ATTAQUE TERRORISTE A PARIS 

 LA RESPONSABILITE POLITIQUE EN JEU

LA FRANCE FACE A LA RADICALISATION

 ET AUX ENJEUX DE L'IMMIGRATION

La nuit du 2 décembre 2023 restera gravée dans la mémoire parisienne, marquée par un acte de violence effroyable à quelques encablures de la Tour Eiffel. Un citoyen allemand a perdu la vie, deux autres ont été blessés. 

L'agresseur, Armand Rajabpour-Miyandoab, un Français né en 1997 à Neuilly-sur-Seine, déjà fiché pour ses liens avec l'islamisme radical et ses troubles psychiatriques, a été appréhendé par les forces de l'ordre.

Le drame a débuté vers 21 heures dans le XVe arrondissement, comme le relate Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur, présent sur les lieux en fin de soirée. Le suspect aurait porté plusieurs coups fatals à un homme dans la rue, précipitant son destin tragique. La victime, un ressortissant allemand, se promenait avec sa femme, épargnée physiquement mais plongée dans un choc émotionnel profond.

L'intervention d'un chauffeur de taxi a mis fin à la première phase de l'attaque, suivi d'un appel au 17 vers 21h15, mobilisant la police du XVe arrondissement. S'ensuivit une traque haletante du suspect sur le pont de Bir-Hakeim jusqu'au XVIe arrondissement de l'autre côté de la Seine.

Au cours de cette traque, le suspect a agressé deux autres individus avec un marteau. Bien que leurs vies ne soient pas en danger, l'un est de nationalité étrangère, tandis que l'autre est un homme français d'une soixantaine d'années. L'arrestation du suspect a été facilitée par l'utilisation d'un pistolet à impulsion électrique par les forces de l'ordre.

L'enquête initiale, confiée à la brigade criminelle, a été rapidement transférée au parquet national antiterroriste (Pnat) après minuit. Des détails inquiétants ont émergé, indiquant que le suspect aurait scandé "Allah Akbar" à plusieurs reprises, exprimant son indignation envers la mort de musulmans dans le monde.

Il aurait dit aux policiers l'ayant interpellé qu'il " ne pouvait plus supporter que les musulmans meurent, tant en Afghanistan qu'en Palestine ". Il aurait aussi déclaré qu'il " en voulait " pour " ce qui se passait à Gaza " et que la France serait " complice de ce que faisait Israël " là-bas, a précisé le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin lors d'un point presse sur les lieux de l'agression. Selon Le Parisien, l'assaillant était en lien avec les terroristes des attentats de Magnanville et de Saint-Etienne-du-Rouvray. En 2016, il comptait parmi ses amis Facebook Larossi Aballa, le tueur de l'attentat de Magnanville. Il avait également échangé la même année avec Adel Kermiche, l'un des deux terroristes de Saint-Etienne-du-Rouvray.

Gérald Darmanin a révélé que l'individu avait déjà été condamné en 2016 à quatre ans de prison pour avoir manifesté une volonté d'action violente. Libéré en 2020, il était sous la surveillance administrative de la Direction Générale de la Sécurité Intérieure (DGSI), tout en suivant un traitement pour ses troubles psychologiques.

Face à cette tragédie, la Première ministre Elisabeth Borne a exprimé ses pensées envers la victime, les blessés et leurs proches, soulignant la détermination du gouvernement à ne rien céder face au terrorisme. Emmanuel Macron, plus tard dans la nuit, a présenté ses condoléances à la famille du ressortissant allemand décédé, saluant la rapidité des secours dans l'arrestation du suspect. Il a souligné le rôle crucial du parquet national antiterroriste dans la quête de vérité au nom du peuple français.

Cet acte de violence atroce soulève des questions cruciales quant à la radicalisation et aux défis liés à l'immigration en France. L'aptitude du système à gérer les individus radicalisés présentant des antécédents criminels, ainsi que l'efficacité des dispositifs de suivi post-libération, suscitent légitimement des inquiétudes. 

Cette tragédie met en lumière la nécessité pressante d'une réflexion approfondie sur les politiques d'immigration, en particulier la distribution de la nationalité française sans critères stricts et la gestion de la menace de l'islamisme radical. Les autorités politiques françaises sont maintenant confrontées à leurs responsabilités dans la lutte contre ces défis, afin d'assurer la sécurité et la stabilité du pays.

La Radicalisation sous les Projecteurs

L'écho de cette tragédie résonne dans les couloirs du pouvoir français, soulevant des questions plus larges sur la gestion de la radicalisation dans la société. Le cri "Allah Akbar" proféré par le suspect met en lumière la dimension religieuse de cet acte, suscitant des inquiétudes quant à la manière dont l'islamisme radical peut s'ancrer dans la société.

Le parcours judiciaire de l'agresseur soulève des questions sur l'efficacité du suivi des individus radicalisés après leur libération de prison. Condamné en 2016 pour ses aspirations violentes, il a été relâché en 2020, placé sous la surveillance de la DGSI. Cependant, malgré ce suivi, il a pu perpétrer un acte meurtrier, soulignant les lacunes potentielles dans le système de sécurité.

La question de la radicalisation ne peut être dissociée de la complexité de l'immigration en France. La nationalité française distribuée sans critères stricts devient un sujet de préoccupation majeur. 

Comment des individus partageant des convictions extrémistes ont-ils pu accéder à la citoyenneté sans qu'une évaluation rigoureuse de leur adhésion aux valeurs républicaines ne soit effectuée ? 

Cette interrogation résonne avec une force particulière dans le contexte actuel où la montée de l'islamisme radical s'insinue dans les failles d'un système d'immigration parfois trop permissif.

Immigration : Défis et Réflexions

La tragédie du 2 décembre 2023 souligne la nécessité d'une introspection sérieuse sur les politiques d'immigration en France. La distribution de la nationalité française sans critères rigoureux peut s'avérer être une porte ouverte à des individus dont les convictions extrémistes menacent la stabilité de la société. La facilité avec laquelle des individus radicaux peuvent accéder à la citoyenneté interroge sur la robustesse des mécanismes de contrôle et de sélection.

Une réévaluation des procédures d'attribution de la nationalité

 La redéfinition des politiques migratoires en France, axée sur l'instauration d'une immigration choisie, émerge comme une solution prometteuse pour renforcer l'harmonie sociale et économique du pays.

La remise en question du droit du sol est perçue comme une nécessité incontournable pour adapter le processus d'attribution de la nationalité française à un monde en mutation.

L'idée centrale de cette transition est d'évoluer vers une immigration sélectionnée avec soin, basée sur des critères rigoureux. La promotion de la culture française, la maîtrise de la langue, ainsi que la compréhension des mœurs et coutumes, constituent des éléments essentiels parmi ces critères.

En optant pour une approche proactive, la France cherche à attirer des individus dont les valeurs et les compétences s'alignent harmonieusement avec celles de la société française.

Les quotas stricts, inhérents à cette nouvelle approche, visent à assurer un équilibre entre les besoins économiques du pays et la préservation de son identité culturelle.

En favorisant des critères de sélection pointus, tels que les qualifications professionnelles et l'engagement envers les valeurs républicaines, la France aspire à bâtir une communauté diversifiée mais unie.

Cette transition vers une immigration choisie n'est pas seulement perçue comme une réponse aux défis actuels, mais également comme une opportunité de renforcer le tissu social français.

En encourageant l'intégration et en valorisant la diversité, la France cherche à créer une société où chaque individu, quel que soit son parcours d'origine, peut contribuer positivement au dynamisme national.

Il est crucial de souligner que cette démarche ne vise pas à fermer les portes, mais plutôt à les ouvrir de manière plus sélective, favorisant un échange culturel bénéfique pour tous. En plaçant la culture française au cœur des critères de sélection, l'objectif est de préserver et de célébrer les richesses culturelles qui font la spécificité de la nation.

En conclusion, la transition vers une immigration choisie en France, basée sur des critères sélectifs incluant la promotion de la culture française, représente une avancée positive vers une société plus cohérente et résiliente. Cette approche proactive témoigne de la volonté de la France de modeler son avenir en accueillant ceux qui partagent ses valeurs fondamentales, contribuant ainsi à la construction d'une société plus inclusive et prospère.

Toutes ses réformes auraient aussi pour conséquence de mettre fin à de tels actes barbares. Toutes nos pensées vont bien sûr envers les familles des victimes.




Kelly Donalson pour DayNewsWorld