DRAME DE CREPOL LE CARACTERE RACISTE 

DU MEURTRE DOIT ETRE PRIS EN COMPTE

En ce qui concerne le profil des suspects, la maire a souligné la présence d'environ "une centaine de jeunes, avec un noyau dur particulièrement violent". 

Lors d'une entrevue ce mardi 28 novembre 2023 sur BFM-RMC, Marie-Hélène Thoraval a également plaidé pour "mettre fin à la culture de l'excuse".

Le caractère raciste

La maire de Romans-sur-Isère, Marie-Hélène Thoraval, affiliée à la diversité de droite, a déclaré ce mercredi 29 novembre que les «familles» des victimes de l'attaque lors du bal du village à Crépol, dans la Drôme, il y a une dizaine de jours, ont sollicité que la justice considère l'incident comme "raciste".

'Les familles demandent deux choses", a déclaré l'élue lors de son entretien sur BFM-RMC. 

"La première, c'est une fermeté incontestable de la justice, et la deuxième, c'est que le caractère raciste manifesté par les agresseurs soit pris en compte", a-t-elle souligné. La maire de Romans-sur-Isère a exprimé ses craintes quant à d'éventuels drames à venir après le meurtre de Thomas. 

Elle a regretté le fait que tous les mis en cause soient "issus de parents déjà délinquants". Selon elle, il s'agit d'une culture qui se transmet, une observation qu'elle fait en tant que maire depuis 2014.
Interrogée sur le quartier de la Monnaie, d'où proviennent certains des suspects, Marie-Hélène Thoraval a affirmé qu'au sein des 4500 habitants, «une centaine de jeunes» posent des problèmes, formant «un noyau dur particulièrement violent».

Radicalisation et trafic de drogue

Elle a décrit ce noyau dur comme cherchant à établir «une zone de non-droit en occupant le territoire» de la Drôme, au détriment des 34 000 habitants de la ville qui aspirent à la tranquillité. 

"C'est tout un territoire qui est touché", a insisté l'élue, ajoutant avec force : 

"Il faut cesser de pratiquer la culture de l'excuse".

Concernant la divulgation des prénoms des suspects, la maire de Romans-sur-Isère a critiqué le fait de "ne pas avoir communiqué les prénoms plus tôt", jugeant cela "indécent". 

Elle s'est interrogée sur le manque de transparence initial, soulignant que la divulgation des prénoms sur les réseaux sociaux avant leur confirmation par les autorités ne fait que renforcer la stigmatisation.

Déjà dimanche, la maire avait appelé à "s'asseoir autour de la table et à travailler autrement" face à un niveau de délinquance qui, selon elle, trouve ses racines dans la radicalisation et le trafic de drogue, à Romans et dans d'autres villes.

Lundi, le gouvernement avait tenté d'apaiser les tensions suscitées par la mort de Thomas.

Ce qui a coûté la vie au lycéen de 16 ans n'est pas "une simple rixe" mais "un drame qui fait courir le risque d'un basculement de notre société", a déclaré.Olivier Véran, appelant à ne pas répondre à la violence par la violence. Certes mais quand le gouvernement aura-t-il le courage de nommer les choses et de prendre les mesures qui s'imposent ?




Boby Dean pour DayNewsWorld