EMMANUEL MACRON RENCONTRELES CHEFS DE PARTIS |
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Les représentants de la Nupes sont arrivés groupés pour assister à la réunion des chefs des partis politiques à Saint-Denis, à l'invitation d'Emmanuel Macron. Le président de la République espère trouver des "voies" pour faire "avancer" le pays, au-delà des clivages politiques, en l'absence de majorité absolue à l'Assemblée nationale. La fameuse «initiative politique d’ampleur» a désormais un nom: les Rencontres de Saint-Denis. Entre Emmanuel Macron et les partis politiques, l'incompatibilité est totale. Mais pourtant le président choisit de s'enfermer ce mercredi plusieurs heures avec les chefs de parti pour écouter, échanger, voire attendre d'eux des idées et des appuis pour nourrir la suite du quinquennat. Coup de com' ou avancée politique réelle ? Un séminaire gouvernemental se réunira en tout cas le 6 septembre pour assurer le suivi de l'"initiative politique d'ampleur" d'Emmanuel Macron, qui réunit mercredi 30 août les chefs des partis politiques à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), a annoncé le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran. Emmanuel Macron orchestre cette réunion au sein de l'établissement éducatif de la Légion d'honneur, sis à Saint-Denis au nord de la capitale française. L'objectif déclaré demeure la recherche de "voies" propices à faire progresser le pays, transcendant les clivages politiques, vu l'absence d'une majorité incontestée. Cette démarche pourrait éventuellement ouvrir la porte à l'organisation de référendums, ainsi que le suggère l'invitation présidentielle. La gauche insiste sur la nécessité d'un référendum concernant la réforme des retraites, tandis que la droite et l'extrême droite souhaitent soumettre aux Français une question portant sur l'immigration. De son côté, la majorité présidentielle entend aborder la réforme des institutions. « Mais de quoi cette initiative lancée au cœur de l’été par le chef de l’État est-elle surtout le signe ? D’un pouvoir exécutif en quête d’oxygène, qui tâtonne, cherche désespérément une solution à son absence de majorité, tout en s’efforçant de réanimer le dialogue démocratique. », analyse un journaliste du Figaro. | |
Carl Delsey pour DayNewsWorld | |