvent lieu à des crises militaires transfrontalières ce qui permetaux conservateurs de recueillir les voix d'électeurs indécis, un phénomène appelé «vent du Nord». Moins de trois semaines avant la présidentielle de 1987, des agents nord-coréens avaient ainsi fait exploser un vol de Korean Air au-dessus de la mer d'Andaman, faisant 115 morts. ..De belles méthodes pour arriver à ses fins !

En amont de la présidentielle de 1997, des responsables nord-coréens avaient déclaré à Park Chae-seo que trois soutiens du candidat conservateur Lee Hoi-chang leur avaient demandé d'organiser une attaque armée. Dans une chambre d'hôtel de Pékin, affirme Park Chae-seo, «j'ai vu de mes propres yeux les Nord-Coréens compter des liasses de billets reçus des Sud-Coréens» en échange d'une telle attaque. «Il y avait 36 liasses, chacune contenant 100.000 dollars», soit 3,6 millions de dollars.

«J'ai été maintenu à l'isolement pendant six ans»

L'espion informe du complot ses patrons à l'APSN ainsi que l'entourage du candidat de l'opposition Kim Dae-jung, qui rend l'affaire publique....

Mais sa couverture ayant volé en éclats, Park Chae-seo Park est limogé par les services de renseignement et repart en Chine, passant le plus clair de son temps au golf.

Après le retour des conservateurs au pouvoir et la nomination d'un nouveau patron de l'espionnage, Park Chae-seo Park est arrêté à Séoul en 2010 et condamné pour avoir fourni des informations classées au Nord. Il soutient avoir transmis des renseignements anodins pour gagner la confiance des Nord-Coréens. «J'ai été maintenu à l'isolement pendant six ans», accuse-t-il, parlant de représailles politiques.

Mais si le vent géopolitique venait à tourner à nouveau et qu'il se retrouvait encore du mauvais côté de la barrière, Park Chae-seo Park dit pouvoir compter sur une assurance qu'il n'avait pas eu le temps d'utiliser en 2010: l'enregistrement de ses entretiens avec Kim Jong-il, Jang Song Thaek et d'autres responsables nord-coréens. Ils sont en lieu sûr «quelque part dans un pays étranger». !!!

L'ex-«Vénus noire» se dit convaincu que les sanctions qui frappent Pyongyang pour son programme nucléaire n'atteindront pas leur but. « «Les dirigeants ne peuvent plus compter que sur les armes nucléaires pour leur survie car leurs armes conventionnelles ne sont bonnes qu'au rebut».

Paul Emison pour DayNewsWorld

 

SILENT VOICE

Nishimiya a un handicap, elle est sourde.

A à l'école primaire elle subit rires et moqueries et parfois agressivité. Ishida, le plus insupportable des élève, lui même la vie dure si bien que la petite fille finit par quitter l'école.

Quelques années plus tard, Ishida se sent coupable et veut réparer ses torts en retrouvant Nishimiya et ses camarades...

Toute la palette des comportements et des subtilités sentimentales se voit conviée dans ce magnifique film d'animation japonais.

La réalisatrice Naoko Yamada et Yoshitoki Oina, auteur du manga dont est tiré ce film, y ménent une véritable analyse psycholoqique décortiquant les personnage du film.

La beauté visuelle de Silent voice ainsi que sa musique entêtante conduit le spectateur jusqu'au dénouement.

Un bijou !

« Silent Voice » de Naoko Yamada. Film d'animation japonais, avec les voix de Miyu Irino, Saori Hayami (2h12).

Larry Ricky pour DayNewsWorld

 

BLACKKKLANSMAN


Début des années 1970. Ron Stallworth, afro-américain, est recruté dans la police dans un souci de représentation des minorités .

Il va se fixer comme mission d' infiltrer le Ku Klux Klan qui, en quête de membres, recrute sur simple annonce de journal .

Par téléphone, il se fait recruter.

Le but : en dénoncer les exactions.

L'enquête progresse et devient de plus en plus complexe si bien que Flip Zimmerman, collègueblanc de Stallworth, doit se fait passer pour Ron lors des rendez-vous avec les membres du groupe suprémaciste...

Ensemble, Stallworth et Zimmerman font équipe .

Stallworth a relaté l'aventure dans son livre Le Noir qui infiltra le Ku Klux Klan et le réalisateur

Spike Lee s'en inspire. Ce dernier fustige l’Amérique de Trump et ses slogans.

Le film, Grand Prix au dernier festival de Cannes, se clôt sur des images de Charlottesville, tristement célèbre pour ses événements racistes.

Un film militant, non dénué de clichés, d'une résonance aiguë avec l'actualité, semble-t-il.

A voir.

« J'ai infiltré le Ku Klux Klan », par Spike Lee. Comédie policière américaine, avec John David Washington, Adam Driver, Topher Grace (2h16).


Boby Dean pour DayNewsWorld

 

LES QUARANTE ANS DE GREASE

ET LES RETROUVAILLES

DE  OLIVIA NEWTON-JOHN ET JOHN TRAVOLTA

Les interprètes de Sandy et Danny ont assisté ensemble à une projection de la comédie musicale à Berverly Hills à l'invitation de l'Académie des Oscars.

« We go together »", chantaient-ils en 1978.

Quarante ans plus tard, les deux stars de Grease, Olivia Newton-John et John Travolta les interprètes de Sandy et Danny ont assisté, mercredi 15 août, à la projection du film, devenu depuis sa sortie en 1978 totalement culte.

Le couple mythique a posé devant les photographes, exécutant quelques pas de danse avant d'assister à une projection hommage à Beverly Hills :

ils n'ont vraiment rien perdu de leur déhanché !

L'Académie des arts et des sciences du cinéma, à l'initiative de cette soirée anniversaire, avait également invité plusieurs autres interprètes: Didi Conn, joueuse de Frenchie; Barry Pearl, qui a représenté Doody, membre de T-Birds; et réalisateur Randal Kleiser.

Et d'évoquer leur première rencontre :

« Quand j'ai eu le privilège d'intégrer le casting, j'ai dit: 'Il n'y a aucune autre personne dans l'univers qu'Olivia Newton-John pour jouer Sandy. Vous devez la choisir » a-t-il lancé aux journalistes.

Cette dernière a alors répondu qu'elle avait eu d'abord des doutes sur sa participation au film.

« Et puis ils ont envoyé John me rencontrer et je ne pouvais pas lui dire non, n'est-ce pas ?

Cet homme magnifique qui marchait vers moi, ses yeux bleus brillaient et il était si doux », se souvient l'actrice de 69 ans

« Quand je pense qu'on rend hommage aujourd'hui à notre film et que celui-ci ait trouvé sa place dans l'histoire du cinéma... Tout cela est inimaginable, a déclaré John Travolta. Je pense que c'est un moment vraiment prestigieux.»

Dans ce film réalisé en 1978, Olivia Newton-John, maintenant âgé de 69 ans, jouait une jeune fille bien sous tous rapports dénommée Sandy, face au bad boy Danny, interprété par John Travolta, âgé de 64 ans.

Grease est l'adaptation d'une comédie musicale de Broadway avec une bande-son cumulant les hits, tels que Summer Nights et Hopelessly Devoted to You.

Kelly Donaldson pour DayNewsWorld

 

LUKAS  UN THRILLER AVEC JEAN-CLAUDE VAN DAMME OU UN ANTIHEROS CORIACE . A VOIR


La semaine prochaine (le 22 août) sort en salles le film "Lukas" dans lequel l’acteur belge campe un ancien garde du corps qui enchaîne les petits boulots de sécurité dans des boîtes de nuit pour élever sa fille de 8 ans . Puis, il se retrouve contraint de collaborer avec la police pour infiltrer l’organisation d’un dangereux chef de gang flamand de faux-monnayeurs.

Une mission loin d'être sécurisée et sous haute tension en somme dont la bande-annonce vient d'être dévoilée.

Dans Lukas, «JCVD» incarnera un anti-héros coriace.

« Lukas » est un polar pour « casser la silhouette hollywoodienne » de Jean-Claude Van Damme. Réalisé par Julien Leclercq, « Lukas » nous dévoile un Jean-Claude Van Damme inédit, éloigné des tous les clichés que l'on peut attendre d'un film qu'il interprète.

Après une période assez creuse où Jean-Claude ne se montrait pas trop sur les plateaux de cinéma, il est de retour pour un rôle fait sur-mesure : celui de l'as de la dégomme, connu pour ses prises d'arts martiaux et ses réflexions loufoques.

Une déconstruction de la star est le parti-pris de ce film de Julien Leclercq et de sa star Jean-Claude Van Damme.

Un polar rugueux qui joue avec nos attentes : ni grand écart, ni coup de pied retourné mais une facette plus touchante du comédien . Jean-Claude Van Damme livre une prestation aussi brutale que sensible en tant que père de famille sous la réalisation de Julien Leclercq. Le cinéaste connu pour ses films qui ne font pas dans la dentelle (Braqueurs, L'Assaut) pourrait bien offrir l’un des meilleurs rôles de la carrière de Jean-Claude Van Damme.

Les premières images de Lukas frappent en effet fort puisque le cinquième long-métrage de Julien Leclercq (L'Assaut, Braqueurs...) réunit un casting explosif. En tête d'affiche: Jean-Claude Van Damme. On ne présente plus Kaaris et Sami Bouajila qui se partagent l'écran à ses côtés, dans un film d'action, entre thriller et polar musclé.

Dans ces premières images du film, Jean-Claude Van Damme semble jouer un homme usé par la vie. Crâne rasé, visage fermé, moue dure, il évolue dans des environnements obscurs. Entre néons bleus ou rouges, on voit l'infiltré traverser des hangars au sol crasseux. Porter sa fille à bout de bras, tomber nez à nez avec deux flics patibulaires dans un parc. Les coups sont rudes, filmés de près, presque dans le noir.

À 57 ans, The Muscles from Brussels nous montre qu'il a encore la rage. JCVD n'a pas eu de film sorti en salles en France depuis Expendables 2 en 2012 (à l'exception de Kung Fu Panda 3 où il a doublé un personnage).

Le comédien belge partage l’affiche avec Sami Bouajila et le rappeur Kaaris. Lukas sort sur nos écrans ce mercredi 22 août .

Jaimie Potts pour DayNewsWorld

 

LA MIEUX PAYEE DU MONDE L'ACTRICE

SCARLETT JOHNSON

Scarlett Johansson est l'actrice la mieux payée au monde

La Veuve noire de la saga Avengers domine en effet le classement Forbes des comédiennes établi sur la saison 2017-2018 puiqu'à 33 ans, la New-Yorkaise a gagné 40 millions de dollars en douze mois.

Avec un bénéfice avant impôts de 40,5 millions de dollars (environ 35,6 millions d'euros) entre le 1er juin 2017 et le 1er juin 2018, l'interprète de Black Widow devance Angelina Jolie, deuxième avec 28 millions de dollars engrangés et Jennifer Aniston troisième avec 19,5 millions de dollars.

L'actrice a quadruplé ses revenus d'une année à l'autre grâce à son rôle dans Avengers - Infinity War , dernier épisode de la série Marvel-Walt Disney.

Elle entrera à nouveau dans la peau de ce personnage de Black Widow (la Veuve noire) dans un nouvel opus de la franchise, en salle en 2019.

Et si la production est encore à confirmer, Marvel a prévu de réaliser un film entièrement dédié à cette espionne russe aux talents fatals au début des années 2020.

Les estimation des revenus par Forbes prennent en compte les cachets des actrices mais aussi leurs contrats publicitaires.

Derrière Scarlett Johansson viennent Angelina Jolie (28 millions de dollars) et Jennifer Aniston (19,5 millions de dollars).

Suivent Jennifer Lawrence (18 millions), Reese Witherspoon (16,5 millions), Mila Kunis, Cate Blanchett, Melissa McCarthy et Gal Gadot. Emma Stone, oscarisée pour son rôle dans la comédie musicale La La Land., qui était en tête du précédent classement Forbes, sort du Top 10.

Deux actrices seulement dépassent cette année la barre des 20 millions de dollars de revenus, contre trois l'année dernière et quatre en 2016.

Ceci est dû  au manque ce rôles féminins dans les superproductions.

Selon une étude (en anglais) de l'Université de Californie du sud cité par Forbes, les femmes ne représentent que 28,7% des rôles dont le personnage s'exprime à l'écran dans les films américains, ce qui explique en partie les différences de salaire avec leurs homologues masculins.

On attend avec impatience le classement des acteurs les mieux payés qui sera publié la semaine prochaine.

Dans la précédente édition, c'est Mark Wahlberg qui arrivait en tête avec 68 millions de dollars de revenus.

Carl Delsey pour DayNewsWorld

 

LA GRANDE ANNONCE DE LAURA SMET


Enfin Laura Smet semble sortir de son deuil douloureux et d'autant plus éprouvant que l'héritage de son père Johnny Hallyday pose problème et a divisé la tribu .

C'est dans son métier de comédienne qu'elle s'est réfugiée pour oublier autant faire que se peut :

elle annonce que son court-métrage sera présenté en août au Festival d'Angoulême.

Laura avance à grands pas dans sa carrière malgré la douleur qui ne s'estompe pas depuis la terrible disparition de son papa en décembre dernier et les déchirements dans son clan survenus juste après ce triste évènement.

C'est sur son compte Instagram qu'elle s'est exprimée faisant savoir à ses abonnés que son court-métrage baptisé "Thomas" sera présenté au Festival d'Angoulême le 22 août prochain.

« Merci beaucoup », a-t-elle tweeté en légende,heureuse que son travail ait pu être autant apprécié..

Les internautes n'ont pas manqué de féliciter la fille de Johnny Hallyday et Nathalie Baye.

« Bravo et félicitations à vous. Vous pouvez être fière de vous et de votre travail »,,

« Trop contente pour vous, jolie Laura...

Vous pouvez être fière de vous...

Respect pour votre travail. Votre maman @nathaliebaye.officiel présentera votre réalisation, comme au festival au Japon ?

Elle doit être fière de vous..

Et votre papa, de là-haut, aussi doit applaudir votre réussite ».

Comment ne pas encourager cette jeune femme de 34 ans, écorchée vive ?

" Bravo Laura " !!.


Quand on réalise quelque chose avec amour, on réussit » écrit un internaute !!!

Kate White pour DayNewsWorld

 

TROIS JOURS A QUIBERON OU MARIA BÄUMER  FASCINANTE DANS L'INCARNATION

DE ROMY SCHNEIDER


Ne nous méprenons pas :

il ne s'agit pas d'un biopic de l'actrice franco-allemande mais de la reconstitution de fugaces instants lors d'une longue interview du Stern avec la diva.

Oui Romy est au cœur d’une reconstitution troublante à un moment où elle est en pleine dépression. Juste un an avant sa mort.

Elle part à Quiberon suivre une cure pour se refaire une santé. À 42 ans, l'icône du septième art est représentée dans une période de mal-être de sa vie : instance de divorce, difficultés d'argent et l'alcool.

Une amie de longue date la rejoint et tente de la protéger du journaliste, « ces vautours », intrusif en quête de sensationnalisme.

Mais en vain l'actrice de César et Rosalie avec son penchant alcoolique se livre, se dénude parfois même avec impudeur, tour à tour abattue et exaltée, fragile et impérieuse, dans ce face-à-face inégal.

Un huis-clos en noir et blanc mat qui renvoie aux photographies de Robert Lebeck, où l’amie et le photographe interviennent dans leur désir de protéger la star de la Piscine.

L'interprétation du rôle par l'actrice Marie Bäumer en sort sublimé par sa ressemblance physique, son mimétisme, son naturel.

La ressemblance est frappante.

Ce rôle lui a valu en avril l'équivalent du César allemand, un Lola de la meilleure actrice.

Date de sortie 13 juin 2018 (1h 55min) Avec Marie Bäumer, Birgit Minichmayr, Charly Hübner

De Emily Atef, réalisatrice franco-libanaise

Genre Drame

Nationalités allemand, autrichien, français

7 récompenses au Festival International du film de Berlin.

Joanne Courbet pour DayNewsWorld

 

THE BOOK CLUB



C
e film est une comédie drôle un brin d'humour réalisé par Bill Holderman.

Les quatre héroïnes de ce film sont Jane Fonda, Diane Keaton, Candice Bergen, Mary Steenburgen.

Leurs plus ou moins prétendants qui sont séduisants Don Johnson, Andy Garcia, Craig Nelson, Richard Dreyfuss.

C'est l'histoire de quatre amies qui depuis leur jeunesse se retrouvent chaque semaine pour continuer leur club de lecture.

Chaque semaine l'une d'elle choisit un livre pour le faire découvrir aux autres.

La plus coquine ramène le fameux 50 nuances de Grey au début elles disent qu'elles ne peuvent pas lire ce genre de livre.

Ce livre va les faire non seulement fantasmer même si elles ont toutes très bien réussi leur vie.

Prendre conscience qu'elles ont encore en tant que femme des nouvelles expériences à vivre.

Pour toutes les femmes de cinquante ans ou plus à aller voir absolument c'est tellement réaliste.
Un très bon moment de détente.
Mia Kennedy pour DayNewsWorld

 

PALME D'OR A CANNES POUR

UNE AFFAIRE DE FAMILLE

C'est le cinéaste japonais a reçu la Palme d'or avec son film « Une affaire de famille ».

Ce film critique ouvertement la politique sociale et culturelle du gouvernement si bien que la récompense n'a que très peu été salué par l'Empire du Soleil Levant.

Le réalisateur a tourné de nombreuses chroniques familiales déchirantes où il fustige le gouvernement Abe .

« Au lieu d'aider les pauvres, le gouvernement en fait des perdants, et la pauvreté est traitée comme un problème relevant de la responsabilité personnelle », déclarait-il récemment à propos de ce film au journal sud-coréen Chuo Nippo.

Et le film primé, Manbiki kazoku (littéralement, La famille des vols à l'étalage), inspiré d'un fait divers, dénonce les effets néfastes de la division de la société japonaise .

« Le film raconte en effet l'histoire d'un clan familial aux liens opaques, qui chaparde dans les magasins. Cette tribu, un soir, recueille une fillette maltraitée et s'improvise en famille recomposée ».

Six de ses dix films ont déjà été sélectionnés à Cannes, Une affaire de famille compris.

En 2004, l'acteur Yûya Yagira, qui jouait dans son long-métrage Nobody Knows, avait reçu le Prix d'interprétation masculine.

En 2013, Hirokazu Kore-eda avait obtenu le Prix du jury pour Tel père, tel fils. Déjà récompensé deux fois, cette fois c'est l'ultime récompense qui revient à cet ardent défenseur d'un cinéma japonais d'auteur.

À l'instar de sa compatriote Naomi Kawase, Kore-eda son cinéma indépendant a du mal à se faire une place au Japon dans un environnement prisonnier de la publicité privilégiant l'octroi de subventions à des films qui font la promotion du Japon.

Kore-eda avait, entre autres, critiqué le fait que M. Abe vienne inaugurer le Festival du film de Tokyo, avec, selon lui, des arrière-pensées.

« Malheureusement, le Festival du film de Tokyo est un lieu de vente des films du Japon. C'est exactement comme les Jeux olympiques, un outil au service de la politique nationale. Ce n'est pas au bénéfice du sport ou du cinéma, mais d'abord au bénéfice du Japon », regrettait-il dans un entretien accordé en septembre 2016 au magazine Forbes Japon

Pourtant le cinéaste japonais ne perd pas espoir. Une affaire de famille est la première Palme d'or japonaise depuis L'Anguille de Shohei Imamura en 1997.

« À chaque fois que je viens ici, que je suis invité au Festival de Cannes, je me dis que c'est vraiment un endroit où l'on reçoit beaucoup de courage3, a souligné Hirokazu Kore-Eda en recevant son prix. « Je ressens aussi de l'espoir. L'espoir, peut-être, que grâce au cinéma les gens qui habituellement s'affrontent, les mondes, les pays qui s'affrontent, peuvent se rejoindre », a-t-il continué.

Puis il a tenu à partager son prix avec « avec les deux réalisateurs qui n'ont pas pu être présents ici à Cannes », l'Iranien Jafar Panahi et le Russe Kirill Serebrennikov, tous deux interdits de voyager à l'étranger.

Alyson Braxton pour DayNewsWorld

 

BOULEVERSANT FILM

« PLAIRE, AIMER ET COURIR VITE »

DE CHRISTOPHE HONORE

 

Vincent Lacoste est magnifique dans cette romance gay des années 90 que présente Christophe Honoré douze ans après «Les chansons d’amour ».

Certes dans cette autofiction on parle beaucoup de sexe mais le réalisateur fait dans la pudeur et la délicatesse des sentiments comme toujours .

Dans ce film plein de vitalité et de légèreté Arthur (Vincent Lacoste), un étudiant de Rennes (comme le réalisateur avant lui) rêve de monter dans la capitale pour faire du cinéma.

Le hasard va lui faire rencontrer Jacques (Pierre Deladongchamps) un dramaturge malade du sida.

Une histoire d'amour va commencer alors que les jours de Jacques sont comptés. Ils vont aimer et courir vite.

Même si le film évoque le sida des années 90, le parallèle avec « 120 battements par minute » de Robin Campillo, ne plaît pas forcément au cinéaste.

«Ils ont l’air de se ressembler, mais en réalité ils sont opposés », déclare-t-il lors de la conférence de presse.

« Ce qui m’énerve c’est qu’on cherche à les rapprocher simplement parce qu’il y a de l’homosexualité dans l’air. Pourquoi ne pas relier « Plaire, aimer et courir vite à Mektoub my Love » ?

Ce que revendique Christophe Honoré, c'est le côté personnel de son film où il a voulu retrouver une émotion propre à sa jeunesse et rendre hommage à une génération d’artistes morts avant 40 ans par la maladie. Une autofiction :

Il avoue avoir mis beaucoup de lui dans le rôle du père homosexuel joué par Pierre Deladongchamps et dans celui du jeune étudiant provincial incarné par Vincent Lacoste.

« Cela fait un moment que je l’ai repéré et que je voulais l’inviter dans un de mes films. Je me souviens de cette phrase de Françoise Sagan : à force de parader on finit par avoir l’âme paradeuse. Je trouve que Vincent a l’âme paradeuse… » dit-il en parlant de Vincent Lacoste.

«C’est simple. Je suis un acteur et très fan des films de Christophe Honoré. Alors quand on a la chance de recevoir une telle proposition d’un tel cinéaste, on n’hésite pas ».

Rappelons que le jeune comédien est justement venu au monde en 1993.

Jenny Chase pour DayNewsWorld

EVERYBODY KNOWS

EN OUVERTURE DU FESTIVAL DE CANNES

 

Un film international –coproduction franco-hispano-italienne– signé d’un réalisateur oscarisé, l'Iranien Asghar Farhadi, avec deux stars connues sur les deux rives de l’Atlantique, Penelope Cruz et Javier Bardem remplit le contrat du film d’ouverture.

Everybody Knows a été choisi pour ouvrir le 71e Festival de Canne, en compétition pour la palme d'or.

Projeté mardi soir sur la Croisette et sorti mercredi dans toutes les salles,ce film se veut être un «thriller psychologique»

Laura (Penélope Cruz) arrive de Buenos Aires, elle est de retour dans son village natal en Espagne.

Avec ses deux enfants, son mari n'a pas pu venir, il a trop de travail, dit-elle.

Elle retrouve son ancien petit ami, Paco (Javier Bardem) , qui était déjà l'amant de Penélope Cruz...

Dans une séquence du début, une main gantée feuillette des coupures de presse consacrées à un fait divers sordide…

Voilà le prologue magistral,qui instille le mystère, l'angoisse latente alors même que les héros d’Everybody knows se préparent à faire la fête.

En effet Laura (Penélope Cruz) revient dans son village natal en Espagne pour le mariage de sa sœur.

Même si la suite n'est pas des plus originales avec la disparition d'une jeune fille de la famille,

le film met aux prises les membres d’une famille élargie et leurs proches, confrontés à l’enlèvement de la fille de Laura disparue au cours d’une fête de mariage.

La confrontation d' une femme (Penelope Cruz) mariée à un autre (l'Argentin Ricardo Darin) et son ancien amoureux (Javier Bardem), fait tomber les cadavres des placards dans un environnement familial à la fois protectrice et dangereuse. Toute la gamme des sentiments va surgir : soupçons, jalousies amoureuses, rancœurs, rivalités, trahisons, énigmes, cris et pleurs, secrets mal gardés, manipulations.

Malgré les drames, les personnages sont pourtant moins les personnages d'un cinéaste que les marionnettes d'un metteur en scène de théâtre. Mais le film a été plutôt bien accueilli.

Joanne Courbet pour DayNewsWorld

CANNES AVEC UNE MONTEE DES MARCHES UNIQUEMENT FEMININE

 

«Ce sera une montée dédiée aux femmes du cinéma, une centaine», a précisé Thierry Frémaux, sélectionneur du Festival de Cannes lors d'une conférence de presse, sans donner aucun nom des actrices ou réalisatrices qui y participeront.

Le Festival de Cannes, dont la 71e édition débute mardi , accueillera samedi une montée des marches 100% féminine depuis le scandale Weinstein, a annoncé lundi son délégué général Thierry Frémaux

Quelle place est accordée aux femmes dans cette édition cannoise après #metoo ?

L'occasion de réfuter l'idée que Cate Blanchett ait été choisie comme présidente de jury uniquement parce qu'elle serait une femme: «Elle est d'abord présidente parce que c'est une grande actrice», a-t-il insisté, en citant les deux premières femmes présidentes du jury cannois, Olivia de Havilland et Sofia Loren.

A noter que seulement trois femmes parmi les 21 réalisateurs en compétition, alors qu'elles sont cinq sur neuf dans le jury.

Pour l'Iranien Jafar Panahi et le Russe Kirill Serebrennikov, deux réalisateurs en lice pour la Palme d'or qui sont interdits de voyage par leurs pays, le délégué général du festival ne se fait guère d'illusion: «Je ne suis pas très optimiste (sur leur présence à Cannes, ndlr), pourtant l'ironie veut que ces deux films-là ne sont pas des films politiques, ce sont des films d'artistes», a-t-il déclaré.

Le Danois Lars von Trier revient dans la sélection officielle, hors compétition, après ses propos heurtant sur sa «sympathie» pour le nazisme en 2011

Le thème des selfies seront, interdits cette année sur le tapis rouge . «On ne vient pas à Cannes pour se voir, mais pour voir», a-t-il martelé alors qu'à Berlin, Venise, ou aux Oscars, le public n'a pas accès au tapis rouge.

A bientôt !
Kate White pour DayNewsWorld

PRESTIGIEUX JURY DU FESTIVAL DE CANNES 2018

Festival de Cannes : Kristen Stewart, Denis Villeneuve, Léa Seydoux, membres du jury

Présidé par Cate Blanchett, le jury de la 71e édition compte cinq femmes pour quatre hommes. Le réalisateur et producteur Robert Guédiguian fait partie des deux Français du groupe.

Les actrices américaine Kristen Stewart et française Léa Seydoux, les réalisateurs canadien Villeneuve et français Robert Guédiguian feront partie du jury du Festival de Cannes, composé majoritairement de femmes, selon un communiqué publié mercredi.

La présidence revient à l'tralienne Cate Blanchett. Il comprendra également l'acteur chinois Chang Chen, la scénariste américaine Ava DuVernay (auteure du récent naufrage Un raccourci dans le temps), la chanteuse burundaise Khadja Nin et le réalisateur russe Andreï Zviaguintsev (Prix du jury l'année dernière pour Faute d'amour ).
Sont ainsi représentés sept nationalités et cinq continents, précise le Festival dans son communiqué.

En 2018, le palmarès du jury sera dévoilé le 19 mai. Des vétérans comme le Franco-Suisse Jean-Luc Godard et l'Américain Spike Lee, mais aussi des cinéastes sous surveillance dans leur pays comme l'Iranien Jafar Panahi et le Russe Kirill Serebrennikov seront en compétition lors de ce 71e Festival qui s'ouvrira le 8 mai.

Le Festival de Cannes 2018 se tiendra du 8 au 19 mai prochains.

Mardi, c'est la programmation de la 50e Quinzaine des réalisateurs qui a été révélée au public. Créée après les événements de 1968, cette sélection parallèle avait pour objectif de mettre en lumière des réalisateurs méconnus aux univers forts. Cette année, on y retrouvera vingt films dont ceux de Gaspar Noé, Pierre Salvadori, Romain Gavras ou encore Philippe Faucon.

Côté stars hollywoodiennes, la Croisette devrait avoir ses vedettes, notamment lors de l'avant-première mondiale du prochain Star Wars, le spin-off Solo, ou encore Under the Silver Lake de David Robert Mitchell, avec Andrew Garfield et Riley Keough.La sélection complète

Compétition officielle

Everybody Knows, d'Asghar Farhadi (ouverture)

En guerre, de Stéphane Brizé

Dogman, de Matteo Garrone

Le Livre d'images, de Jean-Luc Godard

Netemo Sametemo (Asako I & II), de Ryusuke Hamaguchi

Plaire, aimer et courir vite, de Christophe Honoré

Les Filles du soleil, d'Eva Husson

Ash Is Purest White, de Jia Zhang-Ke

Shoplifters, de Kore-Eda Hirokazu

Capharnaüm, de Nadine Labaki

Buh-Ning (Burning), de Lee Chang-Dong

BlacKkKlansman, de Spike Lee

Under the Silver Lake, de David Robert Mitchell

Three Faces, de Jafar Panahi

Zimna Wojna (Cold War), de Pawel Pawlikowski

Lazzaro Felice, d'Alice Rohrwacher

Yomeddine, d'A. B Shawky

Leto (L'Été), de Kirill Serebrenniko

Hors compétition :

Solo: A Star Wars Story, de Ron Howard

Le Grand Bain, de Gilles Lellouche

Séances spéciales :

10 ans en Thaïlande, de Aditya Assarat, Wisit Sasanatieng, Chulayarnon Sriphol & Apichatpong Weerasethakul

The State Against Mandela and the Others, de Nicolas Champeaux et Gilles Porte

La Traversée, de Romain Goupil (et Daniel Cohn-Bendit)

Les Âmes mortes de Wang Bing

Le Pape François – Un homme de parole, de Wim Wenders

Séances de minuit :

Arctic, de Joe Penna

Gongjack (The Spy Gone North), de Yoon Jong-Bing

Un certain regard :

Räns (Border), de Ali Abbasi

Sofia, de Meyem Benm'Barek

Les Chatouilles, d'Andréa Bescond & Eric Métaye

Girl, de Lukas Dhont

Gueule d'ange, de Vanessa Filho

Long Day's Journey Into Night, de Bi Gan

Euphoria, de Valeria Golino

Rafiki, de Wanuri Kahiu

Die Stropers (The Harverest), de Etienne Kallos

Mon tissu préféré, de Gaya Jiji

À genoux les gars, d'Antoine Desrosières

El Angel, de Luis Ortega

The Gentle Indifference of The World, de Adilkhan Yerzhanov

Manto, de Nandita Das

In My Room, d'Ulrich Köhler

Kate White pour DayNewsWorld

RED SPARROW UN FILM D'ESPIONNAGE DE HAUT VOL

 

En ce moment si tendu des relations entre la Russie et l 'Occident on se retrouve dans une forme d'art cinématographique quelques bonnes années plus tard après la Bande Dessinée Tintin au pays des Soviets .

Dominika est une jeune ballerine, dont la carrière est brisée nette après une chute de son partenaire sur son tibia lors d'une représentation avec le Bolshoi. Adieu le destin de ballerine.

Ayant besoin de gagner sa vie pour soigner sa mère malade, la voilà recrutée contre sa volonté par les services secrets russes à l’école des moineaux (en anglais sparrows).

Entraînée à la manipulation comme à la séduction, Dominika devient rapidement l’un des meilleurs agents du service.

La directrice des moineaux Charlotte Rampling possède toute la gamme de cruauté et de perversité propre à dresser de jeunes espions.

Francis Lawrence retrouve son actrice d’ Hunger Games  Jennifer Lawrence qui porte la colonne vertébrale de ce film d’espionnage mêlant violence et érotisme.

Ce mélange d’érotisme, de violence et de perversité du film exerce sur le spectateur une fascination qui l’entraîne plus de deux heures dans un enfer où se débat Dominika Egorova, héroïne malgré elle.

Fascination par la performance et la plastique de Jennifer Lawrence.

Un rôle très émotionnel et très physique .

Un scénario emprunté à l’auteur de romans d’espionnage (et ex-agent de la CIA) Jason Matthews :

Retournements de situations, dévoilements , morceaux de bravoure, mise en scène de la souffrance parsèment le chemin glissant de celle qui est devenue la meilleure agent secret du SVR, le service de renseignement extérieur qui a succédé à la première direction du KGB.

Red sparrow, interdit en France aux moins de 12 ans avec avertissement, fait en effet le plein de scènes violentes et de tortures ménageant quelques scènes de nudité de Jennifer Lawrence.

On est dans un film d'espionnage qui compte de nombreuses trahisons ainsi que des coups tordus et quelques bons mots.

L'attachée parlementaire d'un sénateur américain en poste à l'ambassade avoue au chef russe de l'antenne de Budapest (l'intéressé est plutôt Robert que Redford):

"Je n'ai jamais compris comment les femmes russes peuvent être si belles et les homme si laids".

De cet enfer elle émerge tant bien que mal parvenant avec difficulté à préserver son intégrité physique et morale face à l’impérialisme qui veut faire d’elle une marionnette à son service.

Mais Dominika ne se fait guère d’illusions sur les buts de guerre froide de ses employeurs.

Si bien que lorsqu'elle est chargée d'approcher un espion américain et qu 'elle le trouve sur sa route  elle va devoir se livrer un ultime combat intérieur...

Le film s'appuie sur un casting international cinq étoiles: Jennifer Lawrence, Joel Edgerton, Mathias Schonaerts, Charlotte Rampling, Jeremy Irons, Ciaran Hinds et Joely Richardson.Red sparrow: 2 heures et 21 minutes.

Joanne Courbet pour DayNewsWorld

DECES DU REALISATEUR MILOS FORMAN

«C'est avec une grande tristesse que j'apprends la mort du grand cinéaste Milos Forman, a écrit le réalisateur britannique Edgar Wright. Sa filmographie était phénoménale et rendait compte de l'esprit de révolte et de la nature humaine.»

Le cinéaste américano-tchèque Milos Forman, récompensé de deux Oscars du meilleur réalisateur, est mort samedi à l'âge de 86 ans. Il a fait l'essentiel de sa carrière à Hollywood après avoir fui son pays avant la répression du Printemps de Prague en 1968. «Il est décédé paisiblement, entouré de sa famille et de ses proches», a dit sa femme Martina citée par l'agence de presse tchèque CTK.

Auteur-phare d'une «Nouvelle Vague» porteuse de liberté et de contestation, il a dû fuir son pays après la répression du Printemps de Prague en 1968 à Hollywood, où il a obtenu la consécration. Naturalisé Américain en 1977, il a remporté à deux reprises l'Oscar du meilleur réalisateur pour Vol au-dessus d'un nid de coucou (1976) et Amadeus (1985). Son œuvre singulière s'est portée sur des personnages insoumis en butte avec toutes formes d'oppression.

Avec la déportation et la mort de ses parents, résistants tchèques contre l'occupant nazi, dans les camps de concentration Buchenwald et Auschwitz pouvait-il d'ailleurs en être autrement ? Très vite orphelin il fréquente un internat pour l'élite de la jeunesse communiste à Podebrady près de Prague. Puis il fait la connaissance de Vaclav Havel, futur dramaturge, dissident et président. Il poursuit ses études à l'Ecole du cinéma de Prague FAMU et entreprend de rompre avec les productions communistes grâce à un dégel relatif dans les années 1960.

Ils sont toute une génération montante aspirant à la liberté créatrice et à la rebellion contre le communisme : Jiri Menzel (Oscar du meilleur film en langue étrangère en 1968 pour Trains étroitement surveillés), Ivan Passer et Vera Chytilova sont ses compagnons de route.

Ses films Le Concours (1963), L'As de pique (1964), Les Amours d'une Blonde (1965) ainsi qu' Au feu, les pompiers! (1967), font partie de la Nouvelle vague tchécoslovaque que caractérise la franchise de l'expression, la liberté contre toute forme d'oppression..

Mais la satire sociale Au feu, les pompiers! lui vaut des autorités communistes l'ire et les foudres, si bien que les cinéastes français François Truffaut et Claude Berri rachètent les droits du film pour sortir Milos Forman de ce faux-pas qui lui fait risquer la prison. Le synopsis ? Dans une bourgade de Tchécoslovaquie, le bal annuel des pompiers se prépare avec une tombola et l'élection de Miss Pompiers.

Mais les candidates ne sont pas nombreuses  et les prix de la tombola sont volés au fur et à mesure. Puis tout tourne au fiasco ! Juste avant l'occupation de la Tchécoslovaquie par les forces du Pacte de Varsovie en 1968 mettant fin à la période du «Printemps de Prague», Milos Forman s'exile, d'abord en France puis aux Etats-Unis. La consécration internationale vient très vite avec Vol au-dessus d'un nid de coucou (1975), film quasi documentaire sur les hôpitaux psychiatriques avec Jack Nicholson et Louise Fletcher, puis la version cinématographique de la célèbre comédie musicale Hair (1979) et Ragtime en 1981.

Adapté du roman américain de Ken Kesey paru en 1962 dans la langue de Shakespeare sous le nom One Flew Over The Cuckoo's Nest, traduit aux Éditions Stock sous le titre La Machine à Brouillard, Vol au-dessus d'un nid de coucou est tourné dans un véritable établissement psychiatrique en Oregon et avec de vrais patients. R. P. McMurphy, un violeur supposé, interprété par Jack Nicholson, s'est fait interner pour échapper à la prison. Face à la détresse des patients, il veut redonner à ces derniers le goût à la vie en défiant les diverses autorités de l’hôpital. Mais l'implacable machine répressive s'abat sur cet individu insoumis jusqu'à l'aliénation. Très proche de l'ambiance pesante du Château de Kafka d'ailleurs... Un personnage inoubliable. De même que l'odieuse infirmière en chef Mildred Ratched (Louise Fletcher).

Cette façon de dénoncer les méthodes coercitives pratiquées dans les institutions psychiatriques permet à Milos Forman de donner une allégorie des systèmes de répression des dictatures communistes dans les pays de l'Est. Le film obtient cinq Oscars en 1976.

Amadeus, autre chef-d’œuvre, décrit la vie de Mozart (Tom Hulce) et sa relation conflictuelle avec Antonio Salieri (F. Murray Abraham), lesquels se disputent le titre de plus grand compositeur du siècle à la cour de Vienne fin du 18e siècle. Le film remporte pas moins de huit Oscars ainsi qu'une quarantaine de prix !

« C'était un maître du cinéma - personne n'était meilleur que lui pour capturer des petits moments inracontables du comportement humain.» a tweeté le scénariste Larry Karaszewski qui a travaillé à deux reprises avec Milos Forman.

Les principaux films du réalisateur Milos Forman:

- 1963: Concours

- 1964: L'As de pique (Grand prix, Locarno)

- 1965: Les Amours d'une blonde (Grand prix de l'Académie du Film français)

- 1967: Au feu les pompiers!

- 1971: Taking Off

- 1975: Vol au-dessus d'un nid de coucou» (5 Oscars, dont celui du Meilleur film et du Meilleur réalisateur)

- 1979: Hair

- 1981: Ragtime

- 1984: Amadeus (Oscar du Meilleur réalisateur)

- 1989: Valmont

- 1996: Larry Flynt (Ours d'Or du Meilleur film)

- 1999: Man on the moon (Ours d'argent de la Meilleure mise en scène, Berlin 2000)

- 2006: Les Fantômes de Goya

Joanne Courbet pour DayNewsWorld

LES OSCARS 2018

La 90ème cérémonie des Oscars se clôt par sur un palmarès équitable et plutôt attendu dans la droite ligne des cérémonies précédentes.Pas de mauvaise enveloppe cette fois-ci.

Pour conjurer le sort, tout a bien été vérifié ." La Forme de l'eau", romance fantastique du Mexicain Guillermo del Toro, a triomphé dimanche aux Oscars, à l'issue d'une soirée dont il était le favori, doublant l'autre prétendant à la statuette si convoitée, « 3 Billboards, Les Panneaux de la vengeance » .

La romance entre une femme de ménage muette et un monstre aquatique devient ainsi le premier long-métrage de science-fiction à décrocher la distinction suprême.

La Forme de l’eau, est l'« œuvre maîtresse jusqu’à présent », du mexicain de 54 ans car « il manquait jusqu’alors un trait de caractère de Guillermo dans ses films, l’humour », estime Leonardo Garcia-Tsao, critique de cinéma et vieil ami du cinéaste.

Ce film sort donc grand vainqueur avec quatre statuettes, meilleur film, meilleur réalisateur, meilleure musique pour le Français Alexandre Desplat et meilleurs décors.

Cocorico !

Le Français Alexandre Desplat rejoint le club des professionnels ayant été oscarisés à deux reprises confirmant sa place aux côtés de musiciens français mythiques comme Georges Delerue, Maurice Jarre ou Michel Legrand..

Derrière, «Dunkerque» de Christopher Nolan a obtenu trois Oscars techniques, «Call Me By Your Name» et «Get Out» ont été récompensés respectivement de l’Oscar du scénario adapté et du scénario original.

Les effets spéciaux et la photographie de «Blade Runner 2049» ont été couronnés, ainsi que les costumes de «Phantom Thread».

«Three Billboards - les Panneaux de la vengeance» ont obtenu deux Oscars - la meilleure actrice pour Frances McDormand, son deuxième après «Fargo» en 1997 et le meilleur acteur dans un second rôle pour Sam Rockwell.

 

Coco, film immergé dans la culture mexicaine des studios Pixar (Disney), remporte l’Oscar du meilleur film d’animation. Coco raconte l’histoire d’un petit garçon poursuivant ses rêves sur fond de la fête des morts au Mexique .

C’est la sixième victoire d’affilée pour le groupe Disney, qui a racheté en 2006 Pixar, vainqueur à trois reprises sur cette série avec Coco, Vice Versa et Rebelle.

C’était un pari risqué à un moment où Donald Trump a accédé à la présidence des Etats-Unis en usant durant sa campagne électorale d’une rhétorique anti-Mexicains.

Gary Oldman remporte lui l’Oscar du meilleur acteur pour Les Heures sombres lui qui a déclaré à sa maman de 99ans :

«Mets la bouilloire sur le gaz, prépare le thé, j'arrive avec Oscar».

Il s’agit de sa première statuette alors qu'il était donné favori après avoir gagné, entre autres, lors des Golden Globes et des Screen Actors Guild Awards.

Si la 90e cérémonie des Oscars a été marquée dans son ensemble par une grande ,le spectacle était à chercher plutôt du côté de Jimmy Kimmel ,avec son monologue mordant, parfait à la présentation, et au trio d' ambassadrices de Time's up.

Son discours a bien sûr été émaillé de quelques perles jubilatoires :

«Oscar est l'homme le plus aimé et le plus respecté d'Hollywood.

Et il y a une très bonne raison pour cela. Regardez le.

Il garde ses mains là où tu peux les voir.

Ne dit jamais un mot grossier et surtout, il n’a pas de pénis.» ou encore :

«Grâce à Guillermo (del Toro), nous nous souviendrons toujours de cette année comme l'année où les hommes ont si mal assuré que les femmes ont commencé à sortir avec des poissons.»

Jimmy Kimmel l'avait promis: le mouvement anti-harcèlement aurait le droit à sa tribune.

C'est un trio de choc qui a pris la parole: Salma Hayek, Annabella Sciorra, Ashley Judd. Trois actrices, parmi les premières à dénoncer les abus d'Harvey Weintein.

Elles ont appelé à aller plus plus loin dans «l'égalité hommes-femmes, dans la représentation des diversités, dans l'inclusion, dans l'intersectionalité».

« Depuis cet automne, avec les mouvements #MeToo et Time’s Up, désormais, tout le monde a gagné le droit de s’exprimer, et pour toujours. Pas seulement à Hollywood, mais dans tous les aspects de la vie », a ainsi dit Mira Sorvino.

Puis, elles ont lancé une vidéo louant les cinéastes et les films mettant en avant les femmes et les minorités.

Get out et Lady Bird étaient en bonne place. Comme Thelma et Louise, uillermo del Toro et Frances McDormand réveillent la salle

Simples présentateurs, Kumail Nanjiani et Lupita Nyong'o ont apporté leur soutien aux «Dreamers», ces jeunes arrivés aux Etats-Unis sans papier et que Donald Trump souhaitait expulser.

«Les rêves sont la fondation d'Hollywood et de l'Amérique», ont-ils souligné.

En récupérant son Oscar du meilleur réalisateur, Guillermo del Toro a rappelé dans la même veine qu'il «était un immigrant, comme tant d'autres. Comme ses amis et confrères mexicains Alfonso Cuaron et Alejandro Innaritu».

Et d'ajouter: «Je suis un citoyen du monde. L'endroit dans lequel j'aime le plus vivre est la planète Terre.

Cette récompense est pour tous les jeunes réalisateurs.

Ouvrez leur la porte.

Jeune, gagner un Oscar me semblait au-dessus de mes possibilités.

Raconter des histoires vraies avec la science-fiction».»

Hollywood devait expier ses péchés..

Et Harvey Weinstein n’est pas monté sur scène cette année et pour cause…

Sur Hollywood Boulevard, les passants pouvaient contempler une statue d’Harvey Weinstein réalisée par les street artistes Plastic Jesus et Joshua « Ginger » Monroe :

on y voit le producteur, doré comme un Oscar, assis sur son canapé qui tient dans sa main droite une statuette posée sur son pelvis.

Le palmarès complet

● Meilleur film: La Forme de l'eau de Guillermo del Toro et J. Miles Dale

● Meilleur actrice: Frances McDormand pour 3 Billboards.

● Meilleur acteur: Gary Oldman pour «Les heures sombres»

● Réalisateur: Guillermo del Toro pour La forme de l'eau

● Acteur dans un second rôle: Sam Rockwell, 3 Billboards: les Panneaux de la vengeance

● Actrice dans un second rôle: Allison Janney, Moi, Tonya.

● Chanson originale: Coco, musique et paroles de Kristen Anderson-Lopez et Robert Lopez

● Musique originale: le Français Alexandre Desplat pour La Forme de l'eau

● Adaptation: Call Me by Your Name de James Ivory

● Scénario original: Get out, scénario de Jordan Peele

● Photographie: Blade Runner 2049 de Roger A. Deakins

● Maquillage et coiffure: Kazuhiro Tsuji, David Malinowski et Lucy Sibbicki, Les heures sombres

● Costumes: Mark Bridges, Phantom Thread

● Documentaire: Bryan Fogel et Dan Cogan, Icarus

● Montage son: Richard King et Alex Gibson, Dunkerque

● Mixage son: Richard King et Alex Gibson, Dunkerque

● Direction artistique: Paul Denham Austerberry, Shane Vieau et Jeffrey A. Melvin, La Forme de l'eau

● Film en langue étrangère: Une Femme fantastique ● Meilleur court métrage animé avec Dear Basketball, de Glen Keane et de la star du basket Kobe Bryant

● Meilleur film d'animation: Coco

● Meilleurs effets spéciaux: Blade Runner 2049: John Nelson, Gerd Nefzer, Paul Lambert et Richard R. Hoover.

● Meilleur montage: Lee Smith pour Dunkerque.

● Meilleur court-métrage documentaire: Heaven is a traffic jam on the 405 de Frank Stiefel

● Meilleur court-métrage: The Silent Child de Chris Overton et Rachel Shenton

Joanne Courbet pour DayNewsWorld

LES CESARS DU CINEMA 2018

La cérémonie s'est déroulée comme l'an passé à la Salle Pleyel.

Le tapis rouge était déroulé plein feu sur l'arrivée de quelques icônes pour la 43e cérémonie des César.

La présidente était radieuse Vanessa Paradis, le maître de cérémonie Manu Payet a eu du mal à débrider la salle.Un hommage à Jeanne Moreau a été fait avec une rétrospective d'extraits de ces films.

Vanessa Paradis ayant joué à ses cotés dans Un amour de sorcière, eut une grande pensée émue pour elle.

De plus Vanessa portait un turban blanc. Elle a expliqué que c'était pour soutenir la lutte faite contre la violence aux femmes.

 

Un autre moment fort était la venue sur scène de Laura Smet vêtue d'un smoking noir (c'était sa première apparition officielle depuis le décès de son père) qui fut acclamée par toute la profession ceci va sans dire par rapport à l'héritage :

en France on ne déshérite pas ses enfants, petite phrase prononcée par la jeune comédienne :

« Je suis très heureuse de retrouver ma famille de cinéma ».

Il faut dire que cette année s'était un peu ronronnant.

Sophie Marceau invitée à remettre aux cotés de Pierre Richards le prix du meilleur film étranger, était la plus sexy avec son fulgurant décolleté. Bon, de sympathique, on avait Penélope Cruz qui a reçu le César d'honneur, elle est vraiment très belle, elle a dédié à sa fa

Voilà les résultats:

Meilleur Film:120 Battements par minute

Meilleur premier film:Petit Paysan

Meilleur film documentaire:I am Not Your Negro

Meilleure réalisation:Au revoir là-haut-Albert Dupontel

Meilleur espoir masculin:Nahuel Pérez Biscayart

Meilleur acteur dans un second rôle:Antoine Reinartz

Meilleur espoir féminin: Camélia Jordana

Meilleur acteur:Swan Arlaud

Meilleur actrice:Jeanne Balibar

Meilleur actrice dans un second rôle:Sara Giraudeau

Meilleurs décors:Au revoir là-haut-Pierre Quefféléan

Meilleur montage:120 Battements par minute-Robin Campillo

Meilleure musique originale:120 Battements par minute

Meilleurs costumes:Au revoir là-haut-Mimi Lempika

Meilleur scénario original:120 Battements par minute

Meilleur adaptation:Au revoir là-haut

Meilleur son:Barbara-Olivier Mauvezin, Nicolas Moreau, Stéphane Thiébaut

Meilleur court métrage: Les Bigorneaux

Meilleur film d'animation(long métrage):Le Grand Méchand Renard et autre contes

Meilleur film d'animation(court métrage):Pépé le Morse

Voilà, bon le moment le plus partagé sur les réseaux sociaux fut que Finnegan Oldfield n'a pas reçu de César il a eu un léger pétage de plomb.

Mia Kennedy pour DayNewsWorld

BERLINADE 2018 : OURS D'OR POUR LE FILM ROUMAIN « TOUCH ME NOT »

 

«Touch me not », d'Adina Pintilie, a fait scandale : la critique n'a pas l'habitude que les prix reviennent à une jeune cinéaste qui n'a pas froid aux yeux.

Programmé dans les deux derniers jours, il s'agit du premier long métrage de fiction réalisé par la très jeune cinéaste roumaine, Adina Pintilie.

C'est une sorte d'essai intime, à cheval entre le documentaire et la fiction, dans lequel des acteurs répondent, avec une franchise inhabituelle, à des questions sur leur sexualité.

Le personnage principal du film suit une thérapie pour briser un trauma sexuel -jamais éclairci dans le film – et explorre les frontières insondables de l'amour charnel.

Pour ce faire la réalisatrice part du corps d'une femme de 50 ans, la comédienne Laura Benson, et dessine une réflexion profonde sur les mécanismes que met en branle le désir sexuel. Le spectateur est tour à tour plongé dans des scènes sadomasochistes, des scènes de corps saisis en pleine jouissance, ou encore des scènes où des corps sont vus dans nudité crue presque répugnante.

Le film a divisé.

Du cinéma extrêmement osé.

Joanne Courbet pour DayNewsWorld

DELIRANTE LA COMEDIE «GASPARD VA AU MARIAGE »

 

Aller voir de toute urgence cette comédie hilarante, un brin franchouillarde de cette tribu qui se retrouve après longtemps pour le remariage de leur père fantasque dans leur zoo familial.

Et le retour de Gaspard, celui qui a fui cette vie fantaisiste, va faire resurgir tout un passé enfoui , celui de l'enfance avec leur parents dont la mère adorée est morte dans des circonstances dramatiques, tuée par un tigre.

Il y a donc Gaspard (Félix Moati) celui qui s’est émancipé dès son adolescence et qui demande, moyennant finance, à une jeune fille inconnue Laura (Lætitia Dosch) rencontrée dans le train de l’accompagner au mariage de son père.

Puis son frère Virgil (convaincant Guillaume Gouix) qui a dû se résigner à rester pour faire « tourner la boutique » et sa sœur Coline (Christa Théret) vivant drapée dans une peau d’ours (telle la Suzie de "L’hôtel New-Hampshire " de John Irving) pour cacher sa beauté .

Ces retrouvailles vont leur permettre de se confronter et de régler leurs comptes au milieu des animaux, personnages à eux seuls.

Fantaisiste à souhait !!!

Et Max enfin, le patriarche coureur de jupons (Johan Heldenbergh) qui doit épouser celle qui partage sa vie: Peggy, vétéririnaire (Marina Foïs), la seule qui incarne réellement le principe de réalité...

Ce film se déroule sous nos yeux ébahis en trois chapitres" La petite amie imaginaire ", " L’homme d’une seule femme ", " La fille qui mangeait des racines ".

Cette comédie familiale a été tournée en partie dans le parc animalier du Reynou, dans le Limousin.

Les scènes filmées en intérieur révèlent les protagonistes et c'est Anthony Cordier, disciple de Catherine Breillat et Christine Pascal, qui a écrit le scénario d'où cette absence de pudibonderie (Coline aime un peu trop sensuellement son frère) qui nous entraîne bien loin de notre monde fadasse, si bien qu'on resterait bien encore un peu dans notre zoo !!!

A VOIR ABSOLUMENT !!!!

Joanne Courbet pour DayNewsWorld

CATE BLANCHETT

PRESIDENTE

DU FESTIVAL DE CANNES 2018

«Nos conversations, cet automne, nous promettent qu'elle sera une Présidente engagée, une femme passionnée et une spectatrice généreuse.»

L'Australienne présidera le jury du 71e festival de Cannes, en mai . Elle devient la 12e femme à assumer cette fonction

Les organisateurs du festival de Cannes ont annoncé, jeudi 4 janvier, que Cate Blanchett sera à la tête du jury de la 71e édition, qui aura lieu du 8 au 19 mai.L'actrice australienne, couronnée de deux Oscars, est la douzième femme à se voir confier cette fonction, quatre ans après la réalisatrice néo-zélandaise Jane Campion.

«Je viens à Cannes depuis des années comme actrice, comme productrice, pour les soirées de gala et pour les séances en compétition, pour le Marché même. Mais je ne suis encore jamais venue pour le seul plaisir de profiter de la corne d'abondance de films qu'est ce grand festival», a réagi la star australienne dans un communiqué.

«Nous sommes très heureux d'accueillir une artiste rare et singulière dont le talent et les convictions irriguent les écrans de cinéma comme les scènes de théâtre. Nos conversations, cet automne, nous promettent qu'elle sera une Présidente engagée, une femme passionnée et une spectatrice généreuse», ont déclaré Pierre Lescure, Président du Festival de Cannes, et Thierry Frémaux, Délégué général.

Les organisateurs ne s'y sont d’ailleurs pas trompés.

Elle a obtenu de nombreuses récompenses et nominations (sept nominations aux Oscars et aux BAFTA, neuf aux Golden Globe, la Coupe Volpi de la meilleure actrice à la Mostra de Venise) pour des rôles très divers.

Elle a reçu l'Oscar du meilleur second rôle féminin en 2005 pour le rôle de Katharine Hepburn dans Aviator de Martin Scorsese. Après deux nominations pour ses interprétations d'Elisabeth I dans Elizabeth et Elizabeth : L'Âge d'or, elle a reçu l'Oscar de la meilleure actrice en 2014 grâce à sa prestation dans Blue Jasmine de Woody Allen.

Blanchett s'essaie à tous les genres et devient l'idole de nouveaux fans lorsqu'elle interprète la reine des Elfes Galadriel dans la trilogie du Seigneur des anneaux de Peter Jackson (2001, 2002 et 2003). La série de films détient le record de la plus grosse recette de tous les temps pour une trilogie !

Indiana Jones and the Kingdom of the Crystal Skull de Steven Spielberg compte parmi un de ses navets remarqués comparaison faite avec Jurassic Park...

Mais ne doit-elle pas avant tout ce choix à son engagement féministe ?

Au fil de sa carrière, Cate Blanchett a dénoncé à de nombreuses reprises le sexisme de l'industrie du cinéma.

L'un des plus fervents combats de Cate Blanchett porte d'ailleurs sur les écarts salariaux considérables entre les actrices et les acteurs. "Le problème de l’égalité entre les sexes ne sera vraiment résolu que lorsque l’égalité salariale sera acquise. Ce qui n’est toujours pas le cas", déclarait-t-elle dans un entretien au Figaro, en novembre 2017.

Cate Blanchett a collaboré avec le producteur Harvey Weinstein sur les tournages des films Carol et Aviator, pour lequel elle a obtenu l'Oscar du meilleur second rôle féminin en 2005. ..A propos des scènes de sexe torrides entre Cate Blanchett et Rooney Mara pour leur film "Carol" le réalisateur Todd Haynes parle d'alchimie entre les deux actrices...

Elle a pourtant été l'une des premières célébrités à prendre ouvertement position contre le magnat d'Hollywood...

Ce choix de la présidence peut donc être interprété comme une volonté du festival de Cannes de soutenir le combat contre le harcèlement dans la profession, depuis que l'affaire Weinstein a ébranlé le 7e art l'automne dernier.

De la parole aux actes, la star australienne vient de lancer avec d'autres actrices célèbres, comme Natalie Portman et Meryl Streep, la fondation «Time's Up» (»C'est fini»). Ce projet disposera notamment d'un fonds destiné à financer un soutien légal pour les femmes et hommes victimes de harcèlement sexuel au travail. L'organisation a déjà recueilli plus de 13 des 15 millions de dollars.

Mais n'oublions pas que toute la planète Hollywood connaissait les promotions canapés pour les femmes comme pour les hommes. Une règle du jeu bien trop rodée.

Et qu'une grande dame du cinéma français Catherine Deneuve n'a pas mâché ses mots.

Carl Delsey pour DayNewsWorld

"LA PROMESSE DE L'AUBE"

EST-ELLE TENUE DANS CE BIOPIC ?

Adapté du roman autobiographique de Romain Gary, c’est l’histoire de l’amour fou d’une mère juive, Mina (Charlotte Gainsbourg), pour son fils Romain (Pierre Niney), qui poussera ce dernier à se surpasser, jusqu’à vivre mille vies (aviateur, journaliste, diplomate, etc…) et devenir un écrivain parmi les meilleurs.

Cette adaptation du classique de Romain Gary se déroule sur plus de trente ans se déployant en trois scènes de vie.

Les années à Varsovie dans la difficulté de vivre de l'enfant Romain sous l'emprise d'une mère étouffante et tourmentée.

Puis les années d'exil en France pour échapper aux conséquences de l'arrivée au pouvoir en Allemagne d'Hitler.

A Nice, où le jeune Gary tente de grandir auprès d'une mère extravagante et envahissante.

Et enfin la période d’émancipation partielle où pour poursuivre des études, Romain monte à Paris pour s’initier à l’amour, se lancer dans la carrière d’écrivain et s’enrôler comme aviateur dans la deuxième guerre mondiale.

Une adaptation ciné qui suit la chronologie précise de l'autobiographie éponyme, de l’enfance de Gary en Pologne à son engagement dans les Forces Aériennes Françaises Libres dans les années 40, en passant par son enracinement en France, à Nice.

Avec cette relation fusionnelle de Gary avec sa mère projetant ses rêves de gloire dans son unique enfant.

Eric Barbier ne se contente-t-il pas trop souvent d’illustrer le roman avec l’application de l’artisan ?

La reconstitution est précise (décors, costumes), la photo, délicate, les effets visuels efficaces comme l'impressionnante scène de bataille aérienne.

Formellement cependant le film est très beau et, que ce soit de la Pologne triste et enneigée des années 20 à la Côte d’Azur ensoleillée de l’Entre Deux-guerres, en passant par le sombre Londres des années 40…

Tout y respire l’authenticité. Sinon rien de très original dans ce biopic carré, d’un romanesque suranné : Charlotte Gainsbourg livre une prestation à l’ancienne loin du réalisme en vogue, trop prévisible qui a toujours tout joué en retrait, de l’intérieur.

On ne croit pas vraiment en Nina Kacew sur l’écran. Pierre Niney excelle dans son jeu de jeune premier tourmenté.

Rien de très excitant ...

Seul cet amour maternel inconditionnel de la mère, cette passion amoureuse, fusionnelle d’une mère pour son fils sont bien rendus et nous émeuvent , de temps à autre dans ces rapports excessifs et maladifs surtout lors des séparations. «  Elle « est » (alors) Mina, cette mère excessive, qui dévore son fils dans l’élan irrépressible de sa passion ».

La Promesse de l’aube, d’Eric Barbier (France, 2h10). Scénario : Eric Barbier et Marie Eynard, d’après Romain Gary. Avec Charlotte Gainsbourg, Pierre Niney, Catherine McCormack, Pawel Puchalski, Némo Schiffman.

Abby Shelcore pour DayNewsWorld

"LES GARDIENNES"A VOIR

C’est grâce à Sylvie Pialat que Xavier Beauvois se lance dans la lecture du roman éponyme d’Ernest Perochon, un instituteur des années 20 devenu écrivain (prix Goncourt en 1920 pour un autre livre, Nêne).

Les origines terriennes du réalisateur (né dans une petite ville du Pas-de-Calais) lui accordent la sensibilité nécessaire pour faire de ce récit aux combats intérieurs soigneusement tus une œuvre cinématographique lumineuse..

Collaborant avec les scénaristes Frédérique Moreau et Julie-Marie Maille, il débarrasse l’histoire initiale d’un trop grand nombre de malheurs ne se consacrant qu’à l’un de ses thèmes préférés, déjà développé en 2010 à travers l’inoubliable « Des hommes et des dieux », celui de la communauté attachée à sauvegarder coûte que coûte la survie d’un idéal.

Xavier Beauvois, signe là son septième long-métrage en vingt-cinq ans de carrière.Voir « Les Gardiennes », c’est s’embarquer, à tous égards, pour un voyage dans le passé.

L’auteur du roman adapté , Ernest Pérochon a représenté le monde de la vieille paysannerie française en 1915 dans la campagne française, tandis que les hommes meurent au front, que les femmes et les vieillards font tourner les fermes.

Hortense (Nathalie Baye) est de celle-ci, pour qui l’aide de sa fille Solange (Laura Smet) ne suffit pas, de sorte que la jeune Francine (Iris Bry), beauté rousse et terrienne, orpheline, est embauchée comme fille de ferme pour aider les deux femmes.

Leur vie est rythmée entre le dur labeur et le retour des hommes en permission.

Hortense, la doyenne, engage une jeune fille de l’assistance publique pour les seconder. Les Gardiennes est la chronique la dureté du travail et la vaillance de ces femmes face au carnage de la guerre.

C’est au gré des retours puis des absences des êtres chéris, au gré de l’arrivée d’une garnison de soldats américains, au gré d’un désir que la guerre n’a pas éteint, que quelque chose finit par se craqueler dans ce tableau.

C’est au prix d’une cruelle injustice dont la servante se trouve victime que se fait la préservation de la cellule et du patrimoine familiaux. Dans le scénario, la petite employée de ferme est bientôt accusée à tort de mauvais comportements, victime sacrifiée sur l’autel des convenances. L'amour qui naît entre elle et l'un des deux fils d'Hortense, Georges revenu en permission, va faire tomber Francine en disgrâce. Renvoyée, elle accouchera seule du fils de Georges et deviendra chanteuse de cabaret.

Cette complexité, dramaturgique et sociale à la fois, arrive toutefois un peu tard cependant dans ce film un peu compassé.

Car le cinéaste dédaignant l’injonction con­temporaine d’efficacité, avance dans les pas du Maurice Pialat de Van Gogh :la durée, les silences, l’expressivité des plans — paysages, natures mortes, fragments de corps —, indépendamment des dialogues. C’est alors l’occasion de nous repaître de la lumière de Caroline Champetier, fidèle complice du réalisateur, qui habillant le décor de tonalités à la chaleur digne de toiles de maître, contribue à installer une authentique émotion.

Le Jean-François Millet des Glaneuses, les Lumière de L’Entrée du train en gare de La Ciotat, le Jean Renoir d’une Partie de campagne, le Maurice Pialat de La Maison des bois. Superbe généalogie, qui déploie de la beauté à perte d’horizon.

Privilégiant un déroulement linéaire, (trop lent sans aucun doute), il prend le temps, au rythme des saisons et de l’évolution des récoltes, d’installer sa narration et de nous présenter ces personnages et leur mode de vie.

De nombreux travellings latéraux élégants naturalistes peignent tous les labeurs de la terre à travers les saisons. Le cinéaste livre une véritable mise en scène picturale composée comme une succession de tableaux aidée par la photographie de la chef opérateur caroline Champetier dont le format 35mm donne toute sa splendeur aux séquences extérieures.

La précision de la direction d’acteurs nous permet de nous attacher à une Nathalie Baye (Hortense), à peine reconnaissable et impressionnante sous les traits de cette femme d’un autre temps , à la finesse de jeu de Laura Smet. Mais l'on reste subjugué par le naturel de la novice Iris Bry. La meilleure part tient à un événement survenu par le hasard d'une rencontre et d'un casting. La directrice du casting, Karen Hottois, rencontre Iris Bry à la sortie d'une librairie. Elle l'arrête et lui demande si elle serait d'accord pour passer des essais. ..

Dans le rôle de l’orpheline, recrutée par les fermières, la débutante Iris Bry, mélange de modestie et d’éclat, devient, irrésistiblement, la véritable héroïne des" Gardiennes"

.Une affaire d’aura, puis de présence effective à l’écran.

Rejetée la jeune fille est choisie, élue par le cinéaste. Mieux, c’est à elle que revient d’incarner, en quelques scènes lumineuses, l’émancipation à venir des femmes et, à la fin de cette guerre, le retour impromptu de la joie.

D’où l’impression d’assister à la réécriture de l’histoire, à la réinvention du film en cours de route.

Durée 134 mn

Nationalité : France

Avec Nathalie Baye, Laura Smet Iris Bry, Olivier Rabourdin ...

Joanne Courbet pour DayNewsWorld

LE RENOUVEAU DES « DERNIERS JEDI »

«Les Derniers Jedi» sort ce mercredi 13 décembre dans les salles qui célèbre les 40 ans de la saga.

« Dans « Star Wars », le personnage dont je me sentais le plus proche était Luke Skywalker. Han Solo était cool. Moi, je n’étais pas cool », nous explique Rian Johnson lors de son passage à Paris.

Le mythe se renouvelle

Le film procède à un droit d'inventaire général de la saga.

Depuis sa création, Star Wars est un melting-pot de mythes du monde entier : le film de samouraïs japonais , la saga des chevaliers d’Arthur, des rappels de Valérian et Laureline...

Des influences pour n'en citer que quelques unes qui ont construit l'univers de Star Wars.

Les Derniers Jedi commence alors qu'au sein de la Résistance dirigée par la générale Leia Organa (Carrie Fisher, décédée après le tournage), Finn (John Boyega) et Poe (Oscar Isaac) doivent fuir un assaut du Premier Ordre que mène le Suprême leader Snoke (Andy Serkis) assisté du jeune Kylo Ren(Adam Driver), qui n’est autre que le fils, basculé du mauvais côté de la Force, du sympathique Han Solo et de la légendaire princesse Leia.

Tout ceci en l’absence de Luke Skywalker (Mark Hamill), frère de Leia et dernier chevalier jedi vivant recherché par tous les camps, et en présence de Rey (Daisy Ridley).

Mais le droit d'inventaire que les fans ne tarderont pas à faire apporte des changements parfois surprenants mais toujours bienvenus.

La décision de confier à Rian Johnson une nouvelle trilogie Star Wars, déconnecté de l'histoire principale, semble plus que judicieuse .

Cette volonté de renouvellement cinéphilique passe par un casting différent de jeunes acteurs tels qu’Oscar Isaac (Steven Soderbergh, Joel et Ethan Coen, J. C. Chandor), Adam Driver (Noah Baumbach, Jim Jarmusch, Steven Soderbergh) ou Laura Dern ­(David Lynch, Alexander Payne, Kelly Reichardt).

De belles inventions formelles également :

l'apparition et la disparition des vaisseaux à la vitesse de la lumière, la sublime dérive du corps de Carrie Fisher qui incarne sa dernière performance dans l’espace, la salle du trône noire , rouge et épurée.

Les planètes et les décors sont magnifiques , et dans les batailles spatiales on trouve de la nouveauté.

La scénarisation temporelle déstructurée de Johnson nous offre également un Star Wars au rythme assez inédit pour la saga avec un montage habile.

Le réalisateur a passé du temps dans la salle de montage découpant avec précision chaque sous-intrigue.

Tout amène dans ce spectacle à une apothéose guerrière permettant tout à la fois de clore l’épisode et de ménager la relance du suivant.

On passe le flambeau avec brio.

Terminons avec l’essayiste Martin Hugues pour qui la saga Star Wars représente non pas seulement un monument de la pop culture, mais bien un récit fondateur pour notre société actuelle.

Si tout n'est pas parfait dans cette société futuriste interplanétaire, son rapport à la diversité est un point qui serait un propos clé de Star Wars.

«C'est tout nouveau au cinéma: toutes les espèces vivantes, humanoïdes, animales ou même robotiques arrivent à vivre en parfaite harmonie, juge-t-il. L'égalité homme-femme est également respectée, ces dernières occupant souvent les plus hauts échelons.»

C'est le cas des princesses Padmé Amidala et Leia Organa, ou de Rey, personnage principal dans la nouvelle trilogie...

Paul Emison pour DayNewsWorld

AVANT-PREMIERE

SANTA ET CIE EN SALLE MERCREDI

 

Le film Santa et Cie sort. le mercredi 6 décembre.

Ce film, pour tous les âges, est un film très familial sur le thème de Noël.

L'histoire : l'approche de Noël et une grande catastrophe s'est produite au pays du Père Noël.

Les 92000 lutins sont tombés malades ils ne peuvent plus fabriquer les jouets pour tous les enfants du monde.

D'où Santa Claus plus connu sous le nom du Père Noël qui est interprété par Alain Chabat doit se rendre d'urgence sur Terre poussé par la mère Noël qui est jouée par Audrey Tatou , avec comme mission de ramener 92000 tubes de vitamines C.

C'est à Paris qu'il arrive mais ce n'est pas si facile pour lui. Il lui arrive des péripéties.

Ce film est tendre, drôle, des vannes de Chabat, il apporte la magie de croire au merveilleux.

Alain Chabat a produit ce film.

Pour ressembler au Père Noël il a laissé pousser sa barbe et ses cheveux pendant un an et demi.

Il a troqué un costume vert à la place du rouge car en premier le Père Noël était vert, il est devenu rouge en 1931 quand la firme américaine Coca-Cola l'habille de la même couleur que sa fameuse bouteille rouge.

Ce film a nécessité 550 effets spéciaux d'un coût 5 millions d'euros de budget, il a été tourné soit à Paris ou à la Cité du Cinéma pour les intérieurs.

Puis il regroupe de merveilleux acteurs actrices comme Grégoire Ludig, David Marais,Golshifteh Farahani, Pio Marmai, David Marsais, Bruno Sanches, Audrey Tatou, la fille Alain Chabat n'oublions pas de préciser que Alain Chabat est le producteur.

A voir absolument pour se mettre dans l'ambiance. A l'avant- première les enfants demandaient à Alain Chabat s'il était le vrai papa Noël.

Mia Kennedy pour DayNewsWorld

AU REVOIR, LA HAUT DU GRAND CINEMA!

Cette semaine, l'événement cinéma c'est la sortie du nouveau film d'Albert Dupontel, « Au revoir là-haut », une adaptation libre du roman de Pierre Lemaitre, prix Goncourt en 2013.

Le film a été présenté en avant-première au festival du Film Francophone d'Angoulême.

Il raconte l'histoire de deux soldats qui ont survécu à la Première Guerre mondiale, deux rescapés des tranchées, l'un dessinateur de génie, l'autre modeste comptable .

Les deux hommes se retrouvent dans le Paris de l'après-guerre Et ensemble, ils décident monter une arnaque aux monuments aux morts dans la France des Années folles..

Ils vendent sur catalogue des tombeaux qu’ils ne fournissent jamais. Les affaires marchent, tant de gens réclament des sépultures à la hauteur des héros de cette boucherie…

Ils ne sont pas les seuls à se « débrouiller ».

L’infâme Pradelle, lui aussi (Laurent Lafitte), escroque les morts et plus salement encore:

l’ignoble ex-capitaine Pradelle, capitalise, avec l’aval de l’Etat, sur le commerce de cercueils vides censés contenir les dépouilles de soldats disparus rendues à leurs familles…

Du pur Dupontel, politiquement incorrect, grotesque, édifiant.

Dans cette France qui ne célèbre que ses défunts de la grande boucherie de 14-18, les survivants ne décollent pas de l’enfer des tranchées.

Pour sa première adaptation, Dupontel s'offre en ouverture une reconstitution des tranchées de la Grande Guerre qui prouve qu'il ne manque pas d'ampleur épique.

Ce segment devient l’une des peintures les plus impressionnantes qu’il nous ait été récemment permis de voir de la Première Guerre mondiale.

La scène de tranchées inaugurale, immersive et picturale au possible (on pense à la photo expressionniste de Janusz Kaminksi,), annonce la couleur et l’ambition raisonnablement démesurée de Dupontel, à la hauteur des enjeux

Des scènes terribles ont encore lieu. Au cours d'un dernier assaut, un condensé des passions, de la guerre, de la haine à la fraternité, Albert Maillard (Dupontel) est sauvé par Édouard Péricourt (Nahuel Perez Biscayart), qui, lui, est grièvement blessé.

L intrépide Albert et le grand bourgeois défiguré Edouard, sont liés à jamais,le second a perdu son visage en sauvant le premier.

Ce dernier a eu le bas de la mâchoire arrachée. Artiste issu de la grande bourgeoisie, il ne veut plus revoir sa famille, surtout son banquier de père (Niels Arestrup)

Et il va porter des masques plus ou moins excentriques qui cachent, son visage déjà dont toute la mâchoire a été arrachée par un éclat d'obus juste avant la Libération .

Mais il va faire tomber les masques que l'acteur principal Nahuel Pérez Biscayart interchange au gré de ses humeurs.

"Le fait de devoir jouer masqué et de créer une voix de gorge détruite, c'est alors aux corps de prendre le relais.

Donc on a cherché une gestualité de la Commedia dell'arte", explique le comédien,

Il démasque les profiteurs et c'est aux sans-visage, aux défigurés de la société qu'il offre les plus beaux masques.

Car Dupontel fait le portrait de marginaux auxquels la société refuse obstinément de faire une place.

"Au revoir là-haut" est avant tout un grand film feuilletonesque, qui fait revivre un Paris interlope où rôde le masque de la Mort.

Et, chose encore plus folle, il est capable de retrouver un cœur sous le masque de cynisme de Niels Arestrup, une des scènes les plus émouvantes de l'amour père-fils.

Comme à son habitude, l’une des forces du scénario de Dupontel est dû au également le soin apporté aux personnages secondaires et l’excellent casting sollicité à l’occasion.

Parmi les acteurs Laurent Laffite en figure maléfique, incarnation d’une classe dirigeante cynique Emilie Dequenne,$ parvenant à se libérer de son statut de potiche pour dénoncer  la cruauté intéressée au sein de la bourgeoisie.

Niels Arestrup est brillant dans la façon qu’il a de faire de son personnage, a priori lui aussi détestable, mais aussi le plus poignant de cette histoire. Philippe Uchan ainsi que Michel Vuillermoz, apportent au film sa part d’humour grinçant, dans laquelle on retrouve l’esprit du réalisateur.

Assurément le soin apporté à la direction artistique pour recréer cette période historiquene manque pas de qualité.

Qu’il s’agisse des uniformes portés par les poilus dans les tranchées ou des tenues élégantes de la bourgeoisie parisienne, chaque costume est une pure réussite.

De même pour les décors, et les masques signés Cécile Kretschmar qui sont une pure merveille d'excentricité.

Sur un plan formel, le côté pictural, en particulier le travail sur le grain et la colorimétrie donnent l’impression que les images, pourtant tournées en numérique, datent d’il y a un siècle.

Un film incontournable. Du grand cinéma!

Joanne Courbet pour DayNewsWorld

LE REALISATEUR WONG-KAR-WAI

RECOIT

LE PRIX LUMIERE A LYON

Il est arrivé comme ses films dans les festivals: attendu et discret derrière ses lunettes noires, d'une sobre élégance que les années ne touchent pas. Wong Kar-wai a reçu à Lyon le prix Lumière 2017 ce vendredi pour l'ensemble de sa carrière. A 59 ans, il est le premier réalisateur chinois à se voir décerner ce prix, succédant à l'actrice Catherine Deneuve, récompensée en 2016. Un hommage d'amour au cinéaste qu'il a transformé en déclaration d'amour à sa femme Esther « Je voudrais dédier cet honneur qui m'est fait à mon épouse et ma muse, Esther. Il y a des éclats d'elle dans chacun des personnages féminins de mes films », a-t-il déclaré après l’avoir invité sur scène à ses côtés.. Le prix lui a été remis des mains d’Isabelle Adjani, sur ces belles paroles: "Je croyais que Wong Kar-wai était le cinéaste des amours impossibles. Il vient de nous prouver qu’il était le cinéaste des amours possibles".

On se souvient de la surprise éblouie qu'il a créée en apportant à Cannes en 2000 In the Mood for Love. « Un cadeau précieux offert par un seigneur lointain, à l'aube du millénaire. Il y avait des couloirs de songe, des nuits de pluie, des gestes de soie et d'ombre, des volutes de fumée, la beauté de Maggie Cheung. » Un vrai mélodrame, envoûtant ,In the Mood for Love a été le premier grand succès international de Wong Kar-wai, mais il était déjà connu des cinéphiles depuis As Tears Go By (1988), son premier long-métrage qui renouvelait la veine du film de gangsters.

Il a forgé une œuvre poétique à « l'imprévisible minutie créatrice »

Wong Kar-wai a commenté sa méthode de travail qu'il n'a de cesse "de remettre en question".

"J'ai horreur de l'écriture car c'est la phase la plus solitaire du processus créatif. J'ai tendance à la repousser le plus possible", a expliqué le réalisateur. Pour ce cinéaste reconnu comme l'un des plus fascinants stylistes du cinéma contemporain, le tournage constitue l'étape la plus "appréciable" de la réalisation d'un film car "c'est à ce moment-là qu'il prend vie".

Minutieux et souvent indécis - scénariste -, Wong Kar-wai a également évoqué son rapport aux acteurs :il aime d'abord "observer" pour imaginer "un espace d'expression" dans lequel ils peuvent ensuite "créer leur propre partition".

C'est ainsi que lors d'un tournage il a supprimé les dialogues destinés à son actrice fétiche, Maggie Cheung, estimant que "les mouvements de son corps traduisait parfaitement l'esprit de la scène".

"J'ai eu la chance de débuter au cours de l'âge d'or du cinéma hongkongais. La ville était devenue un studio à ciel ouvert. Il y flottait un air de liberté", se remémore-t-il.

Épaulé par le chef-opérateur Christopher Doyle, le cinéaste trouve progressivement son style et sa science du récit dans "Nos années sauvages" (1990). Suivent "Chungking Express" (1994), "Les cendres du temps" (1994) et "Les anges déchus" (1995).

"Happy Together" (1997, Prix de la mise en scène à Cannes) lui vaut la reconnaissance de la critique internationale et avec "In The Mood For Love" (2000), drame amoureux romanesque il accède définitivement à la notoriété.

Wong Kar-wai se fera ensuite plus rare, signant trois films en dix ans: "2046" (2003), "My Blueberry Nights" (2007) et "The Grandmaster" (2013).

La soirée fut un enchantement d'émotions convoquant la musique, de la déchirante interprétation de "Quizas, quizas, quizas", par Camélia Jordana à l’entrainant tube des Turtles "Happy together". Des montages vidéos ont retracé l’ensemble de l’oeuvre de Wong Kar-wai, de ses premiers à ses derniers films. Une oeuvre dont l’éloge sera faite à travers plusieurs discours.

"Wong Kar-wai a été le premier à filmer la ville de Hong-Kong, avec amour. Il est un poète, le cinéaste du souvenir", a déclaré, ému, le réalisateur Olivier Assayas, ami et admirateur de Wong Kar-wai. À son instar, les discours de Bertrand Tavernier et d’Isabelle Adjani ont souligné la poésie et la beauté de la filmographie du réalisateur chinois. "Wong Kar-wai fait sans cesse exploser le récit, il est allergique aux codes de la narration" a analysé Bertrand Tavernier. Des accélérés et des ralentis qui déstructurent le temps, une grande place laissée à l’improvisation, une ambiance mélancolique et sensuelle créée par des jeux de lumières et de couleurs… Autant de techniques propres au réalisateur que le prix Lumière 2017 a voulu récompenser.

Une soirée haute en émotions, en forme de déclaration d’amour au cinéaste et à son œuvre.

Joanne Courbet pour DayNewsWorld

DANIELE DARRIEUX , UNE ICONE

DU CINEMA, S'EST ETEINTE

Inoubliable actrice aux plus de 100 films, Danielle Darrieux a incarné, avant Brigitte Bardot et Catherine Deneuve,un archétype de la beauté féminine.

L'actrice qui a tourné plus de 100 films et plus d'une trentaine de pièces de théâtre avait fêté ses 100 ans en mai dernier.

Dès 14 ans elle embrasse la carrière avec son premier film, Le Bal. de Wilhelm Thiele en 1931.De "Mayerling" (1935), son premier rôle tragique, à "Battements de coeur" (1939) d'Henri Decoin, son premier mari, elle est la coqueluche de l'avant-guerre. On l'appelait alors par ses initiales : DD.

Elle devient avant la guerre l'une des rares actrices françaises à mener une carrière internationale : en Allemagne, elle tourne "Château de rêve" (1932), en Tchécoslovaquie "Volga en flammes" (1934), en Hongrie "Katia" (1938).

Archétype de la beauté féminine elle reste l'inoubliable partenaire de Charles Boyer dans "La ronde" (1951), de Jean Gabin dans La Vérité sur Bébé Donge (1953) et Gérard Philipe dans Le Rouge et le Noir (1954).

Parallèlement, elle mène dès 1932 une carrière internationale qui la conduira à Hollywood et à Broadway , jouant entre autres dans "L'affaire Cicéron" de Joseph Mankiewicz, en 1952. Elle signe un contrat de 7 ans avec les studios Universal, tourne "La coqueluche de Paris" avec Douglas Fairbanks Jr, en 1938. Mais, très vite, DD s'ennuie et, au bout d'un an, casse son contrat pour rentrer en France.

Malmenée à la Libération pour avoir travaillé sous l'Occupation pour la Continental, dirigée par les Allemands, elle reprend néanmoins sa carrière et enchaîne les succès, dont , L'affaire Cicéron (Mankiewicz) ou Marie-Octobre (Duvivier).

Longtemps vouée aux rôles d'ingénue, elle démontre un talent de tragédienne dans les années 50, notamment dans "Ruy Blas" (Jean Cocteau), "La ronde" et surtout dans "Madame de...". Le chef d'oeuvre de Max Ophüls restera son film préféré.

En lui donnant un rôle dans Les Demoiselles de Rochefort (1967), Jacques Demy relance la comédienne qui, à 50 ans, continue d’incarner des personnages de femme élégante et drôle comme dans

En Haut des marches en 1983, Le Lieu du crimee en 1986.A un âge avancé, Danielle Darrieux a inspiré les jeunes réalisateurs comme François Ozon dans "Huit femmes" (2002).

"Elle n'est pas une vieille dame, estimait Catherine Deneuve, pour la troisième fois sa fille à l'écran. C'est la seule femme qui m'empêche d'avoir peur de vieillir."

À partir de 1969, Danielle Darrieux commence également une carrière au théâtre, interprétant tour à tour Feydeau, Guitry ou Marcel Aymé. En 2003, seule en scène, elle crée Oscar et la dame rose d'Eric-Emmanuel Schmitt, qui lui vaut un Molière.

Trois mariages et un fils adoptif. Danielle Darrieux n'a pas oublié non plus de defrayer la chronique mondaine.

Joanne Courbet pour DayNewsWorld

"NUMERO UNE" UN FILM FEMINISTE

Dans « Numéro Une », la réalisatrice Tonie Marshall s’intéresse à l'ascension d'une femme à la tête d'une entreprise du CAC 40 pour mieux y dénoncer la misogynie d'un milieu bien décidé à conserver son pré carré de pouvoir. Et ne vous en déplaise « Numéro Une » n'est pas un film sur Isabelle Kocher ni même sur Anne Lauvergeon.

Emmanuelle Blachey, une ingénieure brillante et volontaire va être soutenue becs et ongles par tout un réseau de femmes d'influence - qui n'existe pas en réalité avec une telle puissance de feu- pour la conduire à la tête d'une grande entreprise du CAC 40. Femmes énergiques, jamais dans la revanche, elles illustrent avec force cette ségrégation hommes/femmes héréditaire inscrite dans le système.

L'ingénieure va accepter le challenge mais le chemin est long pour arriver à ses fins dans un milieu masculin où il est difficile de se faire une place. Tout est absolument vrai, voire même un peu en dessous de la réalité", confie la réalisatrice qui s'est plongée à corps perdu avec l'aide de la journaliste politique Raphaëlle Bacqué dans ces sphères impitoyables, fermées et disséquées avec un réalisme poignant.

Un long combat contre le "plafond de verre" ! Car "assumer le fait d'être une femme, c'est être féministe", confie Emmanuelle Devos qui a minutieusement travaillé son rôle grâce au travail de toute une équipe.

Emmanuelle Blachey a déjà bien réussi , lui reste donc à gravir le dernier échelon . La conquête s'annonce exaltante, mais c'est d'une véritable guerre qu'il va s'agir. Les obstacles d'ordre professionnel et intime vont aller crescendo pour cette mère de famille mariée et heureuse.

La réalisatrice Tonie Marshall plonge en effet son personnage dans les arcanes du pouvoir pas forcément glorieux pour cette difficile ascension à des postes à haute responsabilité au sein du grand patronat.

Si l’épopée d’Emmanuelle Blachey bascule parfois du côté de la démonstration plus que du récit à suspense, cette succession de scènes empilées sous forme d'arguments ne nous font à aucun moment douter de la dure réalité du monde des affaires ausculté avec beaucoup de réalisme et qui ne manque pas de captiver.

Le spectateur pénètre alors dans la seconde partie - la première étant entièrement centrée sur le groupe d’influence féminin- au cœur de l’action avec l’arrivée de Jean Baumel, ce mufle machiavélique des cercles du pouvoir odieusement bienveillant auquel Richard Berry se fait un malin plaisir de prêter ses traits. S’ensuit un ballet de trahisons, passe-droits, chausse-trappes pièges et perfidies qui donnent à ce récit un petit air de polar aux relents machistes. C'est que Beaumel a une bonne raison d’imposer son protégé falot : à la suite de magouilles dangereuses, 800 millions d’euros se sont volatilisés par sa faute, qu’il s’agit de faire passer par pertes et profits…

On se régale à entendre les joutes verbales entre ce stratège aguerri et cette prétendante aux plus haute fonctions. Des dialogues ciselés juste à point. De plus le jeu impeccable d’Emmanuelle Devos éblouit, se moulant à la perfection dans le maintien des femmes à poigne tout en étant pétrie d' humanité.

Une comédie tout en finesse !

Comédie.110 minutes.Avec Emmanuelle Devos, Suzanne Clément, Sami Frey, Richard Berry, Benjamin Biolay, Anne Azoulay, Francine Bergé.

Joanne Courbet pour DayNewsWorld

 

JEAN ROCHEFORT

UNE LEGENDE DU CINEMA

S'EST ETEINTE

C'est une grande personnalité du monde du cinéma qui disparaît. Le comédien Jean Rochefort est s'en est allé dans la nuit de dimanche à ce lundi, à l'âge de 87 ans. Il avait été hospitalisé en août dernier pour des douleurs abdominales.

Mais il avait poursuivi les enregistrements malicieux et modernes de la série "Le Boloss des Belles Lettres", émission de France 5 dans laquelle l'acteur interprétait avec sa verve habituelle une œuvre du patrimoine littéraire en langage de la rue.

A l'aise dans tous les registres, aussi bien comiques que dramatiques, ce comédien au flegme tout britannique a su séduire de nombreux cinéastes de renom par sa polyvalence et sa passion du métier.

Il débute sa carrière avec la "bande du Conservatoire" national supérieur d'art dramatique à Paris, dans les années 1950 où il rencontre ses amis qu’étaient Jean-Pierre Marielle, Claude Rich, Jean-Paul Belmondo ou encore Annie Girardot.

Reconnaissable à sa voix chaude et ses belles moustaches, Jean Rochefort a tourné près de 150 films, aussi bien de cinéma d'auteur que populaire ; Il aimait également les planches.

Sa véritable formation se fait là, dans des petits rôles où il se jugeait lui-même maladroit.

Parallèlement, dès la fin des années 1950, il s'est glissé dans le cinéma par la petite porte.. «Longtemps, j'ai méprisé le cinéma, Je me considérais comme un acteur de théâtre, qui acceptait parfois un film avec une indifférence complète pour le sujet.» expliquait-il.

L'acteur, connu pour humour cinglant et sa fine moustache, fait partie de ces figures incontournables du cinéma français. Parmi ses illustres films, devenus des classiques du cinéma français, on compte "Un éléphant ça trompe énormément", "Le Crabe-tambour", "Ridicule", "Le grand blond avec une chaussure noire" ou encore "Le Mari de la coiffeuse".

Il incarne un flegmatique valet anglais dans "Les tribulations d'un chinois en Chine" de Philippe de Broca .

C'est dans les années 1970 qu'il a pris sa véritable stature à l'écran. Bertrand Tavernier lui offre alors ses premiers rôles importants, aux côtés de Philippe Noiret, dans" L'Horloger de Saint-Paul" puis dans" Que la fête commence!" qui lui vaudra en libertin cynique le césar du meilleur second rôle, celui de l'abbé Dubois. Puis il remporte le césar du meilleur acteur pour sa composition grave et hantée du capitaine dans Le Crabe-Tambour, de Pierre Schoendoerffer.

Fidèle à sa réputation, Jean Rochefort continue de surprendre en choisissant des projets aussi divers qu’ambitieux. Il apparaît en 2007 dans "J'ai toujours rêvé d'être un gangster", film en noir et blanc atypique de Samuel Benchetrit, et s’amuse dans le non moins décalé "Agathe Cléry" d’Étienne Chatiliez, en patron de Valérie Lemercier.

De ce métier d'acteur, il en rêvait dans son adolescence nantaise: «Dans ma jeunesse, j'étais timide et assez solitaire. Le dimanche après-midi, j'allais voir Gary Cooper et je me disais: c'est là-bas qu'il faut habiter. Derrière l'écran…»

Jean Rochefort restait discret sur sa vie privée. Père de six enfants, il avait été marié pendant 20 ans à Alexandra Moscwa, avant de partager pendant sept ans la vie de la réalisatrice Nicole Garcia. Il s'est ensuite remarié avec l'architecte Françoise Vidal, avec qui il partageait sa passion de l'équitation.

En 2013, il a publié Ce genre de choses, son premier livre, autobiographique, un recueil de souvenirs sur sa vie, son arrivée à Paris, son amour du théatre et de la scène. « La peur de la mort, ça c’est pas marrant. Je ne voudrais pas claquer tout de suite parce que j’ai encore plein de choses à faire », racontait-il à l’époque.

En février 2013, Jean Rochefort avait envisagé une retraite possible, à l'occasion de la sortie de" L'Artiste et son modèle", de Fernando Trueba. Rappelant qu'il avait déjà arrêté le théâtre, il expliquait alors qu'il arrêterait aussi le cinéma "à moins de tomber sur un projet de film qui [le] bouleverserait".

Ce fut en 2015 "Floride", de Philippe Le Guay avec Sandrine Kiberlain où le comédien incarnait un homme atteint de la maladie d'Alzheimer en conflit avec sa fille.

"J'ai vécu la vie dont je rêvais", confiait-il en 2014 à Laurent Delahousse, qui lui consacrait un numéro d'"Un jour, un destin".

Paul Emison pour DayNewsWorld

 

BLADE RUNNER 2049

Blade Runner 2049 depuis mercredi 4 octobre 2017 sur les écrans, déjà estampillé de la mention "chef-d'oeuvre".

A l'origine, il y a un livre de Philip K. Dick avec pour titre, Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques?, dont le réalisateur Ridley Scott tire Blade Runner, polar d'anticipation dans lequel Harrison Ford est un flic, un "blade runner", chargé d'éliminer les humanoïdes rebelles, les "répliquants".

Le nouveau blockbuster a pour protagoniste un flic androïde rebelle, ou "blade runner répliquant" (Ryan Gosling), qui se dit qu'il n'est peut-être pas qu'une machine...« Blade Runner 2049 » :

Denis Villeneuve a situé son film, magnifique et cauchemardesque, trente ans après celui de Ridley Scott.

Un opéra de science-fiction maîtrisé du premier au dernier acte.

Des mouvements de film noir et de suspense, interrompus par des révélations tonitruantes.

Le scénario de Blade ­Runner 2049, signé Hampton Fancher et Michael Green, fait un saut en avant de trente ans.

L'argument est simple et terrifiant: une révélation folle risque de faire sombrer le monde.

Avec ses fausses pistes et ses traquenards, ses références religieuses, le film ne se repose pas sur le seul impact de son grand frère de 1982.

Denis Villeneuve s’en est emparé produisant un film magnifique, une immersion toxique et exquise dans un univers où les choix malheureux de l’humanité conduisent au cauchemar.

Avec son directeur de la photographie, Roger Deakins, le cinéaste qué­bécois a enveloppé ce paysage d’apocalypse d’une brume dans ­laquelle se meuvent des personnages à l’identité fluctuante – humains, machines, ­vivants,morts…

Les décors laissent bouche bée, la photographie colorée de Roger Deakins sublime chaque scène

Le montage, aussi, alternant temps présent et flash-back, rêves ou réalités passées  Le  premier film suivait la traque d'androïdes rebelles (les « réplicants ») par un superflic désabusé, dans un Los Angeles de l'an 2019 écrasé par la pollution

.Au fil du récit Rick Deckard (Harrison Ford) finissait par prendre conscience de l'inhumanité de sa missionet, tombé amoureux de la réplicante Rachel,il prit la et fuite avec elle.

Ryan Gosling incarne K au statut de réplicant. C’est parce qu’il est lui-même un androïde d’apparence humaine qu’il est le mieux qualifié pour ce poste de « blade runner », pourchassant les derniers survivants de la génération des machines que traquait déjà Rick Deckard (Harrison Ford).

Mais dans Blade Runner 2049, la Californie a plongé dans un univers crépusculaire. Après l'implosion des éco-système, Los Angeles agonise.

De nouvelles générations d'androïdes, plus performants et obéissants, sont au service des autorités. K. exerce dans l’agglomération de Los Angeles.

En tuant un réplicant, K., lui-même tout à fait conscient de sa condition de machine, a ouvert une brèche dans le mur sans faille que les humains ont érigé pour ­tenir leurs créatures robotiques à l’écart de l’espèce qui les a conçus.

Moins qu’une machine sophistiquée, K. est un esclave .

Film américain de Denis Villeneuve. Avec Ryan Gosling, Harrison Ford, Ana de Armas, Robin Wright, Hiam Abbass, Jared Leto (2 h 43).

Boby Dean pour DayNewsWorld

 

"UN BEAU SOLEIL INTERIEUR"

AFFRES AMOUREUSES D'UNE QUINQUAGENAIRE D'AUJOURD'HUI

De Beau travail en passant par Les Salauds, sans oublier le météorique Trouble Every Day, Claire Denis a derrière elle une filmographie aussi stimulante qu' imprévisible.

Déjà présenté à Cannes en ouverture de la Quinzaine des réalisateurs à Cannes, le treizième long-métrage de Claire Denis raconte les tourments et errements amoureux d’une quinquagénaire perdue. Isabelle, divorcée, un enfant, cherche un amour. Enfin un vrai amour. L’espoir, l’attente, la déception, Isabelle passe par tous les états, et tous les sentiments. "Un film omnibus" : une" adaptation" par plusieurs réalisateurs des Fragments d’un discours amoureux de Roland Barthes (les ayants droit du livre ont mis leur veto).

Cette femme, c'est Juliette Binoche. Elle est de toutes les scènes, de tous les plans passant de contrechamps ,à plans moyens et fixes .

Dès la première scène, Binoche intrigue. On la voit alors nue, sublimée par la lumière d’Agnès Godard, dans un coït lourdaud, mené sans fougue ni passion. Lorsque son amant en finit, Isabelle le gifle

Incarnée par une actrice solaire, capable de dégager avec une puissance ahurissante quantité d’émotions à priori contradictoires en une poignée de secondes, l’héroïne passe de bras en bras. Défile une étonnante galerie de personnages masculins ayant tous des rapports compliqués avec le sentiment amoureux : le grand banquier goujat, l'acteur fragile, le provincial taiseux, le galeriste mondain…

Ainsi vit le personnage interprété par Binoche, passant à côté d’amours puissants, perdant son temps en poursuivant d’inutiles aventures.

Un beau soleil intérieur s’organise en scènes qui forment à peine un scénario . Claire Denis a choisi le dépouillement. Lorsqu’ils se parlent, les personnages le font face caméra .

La beauté de Juliette Binoche, dans ce rôle de séductrice sensuelle et tourmentée, son élan naturel, suffisent à créer de la proximité avec le spectateur. Le long-métrage affiche un casting cinq étoiles ! Balasko, Beauvois, Binoche, Depardieu, Duvauchelle, Podalydès s’y courtisent, se fatiguent puis se quittent en un ballet moderne . La possible absence de solutions pour cette Isabelle qui aurait pourtant mérité de trouver l'homme susceptible de la rendre heureuse rend le film profondément humain. En cela, il nous remémore les romans de Christine Angot, la scénariste du film, ses livres dont on connaît souvent le point de départ mais jamais vraiment l’issue...

Quand Gérard Depardieu a finalement sa grande scène de bonimenteur , c’est la dernière du film. Le générique est envoyé, pendant que l’acteur est encore à l’image, face à Binoche.

Un film si, trop? proche du réel qu’on le confond avec nos vies…

Un beau soleil intérieur

Date de sortie : 27 septembre 2017 (1h 34min)

Réalisation : Claire Denis

Scénario : Christine Angot

Avec Juliette Binoche, Xavier Beauvois, Philippe Katerine plus

Le film a obtenu le prix la SACD lors de la Quinzaine des réalisateurs à Cannes.

Joanne Courbet pour DayNewsWorld

"120 BATTEMENTS PAR MINUTE"

DESIGNE POUR LES OSCARS

Le film « 120 battements par minute » représentera la France aux Oscars . « C’est un film ambitieux, engagé, porté par l’interprétation remarquable d’une nouvelle génération d’acteurs, qui a bouleversé les festivaliers du monde entier, de Cannes à Toronto.

Avec 120 battements par minute, Robin Campillo nous offre un film exceptionnel sur un sujet cruellement universel et toujours d’actualité », a souligné mardi Frédérique Bredin, présidente du Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC).

« 120 battements par minute » s'était vu ravir la Palme d’or du Festival de Cannes, finalement décernée au film suédois « The Square ».

Mais le film,déjà Grand Prix du dernier Festival de Cannes, a été désigné mardi 19 septembre pour représenter la France aux Oscars, dans la catégorie du meilleur film étranger , le 4 mars 2018. Il a concouru avec

« Le Redoutable » de Michel Hazanavicius, et « Barbara », de Mathieu Amalric.

Le film de Robin Campillo c'est l'histoire du combat de militants d’Act Up au début des années 1990 alors que l’épidémie de sida sévit et que la maladie s'avère mal perçue.

Les malades du Sida se débattent ou s’affrontent sur les actions à mener en ce temps où l’on meurt du sida dans l’indifférence...qui débattent ou s’affrontent sur les actions à mener en ce temps où l’on meurt du sida dans l’indifférence

Joanne Courbet pour DayNewsWorld

LES AVENTURES DANGEREUSES DE

BENOIST MAGIMEL

Benoit Magimel est un acteur français, né à Paris le 11 mai 1974. A 13 ans il décroche son premier rôle au cinéma dans la comédie d’Etienne Chatillez, «La vie est un long fleuve tranquille » dans lequel il incarne Momo Groseille, rôle dans lequel il se fait remarquer.

Enthousiasmé par cette première expérience, il décide d’abandonner ses études et de devenir comédien.

A partir de là, il côtoie les plus grands acteurs :

Nathalie Baye, Isabelle Huppert, Catherine Deneuve, Daniel Auteuil, Juliette Binoche avec laquelle il sera marié pendant quelques années. Il côtoie aussi, les plus grands réalisateurs :

Etienne Chatillez bien sûr, mais aussi André Téchiné, Xavier Beauvois, Michel Haneka, Mathieu Kassotwitz, Claude Chabrol ...

Il est nommé au César Masculin en 1997, obtient en 2001 le Prix d’interprétation masculine au Festival de Cannes (Pour son rôle dans le film « La pianiste »). En 2016, il reçoit le César du meilleur acteur dans un second rôle dans le film « La tête haute ».

Bref ! La carrière artistique de Benoit Magimel est au tournant de l’année 2016 au zénith et son ascension indiscutable est saluée par tous.

Mais dès 2014 des déboires ont commencé à apparaître, pour crescendo prendre une tournure publique que plus personne ne peut ignorer et qui révèle ses addictions aux drogues.

Le 14 mars 2016, Benoit Magimel renverse une femme de 62 ans sur le Boulevard Exelmans à Paris, à la suite d’une marche arrière. Affaire banale et malheureusement courante !

Sauf, qu’après avoir pris des nouvelles de la personne qu’il venait de renverser, il a pris la fuite...

Très vite rattrapé, il a été mis en garde à vue. A l’occasion de celle-ci, les analyses toxicologiques détectent des traces de cocaïne... une fois de plus !  L’acteur avait donc consommé de la drogue, mais au delà de ces faits, il s’est avéré qu’il roulait sans permis ?

Pour sa défense, il a prétexté qu’il n’était pas au courant de la perte de ses points ?

L’argument n’a pas suffit ! Il a été condamné en appel à une amende de 5000 €, une amende 4 à 5 fois supérieure à celle qu’il avait du acquitter en 2014 pour déjà avoir conduit sous l’emprise de stupéfiants.

Ces condamnations n’ont pas assagi pour autant cet acteur brillant (âgé aujourd’hui de 43 ans).

Ce lundi matin 18 septembre, à 4h il a été interpellé par la police après avoir franchi un sens interdit ?

Au cours de l’interpellation, les policiers ont découvert « 3 bombonnes de poudre blanche ». Selon les premiers éléments de l’enquête, il y avait de la cocaïne dans l’une de ces bombonnes. Benoit Magimel a été immédiatement placé en garde à vue pour transport de stupéfiants.

Une affaire de plus qui entache la popularité de l’acteur ?

Depuis de nombreuses années , Benoit Magimel consomme de la drogue. Il ne cache plus son addiction, en disant cependant qu’il en a honte et admettant devant Anne Sophie Lapix sa descente aux enfers !!

Fragilisé, il vient de lancer un appel : « ne m’abandonnez pas sur le bord de la route et de me regardez pas avec ces yeux !!»

Il est a souhaité que l’acteur se reprenne et trouve la force pour se sortir de cette mauvaise passe qui est en train d’atteindre gravement son avenir de comédien !! Si tel n’était pas le cas, sa vie risquerait de ne pas être un long fleuve tranquille !

Clara Mitchell pour DayNewsWorld

LA PERFOMANCE DE JENNIFER LAWRENCE

DANS L'INCLASSABLE MOTHER

Présenté à la Mostra de Venise, au Festival de Deauville et au Festival de Toronto, le long-métrage du réalisateur de Black Swan (2011) et de Requiem for a Dream (2000) reçoit des avis partagés.

Le film de Darren Aronofsky, en salle ce mercredi, ne peut que décontenancer le spectateur plongé dans une atmosphère anxiogène dès le début .

Dans ce thriller qui se veut psychologique deux acteurs oscarisés, Jennifer Lawrence et Javier Bardem, se donnent la réplique aux côtés d'Ed Harris et Michelle Pfeiffer.

C'est la tranquillité d'un gentil petit couple qui va être soudainement bouleversée par l'arrivée imprévue de mystérieux inconnus (Ed Harris et Michelle Pfeiffer) . Lui est un écrivain reconnu en mal d’inspiration (Javier Bardem) et elle (Jennifer Lawrence), l'épouse qui s’efforce de transformer leur belle demeure en pleine campagne en un cocon idyllique. Jusque là rien que du banal.

Et voilà que l'entrée impromptue de deux personnages intrigants  va bouleverser leur petite vie paisible sans aspérité.

Et l'on plonge dans une atmosphère inquiétante dans ce long-métrage noir, mêlant drame et horreur(traces de sang, robinets qui coulent tout seuls…).

Aronofsky dit «avoir écrit la première version en cinq jours, dans une espèce de rage fiévreuse», rage cauchemardesque qui transpire tout au long du film.

Les questions affluent dans la tête du cinéphile :

que veulent ces deux intrus envahissants au couple tranquille ?

Qu'arrive-t-il à Jennifer Lawrence mise sérieusement à l'épreuve physiquement ?

Son mari va-t-il s'en prendre à elle ?

Cette réalisation qui "surprend sans cesse les spectateurs qui ne savent pas où elle va aller", comme aime à la décrire son réalisateur n'est pas un film d'horreur à proprement parler. Il y a du gore dans ce film mais on a l'impression que l'épouse chavire crise après crise dans un monde d' hallucinations jusqu'à aller imaginer que les invités consomme son bébé.

Quand elle boit le breuvage d'une petite fiole jaune, tout semble revenir dans la normalité ...

D'ailleurs une fois enceinte, la mère se débarrasse de la fiole dans les toilettes, et c’est à ce moment précis que tout part  en vrille

Malgré les critiques mitigés, tout le monde semble d'accord sur un point: Jennifer Lawrence part pour deux heures de performance. Elle excelle dans ce rôle d’héroïne terrorisée et physiquement mise à l'épreuve , dans cette escalade de violence qu'elle subit...

Un film qui ne laisse pas indifférent!

Joanne Courbet  pour DayNewsWorld

 

DISPARITION DE L'ACTEUR AMERICAIN

HARRY DEAN STANTON

L'acteur américain Harry Dean Stanton, qui a joué dans des centaines de films et pour la télévision s'est éteint à 91 ans. Harry Dean Stanton, star de «Paris, Texas» et de la série «Big Love», nous laisse son dernier film testamentaire. L'une de ses toutes dernières apparitions à l'écran, «Lucky», le voyage spirituel d'un athée avec David Lynch, sortira fin septembre aux Etats-Unis puis en décembre en Europe.

Il y incarne avec tendresse et mélancolie un nonagénaire qui fume un paquet de cigarette par jour, passe ses matinées dans des dîners et ses après-midis devant des jeux télévisés. Il égrène ses souvenirs -son enfance dans le Kentucky, sa guerre du Pacifique à bord d’un transport de troupe. Face à la mort, il oppose un athéisme résolu. Ces bribes étaient empruntées à la vie de son interprète, Harry Dean Stanton.

Une vie qui vient de s’achever à Los Angeles, le 15 septembre, à l’âge de 91 ans. David Lynch a été l'un des premiers à rendre hommage à l'un de ses interprètes fétiches. Il avait tourné dans environ 200 films et épisodes de séries télévisées, de 1954 à 2017, du western Revolt at Fort Laramie à la nouvelle saison de Twin Peaks.

Son interminable début de carrière fut celui d’un obscur second rôle. A cette époque – les années 1950 – son physique de grand échalas au visage inquiétant lui interdit de compter sur les premiers rôles.

Mais il fait de lui le parfait cow-boy et Harry Dean Stanton joue de nombreuses fois dans les westerns américains.

On le voit dans Rawhide, Gunsmoke, Bonanza, mais aussi dans Le Fugitif .

On le remarque une première fois en codétenu mélancolique et mélomane de Paul Newman dans Luke la main froide (Stuart Rosenberg, 1967) . A partir de la fin des années 1970, Harry Dean Stanton est définitivement sorti de l’anonymat.

A ce moment, mécanicien du vaisseau Nostromo dans Alien, chanteur de country qui détruit en une séquence l’ego de la rock star Bette Midler dans The Rose : chacun de ses rôles ne peut que marquer les imaginations.

Bertrand Tavernier fait appel à lui pour « La Mort en direct ». Le critique Roger Ebert, qui règne alors sur le goût cinéphile américain, remarque :

« Tout film qui compte Harry Dean Stanton ou M. Emmet Walsh [autre grand acteur de composition] dans un second rôle ne peut être tout à fait mauvais. » Le critique Roger Ebert, qui règne alors sur le goût cinéphile américain, remarque : « Tout film qui compte Harry Dean Stanton ou M. Emmet Walsh [autre grand acteur de composition] dans un second rôle ne peut être tout à fait mauvais. »

En 1984 le cinéaste européen Wim Wenders lui confie son premier grand rôle où il incarne Travis Henderson,dans Paris, Texas, où, pour la première fois il tenait un premier rôle. Comme poussé par une idée fixe, Travis Henderson marche seul dans le désert du Texas .

Il arrive finalement dans un bar isolé y perd conscience et est recueilli par un médecin qui trouve sur lui une carte avec le numéro de téléphone de son frère, Walt Henderson.

Celui-ci vient le chercher. Travis n'avait plus donné signe de vie depuis quatre ans... après avoir vécu une malheureuse histoire d'amour. Dean Stanton commence aussi une collaboration au long cours avec David Lynch, d’abord dans Sailor et Lula, puis Twin Peaks : Fire Walk With Me, Une histoire vraie, Inland Empire.

C’était aussi un musicien hors pair. On l’entendra d'ailleurs interpréter quelques chansons de mariachis dans Lucky.

Joanne Courbet pour DayNewsWorld

 

WIND RIVER

UN THRILLER SANS CONCESSION

D'UNE BEAUTE PLASTIQUE EBLOUISSANTE

Taylor Sheridan compte parmi les scénaristes les plus en vue du cinéma indépendant américain :

on lui doit Sicario de Denis Villeneuve (en compétition officielle à Cannes en 2015) et Comancheria de David Mckenzie (4 nominations aux oscars 2017 dont meilleur scénario original et meilleur film). Jusqu'ici il s'était contenté d'écrire les scenarii de Sicario explorant l’espace qui mène d’El Paso à Juarez, et de Comancheria dans les espaces du Texas dont il est lui-même natif.

Ce fim constitue la dernière pièce du puzzle Sheridan, la conclusion de ce qu’il appelle lui-même sa « trilogie de la Frontière américaine moderne » et ce qu’elle incarne pour l’histoire et le fonctionnement de l’Union.

Après Sicario et Comancheria qui se concentraient sur la frontière mexicaine et Texane, le réalisateur déplace son attention sur le Wyoming et la frontière canadienne, dans la réserve amérindienne de Wind River.

Tantôt espace de passage, d’espoir, de confrontations ou d’isolement, la région frontalière figure comme le territoire déshérité de la confédération américaine.

Cette fois pour Windriver il passe également derrière la caméra et pour le plus grand bonheur du cinéphile.

C'est un superbe polar que l'Américain signe avec Jeremy Renner et Elizabeth Olsen. Wind River a obtenu le prix de la mise en scène à Un Certain Regard.

Cory Lambert (Jérémy Renner) , pisteur dans la réserve indienne de Wind River traque le salopard qui a laissé mourir une amérindienne par -15, seule et pieds nus à 10km de la première habitation, dans les étendues enneigées du Wyoming.

Le FBI envoie une jeune recrue Jane Baner (Elizabeth Olsen) pour élucider ce meurtre. Fortement lié à la communauté amérindienne, il va l’aider à mener l’enquête dans ce milieu hostile.

En choisissant comme cadre un désert blanc et vert à perte de vue, le cinéaste choisit de construire ses personnages dans des conditions de vie si difficiles que tout devient épreuve et combat.

Les personnages sont abîmes par la vie, ravagés par la violence et l’isolement, où la loi des hommes s’efface devant celle impitoyable de la nature…

Le film dresse sans trop épargner le spectateur, le portrait d’une communauté brisée par des conditions de vie bien trop difficiles.

 

Oscillant entre l’enquête criminelle en terrain dangereux et le revenge movie, le film de Sheridan contourne les clichés du genre pour proposer un récit efficace .

Taylor Sheridan promène son spectateur dans une contrée qui n’est déjà plus tout à fait l’Amérique mais pas vraiment encore autre chose. ,

Le rapport avec la nature reste au cœur de l’œuvre.

Et là, le cinéaste compose des plans sublimes comme le final dans la neige, magnifiés par le travail du chef opérateur Ben Richardson (Les Bêtes du sud sauvage) Wind River se distingue enfin par un casting impeccable.

Jeremy Renner, jusqu’ici remarqué dans des seconds rôles pour Andrew Dominic, Kathryn Bigelow ou James Gray, ainsi que dans des blockbusters, offre sa meilleure composition.

Aussi à l'aise dans les scènes de traque que dans le registre dramatique, Jeremy Renner y tient son rôle le plus convaincant, donnant une vraie profondeur émotionnelle à ce «chasseur» meurtri.

Ce film s’impose comme une réussite totale !

Une suite pour Sicario, intitulé Soldado, est d’ailleurs d’ores et déjà annoncée pour 2018.

Taylor Sheridan

Avec :

Elizabeth Olsen, Jeremy Renner, Kelsey Asbille

Date de sortie : 30 août 2017

Joanne Courbet pour DayNewsWorld

 

DISPARITION DE MIREILLE DARC

ACTRICE ET REALISATRICE

 

L'information est tombée ce lundi matin :

L'actrice française Mireille Darc est décédée cette nuit à l'âge de 79 ans. Icône sexy des années 60 et 70, elle avait marqué le cinéma avec sa silhouette longiligne et son sourire mutin.

Mireille Darc avait subi une troisième attaque cérébrale dans la nuit du 28 au 29 septembre 2016 et était hospitalisée pour deux hémorragies cérébrales depuis le 19 septembre à Paris.

Elle souffrait d'un souffle au cœur depuis l'enfance et avait été opérée du cœur il y a 3 ans par le professeur Cabrol dans le plus grand secret.

« C’est un personnage hors du commun qui n’a peur de rien, pas même de la mort », disait d’elle son mari depuis plus de vingt ans, l’architecte Pascal Desprez, en mars 2017 dans une interview à "Paris Match".

Née Mireille Aigroz le 15 mai 1938, elle choisit son pseudonyme en référence à Jeanne d'Arc. Cette grande blonde au corps androgyne vient de Toulon et monte à vingt ans à Paris.

Sa beauté, son visage au sourire mutin et son élégance indissociable séduisent avec ce quelque chose de singulier, de pétillant, d'insoumis.

Pour payer les cours de théâtre de Maurice Escande, elle pose pour un peintre et fait du mannequinat.

C’est la télévision qui la révèle, dans La Grande Bretèche de Claude Barma en 1960. Trois ans plus tard, la comédienne obtient son premier rôle important au cinéma dans "Pouic-Pouic" de Jean Girault, aux côtés de Louis de Funès.

Sa carrière est lancée En pleine nouvelle vague, c'est dans les polars de Lautner qu'elle choisit de tourner. « La grande sauterelle », son surnom depuis le succès du film éponyme en 1966, a joué dans une quinzaine de ses films. dont le cultissime "Les Barbouzes", scénarisé par Michel Audiard, ou encore

"Ne nous fâchons pas !" (1966) et "La Grande sauterelle" (1967).

« Mon adoption par la bande à Lautner se fait de façon naturelle. Comme je ne suis pas un titi parisien, je joue un peu plus dans la poésie que dans la gouaille. Ça colle »,

se souvenait Mireille Darc en 2013. Sa prestation dans « Le grand blond avec une chaussure noire » d’Yves Robert en 1972 reste mémorable !

La robe, évidemment longue, noire, très  échancrée dans le dos jusqu'aux haut des fesses, une idée de la comédienne elle-même. La mythique tenue signée Guy Laroche se trouve désormais au musée du Louvre.

Elle parlait le Audiard comme sa langue naturelle. Gabin la surnommait «la môme».

Elle ne reculait devant rien, MLF avant l'heure. Dans" Fantasia" chez les ploucs, elle fait un strip-tease.

" Dans Les Seins de glace", elle est folle n'hésitant pas à brandir un rasoir face à Claude Brasseur apeuré. Dans" Le Téléphone rose", Pierre Mondy, un PDG toulousain, tombe amoureux d'elle ne devinant pas qu’elle est une call-girl.

À l'écran, elle déambulait souvent en petites tenues, légère, elle se dénudait le plus simplement du monde en renversant la tête en arrière et en secouant ses cheveux.

 

 

 

 

La vie privée de Mireille Darc bascule en 1968 sur le tournage de" Jeff "de Jean Herman. L'actrice rencontre pour la première fois Alain Delon, avec qui elle a partagé l'affiche dans 13 films.Il forme un couple légendaire.

Elle a vécu une idylle de douze ans avec Alain Delon , mettant alors pour lui sa carrière au second plan. L'acteur a reconnu qu'elle était est une personne indissociable de sa vie.

«Elle a été probablement le plus grand amour de ma vie. La femme de ma vie», confiait-il à TV Magazine en octobre 2015. Restés très proches, ils se sont retrouvés sur les planches du théâtre Marigny en 2007 pour Sur la route de Madison, une pièce adaptée du film de Clint Eastwood.

Après une série noire dans les années 80 l’actrice fera des apparitions dans les premières grandes sagas télévisées de l’été ("Les Cœurs brûlés", "Les Yeux d’Hélène", "Terre Indigo") dans les années 90.

Puis elle passe de l’autre côté de la caméra pour réaliser une dizaine de documentaires sur des sujets qui lui tiennent à cœur tels les travailleuses du sexe, les transplantations d’organes, les femmes SDF

Nous reste d'elle l'image d'une femme libre, ses films et son autobiographie Tant que mon cœur battra.

Alyson Braxton pour DayNewsWorld

 

CLINT EASTWOOD A L'ELYSEE

POUR SON FILM « THE 15 :17 TO PARIS »

Après Rihanna, après Bono, une nouvelle star est de passage à l'Élysée ce week-end.

Mais cette fois, sans Emmanuel Macron,qui passe son week-end au Touquet..

Le réalisateur américain Cleant Eastwood tourne à l'Élysée quelques scènes de son prochain film, "The 15:17 to Paris", une adaptation de l'attentat déjoué du Thalys.

Il adapte en effet l'ouvrage écrit Anthony Sadler, Alek Skarlatos et Spencer Stone après leur acte de bravoure.

Avec ce nouveau film The 15:17 to Paris , le légendaire réalisateur de "Million Dollar Baby", "Gran Torino" ou "Invictus" porte sur le grand écran l'histoire de trois "héros américains" qui ont empêché le 21 août 2015 l'attaque du Thalys Paris-Amsterdam par le djihadiste Ayoub el-Khazzani armé d'une kalachnikov et muni de neuf chargeurs pleins,.

Un trio de jeunes américains, dont deux étaient militaires, qui a sauvé la vie de quelques 500 passagers ...

Les trois héros sont également présents puisqu'ils jouent leur propre rôle, contrairement à François Hollande, incarné à l'écran par l'acteur-réalisateur, Patrick Braoudé .La scène dont le tournage a débuté vendredi est celle de la remise de la Légion d'honneur par François Hollande aux trois jeunes Américains

Le 1er septembre, il se rendra en gare d'Arras pour le tournage de la scène de l'évacuation des passagers du Thalys en août 2015 .

Pour son projet, le cinéaste a besoin de figurants.

La société de production du film recherche plusieurs acteurs en herbe pour jouer notamment des passagers. La ville d'Arras a en conséquence publié un message sur son compte Facebook, expliquant que le réalisateur était à la recherche de vrais pompiers et des professionnels du SAMU, et d'une cinquantaine de figurants pour jouer le rôle des passagers du train. La date limite des dépôts de candidature est fixée à ce dimanche 27 août à 20 heures. A vos tablettes !

Joanne Courbet pour DayNewsWorld

 

UN DERNIER JAMES BOND AVEC DANIEL GRAIG

Daniel Craig , 49 ans, a confirmé mardi soir qu'il incarnerait le rôle de James Bond une ultime fois, mettant un terme a un suspense de plusieurs mois.

La sortie du prochain 007 est prévue en novembre 2019 sur les écrans américains.

L'acteur britannique a annoncé sa décision lors d'une émission à la télévision américaine,

«The Late Show» sur la chaîne américaine CBS.

Mais il a assuré que ce cinquième opus serait le dernier.

« Je pense que cela suffit. Je veux juste finir en beauté et j’en suis impatient », a-t-il dit.

L’acteur britannique a déjà interprété quatre fois l’agent 007 dans Casino Royale (2006), Quantum of Solace (2008), Skyfall (2012) et Spectre (2015).

Il avait pourtant laissé entendre après Spectre dans le magazine Time out London qu'il ne souhaitait plus se glisser dans la peau de l'agent secret préférant

« se tailler les veines ».

Plusieurs noms avaient circulé pour prendre la relève de Daniel Craig, notamment les acteurs britanniques Tom Hiddleston et Idris Elba.

Joanne Courbet pour DayNewsWorld

 

DECES D'UNE ACTRICE INSOUMISE

JEANNE MOREAU

L’actrice Jeanne Moreau, figure de la Nouvelle Vague, est décédée, lundi 31 août, à l’âge de 89 ans à Paris. Jeanne Moreau fêtait sur scène son quatre-vingtième anniversaire dans la cour d'honneur d'Avignon en faisant une lecture de Quartett d'Heiner Müller, le dernier combat féroce du désir et de la mort de Valmont et Merteuil, inspiré par Les Liaisons dangereuses.

Cette actrice, célébrée par les cinéphiles du monde entier, a travaillé avec les plus grands réalisateurs comme François Truffaut , Orson Welles, Luis Buñuel, Elia Kazan, Louis Malle ou Michelangelo Antonioni.

 

 

 

 

 

 

 

Elle a joué dans plus de 130 films, sa carrière théâtrale était impressionnante. Elle était aussi devenue réalisatrice avec son premier long-métrage Lumière, l'histoire de quatre actrices - dont elle-même -

Le film "Jules et Jim", adaptation du livre d’Henri-Pierre Roché, de François Truffaut, marqua un tournant dans sa carrière.

Elle interprétait le rôle de Catherine aimant deux hommes, l'un français, l'autre autrichien durant la Première Guerre mondiale.

Incarnation de la la femme moderne, elle ne se plia jamais aux convenances de son temps signant le « Manifeste des 343 salopes ».

Elle a reçu des mains de Sharon Stone un hommage de l'Académie des Oscars à Los Angeles pour l'ensemble de sa carrière. Il s'agit de la plus haute distinction délivrée par cette académie pour une comédienne internationale.

Joanne Courbet pour DayNewsWorld

VALERIAN

Le Dernier Film de Luc Besson

Luc Besson, le réalisateur de" Lucy "ou du" 5e Élément" revient au space-opera avec son film "Valérian et la Cité des milles planètes", une adaptation d'une BD culte française Valérian et Laureline créé par Christin et Mézières dans les années 60 .

L’Ambassadeur des Ombres est ici porté à l’écran avec un budget de 170 millions d’euros

Il s'agit des aventures d'un agent spatio-temporel du futur et de sa compagne Laureline.

Ce film de science-fiction n'a rien à envier aux blockbusters américains .

Le spectateur plonge dans les aventures du XXVIIIe siècle où Valérian et Laureline vont devoir sauver le monde.

Le prologue se décline en forme de montage séquence narrant la conquête de l'espace depuis 1975, puis la rencontre avec des races aliens et la construction d'Alpha, une cité galactique neutre au son de "Space Oddity" de Bowie

Suit un récit sans paroles de la destruction d'aliens sur une planète paradisiaque pour terminer sur une une mission de deux agents "spatio-temporels".

Chaque séquence est pensée pour être une petite histoire à part entière . Le scénario est assez simpliste mais on ne peut nier que le Luc Besson mêle avec dextérité le réel et virtuel, rendant la 3D indispensable.

Chaque scène, chaque environnement, chaque culture alien devient un prétexte de mise en scène surprenant le spectateur en lui présentant des concepts inédits à l’écran.

Et à la différence des films hollywoodiens manichéistes où les méchants sont tués, la vision positive et idéaliste où différentes races peuvent vivent en harmonie sans s'entre-tuer dans un même lieu fait oublier deux heures durant la dureté du monde.

Paul Emison pour DayNewsWorld

DECES DE L'ACTEUR CLAUDE RICH

A L'ELEGANCE MALICIEUSE

« Le cinéma m’apporte beaucoup, mais le théâtre, c’est le vrai métier de l’acteur », nuançait le comédien. « On vit au théâtre, avec la troupe, on va boire des verres, on dîne ensemble, on reparle de la représentation et on espère, le lendemain, refaire la même chose en progressant ».

 

Le comédien Claude Rich est mort jeudi soir à l’âge de 88 ans, a annoncé sa famille vendredi 21 juillet. C'est un « immense acteur, par l'élégance et l'intelligence de son jeu », a souligné sur Twitter la ministre de la Culture, Françoise Nyssen, Frédérique Bredin du CNC, a elle évoqué sa « virtuosité », « son espièglerie » et « sa capacité à se réinventer sans cesse ».

Jouant sur les planches comme sur grand écran jusqu’à l’âge de 86 ans, sa dernière apparition au cinéma remonte au Ladygrey (2015) d’Alain Choquart.

Soixante ans d'une riche et longue carrière, des Tontons flingueurs- où il incarnait l’impertinent Antoine, marié à la « nièce » de Lino Ventura- à Panoramix au cinéma en passant par quelques grands personnages historiques au théâtre, il est très vite reconnu pour son élégance notoire et la justesse de ses seconds rôles.

Le réalisateur Bernard Tavernier parle de ses tournages avec le virtuose comme d'«un éblouissement constant. Claude s'emparait d'une situation, d'un dialogue et le propulsait vers des hauteurs stratosphériques, lui donnant des couleurs, des inflexions inattendues » n'hésitant pas à le comparer à un « musicien de jazz qui cherche de prise en prise à se renouveler ».

L'image d'un garçon « propre sur lui » a longtemps collé à la peau de l'acteur formé au conservatoire auprès de Jean-Paul Belmondo, Jean-Pierre Marielle et Jean Rochefort. La Cinémathèque française ne s'y est pas trompé vendredi en posant un beau portrait en noir et blanc de l'acteur dans ses jeunes années, y accolant la légende « une certaine idée de l'élégance ».

Au cinéma, il passe du jeune premier des années 1960 à l’acteur élégant prisé des plus grands réalisateurs (Le Crabe-Tambour (1976), L’Accompagnatrice (1992), Le Colonel Chabert (1994). Il n’hésite pas à devenir le druide Panoramix d’Astérix et Obélix (2002).

Dans Le Crabe-Tambour,de Pierre Schoendoerffer (1977), adapté du roman éponyme du même auteur, il joue Pierre, un médecin embarqué sur un escorteur chargé d’escorter des chalutiers en direction de Terre-Neuve aux côtés de Jean Rochefort.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« Nous étions en pleine mer pendant deux mois, je crois, et la véracité de son jeu faisait qu’on croyait en lui médecin en pleine mer », a confié ce dernier. « C’était un acteur passionné, passionnant, qui aimait follement son métier. Il était drôle, on riait ensemble. C’est un peu triste, très triste même ».

En 1989, il campe un Talleyrand d’anthologie dans «Le Souper » de Jean-Claude Brisville en 1993. La transposition de la pièce au cinéma de Jean-Claude Brisville par Edouard Molinaro permet à Claude Rich d’effectuer un retour en force au cinéma en 1992 aux côtés de Claude Brasseur. Sa prestation lui valut le César du meilleur acteur en 1993. Officier de la Légion d'honneur, il avait reçu un césar d'honneur en 2002 .

Son ami de longue date Claude Brasseur « qui n'a jamais fait parler de lui autrement que par ses succès professionnels. C'était un personnage du cinéma français aussi bien dans les comédies que dans le drame. » Les deux hommes se partageaient notamment l'affiche dans Le Souper.

Il était de ceux qui subliment leurs personnages, capables de mille nuances.!

« Je m’amuse beaucoup à faire ce métier, parce que je suis moi tel que je l’ai toujours été mais je suis aussi quelqu’un d’autre » confiait Claude Rich, décédé jeudi soir à 88 ans,laissant l'image d'un artiste délicat, inventif, à jamais dans le monde de la culture.

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Joanne Courbet pour DayNewsWorld

 

MORT DE MARTIN LANDAU

OSCARISE ET STAR

DE MISSION IMPOSSIBLE

ET  DE COSMOS 1999

Martin Landau, acteur américain et star de la série télévisée Mission : Impossible, est mort samedi à Los Angeles, à l'âge de 89 ans, a annoncé dimanche son agent Dick Guttman. « Nous avons l'immense chagrin d'annoncer la mort de l'acteur iconique Martin Landau », a-t-il indiqué dans un communiqué. « Il venait de célébrer son 89e anniversaire. »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Né en 1928 à New York, originaire de Brooklyn, il commence sa carrière professionnelle comme artiste de bandes dessinées pour des journaux new-yorkais et se produit aussi au théâtre « off Broadway ».

Sélectionné avec Steve McQueenlors d'une audition du studio Lee Straberg en 1955, il tient plusieurs rôles de second plan sur grand écran, notamment en 1959 dans le film culte d'Alfred Hitchcock, North by Northwest (La Mort aux trousses). Sa longue carrière commence dans les années 1950 à Broadway, . Au cinéma, le comédien s'impose comme un brillant second rôle, derrière la célèbre Elizabeth Taylor dans Cléopâtre ou dans Nevada Smith, western réalisé par Henry Hathaway.Il figure aussi au générique de films comme Cléopâtre .

L'acteur est oscarisé en 1995 pour son interprétation de Bela Lugosi dans Ed Wood de Tim Burton.

Il connaît ensuite un large succès grâce à la série télévisée Mission : Impossible, diffusée dans les années soixante  dans laquelle il incarne Rollin Hand, le maître des déguisements.. En 1968, il est nominé pour trois Emmy Awards et un Golden Globe.

Il joue aux côtés de sa femme Barbara Brain, à qui il redonnera la réplique quelques années plus tard dans la série de science-fiction britannique, Cosmos 1999. Dans les années 1970, il joue dans la série de science-fiction britannique Cosmos : 1999, toujours avec Barbara Bain.

Landau apparaît dans bon nombre de séries cultes. Il incarne ensuite un assassin face à Peter Falk dans Columbo et tourne avec Bain la même année (1973)

 

 

le téléfilm Chantage à Washington réalisé par le jeune Steven Spielberg.

Martin Landau décroche un Oscar. Nommé à deux reprises, en 1988 pour son rôle dans le long-métrage  «  Tucker » de Francis Ford Coppola interprétant un sympathique homme d'affaires qui lui vaut sa première nomination pour l'oscar du meilleur second rôle et en 1990 pour « Crimes et délits » de Woody Allen, il décroche finalement en 1995 l'Oscar du meilleur acteur dans un second rôle grâce à son interprétation de Bela Lugosi dans le film « Ed Wood » de Tim Burton avec Johnny Depp dans le rôle-titre.

Le voilà incarnant une ancienne gloire du cinéma d'horreur, Béla Lugosi, un personnage à la fois émouvant, drôle et mystérieux.

« C'est bizarre », se rappelait-il en 1994 dans une interview au Times. « Tim m'a appelé de but en blanc et m'a dit : tu as travaillé avec tout le monde, tu as fait de très bons films avec des réalisateurs majeurs, tu as fait des films kitchs pourris avec des réalisateurs épouvantables.

Tu as de la présence et tu as beaucoup de points communs » avec le personnage de Béla Lugosi.

« C'est comme ça qu'il est venu à moi. J'étais choqué. J'ai dit : tu as fait irruption dans ma tête et je ne peux plus te sortir de là », avait-il expliqué.

L'acteur et le réalisateur se retrouvent quelques années plus tard sur le tournage de « Sleepy Hollow », la légende du cavalier sans tête. Landau a collaboré une dernière fois avec Tim Burton, cette fois en tant que doubleur pour le long-métrage d'animation Frankenweenie.

Le comédien avait fait sa dernière apparition au cinéma avec le film Remember d'Atom Egoyan.

C'est à la télévision que le public le revoit ces dernières années, dans les séries télévisées Entourage ou encore FBI : portés disparus. En 2017, il incarne encore le docteur Abe Mandelbaum dans le film The Last Poker Game, primé au Festival du film de Tribeca. Selon l'agent de l'acteur, Dick Guttman, ce film parle « des défis et des difficultés de la vieillesse, tout en soulignant que la vie doit être pleinement vécue à n'importe quel âge ».

Joanne Courbet  et Paul Emison pour DayNewsWorld

 

BLOCKBUSTER LA PLANETE DES SINGES

SUPREMATIE

La guerre de la planète des singes (War for the Planet of the Apes), le dernier volet de la trilogie de science-fiction est inspirée du célèbre roman de Pierre Boulle (1963). Il sort en salles vendredi aux États-Unis et le 2 août en France.

Enfin les fans de la saga La Planète des Singes peuvent dès aujourd'hui se procurer chez l'éditeur Titan Book un livre (en anglais) qui sert de prequel au film Suprématie. Le film débarquera sur les écrans le 2 août.

César et ses semblables se voient chasser de leur habitat mais parviennent encore à se remettre de la prise de contrôle de Koba. César veut croire qu'il pourra éviter la guerre avec les humains. Malheureusement ses ennemis sont sur le point de recevoir des renforts militaires que dirige le cruel colonel McCullough.

Essayant de bloquer les soldats de McCullough, César envoie son fils Blue Eyes au sud pour trouver un refuge pour les singes. Mais les partisans de Koba en profite pour semer la dissidence parmi les rangs de César. Ce dernier opus débarque dans un contexte tout aussi similaire que le précédent, avec la mission supplémentaire de conclure cette trilogie par ...  la guerre tant attendue !

Un film émouvant

En voyant César assis sur son cheval en pleine harangue de ses légions vous pourriez vous imaginer regarder un film sur une guerre romaine. Mais César est... un chimpanzé ! La scène d’ouverture brute et percutante proposée par Matt Reeves nous fait plonger la tête la première dans son récit.

Filmé au Canada dans les paysages sombres et enneigés de l'Alberta et de la Colombie-Britannique, le réalisateur américain Matt Reeves a lâché des singes dans un monde virulent de rage.

Un groupe de soldats dirigé par le colonel qu' incarne Woody Harrelson lance une attaque décisive qui s 'apprête à détruire les singes une fois pour toutes...

Dans cette suite, les singes se sont isolés au cœur d’une épaisse forêt du centre des États-Unis avec César (Andy Serkis) toujours aux commandes de sa société nouvelle.

Le leader animal essaie pourtant de ne pas céder à leurs provocations militant pour la paix mais ne peut subir l'affront.

Le réalisateur épouse ici plus que jamais le point de vue des singes, pour mieux faire comprendre que la guerre est surtout provoquée par les hommes… et que le véritable sujet du film reste César. Passé de révolutionnaire à chef de groupe, le héros se retrouve confronté aux travers de l’Homme, jouant " le rôle de miroir d’une humanité désespérée".

Le vrai tour de force est signé Andy Serkis. L’acteur, qui n’a pourtant plus rien à prouver depuis qu’il incarnait Gollum et Kong, grâce à cette technologie, pousse encore plus loin son travail d’interprétation atypique.

Le reste du casting excelle également, avec la jeune et fascinante Amiah Miller mais également une Karin Konoval toujours aussi touchante en Maurice et l’hilarant Steve Zahn en Bad Ape, qui offre les quelques rares moments de légèreté bienvenus dans le long-métrage.

 

Des effets spéciaux à couper le souffle.

Les primates digitalisés, l’œuvre du studio néo-zélandais Weta Digital, fondé par le réalisateur Peter Jackson, sont époustouflants. Son travail sur la trilogie Le Seigneur des Anneaux avait déjà été plébiscité pour l'inventivité dans les effets spéciaux

Notons que l'équipe de tournage comptait 50 personnes chargées des effets spéciaux, une unité de caméra avec 10 personnes et une pléiade de photographes qui ont numérisé en 3D chaque centimètre des plateaux et lieux de tournage.

De plus se sont ajoutés de nouveaux outils numériques capables de reproduire de façon parfaite la captation de la lumière des caméras ce qui a permis d'éclairer les singes numériques comme l'aurait fait un metteur en scène sur un plateau. Une vraie prouesse !

Même le critique de la BBC, Nicholas Barber n'affectionnant pas particulièrement ce genre de film, décrit la magie des prouesses techniques comme «effroyablement avancée».

«Les textures de la peau et des cheveux épais sont si convaincantes que vous oubliez rapidement que vous regardez des acteurs en costumes de capture de mouvement», indique-t-il. «Vous avez l'impression de regarder de vrais singes vivants, même si ces singes portent des fusils d'assaut et montent à cheval».

L'équipe est allée jusqu'à étudier comment la neige collait à la fourrure des singes, et tombait sous l'effet de leurs mouvements. La fourrure numérique du personnage de César ne compte pas moins d un million de poils.

Andy Serkis joue le rôle du majestueux César. Il a reçu encore plus de louanges que pour ses autres personnages numériques, comme Gollum dans Le Seigneur des Anneaux et King Kong (2005) !!

«Dans ce film, César est physiquement beaucoup plus droit et il utilise beaucoup plus ses mains. Il ressemble davantage à un être humain dans la peau d'un singe», explique d'ailleurs l'acteur britannique dans la documentation du film.

«Mais à mesure que son intelligence et ses capacités se développent, ses sentiments et ses souvenirs le hantent également davantage»,ajoute-t-il.

Pour Andy Serkis qui portait une combinaison grise et un dispositif de reconnaissance faciale capturant les moindres nuances des mouvements, gestes et émotions de César, il n'y a pas de différence entre jouer un rôle vêtu d'une combinaison de «motion capture» ou en costumes et maquillage

«Vous n'êtes pas là simplement pour un rôle de remplissage jusqu'à ce que la magie soit opérée plus tard (en studio, NDLR). Vous ne représentez pas seulement le personnage, vous êtes le personnage de façon réelle», a-t-il expliqué dans de courtes vidéos.

Ce qui apparaît formidable c'est qu' une douzaine de personnages-clés de singes interagissent non seulement les uns avec les autres, mais aussi avec leur environnement . La majorité des échanges entre personnages se fait sans l’usage de la parole mais uniquement par les mouvements et la mise en scène !

Un film époustouflant

Mais la véritable prouesse consiste à faire reposer la narration sur des personnages en performance capture, criants de réalisme nous faisant oublier les effets spéciaux pour jouer avec nos émotions. ..

Cette fable se conclut sur la vanité humaine et la difficulté du vivre ensemble, avec un constat bien clair, l’un des deux camps se devra d’avoir le dessus.

L’histoire n’est contée qu’à partir du regard des singes, de César en particulier. Terminé de vouloir donner la part belle aux deux parties, le réalisateur Matt Reeves a choisi son camp.

Cette conclusion explosive on ne la doit qu’à Matt Reeves qui n’a jamais oublié l’importance de la narration et des personnages !

«Il paraît complètement réel», s'est enthousiasmé Andy Serkis. «C'est une technologie vraiment géniale et je l'ai complètement adoptée. Je souhaite activement pousser les limites afin que ce film soit le plus excitant à tous les niveaux».

Alyson Braxton pour DayNewsWorld

"UNE FEMME FANTASTIQUE"

UNE PERLE RARE A NE PAS MANQUER

Primé Ours d’argent pour son scénario à Berlin, un réalisateur chilien Sebastián Lelio produit par Pablo Larraín (Jackie) et Maren Ade (Toni Erdmann), sort le film "Une femme fantastique" qui dresse le portrait d’une amante en deuil. Avec un premier rôle impeccable.

«Une femme fantastique» vous fait découvrir une actrice.

Daniel Vega , dans son premier rôle sur le grand écran,  incarne Marina, une chanteuse trans et amante d’un père de famille.Mais quel père de famille ! Orlando (Francisco Reyes) fait une crise d’anévrisme après l’amour et chute dans l’escalier. On imagine dans quel état est le père de famille

Inutile de vous le dire Marina est vraiment une femme fantastique. Et Daniela Vega, une actrice qui ne l’est pas moins. Alors qu'elle est consultante lors de l’écriture du projet, elle finit par en devenir le personnage central pour son premier rôle au cinéma. «Une force de la nature», dit d’elle Sebastián Lelio.

Il fallait une telle « force qui va » dans une société où personne ne vous laisse une place, où la veuve et les orphelins vous haïssent!

Le Chili, trente ans après la fin de la dictature, a fait un bel accueil au film et Daniela Vega y est devenue à la mode: «Cela m’a surpris, poursuit le metteur en scène. Et montre que mon pays est peut-être moins conservateur que je ne l’imaginais. Ou qu’il y a en tout cas de la place pour quelque chose d’autre.»

Una mujer fantástica à l’esthétique d’un Pedro Almodóvar laissant le kitsch au vestiaire reste mystérieux et ambigu. On ne connaîtra pas le vrai sexe de Marina mais sciemment. «Souvent, on tombe dans l’erreur de réduire l’identité sexuelle à la forme de nos organes», dit le réalisateur en faisant référence, notamment, à The Crying Game de Neil Jordan.

La musique colle également parfaitement au différentes facettes du long métrage. bidouilleur «Il fallait un son qui colle aux différents genres du film: thriller, romantique, fantastique.» Et puis, ce choc spatio-temporel. Avec un slow qui ressort le rock progressif The Alan Parsons Project de notre inconscient collectif. «Bien sûr que je sais que ce tube a été créé dans les années 80, un temps où je n’étais pas né. Mais c’est l’avantage du streaming pour notre génération. Une chanson n’appartient plus à une époque. D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours écouté et adoré Time. Et elle a une saveur cosmique qui colle parfaitement à mon film »

Joanne Courbet pour DayNewsWorld

LES EX A ALLER VOIR ENTRE COPINES

une comédie italienne

C'est une comédie italienne légère qui fait du bien oui c'est le remake de Fausto Brizzi, il dure une heure vingt cinq .

Cela fait du bien de rire.Maurice Barthélemy raconte l'histoire de cinq anciens couples et de leur ex. Un garde le chien de son ex et donc à une certaine nostalgie.L'autre retrouve son ex au moment de se marier,celui qui regrette son ex femme,celui qui est harcelé quotidiennement par le précédent compagnon de son actuelle petite amie qui est une femme etc...

Les acteurs Jean-Paul Rouve ou Patrick Chesnais sont hilarants

Ce film nous rappelle tous nos histoires d'ex.Après le film je me suis permise de questionner la gente féminine sur des petites histoires d'ex.

D’où une m'a raconté qu'on oublie jamais son ex vu qu'elle habite une petite ville à chaque fois qu'elle va quelque part elle s'y est déjà rendue avec son ex .Une autre m'a dit que son époux est dans le commerce il lui a présenté un de ses clients et il se trouve que c'est un de ses ex .

Elle le croise souvent mais ni l'un ni l'autre ne disent rien ils sont rester un an ensemble.

Une autre m'a dit que la veille de son mariage elle a croisé un ex et du coup elle ne voulait plus épouser l'homme qu'elle avait choisi car l'ex lui a qu'elle était  la femme de ma vie on va se marier ensemble.

Alors bien des fois il ne faut pas croiser un ex car il y a toujours attirance.

Il y a l'ex avec qui on a eu un enfant et celui là on se le coltine toute notre vie,pour les notes pour les anniversaires les études le bac etc....l

e mariage de son enfants alors bonjour si c'est la haine.

Une autre j'ai adoré cette histoire un soir ou elle avait trop bu elle rentre chez son chéri mais oublie que cela fait trois mois qu'ils se sont séparés.

Elle l'attend en bas de chez elle et là elle le voit arriver avec une superbe brune elle lui a sauté au cou lui a tiré les cheveux et griffé le visage.

Résultat elle s'est retrouvé au poste car précisons que son ex était avocat.

Une autre elle a un ex lourd qui à chaque birthday lui envoie un bouquet de roses rouges d’où son futur ex tire une gueule de quinze pied de long.

Une autre à retrouvé un de ses ex qui l'a un peu culpabilisé il est devenue prêtre après leur relation.

Personnellement moi qu'on est mon ex je tourne la page......

Mia Kennedy pour DayNewsWorld

 

HOT FESTIVAL DU FILM DE FESSES

Dépéchez-vous d'aller au Quartier Latin ! Les films, courts-métrages et conférences sont au menu de ce festival à caractère érotique. Toute la sexualité, ou plutôt les sexualités, et le corps sont évoqués. Le festival s'ouvre avec avec « Marion », un film de Hervé-Pierre Gustave, ex-réalisateur de pornos reconverti dans le cinéma traditionnel.

Cette année les réalisatrices sont à l’honneur. L’an passé, le festival avait déjà été eu sa rétrospective consacrée à Brigitte Lahaie, la grande actrice des films X des années 1970 et 80. Aujourd’hui, le FFF porte un nouveau regard sur les cinéastes femmes en explorant en dix films la féminité.

 

 

 

 

 

 

 

"Des années 1960 à nos jours, des États-Unis à la Turquie, notre programmation met à l’honneur dix vulves puissantes et tout autant de regards sur la sexualité, l’intime, et l’érotisme : la légèreté de Doris Wishman, la polissonnerie de Roberta Findlay, le mystère de Stéphanie Rothman, l’onirisme de Suzan Pitt, la maîtrise de Maria Beatty, le mordant de Virginie Despentes, la liberté de Clarisse Hahn, l’ambiguïté de Catherine Breillat, le trouble de Claire Denis ou encore la poésie de Nazli Dinçel."

16 courts-métrages retenus en compétition, sur les 200 films envoyés, se verront récompenser le dimanche 2 juillet à la Filmothèque d’une Fessée du jury, dont fait partie entre autres Rebecca Zlotowski , et d’une Fessée du public !!!

Un atelier de sérigraphie, technique d’impression qui utilise des pochoirs, vous permettra également d’immortaliser vos petites culottes. Bref, venez de toute urgence!!!

Joanne Courbet pour DayNewsWorld

 

L'ACTEUR BRITANNIQUE DANIEL DAY-LEWIS

PREND SA RETRAITE

 

Daniel Day-Lewis a commencé sur les planches dans les années 1970, puis il s'est tourné vers le cinéma en 1982 avec Gandhi, de Richard Attenborough.

C'est un acteur rare et exigeant qui limite ses apparitions à l’écran pour pouvoir mieux se donner dans ses personnages.

Il a été le premier à remporter trois Oscars du meilleur acteur le premier avec My Left Foot en 1990, le second pour There Will Be Blood en 2008 et et enfin le troisième avec Lincoln en 2012.

Tout au long de sa carrière, l’acteur a crevé l'écran par ses performances !

Il a fait une pause de cinq ans pour se consacrer au métier de cordonnier mais Daniel Day-Lewis n’avait jamais mentionné auparavant une potentielle retraite.

C’est via un communiqué que la porte-parole de l’acteur qui a crevé l’écran dans Gangs of New York, Leslee Dart, a annoncé :

"Daniel Day-Lewis ne travaillera plus comme acteur. Il est énormément reconnaissant envers tous ses collaborateurs, envers le public, depuis toutes ces années. Il s’agit d’une décision personnelle. Ni Daniel, ni ses représentants ne feront d’autres commentaires sur le sujet."

Daniel Day-Lewis apparaîtra pour la dernière fois sur grand écran à la fin de l’année dans The Phantom Thread, un drame situé dans le monde de la mode où il retrouvera Paul Thomas Anderson pour la seconde fois.

Joanne Courbet pour DayNewsWorld

NE PAS SE PRECITER

LA MOMIE

 

La momie (une princesse Égyptienne néfaste) fut enterrée vivante dans son tombeau.

Celui-ci est ré ouvert à Londres et là le chaos arrive dans la ville avec des monstres, du terrifiant qui donne un film d'horreur.

Ce film fantastique a coûté 190 millions de dollars de plus pour sa promotion.

Mais à ce jour il n'a rapporté que 295 millions.

Universal s'attendait à beaucoup plus.

Un flop flop à moins d'aimer la belle gueule et les exigences de Tom Cruise pour que l'on voit plus son personnage son égo que celui de la momie qui devrait être normalement la vedette et intrigue de ce film d'horreur fantastique !!!

Film d'aventure américain réalisé par Alex Kurtzman. Avec comme acteurs actrices Tom Cruise, Sofia Boutella, Annabelle Wallis entre autre.111mn

Mia Kennedy pour DayNewsWorld

UNE CURIOSITE INOUBLIABLE

DROLE D'OISEAUX

Tokyo, il y a six ans, avec Valérie Donzelli et Jérémie Elkaïm, Elise Girard racontait un amour qui finissait mal.

Belle et peu confiante en elle, Mavie, est une jeune provinciale qui débarque à Paris pour « pren­dre de l'air ».

Bien sûr elle se fait loger sur le canapé d'une amie (Virginie Ledoyen) dont elle entend, chaque nuit, les ébats amoureux.

Alors que fait cette jeune demoiselle de Rochefort : se jetteur une petite annonce manuscrite, dans un café du 5e arrondissement :

« Offre studio en échange de quelques heures de permanence. S'adresser à la Librairie des Blés verts, rue de la Montagne-Sainte-Geneviève »...

Elle se jette dans la gueule du loup. La voilà naïve qui entre dans l'existence de Georges, libraire de trois fois son âge, élégant et misanthrope comme un héros de roman ;

Trop d'années les séparent et pourtant ceux qui sont faits pour s'aimer...

Avec ces deux Drôles d'oiseaux-là, rien ne peut commencer.

La jeune réalisatrice filme alors ce beau couple platonique comme une rêverie, avec des mots en voix off et des déambulations de la Nouvelle Vague.

Jean Sorel trouve, grâce à Elise Girard, un de ses plus beaux rôles :

un homme qui porte un secret, à la beauté et au mystère immuables...

Au milieu de cartons pas déballés de livres de Marguerite Duras, des paperasse et de vieux journaux, une librairie presque  vide sans quasi clients,

Mavie va finir par découvrir son passé... italien, et en devenir complice.

 

Grâce au grand chef opérateur Renato Berta, Paris redevient cette ville lumière carton-pâte , de jour comme de nuit, avec ses ponts, ses quais et ses vieilles façades d'immeubles d'éternelle capitale de cinéma. Des instants fugaces et burlesques qui ne sont pas sans rappeler Godard : des mouettes, soudain, s'écrasent sur le pavé. « Elles en ont marre ? » demande Mavie. En fuyant, une dernière fois, Georges permettra à la jeune femme de s'envoler. Et reste le charme de ce film lui ne s'envole pas !

Joanne Courbet pour DayNewsWorld

 

CHARLIE HUNNAM

TRANSFORMATION DE L'EXTREME

D'UN ROLE A L'AUTRE.

Vous le saviez :

L'acteur britannique CHARLIE HUNNAM enchaîne les films avec deux grosses productions réalisées par Guillermo del Toro : en 2013, il est le héros du spectaculaire blockbuster de science-fiction « Pacific Rim » avec le britannique Idris Elba et de la japonaise Rinko Kikuchi. Puis en 2015, il fait partie de la distribution principale de la romance gothique «  Crimson Peak », menée par Mia Wasikowska, Jessica Chastain et Tom Hiddleston.

En 2017, il reviendra dans trois projets attendus : il prête ses traits à Percy Fawcett dans le film « The Lost City of Z », première excursion hors de la banlieue de New York pour le réalisateur James Gray. Puis il jouera le rôle-titre du blockbuster « Le Roi Arthur : La Légende d'Excalibur », sous la direction de son compatriote Guy Ritchie.

Ce que vous ne savez peut-être pas :

On ne s'improvise pas acteur de blockbuster. Surtout quand on les enchaîne ; C 'est un vrai challenge pour la tête mais surtout pour le corps !!

Ce que nous apprend Charlie Hunnam , 37 ans, britannique :

Sollicité qu'il devient , il a dû se prêter avec plaisir à deux rôle successifs. Tout d'abord le voilà fier Roi Arthur de la légende, beau et charpenté comme un dieu. Non pas petit maigrelet sorti tout droit de « Sons of Anarchy ». Alors quoi : on y va muscu intensive mois. Du muscle, du poids,. de l'endurance . Un entraînement digne d'un championnat pendant plus de deux mois et 1000 pompes par jours pendant 7 mois ! Barres parallèles, cordes à sauter, boxe thaï, le plus souvent en extérieur. .

Et nous apprenons qu'il faut avoir l'endurance d'un athlète pour jouer certaine scène de combat:ainsi pour tourner la grande scène de combat d’épée de 4 minutes, il a fallu rien moins que 5 jours de tournage de 7 h à 21h ! Qui l'eût dit !

Puis notre acteur britannique a enchaîne avec « Lost city of Z ». Là il lui fallait devenir mince voire maigre, en gros passer de 85 kg à 65 kg pour 1 mètre 85 soit perdre en peu de temps pas moins de 20 kg. Pourquoi pas puisque le rôle l'imposait. Pour ce faire le voilà vegan mais il a eu au début beaucoup de mal avant d'éprouver une sensation de bien-être, « une étrange harmonie dans l'ascèse » selon ses propres termes. Au point de ne plus avoir envie d'en sortir.

Et enfin le voilà reparti dans un troisième rôle pour le film « Papillon »de Michael Noer:à nouveau maigrir ! Mais la son corps a résister aux injonctions et l'acteur a eu un mal fou pour perdre des kilos. C'est en buvant du café et en fumant outre-mesure qu'il y parvint. Une méthode peu orthodoxe pour tout un chacun.

Revenu de ces aventure, il vit normalement et a retrouvé la forme. « Son corps est en jachère » confesse-t-il.

Joanne Courbet pour DayNewsWorld

 

PERVERS "L'AMANT DOUBLE"

Le réalisateur François Ozon, l'actrice Marine Vacth, l'acteur Belge Jérémie Renier et la Britannique Jacqueline Bisset présentent le film "l'Amant double", au festival de Cannes, le 26 mai .

Hommage au thriller érotique des grands maîtres - Hitchcock, De Palma, Polanski, Cronenberg -, «L'Amant double» de François Ozon ne passe pas inaperçu .

Des jumeaux, Paul et Louis, psychanalystes partagent une patiente, Chloé, aussi leur amante . C'est se dévoile dans le rôle de Chloé, femme instable et dépressive, qui tombe amoureuse de son psychothérapeute, Paul, joué par Jérémie Renier. Ce dernier incarne dans ce film, aussi sur la gémellité, deux caractères complexes, d'une insupportable perversité. Tout les ingrédients s'entremêlent : Sexe, perversité, désir féminin « disséqué » et même gore .

D’une beauté fantasmatique mais morbide, Marine Vacth crève l’écran . Que se passe dans son corps de femme ? et dans sa tête ? Les cheveux courts avec un visage de chat, triste et inquiétant cette héroïne hitchcockienne dépressive ne voit que l’âme en double. "J'avais des scrupules (de la solliciter à nouveau) après « Jeune et jolie » mais elle a été tout de suite enthousiaste", a confié le réalisateur à Cannes.

François Ozon a décidé de le traduire en images, et avec provocation. "J'aime brouiller les frontières pour amener le spectateur à s'interroger sur la nature des images", a souligné François Ozon. "Est-ce que malgré une scène fantasmatique, il n'y a pas une vérité qui se dégage ?"

Avec Jacqueline Bisset, Marine Vacth, Jérémis Rénier.

Date de sortie :

26 mai 2017

Joanne Courbet pour DayNewsWorld

LE REDOUTABLE AU FESTIVAL DE CANNES

Après le choc du film du Russe Andrei Zvyaguintsev, Faute d’amour on peut compter sur le redouté Redoutable de Michel Hazanavicius, pour nous scotcher devant l'écran! Cette adaptation d’un roman d’Anne Wiazemsky racontant ses années Godard, avec Louis Garrel dans le rôle du précité, est ciselé tel un bijou des plus grands joailliers. Le réalisateur de The Artist vous conquiert en quelques plans et deux séquences déjouant les a priori. Bien sûr il use d’ingrédients déjà présents dans le fameux film en noir et blanc. Mais avec la dextérité d'un expert.

Il choisit de reconstituer une époque avec une certaine véracité: celle où Godard renie ses débuts avec la Nouvelle Vague et remet sur la sellette sa conception du cinéma. Le metteur en scène devient quantité négligeable. C'est l'homme amoureux de la petite-fille de François Mauriac, Anne Wiazemsky, qui fait l’actrice dans La Chinoise .Des jeunes mariés sont gais et heureux. Deux voix off font entendre les pensées de ces deux amoureux mais Godard, lui, sait déjà que cette histoire ne sera pas éternelle.

De l'amour admiratif de la jeune Anne passionnément amoureuse de ce « grand homme » au désamour, voire au mépris de la jeune femme pour son mari, pervers narcissique, d'une insupportable jalousie masochiste, incapable de baisser les armes pour retenir Anne. Mais qui passe à côté de l'amour par amour du génie.

Un incorrigible obsessionnel de sa propre révolution permanente. Un Godard si attaché à être de son temps qu’il oublie de vivre ici et maintenant avec la femme qu’il aime.

Le Mépris avant l'heure.

Mais surtout la révolution du Redoutable, c’est l’humour. Louis dans le pastiche d’une époque, où le trait est légèrement forcé. Godard entame sa révolution mais Hazanavicius aussi. Deux grands redoutable grands maîtres.

Garrel campe un Godard vraisemblable et comique, aux saillies redoutables .Louis Garrel s’impose comme une copie conforme au modèle, son physique (toupet pour masquer la calvitie), sa gestuelle, le chuintement de son phrasé traînant, ses lunettes sombres, sa myopie de taupe, ses sourires énigmatiques , son humour grinçant et sa jalousie, sa terrible jalousie. Il crée un personnage chargé et rarement tendre où tous les poncifs du genre sont volontairement malmenés..En faisant interpréter le réalisateur d'“A bout de souffle” par Louis Garrel, Michel Hazanavicius propose un détournement fantaisiste du “personnage” Godard.

Ce n’est donc pas tant le cinéaste qui intéresse Michel Hazanavicius mais le « personnage Godard.

Et c'est par l’humour que Hazanavicius rejoint le plus fidèlement le réalisateur d’A bout de souffle: dans un gag récurrent, Godard, qui veut changer de regard sur le cinéma, casse ses lunettes. Garrel-Godard affirme face caméra qu’un acteur est tellement con qu’il est possible de le lui faire dire… face caméra. Sans oublier ce plan séquence-hilarant, de retour du festival de Cannes 68 annulé, où six personnages se disputent comme des chiffonniers dans une voiture.

Toutes les audaces formelles accompagne cet hilarant duo Garrel-Godard.

Découpage en chapitres aux titres en forme de slogans situationnistes, utilisation des couleurs primaires, sous-titres décalés, univers de la pop culture, montage éclaté.

L’esthétique du film, aussi, est un collage. Se mêlent dans une remarquable homogénéité, des images de foule manifestante tournée dans la rue, des plans très graphiques en appartement, des correspondances de couleurs pop, et des scènes de bord de mer . Belle et tragique la fin d’un amour entre chambre et salle de bain, commenté par un extrait de Fragments d’un discours amoureux de Roland Barthes sur le caractère infini de la scène de ménage. Il est lu, en voix off, par Michel Subor . Délicieuse scène de nu allongé façon Bardot compris.

Redoutable est un détournement fantaisiste et attendri de la figure d’un magnifique, face à Anne Wiazemsky(Stacy Martin), au visage des années 1960, beauté opaline de rêveuse accrochée à l’étoile de son grand homme. Au côté de ce non-conformiste, elle s’émancipe et lui donne sa fraîcheur, son admiration, son corps de jeune femme libérée.

Jusqu’au point de rupture.

Joannes courbet pour DayNewsWorld

 

OUVERTURE DU FESTIVAL DE CANNES

C’est Monica Bellucci qui officiait comme maîtresse de cérémonie pour la deuxième fois et veiller au bon déroulement de cette soirée.

Monica Bellucci est montée sur scène dans une superbe robe bleu toute en transparence. La maîtresse de cérémonie rappelle que le Festival fête ses 70 ans est "comme les femmes, il gagne avec l'âge de l'assurance et la maturité de la création artistique". "Le langage du cinéma n'appartient à aucun territoire, comme la musique et les mathématiques. Le septième art sublime la vie. L'identité du cinéma n'a ni sexe, ni frontière".L'actrice italienne salue la présence d'une dizaine de réalisatrices dans les différentes sélections et rappelle que le président du jury est un cinéaste : Pedro Almodovar.

Il est accueilli par une standing ovation. "Quand je regarde un film qui me passionne, il m'appartient et inspire mes films", souligne le cinéaste, "ces 19 films vont me nourrir". "Je n'ai jamais été président mais je m'engage à faire de mon mieux. Je vais y dévouer mon âme et mon coeur et dieu merci, j'ai l'aide de huit personnes merveilleuses".

.Monica Bellucci lance ensuite un montage d'images des 19 films de la compétition officielle...

après l' interprétation d' un titre de Claude Nougaro en hommage au pouvoir du 7e art par Louane et Benjamin Biolay .

Ce mercredi soir en ouverture du festival de Cannes est projeté le film "Les Fantômes d’Ismaël", avec Marion Cotillard et Charlotte Gainsbourg d'Arnaud Depleschin :" Faire l’ouverture de Cannes, c’est fou !"

 

Tous les films de la Compétition officielle

Loveless

Good Time

You Were Never Really Here

L'Amant double

La Lune de Jupiter

Une femme douce

Mise à mort du cerf sacré

Vers la lumière

Le jour d'après

Le Redoutable

Wonderstruck

Happy End

Rodin

Les Proies

120 battements par minute

Okja

In the Fade

The Meyerowitz Stories

The square

A vous lecteurs férus de cinéma de vous installer dans vos fauteuils !
Joanne Courbet pour DayNewsWorld

 

DE TOUTE MES FORCES

UN DRAME SOCIAL EMOTIONNEL

De toutes mes forces :

voici un long-métrage ne choisit pas la facilité puisqu'il traite de thématiques dures telles que le suicide, le placement en foyer ou l’échec scolaire.

Vous désirez vous divertir en allant au cinéma ?

Abstenez-vous en évitant ce film quelque peu dérangeant.

Le cinéaste Chad Chenouga reprend le propos de son premier film « 17, rue Bleue », sorti il y a seize ans et inspiré de sa propre vie et de sa trame intime.

Le destin du jeune Nassim (finement interprété par Khaled Alouach) a beaucoup à voir avec celui de l’auteur .

Pour autant il aborde ses thématiques sombres à bras le corps pour parvenir tant bien que mal à les assembler trop charger le portrait des jeunes gens placé en foyer... qui ont perdu leur foyer familial :

Pour Nassim c'est la mort de sa mère défaillante, le travail du deuil,le foyer, mais aussi la vie d'un jeune lycéen confronté à un milieu social aisé.

Car Nassim a gardé une vie à l’extérieur du foyer, des amis et une amoureuse au lycée, à qui il ne peut pas dire malheureusement toute la vérité sur sa situation, leurs milieux sociaux étant tellement éloignés du sien, leurs préoccupations à mille lieues des siennes et leurs parents si attentifs, si différents de sa mère.

Les émotions du jeune homme peuvent rappeler celles éprouvées par Malony, le personnage de La « Tête haute » d’Emmanuelle Bercot, récompensé à Cannes .

Comme son alter héros, semblable dans la souffrance, Nassim est obligé de s’intégrer dans un foyer avec ses propres codes et parfois ses caricatures, avec des jeunes souvent délinquants, parfois très éloignés de leur ressenti et mode de vie.

Heureusement le rôle de directrice de foyer est offert à l' exceptionnelle Yolande Moreau à l’interprétation juste, sans excès quant aux bons sentiments. Elle réussit à garder la bonne distance ne s’impliquant pas trop émotionnellement, ne s’attachant que très peu à ces jeunes souvent de passage. Elle manie un habile mélange de douceur et de sévérité pour susciter leur confiance, les soutenir et voire parfois les protéger d’eux-mêmes.

Un beau personnage avec lequel le spectateur peut s’identifier et vivre des émotions très fortes.




Britney Delsey pour DayNewsWorld

UNE BOMBE PARIS JACKSON

 

 

Paris Jackson a merveilleusement bien tiré son épingle du jeu sur le tapis rouge du Gala du Met.

2017 est une belle année pour la fille de Mickael Jackson.

Elle a multi­plié les couver­tures de maga­zines, sa présence aux Fashion Week et signé un contrat de mannequin avec une grande agence

A 19 prin­temps elle a fait tour­ner bien des têtes ce 1er mai à New-York.où elle avait opté pour une petite robe noire sans manche expo­sant ses nombreux tatouages signée Calvin Klein By Appoint­ment. .

Les cheveux coif­fés en un carré très blond, la teenage cultive un style quelque part entre le chic et l’al­lure rebelle, assez à l’op­posé de Lilly-Depp , égérie Chanel préfèrant des tenues plus glamour.

De plus la partition d’actrice de Paris Jackson prend de l’ampleur.

Après avoir décroché son premier rôle à la télévision dans la série Star, un spin-off d’Empire, la fille de Michael Jackson passe au grand écran dans un thriller réalisé par Nash Edgerton…

Elle a décroché un rôle dans un film mélangeant les genres, entre comédie et thriller !

 

 

 

News confirme la nouvelle en précisant que le casting rassemble également Amanda Seyfried, Thandie Newton, Charlize Thern et David Oyelowo.

Joanne Courbet pour DayNewsWorld

D'UNE SERIE A UN FILM

ALERTE A MALIBU

EPOUSTOUFFLANT D'HUMOUR ET D'ACTIONS.

 

Quelle est la bonne recette pour dépoussiérer une série emblématique des années 90 Alerte à Malibu et la propulser sur grand écran en 2017 ?

Un bon castig évidemment, une bombe talentueuse !

Pas facile à trouver et pourtant :

elle a enthousiasmé Dwayne Johnson, star et producteur du film.

Et puis c'est sa dulcinée et elle n'en est point à ses débuts :

Ilfenesh Hadera est une actrice connue pour :

Old Boy (2013), Chi-Raq (2015) et Baywatch (2017).et à la télévision pour 2016 Billions,2015 Chicago Fire et surtout une mini-série de HBO au vif succès 2015 Show Me a Hero!

De fréquente collaboration aussi avec le réalisateur Spike Lee.

Un parcours qui ne la destinait pas forcément à Baywatch, mais Ilfenesh HADERA est tout sauf conformiste !

Et le choix semble des meilleurs :

Un corps de rêve, une forme athlétique ?

de l'intelligence, de l'humour, drôle

De quoi séduire le spectateur.

Ilfenesh incarnera le personnage de Stéfanie Holden, la plus sage des sauveteuses.Ainsi notre nouvelle recrue ne se sentira « pas réduite à l'état de femme-objet » selon ses propres termes.

 

Quand à Dwayne , son corps c'est sa marque de fabrique.

La distribution des rôles se poursuit le 4 janvier 2016 avec l'annonce du mannequin Kelly Rohrbach dans le rôle de C.J. Parker auparavant détenu par Pamela Anderson dans la série12. 16 jours après, Ilfenesh Hadera rejoint le casting en tant que Stephanie Holden, l'amour de Mitch Buchannon, role détenu par Alexandra Paul dans la série13

Le tournage de Baywatch a débuté le 22 février 2016 à Deerfield Beach, en Floride, tandis que la série fut tournée à Malibu, en Californie.

Par la suite, l'équipe de production s'est déplacée à Savannah de la mi-mars à la mi-avril 2016.

Le tournage s'est également déroulé à Miami.

Il s'est terminé le 20 mai 2016.Baywatch :

Alerte à Malibu, ou Alerte à Malibu au Québec, (Baywatch) est un film américain réalisé par Seth Gordon, dont la sortie est prévue en 2017.

Il s'agit d'une adaptation cinématographique de la série télévisée du même nom..

 

Attention : «  C'est avant tout un film marrant qui ne se prend pas au sérieux. Mais il est loin de la parodie de la série. C'est un film bourré d'actions, avec explosion et courses-poursuites en bateau ! », tient à préciser Ilfenesh HADERA.

Baywatch sort en salles le 21 juin 2017.

Joanne Courbet pour DayNewsWorld

L'INCORRUPTIBLE ELSA PATAKY

DANS FAST AND FURIOUS .

Née à Madrid, Elsa est l'enfant unique de José Francisco Lafuente, un biochimiste espagnol, et de Cristina Medianu, une journaliste d'origine roumaine.

Son grand-père maternel, un acteur roumain, lui a fait découvrir le métier d'acteur .

Et quelle chance pour nous !

Elle devient très vite une star en Espagne , sa patrie.

Elle fait une apparition en 2008 dans Astérix aux Jeux olympiques. Elle se fait surtout connaître par le grand public en 2011 grâce à son apparition dans le blockbuster américain Fast and Furious 5 dans le rôle de la policière Elena Nevas. Elle reprendra ce même rôle dans Fast and Furious 6 et 7

La belle polyglotte incarne à nouveau l'incorruptible agent de police Elena Neves dans Fast et Furious , huitième opus de la franchise. Un rôle qui sied comme un gant à cette globe-trotteuse. Adepte de sport elle adore les virée en motocross en Australie où elle vie avec son mari et se trois enfants.Elle prend également beaucoup de plaisir à défier Chis Hemsworth .

Tenir tête à Thor ne peut être que la prestance d'une déesse !

Compagne de Michaël Youn de 2004 à 2006 rencontré sur le tournage de Iznogoud elle a ensuite vécu trois ans avec l'acteur Adrien Brody, puis a eu une relation avec l'acteur Olivier Martinez.

Depuis juillet 2010, Elsa est en couple avec l'acteur australien Chris Hemsworth. Au bout de cinq mois de relation, ils se marient le 26 décembre 20104. Ensemble, ils ont trois enfants : une fille, India Rose, et des jumeaux, Tristan et Sasha Hemsworth

Invraisemblable ! L'acteur de 33 ans est fou de son épouse, un amour certainement renforcé par le dernier numéro de charme de cette dernière : irrésistible égérie de la marque de sous-vêtements Women'secret, Elsa dévoile ses talents de meneuse de revue dans un minifilm entraînant..

Car Women'secret a trouvé en Elsa Pataky l'ambassadrice idéale ! L'enseigne espagnole l'a à nouveau sollicitée pour le lancement d'une nouvelle campagne publicitaire et d'un minifilm musical baptisés We Are Sexy Women ("Nous sommes des femmes sexy") , officiellement présenté le jeudi 10 novembre à Madrid, au cours du défilé de lingerie Women'secret.

Elle y apparaît dans un rôle de meneuse de revue sûre de son charme, accompagnée de danseuses pour réaliser une chorégraphie rythmée. Naturellement habillée en Women'secret, la sublime Elsa ne peut que susciter admiration et fantasmes.

Elsa Pataky séduit actuellement sur grand écrand en figurant dans le 8e volet de la saga Fast & Furious. L'année prochaine, son mari Chris Hemsworth retrouvera son costume de super-héros dans Thor 3: Ragnarok. Il se mettra ensuite en scène dans deux nouveaux Avengers, dont les sorties ont été promises à 2018 et 2019

Kate WHITE pour DayNewsWorld

 

UN FLAMBLOYANT JURY POUR

LE FESTIVAL DE CANNES  !!!

Le Festival de Cannes est pratiquement fin prêt pour fêter son 70e anniversaire du 17 au 28 mai. On connaissait déjà la plupart des films en lice, au tour du jury maintenant.

Le jury, comptera huit jurés sous la houlette du président, le  réalisateur espagnol Pedro Almodovar. Un géant  du cinéma !

Tous les membres appartiennent au monde du 7e art : Des stars et des moins connus pour certains .

Citons- les :

Deux Américains, Jessica Chastain et Will Smith, deux Français, l'actrice et réalisatrice Agnès Jaoui et Gabriel Yared du monde musical, un Italien, le cinéaste Paolo Sorrentino, une Allemande, la réalisatrice Maren Aden, une Chinoise, l'actrice Fan Bingbing et un Sud-coréen, le cinéaste Park Chan-wook.

Un parité: quatre femmes, quatre hommes. Un groupe éclectique. Une remarquable diversité culturelle et géographique et l'entrée en compétition de deux films deNetflix.

Qui ne connaît pas les grandes stars que sont Will Smith, pour "Independance Day"ou "Men in Black" par exemple ou la belle Jessica Chastain dans "Insterstellar"entre autre ?

Bien-sûr on se souvient que l'Italien Paolo Sorrentino a remporté l' Oscar du meilleur film étranger en 2014 avec « La grande bellezza » et le Prix du jury en 2008 avec « Il Divo »

Les musiques que l'on fredonne nous sont familières :

celles de films comme "37°2 le matin",le "Patient anglais" du compositeur français Gabriel Yared ? Les comédies de la truculente actrice et scénariste Agnès Jaoui ?

Font partie de ce jury également deux Asiatiques :

Le réalisateur sud-coréen Park Chan-wook récompensé par le Grand Prix en 2004 pour "Old Boy" et l'actrice Fan Bingbing connue des Chinois et entamant une carrière internationale avec son rôle dans le blockbuster américain "X-Men: Days of future past".

N'oublions pas la réalisatrice Maren Ade déjà reconnue avec son troisième film "Toni Erdmann" en compétition l'an dernier.

Une pléiade de talents qui délivrera la récompense suprême de ce festival ! Monica Bellucci en superbe maîtresse de cérémonie ! Et 49 longs métrages de 29 pays retenus dans la sélection officielle !

Joannes Courbet pour DayNewsWorld

GLORY

UN FILM PRENANT SUR LA CORRUPTION

EN POLITIQUE

A ALLER VOIR ABSOLUMENT!!!

« Notre film est une parabole sociale contemporaine car, en Bulgarie, la corruption est devenue un modèle essentiel à la survie de tout un chacun, bien qu’allant à l’encontre de principes moraux fondamentaux »,précisent les cinéastes Kristina Grozeva et Petar Valchanov..

Pas étonnant que cette satire grinçante a reçu le Grand prix du jury et le Prix du public lors du dernier Festival de cinéma européen des Arcs et ce n'est pas pour rien !!! « Glory » fait rire et grincer des dents le spectateur jusqu'à la fin. Cette une histoire vraie commence en tragi-comédie pour finir en une satire matinée d'humour noir , désabusée et cruelle de la société.

Déjà dans The Lesson (2015), les deux cinéastes bulgares s’étaient inspirés d’une histoire vraie pour composer le premier volet d’une trilogie sur leur pays. Pour le deuxième volet, ils font de même.

Cantonnier bulgare pauvre et bègue, Tsanko élève ses lapins dans une vielle maison. Il trouve un sac bourré de billets de banque sur une voie ferrée mais commet l’erreur fatale de ne pas le garder et de le rendre aux autorités. Informée de cet événement, Julia Staykova, 40 ans, directrice des relations publiques au Ministère des transports, organise une conférence de presse pour honorer son honnêteté. C'est que le ministère des Transports, empêtré qu'il est dans un scandale de corruption, saute sur l'occasion . Il utilise Tsanko pou faire diversion en faisant de ce dernier un héros national malgré lui .

Victime de sa probité la vie de cet ouvrier va se métamorphoser en véritable cauchemar ...

Dans cette satire grinçante le duo bulgare Kristina brosse pour la seconde fois un constat au vitriol de la société bulgare post soviétique où la corruption règne et où les “petits” sont méprisés et abusés...

Mais cette satire grinçante n'en est pas moins humaine si bien que le spectateur s'attache à ces différents personnages. Chacun a ses raisons d’agir comme il le fait.

Honnête et brave, Tsanko va jusqu'à mettre sa vie en péril pour récupérer la montre héritée de son père

Ambitieuse, Julia redoutable responsable des relations publiques du ministère, exerce certes son métier avec une conscience exacerbéer mais elle désire avant tout être mère par le truchement de la PMA .Quant au journaliste Kirik Kolev, il va manipuler le pauvre Tsanko pour obtenir son scoop mais il ne fait que son métier où parfois la vérité pour tous exige le sacrifice de quelques uns.

Et le spectateur imagine sans peine que les pratiques politiques d’un pays méconnu ne sont pas très éloignées des nôtres surtout dans le contexte actuel.

«Glory», comédie dramatique bulgare de Kristina Grozeva et Petar Valchanov. Avec Margita Gosheva, Stefan Denolyubov, Kitodar Todorov... 1 h 41.

 

Joanne Courbet pour DayNewsWorld

 

FESTIVAL DE CANNES

LES 18 FILMS EN LICE ET

NICOLE KIDMAN EN VRAIE STAR.

«Cette année, la compétition s'est dessinée tardivement. La sélection a été plus tendue, plus intense», a prévenu d'emblée Thierry Frémaux , délégué général et sélectionneur en chef du Festival.

Dix-huit films, dont quatre productions françaises, ont été retenus pour la Palme d'or de la 70e édition . Lors d’une confé­rence de presse qui s’est tenue ce jeudi 13 avril, Pierre Lescure et Thierry Frémaux ont dévoilé les films rete­nus dans la sélec­tion offi­cielle. «Cette année, la compétition s'est dessinée tardivement. La sélection a été plus tendue, plus intense», a tenu à préciser Thierry Frémaux lors de la présentation de ces 18 films en compétition. On pourra les voir du 17 au 28 mai prochains dans les salles inves­ties par le Festi­val et les stars. Parmi les cinéastes en lice : des habitués tels Michael Haneke, François Ozon et Todd Haynes, mais aussi des nouveaux comme Robin Campillo et les frères Safdie. Les organisateurs ont veillé à garantir un certain équilibre entre les "habitués" et les "petits nouveaux" qu'il nous tarde de découvrir.

 

Pas moins de quatre longs-métrages pour le cinéma français habitués qu'il est de la Croisette !

« Les Fantômes d'Ismael » d'Arnaud Desplechin avec Charlotte Gainsbourg et Marion Cotillard sera présenté en ouverture du Festival. Ensuite « L'Amant double » de François Ozon, « Redoutable » de Michel Hazanavicius incarné par Louis Garrel, « Rodin » de Jacques Doillon un biopic sur le célèbre sculpteur, avec Vincent Lindon dans le rôle-titre, et «  Battements par minute » de Robin Campillo .

 

Le jury,lui, sera présidé par un cinéaste espagnol, Pedro Almodovar. Le Madrilène, qui convoite la Palme d’or depuis près de vingt ans sans jamais l’obtenir, remettra le prestigieux trophée devant Monica Bellucci qui présentera les cérémonies d’ouverture et de clôture.

Une annonce plus précoce que d’habitude Seront présents notamment Marion Cotillard, Robert Pattin­son, Joaquin Phoe­nix, Jéré­mie Renier, Colin Farrell, Nicole Kidman, Alicia Silvers­tone, Béré­nice Bejo, Louis Garrel, Julianne Moore, Michelle Williams, Isabelle Huppert, Mathieu Kasso­vitz, Vincent Lindon, Izïa Hige­lin, Elle Fanning, Kirs­ten Dunst, Adèle Haenel, Jake Gyllen­haal, Tilda Swin­ton, Lily Collins, Ben Stiller, Adam Sand­ler, Emma Thomp­son et Diane Kruger.

Nicole Kidman fera fuser les flashs sur la Croisette lors de la présentation du nouveau film de Sofia Coppola.

Non seulement Nicole Kidman sera actrice dans « Les Proies » de Sofia Coppola, dans lequel elle incarne une directrice de pensionnat en pleine guerre de Sécession mais elle présentera pas moins de quatre projets en compétition . Hors-compétition, l'actrice australienne défendra « How to Talk to Girls at Parties » de John Cameron Mitchell et la deuxième saison de la série de Jane Campion « Top of the Lake. »

Outre Sofia Coppola, le septième art américain verra la présence de Noah Baumbach (The Meyerowitz Stories acquis par Netflix), Todd Haynes (Wonderstruck avec Julianne Moore) entre autres.

Et une première pour le géant américain : Netflix présentera en effet deux films en Compétition au Festival de Cannes 2017.

Vivement la semaine du grand cinéma de la Croisette !

La sélection officiellle cannoise:

Les Fantômes d'Ismaël d'Arnaud Desplechin (ouverture, hors compétition)

The Meyerowitz Stories, de Noah Baumbach

Okja, de Bong Joon-ho

Aus Dem Nichts (In The Fade), de Fatih Akin

120 Battements par minute, de Robin Campillo The Beguiled, de Sofia Coppola

Rodin, de Jacques Doillon

Happy End, de Michael Haneke

Wonderstruck, de Todd Haynes

Le Redoutable, de Michel Hazanavicius

Geu-Hu (The Day After), de Hong Sang-soo

Hikari (Radiance), de Naomi Kawase

The Killing Of A Sacred Deer (La Mise à mort du cerf sacré), de Yorgos Lanthimos

A Gentle Creature, de Sergei Loznitsa

Jupiter's Moon, de Kornél Mundruczó L'Amant double, de François Ozon

You Were Never Really Here, de Lynne Ramsay

Good Time, de Benny Safdie & Josh Safdie

Nelyubov (Loveless), d'Andrey Zvyagintsev

Un certain regard

Après la Guerre (After The War), de Annarita Zambrano

Wind River, de Taylor Sheridan

Jeune Femme, de Léonor Serraille

En Attendant Les Hirondelles (The Nature Of Time) de Karim Moussaoui

Lerd (Dregs), de Mohammad Rasoulof

Posoki (Directions), de Stephan KomandarevOut, de Gyorgy Kristof

Western, de Valeska Grisebach

Fortunata (Lucky), de Sergio Castellitto

Las Hijas, de Abril (Les Filles d'Avril / April's Daughter), de Michel Franco

L'Atelier, de Laurent Cantet

Tesnota (Etroitesse / Closeness), de Kantemir Balago

Aala Kaf Ifrit (La Belle et la Meute / Beauty and the Dogs), de Kaouther Ben Hania

La Fiancée du désert, de Cecilia Atan et Valeria Pivato

Barbara, de Mathieu Amalric

Hors compétition

Visages, d'Agnès Varda et JRHow to Talk to Girls at Parties, de John Cameron Mitchell

Mugen Non Jûnin (Blade of the Immortal), de Takashi Miike

Séances spéciales et séances, de minuit

Prayer Before Dawn, de Jean-Stéphane Sauvaire

Ak-Nyeo (The Villainess), de Jung Byung-gil

Bulhandang (The Merciless), de Byun Sung-hyun

Demons In Paradise, de Jude Ratman

Sea Sorrow, de Vanessa Redgrave

Napalm, de Claude Lanzmann

Promised Land, d'Eugene Jarecki

Claire's Camera, de Hong Sang-sooNapalm, de Claude Lanzmann

Promised Land, d'Eugene Jarecki

Claire's Camera, de Hong Sang-soo

They, d'Anahita Ghazvinizadeh

Une suite qui dérange, de Bonni Cohen et Jon Shenk

Douze Jours, de Raymond Depardon

Joanne Courbet pour DayNewsWorld

CORPORATE

UN THRILLER PSYCHOLOGIQUE PORTE MAGISTRALEMENT PAR

CELINE SALLETTE et LAMBERT WILSON

AU SEIN D'UNE ENTREPRISE INHUMAINE A NE PAS MANQUER !!

Premier long-métrage de Nicolas Silhol Corporate ne laisse pas indifférent et peut faire débat. Surtout à une période où nombre d'entreprises sont aux prises avec la concurrence mondiale et à défaut de fermer pour délocalisation dégraissent pour poursuivre leur activité.

Dans son film, qui a pour cadre une grande entreprise, le management par la terreur est la seule forme de gouvernance que connaisse le DRH interprété par Lambert Wilson.

Un rôle qui lui sied comme un gant , habitué qu'il est devenu à jouer ce rôle ces dernier temps. Froid, distant avec son personnel, calculateur.

On s'est inspiré de France Telecom.

Mais pas seulement: les évaluations comportementales ou les séances d’entraînement aux entretiens de mobilité par exemple viennent d'autres entreprises privées.», déclare le réalisateur avant d'ajoute

r «Mon papa est consultant en ressources humaines et j'évoque avec lui depuis mon plus jeune âge les questions de management et de relations humaines en entreprise. C'est vraiment un sujet qui m'intéresse.»

Une caricature de plus sur l'entreprise traitée une fois de plus de façon manichéenne, à la française, où l'on dénigre le profit ?

Ce thriller psychologique analyse minutieusement, il est vrai, les mécanismes du « management par la terreur »

Nicolas Silhol est allé présenter son long-métrage aux DRH réunis qui 'ont peu goûté au film.

« Le DRH du film pousse à mettre en cause non pas seulement l'homme dans la fonction mais l'homme lui-même. Il trouve des ficelles pour détruire l'individu afin qu'il démissionne.

Et ça c'est inadmissible.» , selon l'ANDRH, l'Association nationale des directeurs des ressources humaines.

Nicolas Silhol se défend de participer à une sorte de RH bashing

«Nous avons essayé d'éviter ce genre d'amalgame. Le film ne résume pas l'entreprise en général. Je suis convaincu qu'il y a des tas de gens, qui mènent des politiques de management positives.»

Mais le pivot du film c'est Emilie sa collaboratrices zélée, interprétée magistralement par Céline Sallette qui met en œuvre cette politique froidement, sans sourciller : une politique de management sans état d'âme, oui une politique qui va conduire au suicide l'un des salariés que l'entreprise souhaite licencier.

Ce magnifique portrait de femme active d'un système qui lui promet une carrière toujours plus brillante va se décomposer lentement sous les yeux du spectateur.

Elle brillante et mère de famille aimante comment a-t-elle pu devenir ce monstre qui n'a pas vu la détresse de ce cadre acculé au suicide ? Comment peut-elle rester « corporate » dans l’intérêt de l'entreprise d'agro-alimentaire ? Comment faire bonne figure après un tel échec humain ? Comment ne pas voir son inhumanité pour une carrière qu'elle voulait prometteuse face à l'inspectrice du travail (Violaine Fumeau) qui combat une rentabilité inhumaine ?

Le spectateur assiste « à son éveil progressif ».

Surtout lorsqu'elle mime un entretien d'embauche avec son mari et qu'elle se trahit dans un ­monologue où elle, la « tueuse » découvre horrifiée ce qu'elle est devenue: un monstre...D'ailleurs pour le réalisateur si le film s'appuie sur le personnage de cette jeune responsable c'est parce qu'elle va engager la lutte contre le système en place.

«Elle a un parcours positif. Mais il fallait quand même la mort d'un salarié pour qu'elle change.». «C'était important pour moi que ce personnage fasse son parcours tout seul», souligne Nicolas Sihol.

Oui ce personnage va finir par se rebeller pour sauver sa peau, certes, mais pas seulement...

Joanne Courbet pour DayNewsWorld

PRIS DE COURT: UNE FAMILLE QUI VOLE EN ECLAT

Emmanuelle Cuau, ex-scénariste de Jacques Rivette, plonge avec maestro son actrice (Virginie Efira) dans l'engrenage des machinations.

Comment au mieux protéger sa petite famille des vicissitudes de la vie ?

C'est ce que va tenter Nathalie (Virginie Efira), joaillière,  et surtout femme seule avec ses deux garçons après le décès de son mari.

Pas si simple.

Dès le premier plan-séquence, le spectateur assiste impuissant au désarroi d'une mère qui reçoit un un coup de téléphone désastreux pour son avenir et celui de ses enfants :

le matin même de son premier jour de travail , son futur employeur lui annonce sans ménagement que le poste ne sera pas pour elle..

Plus de travail à Paris donc.

Un gouffre béant s'ouvre sous les pied de cette mère.

Comment va-t-elle pouvoir assumer sa famille alors qu'elle venait à peine d’emménager à Paris et scolariser ses deux fils ?

Retourner vivre chez ses parents dans le Sud où elle s'était réfugiée ?

Elle ne l'envisage pas une seconde.

Alors commence une lutte constante pour sa survie, décrivant les tourments de l'amour maternel.

Avec difficulté elle parviendra à décrocher un emploi de serveuse dans un bar...

Pour ne pas déstabiliser ses fils, elle décide de taire ses problèmes faisant semblant de mener la vie prévue.

L’aîné, Paul, 15 ans, découvre son mensonge.Paul (Renan ­Prévot) vexé, s’éloigne alors de sa mère et de son petit frère et se met à fréquenter un lycéen plus âgé qui va finir par l'impliquer dans un vilain trafic de drogue...

Commence alors la dérive de ces deux personnages murés dans leurs mensonges respectifs, ne se comprenant plus, cette atmosphère tendue d'une famille qui vole en éclat avec le petit Bastien de 8 ans pris en tenaille dans un conflit destructeur.

Gilbert Melki Fred

Marilyne Canto Muriel

Renan Prévot Paul

Jean-Baptiste Blanc Bastien

Zacharie Chasseriaud Léo

René Remblier Ben

Yvonnick Chedemois Césa

Larry Ricky pour DayNewsWorld

 

COUP DE COEUR DE LA SEMAINE: SAGE-FEMME

Réaliser un face à face entre deux grandes actrices et deux femmes aussi différentes que Catherine Deneuve et Catherine Frot relevait vraiment de la gageure. Le résultat, "Sage Femme", le film de Martin Provost, est remarquable.

Pour la première fois de leurs carrières, les deux Catherine du cinéma français se retrouvent sur un même film : Sage Femme, nouveau long métrage de Martin Provost .

Un film guidé, de bout en bout, par le désir d'être dans la vie. Il s'ouvre d'ailleurs sur une scène d'accouchement : Catherine (Frot) pose sur le ventre de la mère le bébé qui vient de naître.

Oui, car le film célèbre la renaissance à la vie de ses deux protagonistes femmes.

Deux femmes au caractère et au mode de vie radicalement opposés. Claire (Catherine Frot) est une sage-femme au caractère aussi austère que généreux, tandis que Béatrice (Catherine Deneuve) une femme exubérante et libre, égoïste aussi, une flambeuse qui a vécu des plaisirs de la vie. Mais voilà qu’un jour, Claire reçoit un appel d’une certaine Béatrice. Dans l'histoire de la tranquille Claire, Béatrice ressurgit trente ans après : Elle a aimé son père, puis s'est éclipsé.Elle formait avec eux une famille puis elle l'a trahie. La voilà qui resurgit du passé.

Pourquoi faire se demande Claire qui la tient pour responsable du suicide de son père,un champion de natation, que sa maîtresse Béatrice a jadis quitté.

Elle vient tout simplement pour annoncer qu'elle va mourir d'une tumeur au cerveau. Elle aimerait tout simplement revivre le temps des jours heureux avec le souhait de se faire pardonner de son insouciance d'antan.

Claire accepte . Et les deux femmes vont nouer des relations mouvementées, mais aussi un lien vital se rapprochant et s’apprivoisant... Pour que Claire retrouve enfin la mère de substitution dont elle avait besoin. Pour que ­Béatrice ait la fille qui lui manquait. Entre elles, il s'agit de se retrouver et de s'ouvrir à nouveau aux joies de la vie. Pas de démêler les fils de leur vieille histoire, mais vivre à nouveau. La vie s'y engouffre de toutes parts : Claire va goûter à nouveau à l'amour avec Paul(Olivier Gourmet),son fils Simon (Quentin Dolmaire) va devenir papa, Béatrice retrouve les plaisirs simples d'une famille. Martin Provost raconte bien plus qu'une réconciliation dans la création de la magie de l'instant :

«  il dit l'impor­tance d'être au rendez-vous de notre propre bonheur ». « La musique de Grégoire Hetzel se pose en belle harmonie sur une mise en scè­ne qui trouve sa force dans la modestie. »

Sortie en salle le 22/03/2017

Britney Delsey pour DayNewsWorld

 

LA BELLE ET LA BETE

FILM FANTASTIQUE MUSICAL DE WALT DISNEY

 

L'histoire est un conte :

une jeune femme prénommée Belle se sacrifie pour sauver son père condamné à mort pour avoir avoir cueilli une rose dans le château d'une terrible bête presque monstre.

En effet le château a reçu un sort par une sorcière :

tout le personnel s'est transformé en objet, tasse théière, lampadaire. Contre toute attente la Bête lui permet de vivre dans son château.

Elle commence a être attendrie par la Bête.

Dans cette nouvelle version les décors sont fantastiques les personnages chantent merveilleusement bien, on ne peut être que séduit .

Enchanteur, toute génération aime ce qui a bercé notre enfance.

J'y ai même versé une petite larme .

Dans le rôle de la Belle Emma Watson , dans le rôle de la Bête Dan Stevens , dans celui de Gaston luke Evans et enfin celui du Fou Josh Gad.

Ce film dans certains pays a été censuré, en Russie notamment pour un passage évoquant le monde gay d'à peine une minute et il a été complètement interdit au Koweït.

En France et aux États-Unis il explose les box office.Magique fantastique.

J'ai demandé l'avis une petite fille Stella qui m'a dit que c'était vraiment trop bien..

Mia Kennedy pour DayNewsWorld

LION :UN ROAD-TRIP INITIATIQUE A VOIR

C'est le premier long-métrage de Garth Davis, tiré d'une histoire vraie : . A 5 ans, Saroo monte dans un train, s'endort dans ce train qui l'emmène à des milliers de kilomètres de sa famille. Perdu, le petit garçon se retrouve livré à lui-même dans la jungle de Calcutta. Le petit garçon doit apprendre à survivre seul dans l’immense ville de Calcutta. Après des mois d’errance, il est recueilli dans un orphelinat. Il est adopté par un couple d'Australiens. Vingt ans plus tard, le jeune homme s'interroge sur ses origines . Quelques rares souvenirs en mémoire et une inébranlable détermination, conduisent Saroo à parcourir des photos satellites sur Google Earth, dans l’espoir de reconnaître son village ; Mais comment retrouver sa maison natale dans un aussi vaste pays peuplé de plus d'un milliard d'habitants ? Cette enquête délicate tourne à l'obsession...Peu importe le voilà parti vingt-cinq ans plus tard, installé en Australie où il a été adopté, (incarné par Dev Patel, le héros de « Slumdog Millionaire ») à la recherche de sa famille biologique..

Et voilà le spectateur transporté d'emblée grâce au sourire de l'adorable petit Saroo et surtout au terrible événement qui fait basculer sa vie. Lion traite du sujet des enfants abusés et violentés en Inde. Il nous donne à comprendre avec émotion que même élevés loin de leur pays d'origine, ces enfants sont marqués à jamais par ce lourd passé. On souffre avec Saroo avant de se passionner pour son odyssée et sa quête initiatique. Impossible de ne pas être sous le charme du jeune Saroo interprété par le lumineux enfant-acteur indien Sunny Pawar. Le personnage à l'âge adulte, alors interprété par le prodigieux Dev Patel, est peut-être plus torturé, mais il se montre également profondément attachant. Charismatique et touchant, il apporte à son personnage une incandescence foudroyante. Un rôle plus mature que jamais pour ce jeune acteur. Et sa prestation semble valoir le détour puisque l’acteur a été nommé aux Oscars, dans la catégorie "Meilleur second rôle masculin" . Nicole Kidman n’apparait que très peu à l'écran,mais elle interprète un personnage émouvant (la mère adoptive de Saroo) et nous chavire par la subtilité et la chaleur de son jeu. Enfin, mélangeant passé et présent en usant avec intelligence de flashbacks, Lion nous emmène aussi dans la quête initiatique d’un homme sur son identité, mise en perspective avec le voyage d’un enfant de 5 ans  privé de tous repères.

De plus le spectateur est séduit par l' authenticité à ce long-métrage tiré d’une histoire vraie qui vient de ce que le fim a été tourné en Australie tout comme en Inde. L'invitation au voyage de Garth Davis nous transporte dans la vie grouillante de l'Inde et dans les sens. Lion nous offre, de la même manière que le multi-primé Slumdog Millionaire, une immersion totale dans la culture indienne. Ce drame est une ode à la vie ! Un road-trip initiatique émouvant!

Un biopic qui a du reste marqué les membres de l’Académie des Oscars. Le film du jeune réalisateur Garth Davis a en effet reçu moult citations lors de l’annonce des nominations le 24 janvier dernier comme meilleur film, meilleur second rôle masculin pour Dev Patel, meilleur second rôle féminin pour Nicole

« Lion », biopic américano-australo-britannique de Garth Davis avec Dev Patel, Rooney Mara, Nicole Kidman.

Durée : 1 h 58.

Joanne Courbet pour DayNewsWorld

ANGELINA JOLIE AU CAMBODGE 

AVEC SES SIX ENFANTS

POUR LA PRESENTATION DE SON DERNIER FILM

Angelina Jolie qui se trouve au Cambodge pour présenter son film sur les Khmers rouges, a donné sa toute première interview télévisée depuis son divorce d'avec Brad Pitt.

Après plusieurs mois de silence sur cette affaire, Angelina Jolie s'est confiée à la chaîne britannique BBC :

« Je ne veux pas beaucoup en parler, juste dire que ça a été un moment très difficile ». Malgré une émotion à fleur de peau , l'actrice s'est montrée optimiste :

" Nous sommes une famille, formerons toujours une famille,(...) nous nous en sortirons, cela nous permettra, j'espère, de devenir une famille plus forte."
L'actrice hollywoodienne révèle également que le divorce a changé la vie de la petite famille

Depuis le départ de Brad Pitt, elle ne dort pas vraiment seule: «Main­te­nant, je traverse un moment où tout le monde dort dans ma chambre». Il lui arrive de partager sa couche avec «deux chiens, deux hamsters et deux enfants».

Gérer sa petite famille seule n'est pas une mince affaire et demande de l'organisation. «Je me réveille en essayant de déter­mi­ner qui va sortir les chiens, qui va commen­cer à prépa­rer les pancakes et si les enfants se sont bien bros­sés les dents». Angelina Jolie réalise que la vie de mère célibataire demande du temps mais sa « prio­rité sont mes enfants, nos enfants… Et mon objec­tif est de trou­ver une porte de sortie».

C'est pourquoi la star américaine n'a pas fait le déplacement seule mais accompagnée de ses six enfants. Maddox (15 ans et adopté au Cambodge en 2002), Pax (13 ans), Zahara (12 ans), Shiloh (10 ans) et les jumeaux Knox et Vivienne (8 ans) sont tous au côté de leur mère au coeur des temples d'Angkor, au Cambodge, pour la promotion de son dernier film Netflix (diffusé dans sept mois) consacré aux crimes perpétrés par les Khmers rouges entre 1975 et 1979. 

Intitulé «D'abord ils ont tué mon père», le film est une adaptation du livre éponyme de la militante des droits de l'Homme Loung Ung. Lors de la conférence de presse, Angelina Jolie a affirmé que la réalisation de ce projet l'avait rapprochée de son fils aîné Maddox : «  Je voulais mieux connaître le pays de mon fils »

Maddox avait été adopté en 2002 dans un orphelinat de la province de Battambang. Et à l'actrice et réalisatrice de 41 ans d'ajouter : «Je voulais mettre l'accent non seulement sur la guerre, mais aussi sur l'amour de la famille et la beauté du pays, et je voulais en fait comprendre par quoi les parents biologiques de mon fils sont peut-être passés. Et je voulais mieux le connaître, mieux connaître son pays» Les six enfants de l'actrice étaient présents lors de sa rencontre avec le souverain Norodom Sihamoni, avant la projection du film.

Surnommé "Brangelina", l'un des plus couples les plus glamour du cinéma s'était marié en 2014 en France après dix ans de vie commune. L'annonce en septembre 2016 de la demande de divorce d'Angelina Jolie "pour différends irréconciliables" avait ébranlé le Tout Hollywood .

Au journaliste qui demanda à Angelina Jolie si elle considérait toujours Brad Pitt comme un « père merveilleux » pour leur six enfants elle a répondu: "Bien  sûr, bien sûr. Nous formerons toujours une famille."




Kate White pour DayNewsWorld

42 eme Cérémonie des César 2017

César 2017: Elle, meilleur film et Isabelle Huppert, meilleure actrice

Pour  Elle, meilleur film et Isabelle Huppert, meilleure actrice,Xavier Dolan meilleur réalisateur résultat des César 2017.

Isabelle Huppert souriante a remercié « Paul Verhoeven qui a mis en scène ce film si intelligemment, si audacieusement, si malicieusement ». " Je pense parfois au rapport entre l’interprète que je suis et le rôle que j’ai joué, et je crois que pour.

Elle le rôle l’emporte sur l’interprète", a-t-elle dit. Parce qu’au fond je ne jouais pas plus mal, aussi bien peut-être que d’autres films, mais cette année il me semble que l’avez mieux remarqué dans Elle. »

Paul Verhoeven pour Isabelle Huppert : "Je t'aime !!".

La 42e cérémonie des César de ce 24 février 2017 s’est  déroulé à la Salle Pleyel à Paris et a été présentée par Jérôme Commandeur.

Le film de Houda Benyamin, « Divines », a reçu le César du meilleur premier film, du meilleur espoir féminin et du meilleur second rôle féminin, lors de la 42e cérémonie des Césars.


Le palmarès complet des Césars 2017

César du meilleur espoir féminin : Oulaya Amamra pour Divines

César des meilleurs costumes : La Danseuse

César du meilleur son : L'Odyssée

César du meilleur espoir : Niels Schneider pour Diamant noir

César des meilleurs décors : Chocolat

César du meilleur documentaire : Merci patron ! de François Ruffin

César de la meilleure musique : Ibrahim Malouf pour Dans les forêts de Sibérie

César du meilleur premier film pour Divines

César du meilleur montage : Xavier Dolan, pour Juste la fin du monde

César du meilleur court-métrage d'animation : Celui qui a deux âmes

Meilleur film d'animation : Ma vie de courgette

César de la meilleure photographie pour Frantz

César du meilleur court-métrage : ex-aequo Maman(s) et Vers la tendresse

César du meilleur second rôle : James Thierrée pour Chocolat

César de la meilleure adaptation : Ma vie de courgette

César du meilleur second rôle féminin : Deborah Lukumuena pour Divines

César du meilleur film étranger : Moi, Daniel Blake

César du meilleur scénario : L'effet aquatique

César de la meilleure actrice : Isabelle Huppert pour Elle

César du meilleur réalisateur : Xavier Dolan pour Juste la fin du monde

César du meilleur acteur : Gaspard Ulliel pour Juste la fin du monde


César du meilleur film : Elle de Paul Verhoeven


Une bien belle édition 2017 que cette 42 eme Cérémonies des César !!
Paul Emison pour DayNewsWorld
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Un bien belle édition 2017 que cette 42 eme Cérémonies des Césars

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ROCK'N ROLL : UN FILM D'AUTODERISION DECAPANT

Un film très actuel, drôle ,très proche de la réalité :Monsieur de quarante ans .Et oui la fameuse crise de la quarantaine!

Mais il y a aussi de la sensibilité.Guillaume Canet a fait une sorte d'autodérision de l'homme de la quarantaine.

Pour cela il a mis à contribution sa propre femme qu'il admire et aime Marion Cotillard, sa bande de copains Gilles Lellouche, Philippe Lefebre, Yvan Attal, Johny Halliday, Laetitia Halliday, Kev Adams entre autre. Ils jouent leur rôle dans leur vie sous leur vrai nom.

C'est le récit de Guillaume Canet qui joue un film avec une jeune actrice Camille Rowe où il tient le rôle de son père.

Guillaume est marié avec Marion tous les deux sont acteurs, ont un enfant dans une vie de famille bien rangée. Ils s'aiment . Lui fait du cheval à ses heures de liberté.

Pour la promotion du film les deux acteurs principaux sont interviewés et voilà que Camille la jeune actrice lui fait la remarque un rien blessante : il ne serait pas ROCK tout en restant un bon acteur pour son âge.

Après l'interview Guillaume la prend à part pour savoir ce veut signifie de  ne pas être rock.

Elle lui explique alors qu'il n'est plus « in », qu' il est dans la case des papys et qu'il ne fait plus partie du top des acteur qu'on a envie de baiser comme l'est par contre son copain Gilles Lellouche.

Sur ce, pas étonnant que notre homme de la quarantaine fasse « un pétage de plombs » et veut se la jouer jeune... Alors suivant le mode de vie de son copain Gilles le voilà qui se met à sortir faire la fête, à boire, à prendre de la cocaïne...

Il va même baiser avec la fameuse Camille dans les toilettes!  Imaginez-le aussi allant consulter un spécialiste de chirurgie esthétique pour le visage, se mettant au body building pour avoir un corps de rêve et j'en passe et des meilleures.

Ce film décrit avec une telle justesse la crise de la quarantaine chez un homme dans les capitales du paraître qu'il en devient à la fois drôle et émouvant.  Dans la salle un public féminin qui rit à gorge déployée et applaudit à la fin du film. Mia Kennedy a bien aimé ce film léger. Aucune prise de tête.

Un moment de détente pour Mesdames . Messieurs sachez que l'on aime parfois rire à vos dépends, alors si vous n'appréciez pas l’autodérision, le petit conseil de Mia : Abstenez-vous Messieurs !

Film de Guillaume Canet.
Mia Kennedy pour DayNewsWorld

 

LOGAN PLUS QU'UN SIMPLE BLOCKBUSTER:

UN ROADMOVIE DE SUPERHEROS.

"Je dois avouer que le dernier jour de tournage, j'ai su que c'était le bon choix et ça me rend très fier du film", confie l'acteur Hugh Jackman.

 

L'acteur australien Hugh Jackman endosse une dernière fois le costume et les griffes de Wolverine dans "Logan", film sombre et sauvage. C'est une aventure qui aura duré 17 ans avec ce mutant, membre turbulent des fameux X-Men, tout droit sorti de l'univers Marvel. Hugh Jackman incarne pour la neuvième fois le personnage de Wolverine, qui a façonné sa carrière ;

L'histoire de Logan se situe en 2029 dans une Amérique futuriste. Son personnage est plus solitaire que jamais, et même mourant, rongé de l'intérieur par le métal toxique qui compose ses griffes. Sur la frontière mexicaine, le mutant survit vieilli, malade, alcoolique, plus désabusé que jamais.

Logan veut se faire oublier des autorités.Il va alors rencontrer une petite fille, créature hybride née comme lui d'expériences destinées à fabriquer de nouveaux soldats invincibles.

Logan est un film sombre et sauvage, très violent . D'une noirceur profonde les amateurs de sensations fortes seront comblés

.L’image terrifiante de cette violence omniprésente, à l’origine de laquelle se trouve également mêlée une enfant ,Laura, ,déstabilise et perturbe le spectateur.

Le Logan de James Mangold ressemble plus à un long-métrage signé Sam Peckinpah ou Clint Eastwood qu'à un film de super-héros .

Le traitement touche forcément plus à sa condition d'humain lâche qu'à son statut de mutant invulnérable à glorifier

.En effet la reconstitution d’une famille avec le vieillard que Logan s'efforce de protéger des épreuves traversées donne une oeuvre où la normalité est constamment en prise avec l’anormalité.

Ce road-movie crépusculaire et intimiste dans une Amérique futuriste auquel Hugh Jackman a activement participé en collaboration avec le réalisateur James Mangold marque pour l'acteur sa dernière interprétation du personnage.

Hugh Jackman tire en effet sa révérence dans le rôle de Wolverine qui a fait de lui une star.

 

"C'était pas juste un désir, mais une nécessité d'en finir avec ce personnage. Je dois avouer que le dernier jour de tournage, j'ai su que c'était le bon choix et ça me rend très fier du film", confie l'acteur.

Kate White pour DayNewsWorld

 

CAFOUILLAGE ET ET SURPRISE AUX OSCARS !!!

La 89eme cérémonie des Oscars a été la 1re du mandat de Donald Trump  L'animateur de la cérémonie, l'humoriste Jimmy Kimmel , n'a pas manqué de se moquer de ce dernier !.

Fauteuil vide du réalisateur iranien Asghar Farhadi pour protester contre le "Muslim ban", des rubans bleus en soutien d'une association de défense des libertés !...

Et le premier film d'un musulman, Mahershala sacré meilleur acteur dans le second rôle de « Moonlight »

Oscars 2017 : « Moonlight » sacré meilleur film, six statuettes pour « La La Land »

Isabelle Huppert bredouille mais fairplay: Nommée pour l'Oscar de la meilleure actrice pour sa performance dans "Elle", c''est cependant Emma Stone qui a remporté le prix pour son rôle dans "La La Land".

Et le fameux cafouillage :

Tout le monde retient son souffle. Qui va recevoir la statuette pour le meilleur film de l'année? Moonlight, La La Land, Lion ou bien Fences?

C'est le célèbre duo de Bonnie and Clyde qui va volé la vedette malgré eux aux acteurs ! Warren Beatty et Faye Dunaway annoncent que La La Land remporte l'Oscar du Meilleur film. Quelle idée de leur remettre une mauvaise enveloppe, celle qui annonçait l’Oscar de la meilleure actrice à Emma Stone dans La La Land. !L’équipe du film La La Land, de Damien Chazelle, a cru, le temps de beaucoup de confusion, avoir gagné l’Oscar du meilleur film. Alors les traditionnels remerciements commençaient et hop une nouvelle enveloppe est apparue. Quelqu’un a crié : « Il y a eu une erreur ! » Moment de flottement . Avant que Jordan Horowitz, un autre des producteurs du film de Damien Chazelle ne corrige cette énorme erreur. «Moonlight, vous avez gagné dans la catégorie du meilleur film. Ce n'est pas une blague, venez sur scène», crie Jordan Horowitz, loyal.

Et de brandir l’enveloppe marquée « Moonlight, meilleur film » pour que le monde entier en soit témoin.

Warren Beatty, la légende d'Hollywood, ne sait plus où se mettre. L'acteur a tout de même tenu à se à s'excuser auprès de l'audience.

Le cabinet d'audit chargé de la remise des trophées aux Oscars a immédiatement présenté ses excuses pour cette bourde monumentale. «Les présentateurs se sont vus remettre la mauvaise enveloppe et quand l'erreur a été découverte, elle a été immédiatement corrigée. Nous enquêtons actuellement sur la façon dont cela a pu se produire et regrettons profondément ce qui s'est produit», a affirmé PriceWaterhouseCoopers dans un communiqué.

Et plus léger, la surprise de Jimmy Kimmel,

Le maître de cérémonie a réservé une incroyable surprise à des touristes venus simplement faire un tour en bus à Los Angeles ! Il les a tout simplement invités à l'intérieur du Dolby Theatre.en pleine cérémonie!ETt voilà les touristes au premier rang, armés de leurs smartphones pour immortaliser la scène, les yeux ébahis, surpris par la situation !

Décidément les Américains ne finiront pas de nous étonner !!!

Paul Emison pour DayNewsWorld

 

UNE EPOUSTOUFLANTE SOIREE

AUX CESAR SELON MIA.

42ème Cérémonie Des César 2017.

Ce fut un show distrayant par rapport aux autres années.

Personne ne s'est endormi grâce au talentuex comédien et humoriste Jérôme Commandeur, le Maître de Cérémonie. Il mettait nos acteurs à l'aise et en confiance pour réaliser des prouesses, parfois même des autodérisions d'eux-mêmes.

C'est vrai que dés le début en saluant la mairesse de Paris Anne Hildalgo et oui il l'a remercié des bouchons qu'elle provoquait avec la fermeture des voies sur berges. !

Et la soirée a débuté par un sketch amusant joué par de nombreux visages du cinéma français.

Puis au Maître de cérémonie de se lancer dans une éblouissante performance de danse et de chant en hommage à George Michael, décédé le 25 décembre dernier.

Nathalie Bayle s'est prêtée également au  jeu de rôle hilarant,  monnayant un compliment en réglant avec sa carte bleue :

elle était d'un drôle remarquable. Valérie Lemercier toujours aussi sympathique dans une magnifique robe longue rouge.

Le César De La Meilleure Actrice a été attribué à l’époustouflante Isabelle Huppert en robe sobre d'un vert émeraude.

Pour nous Mesdames le César d'Honneur fut attribué à George Clooney, amoureux fou de son épouse enceinte, toute de blanc habillée, à laquelle il n'a manqué de glisser un beau message d'amour en recevant son César.

Mais le moment le plus émouvant fut probablement l’hommage rendu à Paul Belmondo. Jean Du Jardin n'a pas tari d’éloges sur cet immense comédien français de 83 ans et sur sa merveilleuse et longue carrière.

Après un diaporama de ses films, le rideau s'est levé et là c'était les copains d'abord qui l'entouraient. La grande famille du cinéma Français, Claudia Cardinal,Claude Brasseur,Richard Anconina pour ne citer qu'eux...


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Une soirée inoubliable remplie d'émotion et de paillettes à la majestueuse salle Pleyel à Paris !
Mia Kennedy pour DayNewsWorld

WONDER WOMAN LE 7 JUIN EN FRANCE.

La super héroïne Wonder Woman s'est emparée de la tête du box-office nord-américain en franchissant la barre symbolique des 100 millions de dollars de recettes dès sa sortie.

Il s'agit du premier log-métrage consacrée à l'héroine qui sort en France le 7 juin.

C'était avant qu'elle ne soit Wonder woman, à l'époque où elle était encore Diana, princesse des Amazone et invincible combattante.

Un jour, un pilote américain s'écrase sur l’île paradisiaque où elle vit loin dus fracas du monde...

 

 

 

Avec Gal Gadot dans le rôle de l' amazone, Wonder Woman a raflé 100,5 millions pour son premier week-end dans les salles obscures des États-Unis et du Canada.

 

 

Gal Gadot, l'interprète de Wonder Woman est... une superwoman. Une déesse, pas seulement en beauté mais en puissance, en présence.

 

 

 

 

Gal Gadot est non seulement d'une beauté spectaculaire, mais elle dégage aussi une force tranquille, une assurance sauvage et une grâce féroce  la transformant en une combattante redoutable.

On y croit.

Autour d'elle, des partenaires de jeu impecc ables: Chris Pine est un ateur, pas seulement un beau gosse et il le prouve encore ici.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans la peau des guerrières amazones, Robin Wright et Connie Nielson sont éblouissantes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Leur jeu se trouve  magnifié par des chorégraphies hallucinantes.

L'héroïne vole au secours des alliés pendant la Première Guerre mondiale, dans cette super production de Warner Bros à l'affiche de laquelle figurent également Chris Pine (le capitaine Steve Trevor) et Robin Wright (la générale Antiope).

Britney Delsey pour DayNewsWorld

 

CANNES 2017 : LA PALMES D'OR AU FILM SUEDOIS « THE SQUARE » DE RUBEN OSTLUND !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

“"The Square" parle de la dictature du politiquement correct. Une dictature aussi terrifiante et meurtrière que n’importe quelle autre dictature. Les personnages y vivent un enfer parce qu'ils cherchent à être politiquement corrects. C'est un film contemporain, réalisé de main de maître, tellement riche, avec tant de niveaux de lecture que je pourrais le voir et le revoir encore ».Almodovar.

Le film français « 120 battements par minute », de Robin Campillo, obtient le Grand Prix et l’Américaine Sofia Coppola celui de la mise en scène pour « Les Proies ».

The Square raconte la crise existentielle de Christian, un père divorcé, également conservateur apprécié d’un musée d’art contemporain.
« C’est un film formidable et une équipe formidable. J’espère que nous pourrons travailler encore ensemble », a déclaré le cinéaste suédois en recevant la récompense suprême des mains de l’actrice Juliette Binoche
Le jury a remis un prix « du 70e anniversaire du Festival de Cannes », spécialement créé pour l’occasion, à l’actrice américaine Nicole Kidmann, à l’affiche de deux films en compétition dont "Les Proies" non pas un remake du film du même titre, réalisé en 1971 par Don Siegel, avec Clint Eastwood et Geraldine Page, mais une nouvelle adaptation du roman de Thomas Cullinan dont Siegel s’était inspiré, sur les conseils d’Eastwood.
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Paul Emison pour DayNewsWorld

SCOOP: REVOLUTION DANS LES SALLES OBSCURES  A PARIS.

Nous connaissions le format IMAX . A présent, le voilà détrôné par le format 4DX, encore plus immersif !

La toute première salle à ce format vient d'ouvrir au cinéma Pathé La Villette, dans le XIXe arrondissement à Paris.


Développée en Corée du Sud la technologie 4DX propose aux spectateurs une expérience de cinéma inédite en synchronisation avec le plus de sens possible. La salle de cinéma 4DX ouverte à la Villette est garnie de sièges qui peuvent reproduire des mouvements liés à des sensations.

Il est possible de vivre les scènes de film avec toujours plus de réalisme.

Effet d’immersion totale. Le spectateur va ressentir les effets du vent, de la pluie, voire sentir, grâce à différents capteurs, les odeurs et la fumée, le tout parfaitement calé sur ce qui se passe à l'écran.

Première projection choisie Kong : Skull Island. Attention au gorille, personne n’est à l’abri.

Et surtout pas le spectateur dans la salle. Son siège vibre et secoue à souhait synchronisés qu'il est avec chaque convulsion sur l’écran.

Il faut avoir les reins solides. « King Kong broie un hélicoptère ? Vous avez l’impression d’être dedans.

Un personnage tombe à la renverse ? C’est votre dos qui prend le choc » .

Une expérience immersive garantie dans les salles obscures...
La salle 4DX de la Villette propose les films suivants:

Logan et Kong Skull Island.

D'autres films sont d'ores et déjà programmés tels la Belle et la Bête, Ghost In The Shell, Fast & Furious 8, Les Gardiens de la Galaxie vol. 2 et Pirates des Caraïbes: la Vengeance de Salazar.

Kate White pour DayNewsWorld

LE CHOC DE SCIENCE-FICTION CINE DU DEBUT DE L'ANNEE :

GHOST IN THE SHELL !

« Questionner quelle genre de société va naître de l'interaction de l'homme et la technologie, et comment cela peut transformer l'existence humaine. », commente Mamoru Oshii qui a adapté au cinéma en 1995 le manga culte de Masamune.

C'est dans une semaine pile que débarquera Ghost In The Shell sur grand écran.

Ghost in the Shell version 2017 est une deuxième adaptation cinéma du manga culte de Masamune

Ghost in the Shell , un manga futuriste cyberpunk se déroule aux alentours des années 2030.

Le film Live-Action Ghost in the Shell de la Paramount s'inspire grandement du film animé de Mamoru Oshii de 1995

Dans un futur proche, le Major Kusanagi est unique en son genre: un cyborg1 de sexe féminin Motoko Kusanagi fait partie d’une section d’élite anticriminelle, la section 9.

C'est une humaine sauvée d’un terrible accident, son corps aux capacités cybernétiques lui permet de lutter contre les plus dangereux criminels. La section est chargée de traquer un cybercriminel connu sous le nom de « Marionnettiste » (Puppet Master).

Pas n’importe lequel: ce cybercriminel prend le contrôle de l’esprit d’un humain par l’intermédiaire du Réseau Numérique mondial, évolution d’Internet.Et bien entendu le Major est la seule à pouvoir le combattre. Il s'agit d'une menace d'un nouveau genre...

Car loin d'être une personne physique c'est une intelligence artificielle ayant acquis, pour la première fois au monde, une conscience. Et voilà que le Marionnettiste, qui a réussi à s’incarner dans un corps d’androïde, désire se reproduire!

Mais pas n'importe comment : se dupliquer comme un simple virus (toujours identique et donc vulnérable) ne l’intéresse absolument pas. Ce qu'il ambitionne c'est de donner naissance à une nouvelle forme de vie.

C'est pourquoi il sollicite le Major Motoko Kusanagi pour fusionner leurs ghosts (l’équivalent de l’âme et de l’esprit) et ainsi créer un être nouveau et unique.

Or alors que Major est prête à affronter ce nouvel ennemi, elle découvre un mensonge la concernant : sa vie n’a pas été sauvée, on la lui a volée...Qui est donc Major? « C'est une très bonne question », admet Scarlett. « Le film traite du voyage à la découverte de soi-même, au plus profond. Je n'ai jamais vécu une telle expérience sur un plateau. C'est un vrai trip. »

Suspense garanti ... scènes d'action démentes et images visionnaires d'un futur inquiétant. Et interrogations existentielles déroutantes...

Ghost in the Shell mêle avec brio l'arsenal de l'univers cyberpunk à la vision du futur transhumaniste : le futur où l'on se demande ce qui fait l'être humain, si la conscience est bel et bien téléchargeable d'un corps à un autre avec autant de fatalité qu'on copie un fichier sur une clé USB...

Rupert Sanders le réalisateur du film a choisi avec raison Scarlett Johansson dans le rôle du Major. Ce casting a suscité des polémiques, lesquelles ont été balayées d'un revers de main par Mamoru Oshii, en personne, réalisateur du film original. Ce dernier n' y a vu aucun problème à ce qu'elle ne soit pas asiatique et pense qu'il s'agit « du meilleur choix possible » pour un film en prises de vue réelles.

Dans un interview à un magazine spécialisé Oshii déclare d'ailleurs :

« Le Major est un cyborg et sa forme physique est entièrement artificielle. Le nom 'Motoko Kusanagi' et son corps entier ne sont pas son nom ni son corps originaux, il n'y a donc aucune base pour dire qu'une actrice asiatique doit la représenter. Même si son corps original (pour peu qu'il existe) était japonais, ce ne serait pas une obligation. ».

Et Scarlett Johansson n'a-elle- pas fait ses preuves par sa performance remarquée dans Lucy ?

Visuellement, les images sont splendides dans des scènes d'action haletantes. Rupert Sanders a recréé avec brio un univers futuriste et cyberpunk en mêlant avec dextérité effets spéciaux et prises de vues réelles. Une ambition visuelle, aidée par le directeur de la photographie Jess Hall (Hot Fuzz, Transcendence) et le chef décorateur Jan Roelfs, qui travaillait déjà sur Bienvenue à Gattaca.

Date de sortie 29 mars 2017 (1h 46min)

De Rupert Sanders

Avec Scarlett Johansson, Pilou Asbæk, Michael Pitt plus

Genres Action, Science fiction

Nationalité américain

Joanne Courbet pour DayNewsWorld

LA LA LAND UNE BELLE COMEDIE MUSICALE DESANCHANTEE

« Je crois que 'Les parapluies' est encore aujourd'hui mon film préféré de tous les temps! Il m'a ouvert les yeux sur le fait qu'une comédie musicale ne devait pas forcément être une succession de scènes de joie et d'allégresse, qu'il pouvait y avoir de la mélancolie, des regrets, l'idée que deux personnes peuvent s'éloigner inévitablement. » déclare le réalisateur Damien Chazelle dans une interview.

La comédie musicale «La La Land», avec Ryan Gosling et Emma Stone, a triomphé aux Golden Globes. Les Golden Globes lui ont attribué des récompenses avec un record de 7 trophées pour le film (meilleure actrice, meilleur acteur et meilleur scénario).

Après Whiplash, Damien Chazelle se frotte donc à un nouveau genre qui a donné ses lettres de noblesse au cinéma hollywoodien qu'est la comédie musicale.

Mia court les castings, elle mène une vie étriquée en tant que serveuse dans un café des studios de la Warner Bros. Sebastian,pianiste talentueux, rêve d'ouvrir un club de jazz mais aigri se cantonne dans des bars miteux. Chacun, muni de son son talent artistique, attend son heure de gloire.

Mia (Emma Stone) et Sebastian (Ryan Gosling) se rencontrent à plusieurs reprises – dans un embouteillage, dans un bar, dans une fête – et tombent amoureux. Le destin se charge de les réunir, et ils vont se serrer les coudes pour accéder à leur rêve respectif . Mais leur amour est mis à rude épreuve. Certes Mia et Sebastian s’installent même ensemble, mais comment vivre à deux avec deux rêves si grands, si peu conciliables ?

La comédie musicale se charge de répondre à cette question en glissant incessamment de passages dialogués en scènes chantées et dansées, les numéros se voient la plupart du temps comme une extériorisation des affects des personnages. Le talent respectif des acteurs pour le music-hall est mis en valeur : il a débuté chez Disney avec Justin Timberlake et a poursuivi au sein du groupe Dead Man’s Bones, elle est la tête d’affiche de Cabaret. Et la musique de Justin Hurwitz sert de partition parfaite à leur histoire d'amour douloureuse, notamment la chanson « Mia & Sebastian » . Sans conteste le couple Emma Stone/Ryan Gosling pour leur troisième tournage ensemble après « Crazy Stupid Love » et « Gangster Squad » fonctionne superbement. Le récit confronte de cette manière l’amour des personnages à l’érosion de leurs espérances et de leurs sentiments amoureux au fil du temps

La La Land n’a donc rien de l’histoire d’amour hollywoodienne . C’est avant tout un drame amoureux avec ses compromissions , ses trahisons et ses désillusions.La machine hollywoodienne broie inexorablement ses personnages en quête de réalisation.

Ce couple de protagonistes n’appartiennent pas vraiment à leur époque, tout en évoluant dans un temps révolu. Le spectateur se trouve transporté dans une sorte de dimension parallèle, où la folle énergie des années 50 qui scintille dans les comédies musicales côtoie la triste désillusion des années 2000. Le troisième long-métrage de Damien Chazelle (Whiplash),en réactivant un sentiment d’euphorie et de bonheur de l’Amérique florissante des années 1950 rappelle sans cesse le spectateur dans le monde sauvage du show-business, de la réalité anxiogène de notre époque.

La beauté plastique du film est sidérante avec ses élégants travellings coulissants, ses teintes de monochromes crépusculaires, ses lueurs irréelles et le reflet des éclairages citadins de Los Angeles. Et l'on sait que Chazelle refuse les ajouts d’effets numériques en post-production.

Los Angeles la cité des rêves où beaucoup ne se réalisent jamais. ..


Joanne Courbet pour DayNewsWorld

RENONCEMENT DE ROMAN POLANSKI

A LA PRESIDENCE DES CESAR.

"C'est une décision sage de la part de Roman Polanski. C'est un grand cinéaste, peut-être, mais c'est aussi un criminel. Ce choix (pour présider les César) était méprisant à l'égard des victimes de viols et d'agressions sexuelles, et il faut éviter à tout prix la banalisation du viol" a déclaré Ernestine Rouai, co- présidentede la commission violences du Haut Conseil à légalité entre les femmes et les hommes.

Alain Terzian, président de l'Académie des Cesar, s'est exprimé en fin de conférence de presse sur le choix du réalisateur : "C'est un des plus grands artistes de la planète. Il a pris la décision souveraine de ne pas donner suite. Le reste appartient à chacun. C'est un choix indiscutable de l'une des plus grandes stars du cinéma mondial."

Sous la pression et la colère des féministes et des internautes qui avaient signé un pétition recueillant 60000 signatures , le cinéaste a finalement renoncé à présider la cérémonie des Césars. Les féministes y voient « une bonne nouvelle » tout en nuançant leur propos.

En effet elles regrettent que ce ne soit pas une instance officielle qui ait pris cette décision, mais le cinéaste lui-même.De plus cette polémique ne ferait que rappeler que l'on vit encore dans une société sexiste.

La ministre des Droits des femmes, Laurence Rossignol, a également réagi sur Twitter en dénonçant la culture du viol.Fatima Benomar, présidente de l'association féministe Les Effronté-es poursuit :« Cela ne va pas mettre un terme à l'impunité des hommes puissants mais on est dans une bonne dynamique féministe actuellement. Il y a un débat sur la prescription des crimes commis sur mineurs, il y a eu la Marche des femmes samedi. Il faut continuer à sensibiliser sur les situations d'emprise des jeunes filles et des femmes »,

Les contestataires n'ont jamais remis en doute le talent de ce grand réalisateur et cinéaste Roman Polanski, mais son passé avec la justice américaine dérange. Cela fait 40 ans que ce dernier est poursuivi pour viol aux États-Unis, mais sa victime ,Samantha Gailey, lui a pardonné et désire tourner la page.

Ce réalisateur franco-polonais est une figure majeure du 7ème art grâce a une œuvre riche et non conformiste.Toute son œuvre porte des thèmes d'une grande noirceur , hanté qu'il a été par sa vie personnelle tumultueuse.

En effet dès l'âge de trois ans il a vécu dans le ghetto de Cracovie avant d'être recueilli par une famille de paysans jusqu'à la fin de la guerre. Sa mère et ses sœurs meurent en déportation.Il tirera de cette expérience son film le plus personnel, "Le Pianiste" avec Adrien Brody campant un survivant du ghetto de Varsovie. "J'ai parfois l'impression, dira-t-il, que tout ce que j'ai fait avant était une espèce de répétition du +Pianiste+". Il y évoque, de manière très personnelle, l’occupation de la Pologne et du ghetto de Varsovie pendant la Seconde Guerre mondiale, sujet qu’il s’était toujours refusé à filmer au point de décliner, dix ans auparavant, l’offre de Steven Spielberg de mettre en scène" La Liste de Schindler".

Par son oeuvre dérangeante, tourmentée et pessimiste, marquée par des thématiques comme l'enfermement et la perversion, le mal sous toutes ses facettes, il va très vite connaître la gloire. Diplômé de l'institut du cinéma de Lodz (Pologne) en 1959, le jeune Roman Polanski commence sa carrière en 1962 .Le thriller psychologique, "Le Couteau dans l'eau"(1962)qui, pour des raisons politiques,a déplu dans son pays lui ouvre les portes de l'Occident.Le film après un succès international et un prix obtenu à la Mostra de Venise, Le Couteau dans l'eau est projeté officiellement au Festival de New York.

Le succès en 1965 de "Répulsion", avec Catherine Deneuve en meurtrière atteinte de démence devient tremplin pour pour Hollywood.

Au faîte de sa gloire, Polanski affronte en 1969 un nouveau drame dans sa vie : sa femme Sharon Tate, enceinte de huit mois, trois de leurs amis proches, et un ami du jeune gardien de la propriété se trouvent assassinés dans la demeure du couple, à Los Angeles par des proches de Charles Manson, gourou d'une secte appelée « la Famille » et tueur en série notoire."La mort de Sharon est la seule ligne de partage qui ait réellement compté dans ma vie", écrit Polanski dans son autobiographie en 1984.

Huit ans plus tard il est poursuivi pour une affaire de viol sur une adolescente de 13 ans aux Etats-Unis. Le cinéaste plaide coupable de "rapports sexuels illégaux" avec une mineure mais nie le viol .Il quitte précipitamment les États-Unis avant le verdict en 1978. Il est à nouveau rattrapé par cette affaire en 2009 puis aujourd'hui.

Il n'en reste pas moins une grand une grande figure mondiale du cinéma, comme vient de le rappeler M. Terzian ce matin au Fouquet', lavec des films cultes comme « Tess », « Le Pianiste », puis en 2010 avec le thriller "The Ghost Writer".En 1997, il supervise la création d'une comédie musicale adaptée du Bal des vampires qui démarre à Vienne et entame une tournée triomphale de Stuttgart à Hambourg.

En 2014, il reçoit le César du meilleur réalisateur pour "La Vénus à la fourrure",un huis clos sadomasochiste entre un metteur en scène et une actrice, interprétée par sa femme Emmanuelle Seigner, avec qui il a deux enfants.

Il est actuellement en tournage pour le film "D'après une histoire vraie", adaptation d'un roman de Delphine De Vigan avec Emmanuelle Seigner et Eva Green.

Joanne Courbet pour DayNewsWorld

    ROMAN POLANSKI OU UN PRESIDENT DES CESARS DERANGEANT.

    «Personne ne veut dire du mal de Polanski parce qu'il est une icône et que tous les acteurs rêvent de tourner avec lui», a affirmé à nos confrères un professionnel du cinéma qui a souhaité garder l'anonymat.

Officiellement, les présidents de Cérémonie des Césars sont choisis par le bureau de l’Association pour la promotion du cinéma, l’APC, laquelle assure la gouvernance de l’Académie.

Ce choix qui ,souvent, passe inaperçu est cette année source de polémique, le choix s'étant porté sur le cinéaste Roman Polanski.

Ce réalisateur , âgé aujourd’hui de 83 ans, a reçu une myriade de prix dans les grands festivals : Ours d’or à Berlin pour ­Cul-de-sac en 1966, Palme d’or à Cannes pour Le Pianiste en 2002, film pour lequel il a aussi obtenu l’Oscar du meilleur réalisateur en 2003.

Il a déjà présidé plusieurs jurys, comme celui de Cannes en 1991.Mais sa réputation a été terni par une accusation de viol sur mineure pour laquelle Roman Polanski, avait été poursuivi en 1977 en Californie.

Libéré sous caution après 42 jours de prison, le réalisateur franco-polonais avait plaidé coupable de «rapports sexuels illégaux» avec une mineure puis s'était enfui des États-Unis avant le verdict et n'aurait donc jamais payé sa faute.

Cette nomination a donc suscité de violentes réactions d'internautes et d'associations : Osez le féminisme est montée au créneau et une pétition demandant sa destitution a circulé sur les réseaux sociaux recueillant 55 000 signatures.

L'ex-ministre de la Culture Aurélie Filippetti a défendu le cinéaste et le choix de l'Académie arguant qu'il fallait, 40 ans après les faits, tourner la page tandis que l'actuelle, Audrey Azoulay, a quant à elle refusé d'entrer dans toute polémique précisant vouloir clore cette affaire.

. Il a reçu huit César à ce jour. «C'est quelque chose qui s'est passé il y a 40 ans», avait-elle dit.

Par contre La ministre des Droits des femmes Laurence Rossignol s'est, quant à elle, déclarée « choquée » par la décision de l'Académie des arts et techniques du cinéma.

Le milieu du cinéma s'est montré très discret à propos de cette nomination, ,seules quelques voix comme celles de Gilles Lellouche ou Berleand ont apporté leur soutien au réalisateur franco-polonais, âgé de 83ans, jugeant le scandale absurde, sans pour autant excuser les faits reprochés au cinéaste.

Le comédien Berléand a déclaré : «Je ne cautionne pas ce que Polanski a fait il y a quarante ans, mais c'est un homme que je respecte profondément, et il a toute sa place aux Césars».

L'académie des Césars va certainement devoir sortir de sa réserve face à la vague d'incompréhension et de colère qu'a suscitée cette nomination.

Kate White pour DayNewsWorld.

PAS DE PERSONNAGE NUMERIQUE

POUR REMPLACER CARRIE FISCHER

"Nous n'avons pas pour habitude de commenter les spéculations des fans, cependant, nous souhaitons les assurer que Lucasfilm n'a pas l'intention de recréer numériquement la performance de Carrie Fisher",indique la production. "Carrie Fisher a été et restera toujours une membre de la famille Lucasfilm. Elle a été notre princesse, notre général, et plus important encore, notre amie. Nous sommes encore bouleversés par sa perte", détaille le communiqué.

Lucasfilm était en quête de solutions pour le personnage de Leia pour les prochains Star War . Le décès de la princesse Leia le 27 décembre est non seulement un drame pour des millions de fans à travers le monde mais également pour Disney. Quelle solution envisager ?

Selon The Holywood, Reporter Leia devait jouer deux scènes clés pour l’Episode VIII et IX de Star Wars : une réunion avec Luke et une confrontation avec son fils Ben ; L’Episode IX, qui est encore au stade de l’écriture, est problématique.

Mais difficile de décider du sort de ce personnage devenu mythique.

Plusieurs solutions sont envisageables :

On peut penser à la réécriture de scènes . Ces changements peuvent être fait pendant la postproduction.

Mais une autre solution digne d’inquiéter les fans de la princesse consisterait à ressusciter numériquement l'actrice.

Finalement l'actrice Carrie Fisher ne ressuscitera pas numériquement dans un film de la saga spatiale Star Wars pour le grand soulagement des fans ! C'est une technique qui avait été utilisée pour l'acteur Peter Cushing, dans Rogue One: A Star Wars Story, mort vingt avant la sortie du film et les rumeurs dans ce sens allait bon train. Mais ouf , la société de production garantit que Carrie Fisher a pris une sage décision.

Mia Kennedy pour DayNewsWorld

DALIDA UNE SIMPLE  BIOGAPHIQUE TELEVISUELLE.

Ces jours-ci des films sur Jackie Kennedy, Chet Baker, Pablo Neruda sont à l'affiche, les biopics sont à la mode et le film Dalida n'échappe pas à cette catégorie. C'est Lisa Azuelos qui s’est attaquée à une icône de la chanson, Dalida, après s'être illustrée dans le monde du septième art avec une comédie LOL.

Malheureusement ce film manque d'envergure pour retracer la vie riche et tumultueuse de la grande star mondiale que fut Iolanda Gigliotti .

En effet, la vie de la chanteuse semble se calquer uniquement sur celles de ses amours malheureuses, chaque période de sa vie se réduisant à celle d'un homme aimé c'est à dire à tomber amoureuse, à vivre une rupture amoureuse douloureuse et à recommencer.

Ce scénario répétitif finit par lasser le spectateur dérangé par les longueurs et les redites de ce biopic.

La réalisatrice reste enfermé dans le carcan du biopic chronologique.

Les suicides répétitifs de ses amants, l'omniprésence de son frère Orlando (incarné assez subtilement par Riccardo Scamarcio), envahissent à tel point la biographie de Dalida que son suicide  paraît inéluctable.

Comme toile de fond s'expriment constamment la tyrannie et le soi-disant paternalisme des hommes qui ont du mal à accepter les femmes surtout quand elles sont puissantes.

Tout le film repose donc sur la belle Sveva Alviti, mannequin italien qui a visiblement été choisi pour sa ressemblance avec l'interprète de Bambino et qui tente désespérément d' assumer un rôle trop complexe pour elle; Même ses lèvres collent difficilement au play-back omniprésent des tubes du moment... Car on chante beaucoup dans ce film et seul le spectateur venu écouter à nouveau les tubes de la star sera comblé.

Olivier Lamm, de Libération résume fort bien ce long métrage en dénonçant l'utilisation « de forme et de narration les plus éculées du genre, égrenant les événements de la vie de son héroïne avec la verve créative de n'importe quelle hagiographie télévisuelle».

Joanne Courbet pour DayNewsWorld.

NOCTURNAL ANIMALS UN DRAME PUISSANT.

« Le film est une réflexion sur les relations humaines sur le fait qu’il ne faut pas laisser disparaître les gens qui comptent dans votre vie », précise Tom Ford.

Susan Morrow, galeriste en vue à Los Angeles, se met à lire le dernier roman que son ex-mari Edward lui envoie et qu'il lui a dédicacé.

L'histoire n'a rien d'exceptionnel en soi : Tony part avec sa famille pour un voyage vers le Texas. Avec sa femme Laura et leur fille adolescente India, les voilà attaqués par un gang avec comme chef un sadique dénommé Ray. .. Violence garantie du scénario.

Susan , de plus en plus torturée à la lecture de ce roman, finit par comprendre que Edward et Tony ne sont qu'une seule et même personne...

 

Tom Ford est-il un cinéaste ?

A single Man avait fait déjà couler beaucoup d'encre en 2009. Le styliste raconte cette fois, dans son deuxième film, une histoire d'amour ayant mal fini : mariage raté et une vengeance possible de l'écrivain.

Or nombre de critiques voit en lui plutôt un publicitaire qu'un créateur. Certes le film souffre parfois d'une facture un peu maniérée , d'un  « glacis ( quelque peu) sophistiqué de l'image » mais pourtant le spectateur reste suspendu aux destins de ces deux personnages déboussolés et aux deux récits qui s'entremêlent. Les deux histoires, celle, réelle, de la galeriste esseulée et celle, fictive, d’un père confronté à l’horreur d’une agression brutale s’entrecroisent.

Ces deux niveaux exigent du spectateur une constante gymnastique intellectuelle et cela donne toute sa saveur à un film puissant.

De plus Jake Gyllenhaal impressionne dans son double rôle. Lui seul apparaît dans les deux niveaux de l'histoire et permet d'articuler les deux récits sur fond de Texas profond et violent.

La beauté plastique des images et la performance des acteurs(Amy Adams, Michael Shannon, Jake Gyllenhaal ) entraînent

Le spectateur dans une dépossession de soi-même.

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Pas étonnant que Nocturnal Animals ait remporté le Lion d’argent à la Mostra de Venise !

Joanne Courbet pour DayNewsWorld.

CHRISTOPHE NOLAN OU LA FIN DU SUSPENSE !

Il sait se faire désirer, Christopher Nolan. Le réalisateur et la production du film Dunkerque ont choisi un moyen original pour faire le buzz autour de la diffusion de la bande-annonce officielle de production sur l’opération Dynamo. Le duo a ouvert un live sur la page Facebook du film où les spectateurs les plus tenaces pourront voir le fameux teaser !

Car il faut être tenace !

Pour créer de l’événement  les deux compères n'ont pas hésité à mettre en ligne une bande-son minimaliste et deux plans fixes diffusés alternativement. La production de Dunkerque a disposé deux caméras dans la ville nordiste. L’une filme l’entrée du port et l’autre est focalisée sur la plage. Et depuis des jours ce flux d’images est diffusé en direct sur Facebook.

La seule chose dont on pouvait être sûr, c’est qu’à un moment donné, la bande-annonce du film serait diffusée. Mais quand ?. Et malgré le peu d’intérêt que présentait le contenu actuel du live, des centaines d’internautes se sont rués pour le regarder.

Mais le jeudi 4 août, le premier teaser de Dunkirk, nouvelle production de Christopher Nolan, a fuité sur Internet ! Diffusée en salle avant le film Suicide Squad aux Etats-Unis, l'extrait a été filmé par un spectateur. Dans la foulée, la Warner l'a rendu disponible sur Internet.

Le vrai : des images de plages typiques du Nord de la France, son ciel gris anthracite, et ses centaines de soldats face à la mer, avant l'assaut. Dunkirk,dont la sotie est annoncée pour juillet201 en France sous le nom de Dunkerque, est le premier film de guerre de Christopher Nolan.

ertains en a aussi qu ien ont profité pour faire du buzz : une vidéo avait été postée sur YouTube avec pour titre « Dunkirk movie - Official Teaser#2 ». Loin d’être un spoil de la fresque historique de Nolan, il s’agit en fait de la bande-annonce pour… le carnaval de Dunkerque 2017 ! Bonne promo

.Beaux joueurs, les internautes !?

Un budget  hollywoodien :

Dunkerque a été tourné à Dunkerque grâce au crédit d’impôt international mis en place au 1er janvier 2016 par le Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC).Cette superproduction a mobilisé, de mai à juin 2016, pas moins de 450 techniciens, et plus de 2 000 figurants. Les retombées économiques représenteraient entre 5 à 7 millions d’euros pour l’économie dunkerquoise.

Il est attendu en salle le 19 juillet 2017.

Le réalisateur, après Memento, sa trilogie Batman et ses deux films de science-fiction Inception et Interstellar, s'attaque à un célèbre épisode de la Seconde guerre mondiale : l'histoire de la résistance puis l'évacuation vers l'Angleterre de centaines de soldats alliés acculés par les forces allemandes, à bord du paquebot anglais Princess-Elizabeth.

Le film sera l'un des blockbusters de l'été prochain puisqu'il est attendu le 19 juillet 2017 en France – et le 21 aux Etats-Unis. Surtout des acteurs, dont Tom Hardy (qui, après Inception et The Dark Knight Rises, collabore pour la troisième fois avec le réalisateur), Cillian Murphy et Mark Rylance, mais aussi Miranda Nolan, cousine du réalisateur, dans le rôle d'une infirmière.

Mia Kennedy pour DayNewsWorld.

PASSENGERS UNE PERILLEUSE AVENTURE INTERGALACTIQUE

Alors que 5000 passagers endormis pour longtemps voyagent dans l’espace vers une nouvelle planète, deux d’entre eux sont accidentellement tirés de leur sommeil artificiel 90 ans trop tôt.

Impossible de se replonger dans un sommeil artificiel. Jim et Aurora doivent désormais accepter l’idée de passer le reste de leur existence à bord du vaisseau spatial.Bine entendu des sentiments amoureux naissent entre les deux personnages, Aurora et Jim, qui vont essayer de sauver leur vie et celles de autres passagers en hibernation.

Le vaisseau est en effet menacé de destruction.C'est à ses risques et périls que Jim va mettre toute son énergie et ingéniosité pou réparer les dommages…

Un petite scène piquante raconté par Chris Pratt dans les colonnes de The Telegraph. Les deux acteurs ont eu besoin de prendre un verre de vin pour un minimum de relâchement dans la scène de sexe."Les acteurs ne sont pas des robots et parfois tourner des scènes d'amour peut s'avérer inconfortable."

Écrit par Jon Spaihts (Prometheus), Passengers figurait sur la fameuse « Black list » des meilleurs scripts de Hollywood encore jamais été adaptés.

Passengers obtient pourtant un accueil très mitigé des critiques professionnels, recueillant 31% de taux d'approbation sur le site Rotten Tomatoes, pour 167 critiques et une moyenne de 5/1020.

Un film divertissant, une périlleuse odyssée qui ravira les fans de plans intergalactiques.

28 décembre 2016 / 1h 57min / Science fiction, Romance, Action

De Morten Tyldum

Avec Jennifer Lawrence, Chris Pratt, Michael Sheen

Paul Emison  pour DayNewsWorld.

LA BELLE CAPTIVE LEIA EN BIKINI OR NOUS A QUITTE POUR REJOINDRE LES ETOILES.

Carrie Fischer, l'inoubliable princesse Leia de Star Wars, est décédée ce 27 décembre dans un hôpital de Los Angeles, rapporte le magazine People, citant son agent. Elle y avait été admise vendredi dernier après avoir été victime d'un tragique arrêt cardiaque.

carrie fischer princesse Leia de Star-WarsL’actrice, qui avait réendossé son rôle mythique dans Star Wars : Le Réveil de la force - le septième épisode de la saga en 2015, a été victime d’un arrêt cardiaque dans l’avion qui la ramenait de Londres à Los Angeles, le vendredi 23 décembre. Prise en charge par un infirmier à bord de l’appareil, puis par les secours à l’aéroport, elle luttait depuis pour sa vie.

Hamill, l’interprète de Luke Skywalker, le frère de Leia, avait, comme de très nombreuses personnes, manifesté son soutien à l’actrice : « Comme si l’année 2016 pouvait encore empirer… J’envoie notre amour à Carrie Fisher », avait-il ainsi twitté

Fille d'une vedette de l'âge d'or hollywoodien, Debbie Reynolds, connue surtout pour son rôle dans Chantons sous la pluie (1952), et d'une autre comédienne, Eddie Fisher, Carrie Fisher a grandi au cœur du cinéma. Elle fit ses débuts au théâtre avec sa mère et obtint un premier rôle sur grand écran dans Shampoo avec Warren Beatty.

Puis la chance d'être choisie par George Lucas la propulsa star mondiale dès l'âge de19 ans quand elle incarna pour la première fois, dans la saga spatiale la princesse de la rébellion contre l’Empire galactique, aux côtés de Harrison Ford (Han Solo avec lequel elle vit une romance brûlante.) et Mark Hamill (Luke Skywalker).

La hiératique et vaillante Leia fut également auteure à succès aux Etats-Unis, et chroniqueuse du cœur. En juin elle avait parlé de sa future rubrique de courrier du cœur dans le quotidien britannique The Guardian. Elle était aussi au générique de la série comique Catastrophe diffusée par Amazon, tenant le rôle d'une mère quelque peu atypique.

 

La comédienne gouailleuse a reconnu avoir été diagnostiquée bipolaire et avoir souffert d'addiction aux médicaments, à l'alcool et à la cocaïne une grande partie de sa vie. Car Carrie Fisher vécut l'après Star Wars avec difficulté. Souffrant d'addiction aux médicaments, à l'alcool et à l'héroïne, l'actrice américaine s'éloigna des plateaux de cinéma. Woody Allen fait tout de même appel à elle pour Hannah et ses sœurs, en 1986 et elle tourna plusieurs films par la suite. Elle exorcisa d'ailleurs ses démons dans le livre Wishful Drinking.

Mais, c'est avec Le Réveil de la Force, le septième épisode de Star Wars réalisé par J.J.Abrams que l'actrice fit son grand retour dans son rôle fétiche la

princesse Leia, devenue générale de la Rébellion.

Le tournage du huitième épisode de Star Wars réalisé par Rian Johnson venait d'être boucler avant de faire une apparition dans Rogue One une nouvelle fois en princesse Leia, son visage étant rajeuni numériquement.

L’annonce de son décès prend une résonance d’autant plus troublante que Rogue One: A Star Wars Story est actuellement en salles..Son nouvel ouvrage, The Princess Diarist, est sorti récemment ...

avant que la princesse ne rejoigne définitivement les étoiles...

 

Joanne Courbet pour DayNewsWorld.

UN CASTING DE REVE DANS UN FILM CHORAL : BEAUTE CACHEE .

Le choix au cinéma ne manque pas avec les films d'animations comme Vaiana La Légende du Bout du Monde, les film d'actions comme Rogue One A Star Wars Story, et les films qui font du bien en cette saison de célébrations je veux parler de Beauté Cachée.

Will Smith, un brillant publicitaire new-yorkais est dépressif à cause du décès de sa fille. Dans une sorte de roman épistolaire, il écrit des lettres à l'Amour, au Temps et à la Mort !

Et ses collègues Claire et Whit ont l'idée d' engager des comédiens pour incarner les concepts ! Et ses différentes personnages vont réellement déstabiliser le pauvre Howard.

Un casting de rêve - Ce film choral bénéficie de la participation de grands talents du cinéma et Beauté Cachée ne fait pas exception.

Après Love Actually ou encore The Holidays, Kate Winslet est de nouveau au rendez-vous cette fois aux côtés de Will Smith, Edward Norton, Keira Knightley ou encore l'actrice anglaise oscarisée Helen Mirren.

 

 


Voilà beaucoup de grandes stars hollywoodiennes !

Le jeu et l'illusion vont permettre à cet homme endeuillé de trouver de la lumière et de la beauté dans la vie...

Joanne Courbet pour DayNewsWorld.

LE FILM ASSASIN'S CREED TANT ATTENDU !

POUR FIN DECEMBRE

De Justin Kurzer AVEC Michael Fassbender, Marion Cotillard,Jeremy Iron.

Nationalités : Français, Américain

Grâce à une technologie révolutionnaire qui libère la mémoire génétique, Callum Lynch revit les aventures de son ancêtre Aguilar, dans l’Espagne du XVe siècle. Callum découvre qu’il est issu d’une mystérieuse société secrète, les Assassins, il va assimiler les compétences dont il aura besoin pour affronter, dans le temps présent, une autre redoutable organisation : l’Ordre des Templiers

C'est une licence de jeu-vidéo qui a été portée au cinéma, non sans risque majeur. Jusqu’à maintenant aucun film tiré d’une franchise vidéoludique n’a jamais réussi à convaincre le public joueurs ou cinéphiles ;

Et voilà l’annonce inattendue de la mise en chantier du film Assassin’s Creed. Chapeauté par Ubisoft et surtout avec la présence de l'exigeant Michael Fassbender et de Marion Cotillard, le long-métrage a attirée la curiosité d'autant plus que le trailer d’Assassin’s Creed s'est montré captivant mais que surtout la Fox a décidé de montrer le film de Justin Kurzel à une foule de fans triés sur le volet. Et aux fans de partager sur Twitter… leur enthousiasme délirant !

Car même 704 ans après la dissolution de leur ordre, les templiers n’en continuent pas moins de nous fasciner. Avec Assassin’s Creed, où assassins, inquisition espagnole et templiers se croisent le temps d’un film, ces derniers portant la croix rouge sur l'épaule,la tunique blanche sur le dos et l'épée à la main n'ont pas fini de nous fasciner

L’ordre du temple a été créé en 1119, pour remplir des fonctions essentiellement militaires. Ils leur incombaient  «de défendre les pèlerins chrétiens en Orient, ainsi que Jérusalem et les territoires conquis lors de la première croisade en 1099 », explique Julien Théry-Astruc, historien spécialiste de l’histoire des Templiers.

Premier ordre à concilier « les exigences monastiques et l’éthique chevaleresque », les chevaliers du Temple deviennent très populaires au sein de la chrétienté. De nombreux cadets, issus de familles nobles, s’y enrôleront avant de partir pour la Terre sainte. Malgré cet engouement, l’histoire des Templiers va mal tourner à cause d'une série de défaites militaires, entraînant la perte des principaux bastions d’Orient . En Occident, ils seront les principales victimes, à travers un procès, de la guerre d’influence que se livrent le roi de France, Philippe le Bel et les papes Boniface VIII et Clément V.

 

Car l’Etat royal français essaie de supprimer tout pouvoir des papes à l’intérieur du royaume. Le conflit s’envenime au temps de Philippe le Bel, qui va jusqu'à accuser le pape Boniface VIII d’hérésie. Quand ce dernier meurt, fin 1303, Philippe le Bel essaye d’imposer à son successeur, Clément V, un procès posthume pour qu’il reconnaisse que le dépend roi de France a sauvé la foi contre ce pape hérétique. » C’est dans ce contexte troublé que va s’ouvrir le procès des templiers.

Le roi arguera que l’ordre, qui de la papauté, est un nid d’hérétiques, dans l’espoir d’affaiblir Clément V et de s’inscrire comme le seul protecteur de la foi véritable.

 

Et le trésor des Templiers alors ?

.Il y a aussi une mythologie autour du trésor des templiers, que beaucoup rêvent de trouver, même si aucuns éléments ne permettent de corroborer cette légende », conclut Julien Théry-Astruc.

Pour ceux qui le cherchent encore, nos informateurs indiquent qu’il serait enfoui ...

Joanne Courbet pour DayNewsWorld.

"ROGUE ONE": UN INCONTOURNABLE SPIN-OFF DE STAR WARS !

Les temps deviennent difficiles ici-bas comme au-delà de la stratosphère. Notre époque troublée inspire sans doute énormément la réalisation de Gareth Edward. Toute la presse se rejoint sur ce constat sombre pour un univers sombre.

C'est que ce premier spin-off de la saga ressemble à un très bon film sombre de guerre.

Il a cependant majoritairement séduit la presse française,comme la presse américaine. Et pour d'autres raisons.

Tout d'abord il attire en masse tous les amateurs de séries et de jeux vidéo habitués qu'ils sont à la pratique des producteurs de décliner une franchise. C'est ainsi que se définit le spin-off, une œuvre dérivée d'une autre, sans être pour autant une suite. t « Rogue One » en fait partie.

A Star Wars Story a tout du film noir loin des Jedi et de la Force. Il insiste avec succès sur la vision de guerre civile d'une société. Et cette description colle malheureusement avec notre époque.

Ce long métrage s'inscrit bien « dans la saga de "Star Wars", même s'il s'oriente plus vers un film de guerre qu'un space opera telle que Lucas savait les faire »

.Vous l’aurez compris, «  Dark Vador est alors LE bad guy sans une once d’humanité » .

Ce film épique déploie pour ce faire des scènes dantesques de combats spatiaux, des scènes de combats au sol dignes des meilleurs films. Les scènes d’actions sont tout simplement grandioses dans leur fantasmagorie. Les exploits visuels d’une fidélité absolue à la mythologie Lucas ne font que combler le spectateur !

.Certes quelques bémols quant aux nouveaux protagonistes... Que penser du personnage joué par Forest Whitake? De Mads Mikkelsen et Forest Whitaker ? Felicity Jones peut tout juste gagner le cœur des cinéphiles... Oui ? Avouons-le , nous sommes loin du charisme d’un Han Solo joué par un Harisson Ford ou même d’un Poe Dameron (Oscar Isaac).

Mais ce premier spin-off a réussi à relever le défi d'entrer dans le monde de Star war avec ses batailles intergalactiques : la fin évoque un véritable festival pyrotechnique de haute facture !

Avec ce premier spin-off, Disney (la maison de Mickey a racheté LucasFilms à prix d’or) a gagné son pari !

UN VERITABLE EBLOUISSEMENT VISUEL !
Mia Kennedy pour DayNewsWorld.

ISABELLE HUPPERT NOMMEE AUX GOLDEN GLOBES .

Les Golden Globes, prix du cinéma et de la télévision décernés par l'Association de la presse étrangère d'Hollywood, ont de l'importance pour tenter de deviner les artistes ou les titres aux Oscars, prix les plus prestigieux du cinéma américain.

Dans cette grand messe du cinéma que sont les Golden Globes toute la profession emmenée par la HFPA ( Hoolywood Foreign Press Association), présidée par le photographe néerlandais Théo Kingma, s'est retrouvée et ont fait des apparitions remarquées ainsi que toute l'équipe de Holly-star.

Lors des précédents Golden Globes en janvier de cette année, deux odyssées sur la survie, The Revenant et Seul sur Mars, avaient triomphé. Leonardo DiCaprio, interprète du Revenant, avait décroché l'oscar du meilleur acteur, mais c'est Spotlight qui avait reçu celui du meilleur film.

Les actrices françaises ont déjà été à l'honneur pour les Golden Globes antérieurement.

Que l'on pense à Lila Kedrova pour Zorba le Grec, Claudette Colbert pour New York-Miami, Simone Signoret pour Les Chemins de la haute ville,à Juliette Binoche pour Le Patient anglais. Outre-atlantique nul doute que le cinéma français a encore de beaux jours La dentellière séduit outre-Atlantique. Isabelle Huppert a été nommée, lundi 12 décembre, aux Golden Globe Awards 2017 pour son rôle dans "Elle" de Paul Verhoeven.

Elle venait d'avoir le prix d'interprétation aux Gotham Awards, une cérémonie qui récompense les films indépendants aux États-Unis

Dans le Journal du dimanche elle montre cependant de la modestie et de la prudence avec une pensée pour Claude Chabrol qui l'a fait tant tourner.

« Je pense à toutes les récompenses que j'ai reçues pour les films de Claude Chabrol, qui en a eu si peu ! (...) il y a 86 films qui concourent à l'Oscar du meilleur film étranger. .

Le suspense durera jusqu'à la fin du mois !

 

Isabelle Huppert incarne dans ce thriller subversif la dirigeante d'une entreprise de jeux vidéo victime d'un viol. Inébranlable, Michèle se met à traquer son agresseur, plongeant dans un jeu aussi malsain que fascinant... Ce long métrage a également les talentueux du cinéma, de Laurent Lafitte, Anne Consigny à Virginie Efira .

Joanne Courbet au Golden Globes pour DayNewsWorld.

SULLY  LE FILM PASSIONNANT

EMOUVANT ET DERANGEANT

DE CLINT EASTWOOD.

Avec ses cheveux blancs comme neige, Hanks incarne un homme ayant une grande confiance en ses capacités mais qui sait rester humble, tout comme Eastwood, en fait » (Variety)

« Grâce à Tom Hanks, Eastwood livre un regard franc et sincère sur le professionnalisme du commandant de bord » (Indiewire)

Le nouveau drame de l’acteur-réalisateur Clint Eastwood fait déjà sensation aux Etats-Unis.

Adapté d’une histoire vraie, Sully raconte la vie tumultueuse du pilote de ligne Chesley Sullenberger (Tom Hanks) dit « Sully » qui sauva ses 155 passagers en amerrissant sur l’Hudson River en 2009.

Moins de quatre minutes pour créer une histoire vraie. Et c'est un film captivant d'une heure trente que nous offre cleant Eastwood habitué des biopic .( American Sniper, J. Edgar, Mémoires de nos pères, Chasseur blanc, coeur noir. Invictus...)

Ces événements de janvier 2009 vont faire de lui un héros.

Mais les grands personnages dont s'empare Clint Easwood, comme Sully, sont des hommes qui avancent droit.

Or Sully est aux prises avec une administration tatillonne qui lui reproche de ne pas avoir posé son avion sur une piste d'aéroport. Il s'entête, défend son bon droit, et le film monté intelligemment en suspense, en fait, justement, un héros eastwoodien. miracle de l’Hudson. Alors que l’opinion publique et les médias font de lui un héros de l’aviation (le maire de New-York lui remettant même les clés de la ville), les autorités ouvrent une enquête pour tenter de comprendre les causes de l’accident aérien. La réputation du Commandant Sully est alors menacée. De sauveur, il risque de basculer vers le statut d'imposteur

Tom Hanks incarne donc un homme déterminé à prouver son innocence.

Et IL se heurte à l’injustice réservée par l'administration et les compagnies d'assurance de Airbus avec leur aréopage d'avocats tous plus ou moins véreux

C'est le héros américain digne du personnage eastwoodien par excellence, obtiné, entier, décidé à aller jusqu'au bout de son chemin.

Cleant Eastwood espère-t-il encore en l'Amérique réputée donner aux hommes entreprenants de l'avenir ?

Les événements du miracle de l’Hudson sont apparus 8 ans après les attentats du 11 septembre. Le traumatisme du double crash aérien était encore dans la mémoire des new-yorkais.

Tom Hanks à la Première du festival de Telluride : « C’était une incroyable leçon de vie parce que, pour une fois, la bonne personne faisait ce qu’elle avait à faire ».

Prod DB-Warner Bros.-Malpaso-RatPac-Village Roadshow-The Kennedy/Marshall Company 
Joanne COURBET pour DayNewsWorld.

COUP DE COEUR : POLINA DANSER SA VIE , on s'est senti pousser des ailes !

La bande dessinée de Bastien Vivès fut un succès de librairie de l’année 2001.

L' adaptation par Valérie Müller et Angelin Preljocaj de la bande dessinée recrée l'ambiance de la BD pas toujours avec fidélité certes mais avec un talent foudroyant !

De Moscou à Aix-en-Provence, Polina promène son public dans une quête identitaire . L' énergie qui se dégage de la jeune Anastasia Shevtsova, nommée dans les révélations César 2017, dans le rôle de Polina nous donne des ailes.

« Polina » est une petite fille russe qui intègre la prestigieuse troupe du Bolchoï puis quitte Moscou pour Aix-en-Provence et les cours d'une chorégraphe inspirée (Juliette Binoche). Elle devient une ballerine hors pair qui pourrait devenir danseuse étoile dans son pays mais elle sent le souffle de liberté et rejoint l'Occident pour devenir chorégraphe.

Le montage est fort. En effet tout passe par l'image avec un langage du corps somptueux des danseurs, de leur chorégraphies et de leur perfection. Point de long dialogue. Le regard seul se suffit à lui-même

.« Je pense profondément que le corps porte l’être », souligne Angelin Preljocaj, dans un entretien avec Le Monde, qui n'a choisi que des acteurs sachant danser.

Un grand hymne à la vie !

Tu ressortiras aussi «  avec cette image dans un livre, découverte vers 9 ans. Celle d’un danseur, suspendu dans un saut, avec une légende : Rudolf Noureev, transfiguré par la danse. » qui hante toujours le danseur Angelin Preljocaj.

 

Cours voir ce film d'une beauté éblouissante qui sublime les corps , les danseurs et leur acharnement dans leur soif de perfection.

 

Film français d’Angelin Preljocaj et Valérie Müller avec Anastasia Shevtsova, Niels Schneider, Juliette Binoche.


Joanne COURBET pour DayNewsWorld

UN FILM QUI NE TE SCOCHTE PAS ! C'EST TAMARA

Oui ce film opte pour un langage direct, des sujets sans tabou et l’omniprésence des réseaux sociaux. Oui on entre par cette porte dans le monde des ados. Le réalisateur pourrait très bien s’adresser à la nouvelle génération.

Mais pourquoi ce déchaînement d'internautes alors ?

Ce serait un film d' éloge à la différence ?.

"Tamara" d'Alexandre Castagnetti met en scène une ado (Héloïse Martin) ronde, complexée et en butte aux moqueries de ses camarades qui tombe amoureuse du plus beau gosse du lycée.

Sylvie Testud dans le rôle de la mère de Tamara.

Adaptation de la BD éponyme signée Darasse et Zidrou...

En principe. « La revanche d’une ronde »

Mais il semble que c’est tout un lectorat qui se sent trompé.

Car la Tamara du film n'a rien à voir avec la vraie Tamara de la BD obèse et dans laquelle la lectrice pouvait se glisser, pouvait s'identifier à elle.

Sauf qu'à l'adolescence avec quelques kilos en trop on ne souffre pas des railleries et des sarcasmes de ses camarades. C’est pour cela que Tamara peut rêver de séduire le plus beau garçon de sa classe.Diego.

L'opération-Diego va-t-elle mal finir pour Tamara d'autant qu'elle n'est pas la seule à flasher sur ce super beau gosse ?

Comment traiter de sujets aussi cruciaux que ceux de l'adolescence ?

Pas facile surtout pour le réalisateur de Tamara, Alexandre Castagnetti

A vouloir signer une comédie trop politiquement correct quand on ne prend pas à bras le corps ce douloureux problème qu'est l'obésité pour l'ado.

Comment s'identifier avec la gracieuse comédienne et sa très légère rondeur qu'est Héloïse Martin. Au black, beur ou bourge trop stéréotypé ?

Pas de combat contre le régime non plus , contre le regard de l'autre non plus, contre le mal être d'une nouvelle génération qui n'en a pas à découdre qu'avec ses parents qui leur imposent souvent déjà une famille recomposée pas toujours facile à vivre.

Compliquée est devenue la vie d'un ado...

Alors pourquoi la traiter de façon aussi peu aiguisée ?

Oui ce film se permet un langage direct, aborde des sujets sans tabou et l’omniprésence des réseaux sociaux sature le film.

Oui on entre par cette porte dans le monde des ados mais par la petite porte.

Juste un énième film sur l’adolescence avec tous ces clichés...

On laisse de côté cette bande de jeunes gens qui n’attire pas notre sympathie.

Seule la jeune Oulaya Amamra (révélée par Divines) tire son épingle du jeu avec son rôle solaire de confidente.

Cyril Gueï est super dans le couple père/fille avec la jeune Yoli (Ina Castagnetti), Bruno Salomone en père égocentrique

Juste un énième film sur l’adolescence avec tous ces clichés... avec son sexy Rayane Bensetti comme héros de l'histoire amoureuse
Kate Emison pour DayNewsWorld.

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MONTER DANS LE TRAIN !

« La fille du train »

Emily Blunt, Justin Theroux, Luke Evans, Rebecca Ferguson et Haley Bennett dans un thriller riche en surprises.

Il est question d’une héroïne perturbée imaginant les vies des gens qu’elle entrevoit quotidiennement par la fenêtre d’un train de banlieue new-yorkais.

Paula Hawkins .considère son livre comme « un divertissement à suspense » mais qui aborde le problème de l’alcoolisme au féminin.Ainsi la désespérée réfugiée dans la bouteille doit contribuer par son témoignage à élucider la disparition étrange d'une voisine. L'alcoolisme nuit d'ailleurs à la fiabilité de son témoignage....

La comédienne porterait le récit tout entier dans le rôle de Rachel, cette Rachel trentenaire, mystérieuse et pour le moins machiavélique.Pour certains un pâle ersatz de Gone Girl, adapté brillamment en 2014 du roman Les apparences par David Fincher pour d'autres une adaptation très fidèle du best-seller de l'Anglaise Paula Hawkins

 

Et au très sérieux Quardian de s'indigner de l'américanisation de son héroïne loin des brumes britanniques ! Au Qatar d'interdire le film pour promotion de l'alcoolisme ?ou de quelques scènes de sexe ?

A vous de monter dans le train pour vous faire votre jugement !

Voyage en première garanti !

Joanne Courbert  pour DayNewsWorld

« DOCTEUR STRANGE » : UN BLOCKBUSTER INTELLIGENT DE BOUT EN BOUT
Comment changer sa destinée, à l'instar du Docteur Strange ?« Ce qui m’a intéressé, c’est de montrer comment un homme brillant, mais insupportable, peut se transformer en super-héros. Je trouve son itinéraire passionnant », déclare Benedict Cumberbatch.

Le célèbre scénariste et éditeur de comics de 93 ans Stan Lee aime à s'essayer dans de nombreux films Marvel, de Spider-Man à X-Men en passant par Captain America.

Avec un succès indéniable pour « Docteur Srange ».

Il a crée une myriade de super-héros avec forcément ses petits préférés : Doctor Strange, Iron Man et le Surfer d’Argent. Pourquoi eux en particulier ?

 

« Iron Man est une sorte de Donald Trump en plus classe. Le Surfer d’Argent est toujours très philosophique, il fait toujours plein de remarques sur le monde et la position de l’homme dans l’univers ».

 

Ce long métrage de Scott Derrickson démontre que seul un long apprentissage et un entraînement sportif sans pareil permet d'accéder au degré d’excellence. L’acteur britannique Benedict Cumberbatch a d'ailleurs payé de sa personne pour incarner le « Dr Strange » et n'hésite pas à le clamer : «Il a fallu que je subisse un entraînement sportif et un régime draconien quotidien. »

 

Grâce aux arts mystiques nous exploitons l'énergie et modifions la réalité, nous filons de longues distances en un instant. Nous assistons en direct à la création d'un superhéros. «  Comment puis-je atteindre ce stade ? », demande Docteur Strange. « Comment êtes-vous devenu docteur ? », lui répond alors le sage, figure classique mais incarné cette fois-ci par une femme « Par l'étude et la pratique, des années de pratique », lui répond le Docteur Strange.

Ainsi le film Docteur Strange est à l'autre bout de Legends of Tomorrow car on ne développe pas par accident ou à la suite d'expériences génétique ou de physique-chimie de puissants pouvoirs. NON .Le héros va devoir faire un long parcours initiatique avant de devenir superhéros . Docteur Strange. Et gare à celui qui oublie de mentionner son titre si durement gagné !

En effet le Docteur Strange est un brillant neurochirurgien jusqu'au jour où il perd l'usage de ses mains dans un accident de voiture. Il est donc amené à s'intéresser aux arts mystiques pour retrouver le plein usage de ses mains et redevenir un humble apprenti loin de sa superbe d'autrefois.

Et le spectateur s'identifie totalement au parcours de cet homme qui « perd tout en une poignée de secondes puis apprend à se reconstruire tout en devenant moins égocentrique », explique Cumberbatch.

C'est ce parcours captivant et non plus uniquement la lutte douloureuse contre le mal, contre le méchant qui nous captive. Bien sûr l’éternel combat entre le Bien et le Mal existe toujours mais le spectateur traverse ce manichéisme américain pour s'identifier au neurochirurgien déchu qui se retrouve dans un dans un temple de Katmandou se pliant au dur enseignement de son maître et de son bras droit Mordo (Chiwetel Ejiofor). Il s’initie en effet aux sciences occultes et aux arts martiaux .

Enfin un instant d’illumination propulse Steven Strange au-delà des frontières de l’espace-temps et voici le spectateur vivant un combat cosmique époustouflant. Il se découvre d’étranges pouvoirs grâce à une mystérieuse enchanteresse incarnée par Tilda Swinton et devra ensuite affronter un sorcier campé par Mads Mikkelsen. pour livrer par la suite des combats impressionnants, défiant la logique et la gravité...

Les effets spéciaux numériques sont bluffants ..

Absolument à ne pas manquer !!!

«Doctor Strange», de Scott Derrickson (Etats-Unis, 2016), avec Benedict Cumberbatch, Chiwetel Ejiofor, Rachel McAdams, Mads Mikkelsen, Tilda Swinton, Benedict Wong, Michael Stuhlbarg, Benjamin Bratt,

Mia Kennedy pour DayNewsWorld.

CANNES CAFE SOCIETY DE WOODY ALLEN 

Deux univers opposés.

Le film du réalisateur se partage entre deux univers opposés, le scintillant d’un âge d’or hollywoodien et cette famille, dans son appartement laid du Bronx, cimentée par les disputes.

Pour récupérer la brebis égarée, Ben, le frère aîné côtoyant les gangsters propose à Bobby de l’associer à son night-club new-yorkais. Le sentimental et innocent Bobby revient au bercail.

Le cinéaste joue du contraste entre les deux côtes des États-Unis..Pour lui s’aventurer en Californie n’est jamais une bonne idée. Quoi qu’il arrive, New York est le centre du monde.

Son Hollywood reconstitué n'est que vanité et son New York idéalisé du Bronx abrite dans le club du frère Ben(Corey Stoll) gangsters et haute société...

Le directeur photo, un maître, Vittorio Storaro., plonge le spectateur dans de belles couleurs automnales qui donnent à cette comédie romantique cette mélancolie propre à Woody Allen ..

"Les rêves restent les rêves". 

L'homme du hors compétition.du festival, avait expliqué dans une interview accordée au Point pour l'édition 2015 du Festival pourquoi il refusait systématiquement de faire partie de la sélection officielle:

 "J'aime le concept du festival en lui-même, le fait qu'une fois par an, tout le monde, tous les acteurs et les réalisateurs se retrouvent à Cannes pour montrer leur travail", pour  dénigrer ensuite l'aspect concurrentiel :

 "Qui est habilité à dire que telle œuvre est mieux que telle autre ? 

Qui peut juger qu'un Matisse est meilleur qu'un Picasso ou qu'un Jackson Pollock ?"

Extrait du synopsis officiel .

New York, dans les années 30. Coincé entre ses parents en perpétuelles disputes, un frère gangster et la bijouterie familiale, Bobby Dorfman étouffe ! Il décide alors de tenter sa chance à Hollywood où son oncle Phil, agent reconnu de stars, accepte de l’engager comme coursier. Bobby tombe alors amoureux.de Vonnie la secretaire de ce dernier.

C'est avec une régularité de métronome,que Woody Allen réalise un nouveau film chaque année . Point de doute : on reconnaît dès le générique musique, ambiances , discours et gags du cinéaste. Le tout dans un Hollywood des années 1930.

Portrait au vitriol d’une société du paraître.

Le jeune Bobby arrive dans la capitale du glamour avec les complexes d’un « provincial ». Il vient quémander un emploi à son oncle Phil, volubile agent de stars qui donne l’impression d’être heureux de son sort.

Il y côtoie cette société du paraître qui devise au bord des piscines de luxueuses, villas. Atmosphère de cynisme et de coquetterie qu'apprend à découvrir son jeune neveu new-yorkais.

Le titre du film renvoie d'ailleurs à un rite social, très new-yorkais : se montrer, en smoking et robes longues, dans les clubs à la mode pour conclure des alliances et s'échanger des propos spirituels.

Très vite Bobby va en maîtriser les codes.

Mais le neveu novice ne cède pas au vertige de l’éblouissement...

Les délices et les affres du sentiment amoureux.

Bobby ne manque pas de tomber amoureux de Vonny, la jeune secrétaire de son oncle. Mais Vonny n'est pas libre. L'ingénue est amoureuse d'un homme marié.

Le scénario s 'appuie, une fois de plus sur un quiproquo sentimental et un trio amoureux qui se joue dans l'atmosphère mondaine des fêtes new-yorkaises et hollywoodiennes .

Un film élégant, brillant, cruel....

Café Society, une comédie dramatique de Woody Allen avec Steve Carell, Jesse Eisenberg, Kristen Stewart , Blake Lively, Corey Stoll , durée 1h36,



Joanne Courbet pour DayNewsWorld

SAINT AMOUR


Le tandem Delépine-Kervern nous fait craquer.

Leur nouveau film est un hommage au célèbre cru du Beaujolais le Saint-Amour. Cette fois l'amour est dans les vignes.

Au salon da l'agri­culture Gérard Depardieu en vieux paysan s'occupe de Nabuchodonosor son taureau qui concoure.

Benoît Poelvoorde, son fils, préfère la boisson titubant d'un stand à l'autre , de buvette en buvette.

Et si le père décidait sur un coup de tête de faire monter son fils dans un taxi (conduit par Vincent Lacoste) et de l'emmener sur la route des vins, la vraie ?

Un trio avec Vincent Lacoste le chauffeur de taxi frustré se forme pour un long périple sur la route des vignoble .

Déroutant parfois et surtout cocasse et plein de bons sentiment pour ce film où père et fils se retrouvent.

Un superbe road-movie qui nous emmène de jolies femmes en jolies femmes dont le trio de soûlards admirent la beauté et le côté sublime de l'amour.

Superbe également Céline Sallette dans son rôle de Vénus à la ménopause qui s'annonce de façon précoce...






Mia Kennedy pour DayNewsWorld