MORT DE NAHEL INSURRECTIONS DANS 

LES BANLIEUES FRANCAISES MARCHE BLANCHE

DEVENUE MARCHE DE CONQUETE ?

Alors que 150 interpellations ont eu lieu et 90 bâtiments dégradés dans toute la France cette nuit d'émeutes et de saccages, Benoît Jimenez a proposé une solution radicale. Le maire de Garges-lès-Gonesse a en effet plaidé jeudi pour la mise en place d’un «couvre-feu, au moins en Île-de-France», afin de limiter les violences urbaines. Un couvre-feu pour «aujourd'hui et demain». Clamart l'a déjà ordonné pour cette nuit.

Une solution pour «apaiser» les esprits en ces temps mouvementés et obtenir un «retour au calme» rapidement.Depuis mardi 27 juin, une insurrection résonne chaque nuit dans les villes des banlieues aux alentours. Le maire de Garges-lès-Gonesse a également appelé «à la responsabilité de chacun» afin d’arrêter les émeutes. Pour ce jeudi soir, 40.000 policiers et gendarmes seront mobilisés dans l'Hexagone, dont 5.000 à Paris selon le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.

Les émeutiers brûlent des écoles, des commissariats ou des mairies , pillent les magasins et les distributeurs. Des appels aux meurtres de policiers en 2023. Une jeunesse jette l'opprobre sur toute une fonction avec des appels aux meurtres. Une marche blanche avec drapeaux algériens de 6000 manifestants qui se transforme en marche de conquête pour certains et des scènes de dévastations et d'émeutes dès 15heures.

Les compréhensifs sont des incendiaires . LFI met de l'huile sur le feu et ils deviennent des « complices moraux » selon le ministre de la justice Dupont-Moretti. Des violences finalement qualifiées d’ « injustifiables » par le président Macron .

« Il y a une fracture politique. À une droite Lola / Annecy s’oppose une gauche Naël. Lola était le symbole d’une immigration incontrôlée, car la meurtrière n’aurait pas dû être en France. Pour les « Insoumis », Naël est l’emblème de la police qui tue. À cette fracture politique s’ajoute une fracture ethnico-culturelle. Malika Sorel parlait hier dans Le Figaro de décomposition identitaire : derrière les violences, elle observe le « rejet d’une société dont [les émeutiers des quartiers] ne souhaitent pas respecter les lois ni les us et coutumes. » On est donc loin du seul cas de Naël.

Peut-on comprendre l’émotion ?

 L’émotion, oui. La violence non. Les compréhensifs sont des incendiaires. En France c’est la justice qui sanctionne. », martèle la journaliste Elisabeth Lévy dans Causeur.




Garett Skyport pour DayNewsWorld