GROS SCANDALE AUTOUR DES CENDRES TOXIQUES

DE LA CATHEDRALE NOTRE DAME DE PARIS

L’information est passée à l’époque , quasiment inaperçue, sauf pour les riverains qui en avaient été destinataires.

Dans un communiqué de Presse daté du 27 avril 2019, la Préfecture de Police de Paris et l’ARS (Agence Régionale de Santé de l’Ile de France) avaient invité les riverains de la Cathédrale à procéder à un ménage minutieux de leur habitation ou de leurs locaux, au moyen de lingettes humides, pour éliminer tout empoussièrement  susceptible de contenir des poussières contenant une forte teneur en plomb provenant des résidus de combustion de la charpente partie en fumée de la Cathédrale Notre Dame de Paris.


Pour autant, dans cette note, les deux administrations indiquaient « qu’aucune intoxication n’avaient été signalées dans les jours suivant l’incendie ».

On avait eu envie d’y croire …. nonobstant le fait que parallèlement les femmes enceintes et les enfants avaient été invités à faire doser leur taux en plomb ?

Ce que tout le monde avait abondement appris simultanément c’est que c’est le général Gorgerin , un fervent catholique, cultivé mais aussi doté d’un fort sens politique , qu’Emmanuel Macron avait nommé le 27 avril pour supervisé les opérations de « reconstruction » de la Cathédrale.

Depuis silence radio !

Jusqu’à ce que notre confrère Médiapart fasse jeudi dernier, 4 juillet, des révélations inquiétantes sur le sujet.


C’est ainsi que l’on a appris que:
Selon des documents datés du 3 mai, les prélèvements destinés à mesurer le taux en plomb dans les décombres révélaient des taux jusqu’à 740 fois supérieurs aux seuils autorisés. Sur le parvis, les taux mesurés avoisines les 500 fois, alors que sur certains ponts, squares ou rues voisines, les taux relevés sont jusqu’à 800 fois supérieurs.
Qu’au cours d’une réunion du 6 mai, organisée dans les bureaux de l’ARS où se sont retrouvés des responsables du Laboratoire de Police, de la Mairie de Paris, du Centre Antipoison, de la CRAM de Paris et de la Direction du Travail on s’est posé la question de savoir si l’on devait communiquer sur le sujet ? Une personne présente à la réunion a révélé que « l’ARS jouait la montre en refusant de communiquer allant jusqu’à obliger les particuliers et les associations à saisir la CADA » ouvrant ainsi la voie à un vrai parcours du combattant pour les victimes.
La loi du silence qui s’est installée avait semblé néanmoins convenir parfaitement au Ministère de la Culture et aux autorités sanitaires.

La seule préoccupation du gouvernement a été de faire voter le projet de loi sur notre Dame de Paris qui prévoit la création d’un Etablissement Public et des dérogations aux règles d’urbanisme et de protection de l’environnement.

Sur le chantier les perspectives inquiètent : les entreprises tout d’abord qui ne veulent pas être le bouc émissaire de l’événement et de ses conséquences ; mais aussi tous les intervenants selon qui, les dangers pour la santé et l’environnement risquent de s’accroitre en raison de l’opacité qui s’est installée.

Par suite, certains protagonistes a commencé à montrer leur embarras à l’exemple de la Préfecture de Police dont certains locaux ont été touchés par la pollution au plomb, ou encore la biberonnerie ou la salle « Mille Pattes » de la crèche de ladite préfecture qui ont du être fermées pour une décontamination en urgence. Des appartements de fonction ont eux aussi été décontaminés.

Des contrôles de sécurité sur le chantier ont révélé que des ouvriers travaillaient sur place à mains nues, sans gants, manipulant les gravats dans protection, sans masque. Les douches de décontamination vérifiées par l’Inspection du Travail ne fonctionnent pas. Les ouvriers rentrent chez eux avec les poussières de plomb ?

Des sources proches du chantier indiquent même que Franck Riester, le Ministre (ancien LR/macron-compatible) ne serait pas mécontent que les ouvriers se promènent sur le chantier sans protections, n’éveillant pas ainsi aucune crainte ni des riverains ni des touristes.

Avec l’incendie de Notre Dame de Paris qui a provoqué la fonte puis l’évaporation de quelques 500 tonnes de plomb , le dossier qui avait tout au début déjà déclencher un scandale et des doutes prend aujourd’hui l’allure d’un scandale sanitaire, in-situe, près de l’édifice mais aussi dans la  capitale intra et extra muros, le nuage de poussières de plomb n’ayant pas comme à Tchernobyl respecté les frontières.

Le malaise est même en train de faire naitre des vocations d’enquêteurs que ce soit du coté de ceux qui envisagent de lancer à l’américaine « une class actions » pour obtenir des dédommagements ou des pensions ou encore de la part de ceux qui n’ont jamais cru à la thèse accidentelle de l’incendie.

Ces derniers misent sur le fait que les « coupables » ont des ennemis de partout qui ne vont pas laissé passer l’occasion de se priver de livrer des informations sensibles pour mettre des bâtons dans les roues de l’Etat , propriétaire du monument.

On rappellera que l’intoxication au plomb, par ingestion ou inhalation qui provoque des atteintes graves au système nerveux central s’appelle le saturnisme. Et c’est ainsi que, le saturnisme, tiré du nom de Saturne, (le Dieu Romain inquiétant) qui aurait provoqué la chute de l’Empire Romain, pourrait en ce début de XXIème siècle provoquer la chute de Jupiter/Saturne.

Clara Mitchell pour DayNewsWorld