COMMENT PRENDRE EN CHARGE ET GERER LE STRESS POST-TRAUMATIQUE DES OTAGES DU HAMAS ?
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Alors qu' Israël dénonce "l'impasse des négociations" sur une nouvelle trêve humanitaire et fait rentrer ses émissaires au Qatar, l’armée israélienne a confirmé, vendredi, la mort de cinq otages dans la bande de Gaza, en donnant leurs noms, ajoutant avoir " informé les familles de leurs décès ". Après la libération de 110 otages depuis le début du conflit, dont 105 pendant la trêve, il reste 136 otages à Gaza aux mains du Hamas et d’autres groupes affiliés, ont annoncé les autorités israéliennes.
Au lendemain d’une visite en Israël, le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, a dit que les Etats-Unis, principaux alliés d’Israël, restaient " concentrés " sur la libération des otages. " Nous continuons de travailler avec Israël, l’Egypte et le Qatar afin de remettre la trêve sur les rails ", a déclaré, de son côté, le secrétaire à la défense américain, Lloyd Austin.
Les soldats, un enjeu particulier
Parmi ces otages, pourraient encore se trouver des soldats, prises précieuses du Hamas, dans un pays où chaque famille ou presque compte un soldat . Au moins 11 soldats, dont quatre femmes, ainsi qu’une quarantaine d’hommes en âge d’être réservistes feraient partie des 240 personnes enlevées le 7 octobre.
Si les corps des otages décédés peuvent constituer un enjeu dans les négociations, ceux des soldats encore plus, Israël souhaitant les inhumer avec les honneurs qui leur sont dus.
Quatre Français encore présumés otages
Avant la trêve, la France comptait encore huit ressortissants portés disparus, dont certains étaient retenus en otages dans la bande de Gaza.
Mia Schem,21 ans, Eitan, 12 ans, et Sahar et Erez, frère et sœur de 12 et 16 ans ont été libérés, Après la trêve, restent quatre Français présumés otages :
Le Hamas n’est pas le seul groupe à retenir des otages dans la bande de Gaza. Le Djihad islamique est aussi dans ce cas, de même que d’autres organisations palestiniennes.
" Dans le désordre qui a accompagné les attentats terroristes, des civils [et des soldats] israéliens ont été pris en otage par le Hamas, par une autre organisation terroriste qui s’appelle le Djihad islamique et aussi par des individus qui étaient entrés [en Israël] ", expliquait la ministre des Affaires étrangères, Catherine Colonna le 28 novembre. " Le Hamas a la responsabilité, si je puis dire, de la majorité des otages, mais il n’est pas le seul ", ajoutait-elle.
Des conditions de détention extrêmement difficiles
Les récentes libérations d’otages ont permis d’en savoir plus sur les conditions de détention dans la bande de Gaza.
Le Dr Ronit Zaidenstein de l’hôpital Shamira examiné 17 otages thaïlandais à leur libération, a expliqué qu’ils n’avaient reçu qu’une " alimentation très faiblement nutritive " durant leur captivité. " Les gens que nous avons admis ont perdu une part importante de leur poids en très peu de temps, – 10 % ou plus ", a-t-il ajouté.
Le site d’information Ynet, qui a interrogé le Dr Margarita Mashavi de l’hôpital Wolfson, par où ont transité de nombreux otages à leur libération. Détenus en sous-sol, ils n’avaient " que deux heures de lumière " par jour, a-t-elle expliqué. Par ailleurs, ils mangeaient « du riz, du houmous et des fèves en boîte et parfois du fromage avec du pain, mais rien d’autre ". La parole commence a se libérer.
Des enfants traumatisés à vie
Le président Joe Biden a annoncé la libération dimanche par le Hamas d'une otage américaine de 4 ans. La petite, nommée Abigail, "est libre et elle est en Israël", a-t-il indiqué lors d'un discours. L'enfant avait été prise en otage le 7 octobre par le Hamas. Selon un haut responsable américain, sa mère a d'abord été assassinée sous ses yeux. Son père a essayé de protéger l'enfant avant d'être tué à son tour. "Elle a subi un traumatisme terrible", a déploré dimanche le président américain.
Les enfants ont livré des récits tout aussi inquiétants. « Eitan a vécu des horreurs, a rapporté Deborah Cohen, la tante de ce Français de 12 ans. Le Hamas l’a obligé à regarder le film d’horreur [de l’attaque du Hamas en Israël le 7 octobre]. Là-bas, chaque fois qu’un enfant pleurait ils le menaçaient avec une arme pour qu’il se taise. Quand il est arrivé à Gaza, tous les civils l’ont tapé. »
Le père d’Emily, une Israélo-Irlandaise de 9 ans, a aussi expliqué à The Sun qu’elle était « terrifiée de faire du bruit » depuis son retour et qu’elle ne faisait plus que " murmurer ".
Les violences sexuelles
Mais un mois et demi après, la parole commence à se libérer concernant les violences sexuelles commises sur des femmes israéliennes, notamment celles présentes au festival de musique Tribe of Nova, qui a été pris pour cible par le mouvement islamiste dans le désert du Néguev. "Nous avons de multiples témoins dans plusieurs affaires", précise David Katz, chef de la section cyber de l'unité de police criminelle Lahav 433, surnommée "le FBI israélien" Dans la presse, les témoignages de survivantes se multiplient. Le quotidien israélien Haaretz s'est fait l'écho de celui d'une jeune festivalière, qui dit avoir assisté au viol collectif d'une femme. Celle-ci aurait ensuite été abattue d'une balle dans la tête par les hommes du Hamas. Ce week-end, c'est Le Parisien qui publie le portrait d'une rescapée du 7 octobre, "Esther", qui raconte avoir été violée et tabassée sous les yeux de son petit ami : "C'était si douloureux que j'ai perdu connaissance, ils ont arrêté lorsqu'ils m'ont crue morte". La jeune femme raconte ensuite avoir été mutilée par un homme du Hamas. Outre les interrogatoires des combattants du Hamas détenus par le Shin Bet, les agents israéliens peuvent s'appuyer sur de nombreuses preuves vidéo (caméras de surveillance, images de caméras GoPro du Hamas), ainsi que sur la reconnaissance faciale pour tenter d'identifier les responsables de ces crimes.
"Certains éléments, comme les pelvis brisés ou des corps de femmes nues, laissent penser qu'il y a eu des viols et d'autres exactions à l'égard des femmes lors de cette attaque, ce qui n'est pas étonnant au vu de sa barbarie, mais pour l'instant nous avons très peu de détails", estime Céline Bardet, juriste en droit international, spécialiste des crimes de guerre. "Le phénomène du viol comme arme de guerre est connu depuis très longtemps. C'est une arme qui détruit les générations suivantes", complète Me Julie Goffin, avocate au barreau de Bruxelles et auprès de la Cour pénale internationale (CPI), une instance non reconnue par l'État hébreu. La police israélienne a annoncé le 14 novembre l'ouverture d'une enquête pour des viols et des mutilations commises par des hommes du Hamas ce jour-là. Des exactions qui pourraient également avoir été commises sur les otages.
Un stress post-traumatique et syndrome de Lazare
Selon le psychiatre Patrick Clervoy, les individus libérés après une période de captivité sont susceptibles de développer un stress post-traumatique, phénomène qu'il qualifie de possible "syndrome de Lazare". Ces civils, majoritairement des femmes et des enfants, ont enduré une détention d'environ cinquante jours, marquée également par les violentes attaques du 7 octobre. Le traumatisme subi est donc double, souligne le professeur agrégé du Val-de-Grâce, qui, tout au long de sa carrière, a traité des survivants de prises d'otages et d'attentats. L'éventualité d'un syndrome de Lazare est évoquée dans son intervention sur TF1Info. Pour le psychiatre, la captivité ne représente qu'une phase, souvent la seconde, d'une série d'épisodes traumatiques. La prise d'otages, précédant souvent la captivité, est décrite comme un acte de guerre brutal, plus ou moins prolongé, plongeant le sujet dans un état de stress aigu, le laissant totalement désorienté. Pendant cette période, les capacités psychiques permettant à une personne de comprendre, maîtriser ses réactions et assurer sa survie sont saturées. Les cris, l'obscurité, la brutalité des événements, les blessures physiques et le spectacle de proches décédés sont autant d'éléments contribuant au stress aigu. Les individus vivent des épisodes de déréalisation, se déconnectant de la réalité et évoquant un sentiment d'extrême bien-être, voire d'invincibilité. La captivité constitue ensuite une phase instable, marquée par des moments cruels, odieux, parfois assortis de tortures ou d'abus physiques et sexuels.
Le troisième temps survient avec la libération, qui s'accompagne également d'un stress. Dans ce contexte, la probabilité de développer des troubles psychiques prolongés, sous la forme d'un stress post-traumatique, est élevée. Seule exception possible : le cas de certains enfants qui, restés avec leurs parents, ont pu se sentir sécurisés grâce à un rôle de protecteur bien assumé par le parent. Cependant, les autres enfants connaîtront probablement un parcours de vie chaotique. Parmi les symptômes post-traumatiques figure le syndrome de Lazare.Pour le psychiatre Patrick Clervoy, les personnes qui sortent de captivité, développent un stress post-traumatique .Il évoque un possible syndrome de Lazare.
Parmi les symptômes post-traumatiques : le syndrome de Lazare
C'est un dysfonctionnement social insidieux et prolongé qui transforme profondément celui qui a vécu un événement traumatique, où la mort semblait imminente, altérant sa nature initiale de manière irréversible. Il est hautement probable que les otages développent ce syndrome, d'autant plus qu'ils réintègrent une société elle-même marquée par le traumatisme. L'ex-otage peut envisager un retour dans un monde identique à celui d'avant, espérant sa stabilité pour se reconstruire et retrouver sa place. Cependant, cette attente est vouée à la déception, car la population israélienne est traumatisée de manière indélébile depuis l'opération terroriste du Hamas. Que ce soit pour ceux qui accueillent l'otage ou pour l'otage lui-même, le monde d'avant a irrémédiablement disparu.
Les séquelles psychologiques nombreuses.
L’expérience même d’un otage présente des particularités susceptibles de servir de ressort à des troubles futurs : mise en retrait de la vie sociale, avec toutes sortes d'évitement, humiliations potentielles, sentiment d’impuissance… De plus, les prises d’otages, par la médiatisation dont elles font souvent l’objet, mettent particulièrement en lumière la capacité des victimes à s’en remettre ou pas.
Certaines ont sombré, comme le journaliste Brice Fleutiaux, qui a mis fin à ses jours en 2001, peu de temps après avoir été retenu en otage en Tchétchénie, ou l’héritier John Paul Getty III, qui ne s’est jamais remis de son enlèvement en Italie dans les années 1970 alors qu’il était enfant, et a plongé dans une spirale de dépendances qui l’ont laissé tétraplégique jusqu’à sa mort.
Sans être aussi dramatiques, une vaste série de symptômes post-traumatiques ont été recensés chez les anciens otages : difficultés à se concentrer et pertes de mémoire, accès dépressifs ou anxieux, mise en retrait de la vie sociale.
Mais les victimes tendent tout de même à reprendre le contrôle de leur vie, et certains anciens otages, aussi paradoxal que cela puisse paraître, enregistrent à terme des conséquences positives de leur expérience sur le plan psychologique.
Ces différences sont difficiles à comprendre. Les psychiatres peinent à répondre et admettent qu’il est difficile de savoir à l’avance si un otage risque plus qu’un autre de développer des troubles mentaux. « On n’a pas clairement délimité les facteurs qui conduisent à une évolution défavorable après une prise d’otage », admettaient en 2009 les auteurs d’un résumé sur le sujet, dans la revue de la Société royale britannique de médecine (RSM).
Un élément, enfin, complique le suivi des séquelles psychologiques : les troubles peuvent mettre longtemps à émerger.
« Cela peut ressurgir un an, deux ans, 10 ans après, et c’est absolument imprévisible », explique la psychiatre Christine Roullière, spécialiste des troubles post-traumatiques, qui souligne notamment la nécessité d’une prise en charge dès la libération d’un otage. Il faut « tout de suite permettre à la personne de verbaliser ce qu’elle a pu vivre », insiste-t-elle. « C’est une façon de remettre dans le fil de sa vie des événements hors normes qui l’ont fait passer de l’autre côté du miroir. L’objectif, c’est d’accompagner le retour dans le monde des vivants. »
Et c'est effectivement ce retour dans le monde des vivants que les autorités israélienne tente de mettre en place avec la prise en charge médicale, les retrouvailles avec ses proches et la gestion du traumatisme. Autant d’étapes imposées par Israël que les ex-otages du Hamas vont devoir suivre à lettre .
La prise en charge médicale, les retrouvailles avec ses proches.
Le protocole national israélien mis en place avec les otages est scientifiquement approuvé dans le monde entier . Il consiste à « déchoquer les gens, les faire sortir de cette glaciation, les ramener dans le réel » pour éviter que les patients ne tombent « dans une sidération, une glaciation psychique » sur le long terme. Pour cette raison, les otages libérés suivent un protocole strict et encadré.
Un premier examen médical personnalisé est donc mis en œuvre par le CICR à Rafah lors de leur réception, avant d’être transférés aux représentants de l’armée israélienne.
« D’un point de vue médical, évidemment, le médecin va demander s’ils n’ont pas de douleurs. (...) Il faut savoir s’ils n’ont pas de problème médical spécifique et faire des examens physiques », détaille-t-il. Les soins médicaux adéquats sont ensuite prodigués dans l’un des six hôpitaux israéliens où ont été envoyés les patients.
Des recommandations gouvernementales ont d’ailleurs été fournies au personnel en charge des otages. Et une attention toute particulière doit obligatoirement leur être accordée. The Times of Israël cite l’exemple des contacts physiques qui ne peuvent avoir lieu qu’avec l’accord de l’ex-otage ou la manière de les nourrir lors de cas de sous-alimentation prolongée en captivité.
En cas de détention sous terre, il est également demandé de porter une attention spécifique à leur sensibilité vis-à-vis de la lumière naturelle.
Le ministère de la Santé israélien a aussi demandé au personnel médical « de rechercher et de documenter tout signe de torture, de viol ou d’autres crimes de guerre », comme l’indique le média israélien. Un travail de documentation essentiel.
Se reconstruire au contact de ses proches
Une fois ces premières précautions passées, les otages vont progressivement revenir à la réalité. Ce qui commence par récupérer leurs effets personnels. Un moment important avant de retrouver les familles, alors informés du lieu où leur proche a été transféré.
Mais pour les retrouver, le personnel en charge du suivi des otages doit avant tout s’assurer « qu’ils soient à nouveau en bonne santé ». Ensuite ils pourront retrouver leurs familles. Un moment crucial pour reprendre « le contrôle de leur vie car la guérison est à la fois physique et mentale ».« Ils ont besoin d’être avec leurs familles, car être en famille est très important pour leur rétablissement »
Durant cette période de retrouvailles privées, les médias ne pourront pas avoir accès aux otages, ni à leurs familles. Ce qui s’explique par une volonté de laisser les otages se reconstruire loin de la lumière médiatique dans un premier temps. Toutefois, les familles seront ensuite libres d’échanger ou non avec des médias si elles le souhaitent.
Les enfants israéliens retenus en otage à Gaza ont un long chemin à parcourir pour se rétablir après leur libération . Selon le gouvernement israélien, jusqu'à 40 des otages sont des enfants, dont un bébé de 10 mois et des enfants d'âge préscolaire, dont certains ont vu leurs proches assassinés sous leurs yeux juste avant d'être kidnappés. "Il n'y aura jamais de rétablissement complet", a déclaré M. Dollberg, psychologue clinique et du développement à l'Academic College of Tel Aviv-Yaffo. "Ce ne sera jamais que ce qui leur est arrivé ne les affectera pas et ne sera pas oublié. Les enfants connaitront un parcours de vie chaotique.
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Alyson Braxton pour DayNewsWorld |
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VU A EPOQUAUTO 2023
L'EPOPEE DE LA FASTO A2 UN TRESOR RESSUSCITE
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Plongeons au cœur du prestigieux salon de Lyon Epoquauto 2023, où une véritable pépite automobile a captivé les passionnés de voitures de collection : la FASTO A2.
Cette voiture ancienne, énigmatique et méconnue du grand public, se distingue en tant qu'unique exemplaire encore existant à notre connaissance, témoignage rare d'une époque révolue.
La FASTO A2, sortie des ateliers de Saint-Éloy-les-Mines et de Saint-Ouen entre 1926 et 1929, incarne l'esprit créatif de l'entre-deux-guerres.
Cette période, marquée par l'émergence éphémère de nombreuses marques automobiles, voit la FASTO briller aussi bien sur les circuits que sur le marché commercial.
L'aventure de la FASTO débute en 1924 à Saint-Éloy-les-Mines, avec la production des premières automobiles dès 1926.
A contre-courant des tendances de l'époque, la décision est prise de construire la voiture dans son intégralité, y compris le moteur.
Les premiers modèles voient le jour sous l'égide des Établissements Odoire et Cie de Sainte-Éloy, avant d'être assemblés à Saint-Ouen à partir de la fin de 1926.
La FASTO A2, prototype succédant à l'A1, se démarque par son design fermé et son moteur 1 600 cc à 4 cylindres, développant 25 chevaux.
Le châssis du modèle C1 est brièvement présenté au Salon de l'Auto de Paris en 1926, mais reste sans lendemain.
L'année suivante, l'A3 fait son entrée avec un nouveau moteur de 1 600 cc à arbre à came en tête, propulsant la puissance à 35 chevaux.
Cette même année, trois modèles A3 S équipés de moteurs 2 litres sont préparés pour les 24 heures du Mans, offrant à la FASTO une vitrine prestigieuse malgré des déboires mécaniques sur la piste.
En 1927, l'A4 rejoint le catalogue, dévoilant une version moins performante de l'A3. Malheureusement, l'aventure de FASTO connaît une fin prématurée en 1928/1929, à l'aube de la Grande Dépression, mettant un terme à une épopée automobile prometteuse mais éphémère.
Près d'un siècle plus tard, le Groupement Associatif des Collectionneurs du Patrimoine Technique (GACPT) prend l'initiative de faire revivre la FASTO A2.
Sous la direction de Lionel Duperray des Éditions Vals d'Allier, une maison d'édition engagée, un ouvrage voit le jour.
Les bénéfices de sa vente sont entièrement dédiés au projet de restauration du dernier exemplaire connu de la FASTO A2, aujourd'hui entre les mains du GACPT.
L'histoire de la FASTO, retracée dans cet ouvrage préfacé par Franck Mesnel, ancien rugbyman de l'équipe de France et co-fondateur de la marque Eden Park, prend une nouvelle dimension. Franck Mesnel, petit-fils de Pierre Mesnel, le pilote de la Fasto numéro 8 lors des 24 heures du Mans 1927, apporte une touche personnelle à cette saga oubliée.
Aujourd'hui, les voitures FASTO sont quasiment introuvables, tombées dans l'obscurité même au sein des rassemblements de véhicules anciens.
Cependant, le destin en a décidé autrement, et c'est dans la banlieue de Lyon qu'un modèle A2 ressurgit, témoignage d'une époque révolue.
Utilisée comme voiture familiale jusqu'au milieu des années 50, elle a ensuite sombré dans l'oubli, passant de nombreuses années dans un garage souterrain humide, laissant son état de conservation en piteux état. Face à une destinée probable vers la ferraille, le GACPT, basé à Givors, parvient à détourner la FASTO de son ultime voyage, faisant de l'association la gardienne du dernier exemplaire connu parmi les 15 produites.
Ainsi, le GACPT se lance dans un projet ambitieux : la restauration complète de la FASTO A2.
Cette tâche ardue, équivalente à une véritable reconstruction, implique des investigations techniques approfondies en vue de refabriquer les pièces manquantes.
Le coût estimé des travaux s'élève à 180 000 euros.
La collecte des fonds nécessaires devient impérative, et c'est là qu'intervient un éditeur engagé qui propose la réalisation d'un ouvrage dédié à cette voiture exceptionnelle.
Les droits d'auteur générés par la vente de ce livre seront entièrement reversés à l'association.
De plus, pour les généreux donateurs souhaitant contribuer à sauver ce patrimoine automobile unique, la Fondation du Patrimoine ouvre de plein droit au crédit d’impôt.
L'engagement en faveur de la FASTO A2 ne passe pas inaperçu, et la Fondation Motul, célèbre fabricant d'huile, soutient déjà le projet avec une généreuse subvention de 10 000 euros.
Cependant, l'appel à la mobilisation ne s'arrête pas là.
Les passionnés d'histoire automobile, les défenseurs du patrimoine et tous ceux qui souhaitent participer à cette aventure sont invités à se joindre à cette démarche de préservation.
Au cœur de cette épopée, le GACPT, avec son adresse à 2348 route de Mornant, 69700 Givors, incarne l'esprit de préservation du patrimoine technique.
De même, les Éditions Vals d'Allier, situées au 31 rue du Docteur Dumas, 63300 Thiers, se distinguent par leur contribution à la diffusion de connaissances historiques et patrimoniales.
La FASTO A2, témoignage poignant d'une époque révolue, renaît grâce à l'effort collectif et à l'engagement de passionnés.
La restauration de cette pièce unique promet d'être une odyssée captivante, où l'histoire de la FASTO retrouvera son éclat et sa place dans le panorama riche de l'automobile de collection française.
En contribuant à cette noble cause, chaque participant devient le maillon d'une chaîne visant à préserver le patrimoine automobile pour les générations futures. Elevons nos regards vers la FASTO A2, témoin silencieux d'une époque révolue, et engageons-nous dans cette quête pour lui redonner vie. |
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Andrew Preston et Patrick Mourreau pour DayNewsWorld |
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UN NOUVEL ATTENTAT DU HAMAS A JERUSALEM
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Trois personnes ont été tuées et six autres blessées par deux hommes qui ont ouvert le feu sur un arrêt de bus, dans la partie ouest de Jérusalem, jeudi 30 novembre au matin. Le Hamas a revendiqué leur acte. Cette attaque a été perpétrée alors que la pause dans les combats à Gaza a été reconduite in extremis jeudi matin pour un septième jour.
Un arrêt de bus de Jérusalem-Ouest pris pour cible
L'attentat a eu lieu jeudi matin, vers 7h40 (heure locale), aux abords d'un arrêt de bus bondé de Jérusalem-Ouest. "Deux terroristes venus en voiture et armés, l'un d'un [fusil d'assaut] M16, et l'autre d'un pistolet", ont ouvert le feu, a déclaré le directeur de la police de la ville à la presse sur les lieux de l'attaque.
Trois personnes ont été tuées, et plusieurs autres ont été touchées, selon la police israélienne. Plusieurs médias israéliens, dont Haaretz et The Times of Israel, font état de six blessés. Les trois morts sont deux femmes de 24 et 67 ans, et un homme de 73 ans, tous de nationalité israélienne, ont précisé les autorités.
Les tireurs abattus par deux soldats et un civil
Des images diffusées par les télévisions israéliennes montrent deux hommes sortant d'une voiture et ouvrant le feu avant d'être abattus. Selon la police, ils "ont été tués rapidement par deux soldats, qui n'étaient pas en service, et un civil, qui leur ont tiré dessus".
Benyamin Nétanyahou les a félicités dans un communiqué. "Mon gouvernement continuera d'étendre la distribution d'armes aux citoyens", a assuré le Premier ministre israélien. Depuis l'attentat du 7 octobre, le gouvernement israélien a facilité l'attribution du permis de porter une arme à feu, et les boutiques d'armement ont vu les ventes auprès des civils se multiplier.
Le Hamas revendique l'attaque et appelle à une "escalade"
Les assaillants ont rapidement été identifiés comme deux frères, dont la police israélienne affirme qu'ils avaient été incarcérés par le passé et qu'ils étaient affiliés au Hamas. Le mouvement islamiste, classé comme terroriste par l'Union européenne, a revendiqué l'attentat jeudi à la mi-journée. "Les frères Mourad Nemr (38 ans) et Ibrahim Nemr (30 ans) (...), membres des brigades Ezzedine al-Qassam de Sour Baher", un quartier de Jérusalem-Est, "se sont sacrifiés en menant une opération", écrit l'organisation dans un communiqué.
Le Hamas appelle également à une "escalade de la résistance" contre Israël, et présente l'attaque de jeudi comme "une réponse naturelle aux crimes sans précédent de l'occupant [Israël] dans la bande de Gaza et contre des enfants à Jénine", une ville de Cisjordanie où deux garçons de 8 et 15 ans ont été tués par l'armée israélienne mercredi.
Avant même cette revendication, le président israélien Isaac Herzog a jugé que cette attaque était "encore un exemple de la situation dans laquelle nous nous trouvons, la guerre sans fin que nous menons contre les organisations terroristes, en particulier le Hamas". Le chef de la diplomatie américaine, Anthony Blinken, a estimé qu'elle rappelait "la menace terroriste affrontée au quotidien par Israël", où il se trouve en visite.
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Alize Marion pour DayNewsWorld |
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LA COP28 A DUBAI SOUS LES FEUX DE LA CRITIQUE
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La 28ème Conférence des Parties sur le Climat de l'ONU (COP 28), prévue du 30 novembre au 12 décembre, s'apprête à ouvrir ses portes à Dubaï, aux Emirats arabes unis.
Les délégués mondiaux se rassembleront aux Émirats arabes unis pour le prochain cycle de négociations internationales sur le climat. Au cours de l'année 2023, de nouveaux records météorologiques extrêmes ont été établis, marqués par des inondations dévastatrices en Libye et des incendies de forêt ravageurs au Canada, en Grèce, et sur l'île hawaïenne de Maui. Alors que ces négociations de la COP28 sont cruciales pour obtenir les accords mondiaux nécessaires afin d'éviter des changements climatiques dangereux, la confiance envers ce sommet est actuellement ébranlée, en grande partie en raison de la personne qui le dirige.
Le choix de Dubaï comme lieu de cet événement international majeur a suscité des vagues de critiques, notamment de la part des défenseurs de l'environnement. De plus, le choix de Sultan Ahmed Al Jaber, PDG de la compagnie pétrolière émiratie Adnoc, pour présider cet événement majeur est lui aussi contesté. Cette nomination a soulevé des interrogations quant à la neutralité des décisions prises lors de la COP28, alimentant ainsi le débat sur les liens entre intérêts économiques et réelles avancées environnementales.
Ahmed al Jaber, président de la COP28, le loup dans la bergerie ?
Les Émirats arabes unis ont suscité la controverse en annonçant, en janvier 2023, que le sultan Ahmed al Jaber, PDG de la compagnie publique Abu Dhabi National Oil Company (Adnoc), présiderait le sommet sur le climat, lui conférant ainsi un large contrôle sur l'ordre du jour.
Le président de la COP, le Sultan Al-Jaber, est en proie à des conflits d’intérêts majeurs en ce qui concerne la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Alors qu’il est censé guider la rédaction des décisions de la négociation d’une manière neutre et indépendante, Al-Jaber représente aussi le pays hôte, les Émirats arabes unis, en tant que CEO de la compagnie pétrolière nationale, Adnoc.
Étant donné que les combustibles fossiles représentent près de 90 % des émissions de CO2 à l’origine du changement climatique, certains dénoncent un conflit d’intérêts évident à ce que les producteurs de pétrole et de gaz soient à la tête des négociations sur le climat. Les Émirats arabes unis brûleraient plus de gaz qu’ils ne le déclarent. Plusieurs enquêtes ont d’ailleurs montré que les Émirats envisagent d’augmenter les exploitations de pétrole de 3,7 millions de barils par jour à 5 millions d’ici 2027.et de gaz, et que des tractations commerciales ont même lieu pendant les réunions prévues pour la COP.
Selon des documents confidentiels obtenus par le Centre for Climate Reporting, les Émirats arabes unis ont ainsi préparé des réunions d’affaires privées impliquant Adnoc avec les délégations de plus de 27 gouvernements étrangers avant le sommet. La rente pétrolière un gage de stabilité socio-économique des pays du Golfe. En outre malgré des décennies de politiques visant à diversifier l’économie du pays en dehors du pétrole, le secteur des hydrocarbures des Émirats arabes unis représente un quart du PIB, la moitié des exportations du pays et 80 % des recettes publiques. La rente pétrolière contribue à la stabilité socio-économique.
Cet état de fait est un principe central du contrat social du Golfe arabe, dans lequel les citoyens des six États du Golfe occupent principalement des postes bureaucratiques dans le secteur public, administrant une économie basée sur le pétrole avec une main-d’œuvre expatriée qui domine le secteur privé non pétrolier. Les préoccupations quant à l'obstruction des politiques pro-climat par les industries fossiles sont donc bien justifiées, compte tenu des preuves indiquant que ces industries ont eu connaissance depuis des décennies des conséquences climatiques de leurs produits.
Cependant le programme politique promu par la présidence des Émirats arabes unis à la COP28 pourrait peut-être contribuer à accélérer la transition vers la sortie des énergies fossiles.
Tout d'abord les Émirats arabes unis et Ahmed al Jaber ont été choisi par la région Asie-Pacifique, qui se compose d’un ensemble diversifié de pays en développement
Le choix du pays qui accueille le sommet de la COP est en effet géré par un processus des Nations unies qui fait l’objet d’une alternance démocratique entre six régions. Les pays de chaque région se consultent pour savoir qui représentera leur région, et ce pays fait une proposition, qui est évaluée et finalisée par le secrétariat qui gère la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques.
Les préoccupations énergétiques des pays du Sud
Pour certains pays du Sud, la perspective d’une élimination progressive des énergies fossiles semble non seulement décourageante, mais aussi une menace pour le développement économique.
Sur les dizaines de pays producteurs de pétrole dans le monde, environ la moitié sont des pays en développement à revenu intermédiaire dont les économies sont très vulnérables face à la volatilité des prix du pétrole et du gaz. Des études ont suggéré qu’une élimination rapide des énergies fossiles pourrait entraîner des milliers de milliards de dollars de pertes dues aux investissements dans les infrastructures des pays producteurs de pétrole, s’ils n’y sont pas préparés.
En même temps, de nombreux États du Sud sont confrontés aux conséquences démesurées du changement climatique, qu’il s’agisse de phénomènes météorologiques extrêmes ou de l’élévation du niveau de la mer qui peuvent menacer l’existence même de leurs communautés.La présidence des Émirats arabes unis à la COP28 pourrait accélérer la transition énergétique, malgré les critiques suscitées par le choix d'Al Jaber.
Les inquiétudes quant à l'élimination progressive des énergies fossiles sont importantes, notamment pour les pays en développement dont les économies dépendent fortement de ces ressources. Cependant, Al Jaber a qualifié cette transition d'" inévitable " et d' " essentielle ", soulignant la nécessité de renforcer les énergies renouvelables avant de cesser rapidement l'utilisation des combustibles fossiles.
La présidence d'Al Jaber à la COP28 a été interprétée comme une tentative des Émirats arabes unis de verdir leurs projets d'expansion pétrolière et gazière. Al-Jaber a cependant passé l’essentiel de sa carrière dans le secteur des énergies renouvelables. En 2006, il a fondé et dirigé la société d’État des Émirats arabes unis spécialisée dans les énergies renouvelables, Masdar, qu’il a aidée à devenir le plus grand opérateur d’énergies renouvelables en Afrique.
Il a été nommé PDG de l’Adnoc en 2016, dans le cadre du lancement officiel par les Émirats arabes unis d’une stratégie nationale pour l’après-pétrole. L’année précédente, le prince héritier Mohammed bin Zayed avait prononcé un discours déclarant que les Émirats arabes unis célébreraient " le dernier baril de pétrole " d’ici le milieu du siècle.
Le programme de la COP28
L’Adnoc a certes été fortement critiquée pour avoir prévu d’investir 150 milliards de dollars dans l’expansion de ses capacités pétrolières et gazières au cours de cette décennie. Mais au niveau mondial des plans de croissance des énergies fossiles bien plus importants que ceux des Émirats arabes unis sont menés par les États-Unis, le Canada, la Russie, l’Iran, la Chine et le Brésil. La majeure partie du financement des énergies fossiles dans le monde provient de banques des États-Unis, du Canada et du Japon. Et depuis 2015, les banques européennes ont versé un montant colossal de 1,3 billion de dollars dans les combustibles fossiles, dont 130 milliards de dollars pour l' année 2022. Plusieurs évaluations de l’ONU – comme l’édition 2023 de l’Emissions Gap
Report du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), ou
même les engagements actuels pris par les États dans le cadre de
l’accord de Paris – ont montré que les engagements actuels nous placent
sur une trajectoire d’augmentation des températures comprise entre 2,5
et 2,9 °C, bien au-delà des objectifs fixés par l’accord de Paris. Face à ces nombreuses contradictions, la COP28 est donc un rendez-vous indispensable qui entend dresser un bilan mondial de la situation, parler de transition énergétique et mettre l’accent sur la solidarité entre pays du nord et pays du sud.
Et les Émirats arabes unis font preuve d’un leadership qui va au-delà des présidences précédentes de la COP. En effet la valeur totale des projets d’énergie renouvelable prévus par les Émirats arabes unis avec divers partenaires au cours de la décennie s’élève à plus de 300 milliards de dollars.
Le programme de la COP28 prévoit de tripler la capacité des énergies renouvelables au cours des sept prochaines années, en réduisant encore les coûts pour concurrencer rapidement les combustibles fossiles, potentiellement au cours des 20 prochaines années.
Il demande également aux pays d’accepter de cesser la production d’énergies fossiles lorsque les émissions de CO2 ne sont pas capturées d’ici au milieu du siècle, ce qui pourrait accélérer le développement de la capture, de l'utilisation et du stockage du CO2 à des fins commerciales.
Enfin, la restructuration du financement de la lutte contre le changement climatique pour le rendre moins coûteux et réduire le fardeau de la dette, comme le propose la présidence des Émirats arabes unis, pourrait débloquer les milliers de milliards de dollars dont le monde en développement a désespérément besoin pour soutenir ses transitions énergétiques tout en s’industrialisant.
L’an dernier, lors du sommet de la COP27 à Charm el-Cheikh, en Égypte, l’accord visant à constituer un fonds pour les " pertes et dommages " avait été salué comme une avancée majeure, sur l’un des sujets les plus difficiles des négociations climatiques. Au cours de cette édition cette décision de novembre 2022 actait le fait que les pays les plus pauvres et les moins émetteurs ont besoin d'aide pour faire face aux conséquences du changement climatique. Mais un an après les négociations, le fonds ne s’est pas encore concrétisé comme l’espéraient les pays en développement.
De grandes questions en suspens
De nombreuses questions ont été soulevées et laissées en suspens à Charm el-Cheikh. Parmi elles : qui alimentera ce nouveau fonds ? Où sera-t-il situé ? Qui aura le pouvoir de le gérer ? Et qui aura accès au financement, et surtout qui n’y aura pas accès ? Les pays en développement ont accepté que le fonds soit hébergé par la Banque mondiale pour une période intérimaire, malgré des réserves. De nombreux délégués s’inquiètent de la réputation de la Banque, et notamment de la prédominance des pays développés parmi les donateurs, de l’accent mis sur l’octroi de prêts plutôt que de subventions, et du manque de sensibilité au climat dans les opérations de la Banque. Il est probable que ces inquiétudes resurgissent à Dubaï. Lors de la COP28, la concrétisation du fonds pour les pertes et dommages sera un test décisif pour la légitimité de l’ensemble du régime de négociation sur le changement climatique.
Certes, le fait qu’un PDG du secteur pétrolier dirige un sommet sur le climat est inquiétant pour tous ceux qui prônent une réduction progressive et rapide des combustibles fossiles mais si le sommet de la COP28 parvient à conclure des accords historiques sur les questions susmentionnées, il s’agira d’une avancée significative dans l’accélération de la transition énergétique . Et le sommet de la COP sera autre chose qu'un simple ballet d'hypocrisie...
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Abby Schelcore pour DayNewsWorld |
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MAGRET DE CANARD FLAMBE AU COGNAC AUX POMMES ET AUX ABRICOTS
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Pour cette recette de Magrets de canards flambés au cognac, pommes et abricots, vous pouvez compter 40 minutes de préparation. Ce plat peut être préparé avant le repas et réchauffé 15 à 20 min avant d'être servi. Ingrédients
Magret de canard 3 tranche(s)
Chorizo doux 1
Pomme(s) Golden 3
Abricots secs 250 g
Cognac
Préparation
1° Coupez les magrets de canards en fines tranches sur la longueur. Détaillez les tranches de lard en petits dés.
2° Émincez le chorizo en fines rondelles. Épluchez les pommes, retirez les pépins et coupez-les en petits dés.
3° Placez dans un saladier les pommes et les abricots, versez dessus un léger filet de cognac pour parfumer les fruits et laissez-les macérer.
4° Dans une grande poêle, faites fondre un peu de gras (un peu de la peau des magrets par exemple), faites revenir les tranches des magrets, les morceaux de lard et les rondelles de chorizo.
5° Quand la viande commence à être saisie, versez le cognac dans la poêle, laissez-le chauffer un petit peu, et faites flamber le tout.
6° Laissez mijoter quelques minutes sans laisser trop cuire les magrets afin d'éviter qu'ils sèchent par la cuisson, versez le tout dans une marmite pouvant accueillir un couvercle, ajoutez-y les pommes et les pruneaux.
7° Pensez à remuer régulièrement le tout et laissez cuire à feu doux, le temps que les fruits fondent.
8° Si le couvercle de votre marmite n'est pas lisse et possède un léger rebord, vous pouvez verser sur le couvercle un peu d'eau, la condensation produite par la chaleur de la cuisson évitera d'assécher le contenu qui est en train de cuire.
Et dégustez !
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Marie-Chantal de Verneuil pour DayNewsWorld |
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LE LUXE SOUS LE CHARME DES STARS COREENNES DE LA K-POP
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Véritables icônes en Corée du Sud et au-delà de ses frontières, les chanteurs de K-pop sont devenus les nouveaux visages du luxe mondial. Ces derniers mois, leur ascension en tant qu'ambassadeurs s'est intensifiée au sein des maisons de couture les plus prestigieuses. Plongée au cœur de l'univers des égéries sud-coréennes des marques de luxe.
La Corée du Sud, au dynamisme économique indéniable, suscite un intérêt croissant de la part des grandes marques. Louis Vuitton et Nicolas Ghesquière ont dévoilé leur défilé femmes pré automne-hiver 2023 à Séoul, sur le pont Jamsugy, le 29 avril. En mai, Gucci a présenté sa collection Cruise 2024 au palais de Gyeongbokgung, situé dans la capitale sud-coréenne, au nord de la rivière Han.
Ces deux géants du luxe ont choisi des lieux emblématiques de la cité, mais l'un des piliers du soft power coréen n'est autre que la K-pop. Ce genre musical, au succès international retentissant, met en avant des chanteurs et danseurs énergiques et inspirants, souvent regroupés en formations. Les appelés "idoles" attirent depuis plusieurs années des marques partenaires au positionnement grand public. Récemment, les maisons de luxe européennes se sont éprises de ces jeunes talents.
À première vue, deux groupes se partagent le devant de la scène : BTS et Black Pink, ce dernier étant le girl band le plus en vue. Les membres de Black Pink, à savoir Jennie, Jisoo, Rosé et Lisa, sont chacune égéries d'au moins deux marques de luxe. Les bijoux Tiffany&Co., les robes Chanel et Saint Laurent, les sacs Jacquemus et les montres Cartier bénéficient d'une visibilité extrême, chaque geste de ces artistes coréennes étant scruté et analysé par une communauté de fans très impliquée.
La machine semble s'emballer du côté des marques, toutes cherchant à avoir leur propre idole K-pop, et de nombreuses nominations ont eu lieu récemment. Taeyong, chanteur du groupe NCT aux onze millions d'abonnés Instagram, est devenu ambassadeur international de la marque Loewe depuis le mois de juin. Dior, qui compte déjà parmi ses rangs Jisoo (Black Pink) et Park Jimin (BTS), a récemment accueilli Haerin, du groupe NewJeans, en avril. Dans la même dynamique, la maison Kenzo, dirigée par le designer japonais Nigo, a annoncé en juin l'arrivée de Vernon, membre du groupe Seventeen. Plus récemment, fin juillet, Versace a intronisé Hyunjin (Stray Kids) comme nouvelle égérie.
Un mariage avantageux, mais pour qui ?
L'engouement des amateurs de K-pop ne se limite à aucun groupe ou artiste en particulier. Si les têtes d'affiche sont déjà très prisées, un vaste réservoir d'artistes talentueux existe. Cependant, les marques devront probablement s'adresser aux mêmes interlocuteurs, car la grande majorité des jeunes de la K-pop évolue au sein de quatre agences géantes, à savoir Hybe, YG Entertainment, SM Entertainment et JYP Entertainment.
Selon le média Glitz Paris, ces agences imposent des contrats très restrictifs aux idoles, allant jusqu'à leur interdire d'être en couple, afin de garantir une image lisse et soignée, au prix d'une certaine perte de liberté. Leur contrôle est tel que certaines idoles n'ont même pas conscience des chiffres générés par leurs contrats d'égéries, selon le même média français.
Cependant, la frénésie ne faiblit pas au Pays du matin calme, et le potentiel international de la K-pop semble inépuisable. Ainsi, des marques moins puissantes que les grands groupes de luxe peuvent tenter leur chance avec les futures stars potentielles. Hybe, qui accompagne depuis ses débuts le célèbre boys band BTS, a créé en janvier 2022 le groupe japonais &Team, dont le dernier clip vidéo "Road not taken" cumule 1,4 million de vues deux semaines après sa publication. Plus récemment, en mai, l'agence a lancé le groupe Boynextdoor, via son sous-label KOZ Entertainment.
En attendant d'autres mariages...
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Emily Jackson pour DayNewsWorld |
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DRAME DE CREPOL LE CARACTERE RACISTE DU MEURTRE DOIT ETRE PRIS EN COMPTE
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En ce qui concerne le profil des suspects, la maire a souligné la présence d'environ "une centaine de jeunes, avec un noyau dur particulièrement violent".
Lors d'une entrevue ce mardi 28 novembre 2023 sur BFM-RMC, Marie-Hélène Thoraval a également plaidé pour "mettre fin à la culture de l'excuse". Le caractère raciste La maire de Romans-sur-Isère, Marie-Hélène Thoraval, affiliée à la diversité de droite, a déclaré ce mercredi 29 novembre que les «familles» des victimes de l'attaque lors du bal du village à Crépol, dans la Drôme, il y a une dizaine de jours, ont sollicité que la justice considère l'incident comme "raciste".
'Les familles demandent deux choses", a déclaré l'élue lors de son entretien sur BFM-RMC. "La première, c'est une fermeté incontestable de la justice, et la deuxième, c'est que le caractère raciste manifesté par les agresseurs soit pris en compte", a-t-elle souligné. La maire de Romans-sur-Isère a exprimé ses craintes quant à d'éventuels drames à venir après le meurtre de Thomas. Elle a regretté le fait que tous les mis en cause soient "issus de parents déjà délinquants". Selon elle, il s'agit d'une culture qui se transmet, une observation qu'elle fait en tant que maire depuis 2014. Interrogée sur le quartier de la Monnaie, d'où proviennent certains des suspects, Marie-Hélène Thoraval a affirmé qu'au sein des 4500 habitants, «une centaine de jeunes» posent des problèmes, formant «un noyau dur particulièrement violent».
Radicalisation et trafic de drogue Elle a décrit ce noyau dur comme cherchant à établir «une zone de non-droit en occupant le territoire» de la Drôme, au détriment des 34 000 habitants de la ville qui aspirent à la tranquillité. "C'est tout un territoire qui est touché", a insisté l'élue, ajoutant avec force : "Il faut cesser de pratiquer la culture de l'excuse". Concernant la divulgation des prénoms des suspects, la maire de Romans-sur-Isère a critiqué le fait de "ne pas avoir communiqué les prénoms plus tôt", jugeant cela "indécent". Elle s'est interrogée sur le manque de transparence initial, soulignant que la divulgation des prénoms sur les réseaux sociaux avant leur confirmation par les autorités ne fait que renforcer la stigmatisation.
Déjà dimanche, la maire avait appelé à "s'asseoir autour de la table et à travailler autrement" face à un niveau de délinquance qui, selon elle, trouve ses racines dans la radicalisation et le trafic de drogue, à Romans et dans d'autres villes.
Lundi, le gouvernement avait tenté d'apaiser les tensions suscitées par la mort de Thomas.
Ce qui a coûté la vie au lycéen de 16 ans n'est pas "une simple rixe" mais "un drame qui fait courir le risque d'un basculement de notre société", a déclaré.Olivier Véran, appelant à ne pas répondre à la violence par la violence. Certes mais quand le gouvernement aura-t-il le courage de nommer les choses et de prendre les mesures qui s'imposent ?
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Boby Dean pour DayNewsWorld |
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SALADE DE FENOUIL AVOCAT ET ORANGES
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De par son goût anisé, le fenouil est l'ingrédient à découvrir et à glisser dans vos salades ! Il leur donne un petit goût en plus et avec les avocats et les oranges, cette salade est parfaite pour surprendre vos invités.
Ingrédients
Avocat(s) 2
Fenouil 1
Orange(s) 2
Oignon(s) rouge(s)
Oignon(s) rouge(s) 1
Vinaigre balsamique 1 c. à soupe
Huile d'olive 2 c. à soupe
Sel poivre
Préparation
1°Rincez le fenouil et coupez-le en fines lamelles.
2°Hachez l'oignon finement et coupez l'avocat en quartiers.
3° Pelez les oranges à vif et coupez-les en quartiers.
4°Dans un petit bol, mélangez le vinaigre balsamique, l'huile d'olive, avec une pincée de sel et de poivre.
5°Ajoutez l'huile d'olive et le vinaigre balsamique en filet, avec une pincée de poivre et de sel.
6°Mélangez avec une cuillère en bois.
Vous pouvez remplacer les oranges par du pamplemousse.
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Marie-Chantal de Verneuil pour DayNewsWorld |
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COME BACK SUR LE SALON
EPOQUAUTO
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EpoquAuto c'est une odyssée passionnante et inoubliable au cœur de la passion automobile ancienne à Lyon, grande ville de France, capitale de la Gaule, et qui est également la capitale mondiale de la gastronomie.
L'édition 2023 d'EpoquAuto s'est déroulée du 10 au 12 novembre à Lyon, transformant les vastes halls d'Eurexpo en un véritable sanctuaire dédié aux amoureux de voitures anciennes.
Organisé par un club d'enthousiastes, l'événement a mobilisé pas moins de 250 bénévoles passionnés, donnant vie à ce salon unique en son genre.
Occupant fièrement 5 halls ainsi que la place centrale d'Eurexpo, EpoquAuto 2023 a accueilli 849 exposants, dont 528 dédiés aux pièces détachées et documents anciens, ainsi qu'aux artisans spécialisés.
Ce qui rend EpoquAuto si particulier, c'est son statut d' unique salon de cette envergure organisé par un club d'amateurs d'automobiles anciennes.
A l'inverse des grands salons internationaux tels que ceux d'Essen, Maastricht, Bruxelles ou Paris-Rétromobile, EpoquAuto a su maintenir le caractère authentique d'une bourse d'échange, contrastant avec la tendance mondiale où les marchands de véhicules de collection et les prestataires de services prennent le devant de la scène.
Lyon a réussi à préserver cette essence en mettant en avant la passion partagée par les amateurs.
Là où d'autres événements basculent progressivement vers une commercialisation intensive, EpoquAuto demeure fidèle à l'esprit de l'échange, mettant en lumière la diversité des clubs régionaux et des marques.
Cette approche confère au salon une atmosphère unique, véritablement conçue par des passionnés pour des passionnés, un point fort qui se ressent dans chaque recoin des halls d'exposition.
Une des caractéristiques marquantes d'EpoquAuto est la place centrale accordée aux clubs régionaux et aux marques. Cela crée une ambiance conviviale et authentique, où les amateurs peuvent partager leurs expériences et échanger des anecdotes avec d'autres passionnés.
Cette symbiose entre les clubs, les exposants, et les visiteurs fait d'EpoquAuto bien plus qu'un simple salon ; c'est un lieu de rencontre, une célébration de l'amour partagé pour les automobiles anciennes.
Cette année, EpoquAuto a mis en avant trois marques emblématiques : Peugeot, Talbot, et Cadillac, dont l'une a appartenu à la légende Johnny Hallyday. Cette sélection éclectique a permis aux visiteurs de découvrir ou redécouvrir une multitude de modèles emblématiques, illustrant la diversité de l'histoire automobile.
Entre marques populaires toujours en activité, marques de prestige aujourd'hui disparues, et géants de l'automobile américaine, les visiteurs ont eu l'opportunité de se plonger dans une véritable rétrospective automobile.
Le salon a également mis en avant plusieurs thèmes, allant du rallye aux courses de côte, en passant par les youngtimers (voitures de collection des années 80/90) et les véhicules utilitaires, parmi lesquels figuraient d'imposants autocars et les emblématiques Berliet fabriqués à Lyon.
Cette diversité thématique a contribué à enrichir l'expérience des visiteurs, offrant une variété d'expositions et de démonstrations qui ont captivé l'attention des passionnés.
Les allées d'EpoquAuto étaient animées par la présence de clubs passionnés, de marchands d'automobiles, d'espaces de vente de voitures de particuliers, et de zones dédiées aux véhicules mis aux enchères.
Les visiteurs ont ainsi pu admirer un panel impressionnant de modèles, des voitures populaires aux plus luxueuses, permettant à chacun de trouver son bonheur, que ce soit pour l'achat ou la simple contemplation.
La palette d'activités proposée aux visiteurs était aussi vaste que la diversité des véhicules exposés.
Entre l'acquisition d'une ancienne, les déambulations contemplatives, les animations telles que le démontage record d'une 2CV Citroën, et les conférences organisées par la Fédération Française des Véhicules d'Époque, chacun pouvait trouver son bonheur.
Les clubs, présents en nombre, étaient disponibles pour répondre aux questions des visiteurs, affichant un sourire et une patience qui soulignent la passion qui les anime.
L'association des 3A (Amateurs d'Automobiles Anciennes), en charge de l'organisation d'EpoquAuto, mérite une mention spéciale. Le professionnalisme et le dévouement des 3A ont été remarquables, assurant le bon déroulement de l'événement malgré l'affluence dès l'ouverture des portes.
Les 250 bénévoles ont formé une équipe exceptionnelle, gérant efficacement les foules pressées dès 9 heures le vendredi, coordonnant l'accès aux parkings, et veillant à ce que chaque visiteur puisse profiter pleinement de l'expérience EpoquAuto.
Le vendredi, dès 10 heures, les allées étaient déjà bondées, créant une atmosphère électrique où les affaires allaient bon train. Les habitués se retrouvaient avec enthousiasme, tandis que les nouveaux venus étaient étonnés par la diversité des expositions.
C'est dans ces moments que l'implication des 3A se manifestait le plus, offrant aux visiteurs une expérience sans accroc, dans un environnement chaleureux et bienveillant.
Chaque année, les 3A démontrent leur expertise en choisissant des thèmes qui mettent en avant des marques spécifiques, ajoutant une dimension thématique au salon.
Cette année, l'honneur était donné à Peugeot, Talbot et Cadillac, offrant aux visiteurs une plongée immersive dans l'histoire de ces marques emblématiques. Les 3A veillent également à préserver l'âme du salon en accordant une place significative aux clubs, aux particuliers, et en créant un espace où la diversité règne en maître.
Cerise sur le gâteau nous avons même eu la chance d'avoir un modèle (artiste, actrice etc...) en costume vintage devant les belles Cadillac mais on vous reparlera d'elle plus tard sûrement.
L'ambiance conviviale d'EpoquAuto est également rehaussée par la tradition gastronomique de la région.
Les visiteurs, venus en voitures anciennes, bénéficient également d'un traitement privilégié avec la mise à disposition d'un parking gratuit, ajoutant une touche pittoresque au spectacle global.
Les 3A, avec leur sens aigu de l'organisation, parviennent à maintenir une ambiance détendue malgré l'affluence, créant un équilibre harmonieux entre la passion automobile et la convivialité.
Au-delà des considérations économiques, EpoquAuto offre une journée de bonheur partagé.
L'implication remarquable des 3A, les retrouvailles fréquentes entre passionnés, la qualité et la quantité des exposants, ainsi que cette ambiance unique de fête populaire, font de ce salon un événement à part.
L'expérience va au-delà de la simple contemplation de voitures anciennes ; elle s'inscrit dans une véritable immersion dans l'histoire automobile, où chaque modèle raconte une histoire, et chaque passionné partage son amour pour ces véhicules chargés de souvenirs.
Le salon n'est pas seulement un lieu d'exposition, c'est aussi une grande brocante automobile où les visiteurs peuvent trouver des pièces rares, des souvenirs inoubliables, et échanger des anecdotes avec d'autres passionnés. Les clubs, au cœur de cet écosystème, sont des piliers essentiels, offrant un espace où la camaraderie et l'échange sont à l'honneur.
C'est une immersion totale dans la culture automobile, où les visiteurs peuvent non seulement admirer des modèles exceptionnels, mais aussi en apprendre davantage sur leur histoire grâce aux passionnés qui les présentent avec fierté.
La diversité des genres est la griffe d'EpoquAuto, veillant à ne pas céder à un élitisme souvent constaté ailleurs. Les halls de marchands de pièces et d'automobiles sont un véritable trésor pour les amateurs, proposant des objets à tous les prix.
L'authenticité règne, et chaque stand est une invitation à la découverte, à la recherche de la perle rare qui complètera la collection ou qui évoquera un souvenir précieux.
Cependant, au milieu de cette effervescence passionnée, des considérations économiques émergent.
Les prix semblent avoir augmenté depuis l'année précédente, suscitant des questionnements sur les raisons de cette hausse.
Des simples porte-clés aux catalogues et livres, les marchands, y compris les particuliers, ont ajusté leurs prix, parfois de manière significative.
Les visiteurs, tout en comprenant les réalités économiques, ont pu constater cette évolution des tarifs, tout en exprimant leur passion à travers des négociations souvent empreintes de convivialité.
Malgré cette observation, le prix d'entrée au salon reste abordable, ce qui contraste avec d'autres événements du même genre.
Avec un tarif de 16€ en caisse, 14€ en ligne, 13€ pour les étudiants, et la gratuité pour les moins de 12 ans, EpoquAuto demeure un événement accessible à tous les amoureux de voitures anciennes. Cette politique tarifaire reflète l'intention des organisateurs de rendre l'expérience EpoquAuto accessible au plus grand nombre, favorisant ainsi la diversité des visiteurs.
Au-delà de l'aspect économique, passer une journée à EpoquAuto procure un bonheur partagé. Les 3A, par leur engagement et leur passion, ont réussi à créer un événement qui va bien au-delà d'un simple salon automobile. C'est une expérience immersive, une plongée dans l'histoire et la culture automobile, où chaque détail est soigneusement orchestré pour offrir une journée mémorable aux passionnés.
L'esprit d'EpoquAuto réside également dans la générosité des bénévoles, qui consacrent temps et énergie pour que chaque visiteur reparte avec des souvenirs gravés dans sa mémoire.
Les 3A sont les véritables héros en coulisse, orchestrant cet événement avec une précision remarquable et un amour évident pour l'automobile ancienne. Leur dévouement mérite une reconnaissance particulière car c'est grâce à eux que des milliers de passionnés peuvent vivre chaque année cette immersion unique dans le monde des voitures d'époque.
En conclusion, EpoquAuto 2023 a été bien plus qu'un simple salon automobile.
C'était une odyssée à travers le temps, une célébration de la passion automobile partagée, orchestrée avec brio par les 3A et leur armée de bénévoles dévoués.
Des expositions variées, des rencontres chaleureuses, des échanges passionnés et une ambiance conviviale ont marqué cette édition, en faisant un événement incontournable pour tous les amateurs de voitures anciennes. EpoquAuto n'est pas seulement un rendez-vous annuel, c'est une expérience qui laisse une empreinte indélébile dans le cœur de chaque visiteur, un chapitre mémorable dans l'histoire riche de la passion automobile.
Par son ampleur mais aussi par sa qualité exceptionnelles EpoquAuto, est sans conteste devenu le premier salon international surpassant tous les autres. |
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Pamela Newton et Patrick Mourreau pour DayNewsWorld |
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LA GUERRE MEDIATIQUE MENEE PAR LE HAMAS CONTRE ISRAEL
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La République islamique est engagée dans une guerre par procuration contre Israël ; un pays dont elle va jusqu'à nier le droit même à exister. Si l'Iran se garde de mener des actions militaires directes en territoire israélien, il finance un réseau d'organisations armées à l'extérieur de ses frontières qu'il surnomme " l'axe de résistance" contre Israël. Et juste après l’Iran et son programme nucléaire, deux organisations figurent sur le podium des menaces, considéré depuis Tel-Aviv : le Hamas palestinien et le Hezbollah libanais, qui disposerait de "100.000 fusées" prêtes à être lancer contre l’Etat hébreu.
Le Hamas avec les atrocités commises en Israël du 7 octobre 2023 n'a pas démérité de sa réputation. Et il a su utiliser les médias pour propager l'horreur de leurs actes.
" Nous livrons une bataille, et que plus de la moitié de cette bataille se déroule sur la scène médiatique. Nous sommes donc engagés dans une bataille médiatique pour gagner les cœurs et les esprits des membres de notre communauté. " , clamait déjà en 2004 Ayman al-Zawahiri, autrefois numéro deux d'Al-Qaida et ensuite leader après l'élimination d'Oussama Ben Laden en 2011, sur le rôle crucial de la sphère médiatique en tant que champ de bataille autonome.
Le message d'Al-Zawahiri en 2004, encourageait pour Irak à mobiliser l'ensemble des musulmans dans un djihad global contre ce qu'il percevait comme une nouvelle "croisade" américaine contre l'islam. Al-Zawahiri soulignait la nécessité de déplacer les sanctuaires d'Al-Qaida des zones rurales vers les centres urbains pour exploiter le potentiel médiatique des conflits urbains.
Un usage médiatique des civils
Ce basculement géographique reposait sur un constat stratégique : la ville, dans les conflits contemporains asymétriques, est devenue un véritable catalyseur capable d’alimenter la « guerre médiatique ». Les destructions qui y sont commises par l’ennemi sont plus spectaculaires qu’en zone rurale, la présence de milliers de civils peut faire hésiter l’assaillant au moment de lancer ses attaques, le nombre de victimes collatérales plus élevé, la quantité de photos et de vidéos qui y sont prises est plus importante – autant d’éléments qui permettent de mieux mobiliser les publics lointains contre l’armée qui mène l’offensive.
Il est difficile de ne pas voir dans les modes opératoires du Hamas mis en œuvre actuellement à Gaza une logique similaire à celle utilisée par Al-Qaida en Irak à Falloujah (quelque 300 000 habitants) en 2004. De plus en concentrant les bastions défensifs soit autour d’une mosquée stratégique soit autour de l’hôpital de Falloujah les terroristes bénéficient non seulement de la protection de boucliers humains mais transforme aussi l’opération en une véritable profanation aux yeux des populations musulmanes, la mosquée revêtant un caractère sacré. L'objectif recherché : réveiller chez l’Oumma le « réflexe » du djihad dit « défensif ». Cette approche stratégique persiste dans les tactiques actuelles du Hamas à Gaza, mettant en œuvre des méthodes similaires à celles employées par Al-Qaida en Irak, telles que l'utilisation de boucliers humains et la concentration des opérations dans des zones urbaines densément peuplées.Les objectifs consistent à maximiser les pertes civiles en cas de frappe, provoquant ainsi une réaction émotionnelle et un soutien accru de la population locale. Soulever "la rue arabe" et fragiliser les régimes arabes partenaires d’Israël
A la différence d’Al-Qaida, le Hamas ne cherche pas a priori à susciter des vocations djihadistes, mais plutôt à soulever "la rue arabe", à la radicaliser afin de fragiliser les régimes arabes partenaires d’Israël et d’isoler un État hébreu soucieux de normaliser ses relations avec ses voisins. Les stratèges d’Al-Qaida ont d’ailleurs théorisé la vocation du djihad palestinien à saper la légitimité des régimes arabes en paix avec Israël .
Après les deux ans de la signature des accords d'Abraham qui, ont contribué à détendre les relations avec d'autres pays arabes - l’Egypte, la Jordanie, l’Arabie saoudite et les pays du Golfe- à l' exception près du Qatar qui soutient les Frères musulmans et le Hamas palestinien, qui en est une émanation- la riposte d’Israël contre Gaza aux attaques du Hamas a mis a fortement mis à mal les efforts de part et d'autres... La filiation idéologique et stratégique entre Al-Qaida et le Hamas éclaire le conflit en cours à Gaza, soulignant l'importance du champ de bataille médiatique et la manipulation des médias pour influencer l'opinion publique.
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Alize Marion pour DayNewsWorld |
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GEERT WILDERS PREMIER MINISTRE AUX PAYS-BAS PREFIGURERAIT L'AVENIR DE L'EXTREME-DROITE EN EUROPE
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Les élections législatives néerlandaises de mercredi 22 novembre 2023 ont donné une victoire massive du parti d’extrême droite PVV, qui a obtenu 37 sièges sur 150, suivi par la coalition des partis socialiste et vert (Parti travailliste/PvdA, Gauche verte/GL) de l’ancien commissaire européen Frans Timmermans, qui a obtenu 25 sièges.
M. Wilders a déclaré que le PVV ne pouvait « plus être ignoré », affirmant que « nous allons gouverner ».
« Une telle mégavictoire doit être respectée. C’est ce que disent les électeurs, ils veulent que les choses soient différentes. Il serait très antidémocratique de laisser les électeurs de côté », a-t-il déclaré. De l'autre côté de l'échiquier politique, M. Timmermans a exprimé sa déception face aux résultats, soulignant son espoir initial et reconnaissant qu'il n'a pas réussi à convaincre suffisamment de personnes. Appelant à un "front progressiste" pour défendre la démocratie et l'État de droit, il a vivement critiqué le discours anti-migratoire du PVV. "Peu importe d'où vous venez", a affirmé Timmermans, "vous êtes les bienvenus aux Pays-Bas si vous fuyez la guerre et la violence, cela restera inchangé pour nous". Deux scénarios possibles
Face aux résultats, deux scénarios se dessinent : soit le VVD libéral, le NSC de centre-droit et le PVV d'extrême droite forment une coalition de droite, éventuellement avec le soutien de petits partis comme le BBB (Mouvement agriculteur-citoyen), soit le bloc Pvd A/GL de M. Timmermans tente de gouverner avec le NSC et le VVD, aux côtés du parti libéral D66 (Démocrates 66).
Dans une semaine au plus tard, un débat parlementaire avec les nouveaux sièges sera organisé pour discuter des résultats des élections. Tous les partis nommeront un médiateur pour explorer des coalitions viables. Ensuite, le médiateur recommandera une coalition, et le Parlement choisira et nommera l'un des chefs de parti au poste de Premier ministre, chargé de former une coalition. Ce processus peut s'étendre sur plusieurs mois.
Bien que tout soit incertain, les divergences de vue entre les partis sur des questions clés rendront les négociations de coalition difficiles, compliquant la gouvernance future. Le VVD se montre ouvert à une collaboration avec l'extrême droite, alors que la présidente du parti, Dilan Yeşilgöz, a précisé qu'elle ne soutiendrait pas M. Wilders en tant que Premier ministre en raison de ses opinions extrêmes.
"Je ne vois pas M. Wilders devenir Premier ministre car je ne le vois pas capable de former une majorité. C'est maintenant à lui de montrer s'il en est capable", a déclaré Dilan Yeşilgöz lors de la soirée électorale.
Le leader du NSC, Peter Omtzigt, a réitéré à plusieurs reprises que son parti ne collaborerait pas avec le PVV en raison de ses positions anti-islam et anti-migrants, contraires à la constitution néerlandaise. Cependant, rien n'est exclu. M. Omtzigt exprime son désir de faire partie du nouveau cabinet, mais reconnaît que cela ne sera pas facile. "Les Pays-Bas doivent être gouvernés, et nous sommes prêts pour cela", a-t-il déclaré.
Malgré l'ouverture du VVD et du NSC à la négociation, M. Wilders a indiqué qu'il était prêt à faire des concessions sur ses propositions politiques les plus controversées. "Nous n'allons pas parler de mosquées, de Corans et d'écoles islamiques", a-t-il déclaré, reconnaissant que certaines mesures étaient anticonstitutionnelles. Une coalition avec le NSC et le VVD pourrait atténuer leur discours. Par exemple, une coalition de droite continuerait probablement à soutenir une approche unifiée dans la dimension extérieure de l'Union européenne, notamment en matière de commerce mondial, de coopération en défense et d'autonomie stratégique, comme le préconisent le VVD et le NSC dans leurs programmes électoraux.
En ce qui concerne une coalition centriste, le Pvd A/GL de M. Timmermans et le VVD sont historiquement rivaux, le VVD ayant des positions eurosceptiques et fiscalement conservatrices au sein de la famille des partis libéraux européens. De plus, l'alliance verte-socialiste a été formée pour évincer le VVD du gouvernement.
Le réveil de l'extrême droite européenne
La victoire du PVV néerlandais aiguise l'appétit des nationalistes de l'UE pour un retour aux "identités nationales". Les dirigeants des partis d'extrême droite européens exprimant ouvertement leur soutien à l'ancien président américain Donald Trump célèbrent la victoire de Geert Wilders avant les élections européennes de juin.
"Partout en Europe, les citoyens réclament un changement politique !", a commenté le parti d'extrême droite allemand Alternative für Deutschland (AfD) sur X. Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a félicité immédiatement Geert Wilders pour sa victoire, soulignant un "vent de changement". A Paris, la dirigeante d'extrême droite Marine Le Pen du Rassemblement national (ID) a félicité Geert Wilders et le PVV pour leur performance spectaculaire aux élections législatives, confirmant le soutien croissant à la défense des identités nationales.
Le chef du parti espagnol Vox (CRE), Santiago Abascal, a également félicité M. Wilders, notant que de plus en plus d'Européens demandent que leurs nations, frontières et droits soient défendus.
La Première ministre italienne conservatrice, Giorgia Meloni, n'a pas encore réagi à la nouvelle. Cependant, Matteo Salvini, de la Lega (La Ligue, Identité et Démocratie/ID), son partenaire de coalition, a félicité M. Wilders, le qualifiant d'"allié historique de la Lega". "Une nouvelle Europe est possible", a-t-il déclaré sur X.
Après 13 ans à la tête du gouvernement néerlandais, Mark Rutte pourrait céder la place à un nouveau visage de l'extrême droite issu des élections législatives du 22 novembre.
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Andrew Preston pour DayNewsWorld |
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ACCORD ISRAEL-HAMAS LIBERATION D'OTAGES TREVE HUMANITAIRE...
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Les deux parties ont finalement conclu un premier accord dans la nuit du mardi 21 novembre 2023 au mercredi 22 novembre. Après des semaines de conflit et de pourparlers simultanés, un consensus a été atteint. Le Hamas et Israël se sont entendus sur la libération de 50 otages, enlevés par le groupe terroriste le 7 octobre 2023 dernier, en échange de la libération de prisonniers palestiniens et de l'instauration d'une trêve dans la bande de Gaza.
Le Premier ministre Benyamin Netanyahou a qualifié l'accord de "bonne décision" mardi soir, avant le début de la réunion de son cabinet, qui a ensuite donné son feu vert tôt mercredi. Le Hamas, via son chef Ismaïl Haniyeh, a salué la décision de "trêve humanitaire", soulignant que les modalités de l'accord étaient conformes à la vision de la résistance. Les autorités qataries, au cœur des pourparlers, ont confirmé l'accord dans la nuit, exprimant leur gratitude envers l'Égypte et les États-Unis pour leur contribution aux médiations. Libération de 50 otages contre 150 prisonniers palestiniens ? 240 otages, capturés lors de l'attaque du Hamas sur Israël le 7 octobre 2023, étaient concernés. Le gouvernement israélien a annoncé avoir approuvé les grandes lignes de la première étape de l'accord, libérant au moins 50 otages, principalement des femmes et des enfants. Aucun militaire ne devrait être relâché.
En échange, un nombre indéterminé de femmes et d'enfants palestiniens détenus en Israël seront également libérés, selon le ministère des Affaires étrangères qatarien. Deux sources parlent de 150 prisonniers.
La nationalité des personnes libérées reste floue, bien que trois ressortissantes américaines figurent parmi les 50 otages, selon un haut responsable de la Maison Blanche. Huit Français sont toujours aux mains du Hamas.
Bien que cet accord porte initialement sur 50 personnes, les États-Unis s'attendent à la libération de davantage d'otages dans les prochains jours. Si ce premier accord ne porte que sur 50 personnes, les États-Unis s’attendent à ce que davantage soient libérées. "Il y aura maintenant une pause de plusieurs jours, ils (le Hamas) auront la capacité d’identifier des femmes et des enfants supplémentaires. Nous nous attendons donc à ce qu’il y en ait plus de 50", a déclaré un haut responsable américain à la presse.
Dans une série de messages sur X ce mercredi matin, le gouvernement israélien écrit d’ailleurs que "la libération de dix otages supplémentaires entraînera une journée supplémentaire de pause".
Une trêve d'au moins quatre jours. L'échange de prisonniers et d'otages se déroulera au cours d'une trêve humanitaire, d'une durée initiale de quatre jours, avec la possibilité de prolongation. Cette pause est réclamée depuis longtemps par des organisations internationales et des ONG, pour permettre l'entrée de convois humanitaires et d'aide d'urgence, y compris du carburant, dans la bande de Gaza, soumise à un siège total d'Israël.. Jusque-là, seule une pause quotidienne de quatre heures avait été accordée par le gouvernement hébreu.
La Croix Rouge pourra rendre visite aux otages non encore libérés à Gaza, avec des médicaments.
Difficile de savoir si cet accord va être tenu de bout en bout. Les deux parties ont déjà évoqué un retour à la guerre. Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a exprimé le souhait d'une reprise "à pleine force" des opérations après la trêve pour "défaire" le Hamas et créer les conditions nécessaires au retour d'autres otages. "Le gouvernement israélien, l’armée israélienne et les forces de sécurité poursuivront la guerre pour ramener toutes les personnes enlevées, éliminer le Hamas et garantir qu’il n’y ait plus aucune menace pour l’État d’Israël depuis Gaza", a d’ailleurs confirmé le gouvernement après son vote. "Nous confirmons que nos mains resteront sur la gâchette et que nos bataillons triomphants resteront aux aguets", a également averti le Hamas de son côté. La pause pour les "otages"ne signifie pas la fin de la guerre.
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Garett Skyport pour DayNewsWorld |
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L'ARGENTINE ELIT UN PRESIDENT LIBERTARIEN AUX PROPOSITIONS CHOC
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Jair Bolsonaro voulait "changer le destin du Brésil", Javier Milei promet, lui, de s’attaquer "à la tronçonneuse" aux problèmes de l’Argentine. L'économiste libertarien, admirateur de Donald Trump, a remporté dimanche l'élection présidentielle.
S'il obtient les soutiens nécessaires au Parlement, il pourrait notamment mettre en œuvre une politique économique radicale.
Il a salué "une nuit historique pour l'Argentine".
L'économiste ultralibéral argentin Javier Milei, polémiste antisystème et admirateur de Donald Trump, a été élu président de l'Argentine, dimanche 19 novembre 2023. Il a remporté l’élection présidentielle argentine ce lundi, avec 55,6 % des voix contre 44,3 % pour son adversaire, le centriste Sergio Massa.
Les scandales politico-financiers à répétition ont progressivement érodé la confiance du peuple argentin en ses élus. En décembre 2022, l’ancienne présidente Cristina Kirchner a ainsi été condamnée à six ans de prison pour "administration frauduleuse" au préjudice de l’Etat. En se distanciant des politiques, Javier Milei a réussi à conquérir le cœur des Argentins, écœurés par des années de corruption et étranglés par une inflation qui s’élève à 143 % sur un an.
Le nouveau dirigeant argentin, qui se définit volontiers comme "anarcho-capitaliste", propose notamment une dollarisation de l'économie du pays et un "traitement de choc" budgétaire. Il rejette également la responsabilité humaine dans le réchauffement climatique et s'oppose au droit à l'avortement. L'adoption du dollar pour remplacer le peso
L' homme politique se présentant comme "antisystème" a promis à la troisième économie d'Amérique latine une thérapie de choc impliquant d'importantes coupes budgétaires, allant jusqu'à suggérer la suppression totale de plusieurs ministères, dont celui de la Santé et des Transports.
Économiste de formation et élu député en 2021, il a défini comme mesure clé de son mandat la dollarisation de l'économie argentine, face à une inflation galopante dépassant 142% sur un an, selon la Banque centrale du pays. Il prévoit de remplacer le peso, "qualifié d'excrément", par le dollar d'ici 2025. Plus de 200 économistes jugent cela un "mirage", anticipant une fragilité accrue face aux "chocs externes" et des périodes de récession avec un taux de chômage élevé. En parallèle, le nouveau président souhaite "dynamiter" la Banque centrale argentine.
Une "tronçonneuse" pour les dépenses publiques
Lors de sa campagne présidentielle, Javier Milei a brandi, à plusieurs reprises, une tronçonneuse, symbole des coupes budgétaires drastiques à venir en cas de victoire. Le nouveau président entend réduire les dépenses publiques de 15% du PIB et en finir avec "cette aberration appelée justice sociale, synonyme de déficit budgétaire". Il projette de réduire les dépenses publiques de 15% du PIB, privatiser les 34 entreprises publiques, supprimer des subventions sur le gaz et l'électricité, et instaurer un système d'appel d'offres privé pour les travaux publics. Il compte également réduire le nombre de ministères, mettre fin aux retraites des anciens présidents, juges, et diplomates, tout en diminuant les fonds versés aux provinces.
Bien que Javier Milei ait tenté d'apaiser les inquiétudes en fin de campagne, assurant ne pas privatiser la santé et l'éducation, ses positions antiféministes suscitent des préoccupations. Il propose de supprimer le ministère des Femmes, des Genres et des Diversité déclarant en mai 2022 : "Je ne m'excuserai pas d'avoir un pénis" et niant les inégalités salariales malgré un écart de 27,7% en Argentine. Il s'oppose au droit à l'avortement, légalisé jusqu'à la 14e semaine de grossesse en décembre 2020, considérant l'IVG comme un meurtre. Javier Milei souhaite organiser un référendum sur le sujet : "Évidemment, la femme a les droits sur son corps, mais l'enfant n'est pas son corps", estime-t-il.
Le nouveau président soutient la primauté des libertés individuelles sur des sujets tels que la légalisation des drogues, la dérégulation de la vente d'armes, et propose une "solution de marché" pour le don d'organes.
Il défend toutefois la primauté des libertés individuelles sur d'autres sujets, comme la légalisation des drogues "tant que cela n'implique pas l'aide de l'Etat". Le nouveau président argentin se dit, en outre, en faveur de la dérégulation de la vente d'armes, mais également d'une "solution de marché" pour le don d'organes.
Un programme climatosceptique
Sur le plan environnemental, Javier Milei adopte une position climatosceptique, niant le réchauffement climatique dû aux activités humaines. Il refuse l'adhésion à l'agenda 2030 de l'ONU et va jusqu'à défendre l'idée de privatiser des fleuves en Argentine. "Il existe, dans l'histoire de la Terre, un cycle de températures", avait-il aussi déclaré début octobre lors de la campagne présidentielle Le nouveau président argentin est allé jusqu'à défendre l'idée de privatiser des fleuves en Argentine
"Si l'eau se fait rare, elle arrête de ne rien valoir et alors un commerce commence, et vous allez voir comment la pollution [des entreprises] se termine", a-t-il notamment déclaré pendant la campagne.
Un nouveau président aux " mains liées "
Mais entre l'exercice de charme initial et la matérialisation des engagements de campagne, le chemin à parcourir s'avère cependant particulièrement exigeant. Les leaders populistes tendent à présenter des propositions politiques souvent axées sur la rupture avec la réalité. Cette approche se révèle très efficace lors de la conquête du pouvoir, mais elle prend une tout autre dimension une fois que celui-ci est acquis, met en garde et auteur de Géopolitique de l’Amérique latine.
Bien que Javier Milei ait forgé son image en marge des coulisses du pouvoir argentin, c'est néanmoins le soutien de la droite qui l'a propulsé à la présidence. Selon le spécialiste de l'Amérique latine, Christophe Ventura, directeur de recherche à l'Iris "le véritable architecte de sa victoire est le bloc de droite qui l'a appuyé au second tour pour empêcher les péronistes, incarnés par la candidature de Sergio Massa, de rester au pouvoir." Des alliances lui seront toutefois indispensables pour mener à bien son programme. Au Parlement, son parti n'est que la troisième force, derrière les blocs de centre-gauche et de centre-droit. Pour le moment, Javier Milei ne dispose que de 38 députés sur les 257 que compte le Parlement argentin. Or pour légiférer en Argentine, il faut un quorum, c’est-à-dire la moitié des députés plus un. Il en est très loin. Le nouveau président va "avoir les mains liées", car il est "peu probable qu’il réussisse à constituer une majorité" au Parlement. La moitié des parlementaires a été renouvelée au premier tour de la présidentielle et la seconde moitié le sera lors d’élections dans deux ans.
Javier Milei se trouve donc dans l’obligation de former des alliances et, donc, probablement de mettre de l’eau dans le vin de ses déclarations chocs de campagne. Si Javier Milei parvient à obtenir les soutiens nécessaires, il souhaite mettre en place pour mettre fin, comme il l'affirme, "à la décadence argentine" des mesures choc.
La question cruciale demeure donc de savoir dans quelle mesure cette alliance de circonstance pourrait perdurer.
Les Argentins qui " arrivent à peine à survivre", ont choisi la " tronçonneuse " à la continuité péroniste qui n'a cessé de les enfoncer dans la pauvreté...
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Jaimie Potts pour DayNewsWorld |
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COURGE SPAGHETTI A LA SAUCISSE ITALIENNE
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La courge est un fruit (oui, oui, un fruit) polyvalent que vous pouvez utiliser dans une myriade de recettes. Vous pouvez aisément préparer ces succulentes recettes automnales à base de courge.
IngrédientsPetites courges spaghettis-2
Huile végétale-10 ml (2 c. à thé)
Poivre-Au goût
Oignon-1
Champignons blancs-1 barquette de 227 g
Saucisses italiennes-350 g (¾ lb)
Fromage mozzarella râpé-125 g (1 tasse)
Coulis de tomates-1 bouteille d’environ 675 ml
Jeunes épinards-1 barquette de 142 g
Préparation
Préchauffez le four à 200 °C (400 °F). Placez la grille au centre du four. Tapissez une plaque de cuisson de papier parchemin (ou d’une feuille de cuisson réutilisable).
Coupez les courges en deux sur la longueur. À l’aide d’une cuillère, retirez les graines et les filaments à l’intérieur des courges.
À l’aide d’un pinceau de cuisine, badigeonnez l’intérieur des courges d’huile. Poivrez généreusement et déposez les courges sur la plaque, face coupée vers le bas.
Faites-les cuire au four de 25 à 35 minutes ou jusqu’à ce que la pointe d’un couteau s’insère facilement dans la chair.
Pendant ce temps, hachez l’oignon, tranchez les champignons et retirez les boyaux des saucisses.
Dans un grand poêlon antiadhésif à haut rebord préchauffé à feu moyen-vif, sans ajouter de matière grasse, émiettez la chair des saucisses à l’aide d’une cuillère en bois. Faites-la cuire 2 ou 3 minutes, jusqu’à ce qu’elle commence à dorer.
Ajoutez l’oignon et les champignons dans le poêlon. Poursuivez la cuisson 7 ou 8 minutes, en évitant de trop les manipuler pour leur permettre de bien dorer.
Pendant ce temps, râpez le fromage.
Réduisez le feu à moyen-doux. Ajoutez le coulis de tomates et les épinards, puis mélangez. Poursuivez la cuisson 3 ou 4 minutes, jusqu’à ce que la sauce soit bien chaude.
Répartissez la sauce dans les demi-courges cuites et garnissez-les de fromage. Dorez-les sous le gril 2 minutes ou jusqu’à ce que le fromage soit gratiné. Servez le tout.
Vous pouvez utiliser les légumes que vous avez sous la main pour cette recette. Courgettes, poivrons, céleri, carottes, chou frisé ( kale ) ou bette à carde… Tous donneront un bon résultat !
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Marie-Chantal de Verneuil pour DayNewsWorld |
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FRANCE ORANGE MECANIQUE THOMAS 16 ANS TUE A COUP DE COUTEAUX PAR UNE BANDE DE JEUNES DE CITE
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Une vive indignation parcourt une frange de la classe politique à la suite du décès d'un adolescent de 16 ans à Crépol, un village de la Drôme. Le jeune homme a perdu la vie des suites d'une agression au couteau lors de l'intrusion d'une dizaine de personnes lors d'une soirée organisée par la commune.
Ce tragique événement suscite l'émotion au sein des cercles de la droite et de l'extrême droite. Thomas, un jeune de 16 ans, a été mortellement poignardé dans la nuit de samedi à dimanche lors du "bal de l'hiver" de Crépol, village comptant à peine plus de 500 habitants dans la Drôme. "Sa famille restera digne et n'incitera pas à l'émeute. Comme d'habitude, certains tairont son meurtre perpétré par des individus venus à Crépol pour attaquer de jeunes Français", déclare le leader de Reconquête, Éric Zemmour, sur X (anciennement Twitter).
Thomas, une "victime de l'ensauvagement"
Un groupe d'au moins une dizaine de personnes s'est infiltré dans la salle des fêtes en pleine soirée. Un agent de sécurité, leur interdisant l'accès, a été blessé par arme blanche. En difficulté, des participants ont quitté la soirée, déclenchant une bagarre générale, précise le procureur de Valence, Laurent de Caigny.
Thomas a succombé à une blessure par arme blanche alors qu'il était en route vers l'hôpital de Lyon.
Le chef des Républicains, Éric Ciotti, interprète la mort de l'adolescent comme une "victime de l'ensauvagement de la France". "Non, Thomas n'était pas simplement au mauvais endroit au mauvais moment !", affirme le député des Alpes-Maritimes.
L'émotion et le chagrin sont palpables à Crépol. Dénonçant "la barbarie et la tragédie" de la nuit, le club de rugby RC Romans-Péage, auquel appartenait le jeune homme, diffuse sur les réseaux sociaux une photo de lui, souriant, vêtu de son maillot. Une minute de silence en hommage a été observée ce dimanche avant un match organisé par le club. Les amis du jeune garçon le décrivent comme "un joyeux luron", toujours prêt à rassembler les autres et à apaiser les conflits. "Ce qui s'est passé au bal de Crépol, village de la Drôme, n'est pas une simple 'rixe', comme le prétendent les médias : c'est l'effet d'une sauvagerie qui perturbe des vies et en brise d'autres", écrit de son côté le président du Rassemblement national, Jordan Bardella.
Darmanin réagit "plus vite pour un chat écrasé"
Le constat est partagé par Bruno Retailleau. Le chef des sénateurs LR évoque sur les réseaux sociaux "l'état d'ultra-violence dans lequel s'enfonce une partie de notre jeunesse", attribué en grande partie au sentiment d'impunité. Pour l'instant, le gouvernement, tout comme la gauche, maintient un silence discret. Gérald Darmanin, habituellement prompt à réagir, n'a pas encore pris la parole, suscitant l'agacement au sein de Reconquête. La ministre de l'Intérieur "réagit plus rapidement pour un chat écrasé par un TGV que pour Thomas, massacré par les barbares de Romans-sur-Isère à 15 kilomètres de Crépol", déplore Marion Maréchal, candidate aux élections européennes. Elle fait référence au chat écrasé par un train à Paris en janvier dernier, qui avait profondément choqué le locataire de la Place Beauvau. Selon les premiers éléments recueillis, l'agression du groupe semblait être préméditée et "peut-être liée à un différend avec quelqu'un" présent à la soirée, explique Laurent de Caigny. Le flou persiste quant aux motivations des agresseurs, "mais un élément recueilli permet d'envisager que cette expédition n'est pas simplement justifiée par la simple intention 'd'aller au bal' à Crépol", précise une source judiciaire. Une enquête pour "homicide et tentative d'homicide" en "bande organisée" a été ouverte et confiée aux gendarmes. Aucun suspect n'a encore été appréhendé. |
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Carl Delsey pour DayNewsWorld |
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SOMMET JOE BIDEN ET XI YINPING
DES RETROUVAILLES MALGRE DE FORTES RIVALITESDANS L'INTERDEPENDANCE
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Le président américain Joe Biden et son homologue chinois Xi Jinping vont se retrouver en tête-à-tête, mercredi 15 novembre 2023, près de San Francisco en marge du sommet de l’Apec.
L’heure est à l’apaisement entre la Chine et les Etats-Unis. C’est le message que vont essayer de faire passer Xi Jinping et Joe Biden, lors de leur rencontre prévue dans la matinée de mercredi à San Francisco, en marge du sommet de l’APEC. Pékin, lundi.
Le président américain doit s'entretenir avec son homologue pendant plusieurs heures, à proximité de San Francisco, en Californie, en marge d'un sommet de l'Apec, la Coopération économique pour l'Asie-Pacifique.
Selon Voice of America, la rencontre, prévue à 18 h 45 GMT, se déroulera dans un domaine huppé et bucolique, à une quarantaine de kilomètres du fameux pont du Golden Gate.
Les deux hommes souhaitent montrer que la rivalité entre leurs deux pays reste sous contrôle. Dans un contexte international compliqué par les conflits au Proche-Orient et en Ukraine, cette entrevue, qui intervient un an avant l'élection présidentielle américaine, leur permettra de discuter de "la paix et du développement dans le monde", a assuré Joe Biden.
Pas de "découplage"
Malgré les rivalités géopolitiques et les tensions sécuritaires, malgré la guerre commerciale entamée par Donald Trump et poursuivie par Joe Biden, le découplage des deux économies n’est plus du tout d’actualité assurent en chœur Américains et Chinois. Jack Sullivan, le conseiller à la Sécurité de la Maison Blanche l’écrit en toutes lettres « les États-Unis et la Chine ont des économies interdépendantes ». Janet Yellen, la secrétaire au Trésor, prévient qu'« une rupture totale aurait des répercussions négatives significatives sur l'économie ». À Pékin, un porte-parole du ministère des Affaires étrangères surenchérit : « Nous nous opposons à une définition des relations sino-américaines en termes de concurrence ». Le très nationaliste quotidien chinois Global Times explique que le grand sujet de San Francisco, c’est la stabilisation des relations économiques entre les deux pays pour relancer la croissance mondiale.
Juste avant ce tête-à-tête, le ton se voulait des plus conciliant. "Nous n'essayons pas de nous découpler de la Chine", a assuré, mardi, Joe Biden, pour qui l'objectif est d' "être capables de prendre le téléphone et de se parler s'il y a une crise".
"Nous nous opposons à une définition des relations sino-américaines en termes de concurrence", a même dit une porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères .
Les deux dirigeants, qui se connaissent depuis plusieurs années, avaient discuté pendant trois heures en marge d'un sommet du G20, en Indonésie, il y a un an. La relation a depuis tourné à l'aigre, en particulier avec le survol du territoire américain par un ballon chinois en début d'année. Joe Biden a irrité Pékin en soulignant en février les "énormes problèmes" que rencontre, selon lui, la Chine au plan économique.
Des déclarations antérieures provocatrices
On est bien loin des déclarations provocatrices du mois de mars où Xi Jinping critiquait , avec une virulence rare, une stratégie américaine d'"encerclement" alors que Washington muscle ses alliances en Asie-Pacifique. La Chine dénonce les sanctions que lui imposent les États-Unis dans le domaine technologique, tandis que Washington s'insurge contre les actions "provocatrices" de Pékin en mer de Chine méridionale.
Même la fameuse "diplomatie du panda" avait fait les frais du coup de froid : le 8 novembre, les trois pandas géants du zoo de Washington sont repartis pour la Chine, signant la fin d'une pratique animalo-diplomatique débutée en 1972.
Le ton entre Washington et Pékin s'est toutefois suffisamment radouci à l'été pour permettre l'organisation du face-à-face californien.
Taïwan, Israël, Ukraine
Joe Biden "veut s'assurer que nous gérons cette relation bilatérale tellement importante de la manière la plus responsable possible", a dit, mardi, un porte-parole de la Maison Blanche, John Kirby.
Côté américain, on attend que la Chine garantisse sa non-ingérence dans la prochaine élection présidentielle de Taïwan en janvier 2024, qu’elle entame une désescalade militaire en mer de Chine du Sud et mette fin à ses opérations d’intimidation autour de l’île
Le statut de l'île, dont Pékin revendique la souveraineté, et à laquelle Washington fournit une conséquente assistance militaire, reste un sujet de friction central. La multiplication des démonstrations de force de l'armée chinoise au large de Taïwan inquiète les Etats-Unis, alors que se profile l'élection présidentielle sur l'île en janvier. Côté chinois, la visite à Taïwan de Nancy Pelosi, présidente de la Chambre des représentants américaine, en août 2022, avait été très mal reçue par Pékin, qui avait suspendu l'essentiel des communications militaires régulières avec les Etats-Unis.
"Xi Jinping défendra une fois de plus la politique de la Chine unique devant le président Biden. Car la ligne rouge infranchissable, comme l'a maintes et maintes fois répété le gouvernement chinois, c'est la question de Taïwan !", avance à RFI Gao Zhikai, vice-président du Centre sur la Chine et la mondialisation à Pékin. Joe Biden, lui, doit réaffirmer à la Chine que Washington ne soutient pas une indépendance de Taïwan, et que la politique américaine en la matière n'a pas changé.
Les deux leaders doivent égalent aborder les deux conflits majeurs du moment : en Ukraine et au Proche-Orient. Avant cette rencontre, la secrétaire au Trésor, Janet Yellen, a déclaré que son gouvernement était "préoccupé par le fait que des équipements essentiels à l'effort militaire de la Russie échappent aux sanctions [américaines] et sont livrés à la Russie". Les États-Unis n'escomptent certes pas que la Chine coupe les ponts avec la Russie, mais espèrent qu’elle n’approfondisse pas encore un peu plus son amitié avec Vladimir Poutine en lui livrant directement des armes.Dans le cadre de la tenue annuelle du Xiangshan Security Forum Zhang Youxi, premier vice-président de la Commission militaire centrale a, lui, exprimé le souhait de la Chine d’approfondir la coopération avec la Russie dans le domaine militaire. « La Chine se tient prête à travailler activement avec la Russie afin de répondre à des menaces sécuritaires variées et des défis afin de sauvegarder ensemble l’équilibre et la sécurité stratégiques globales », a-t-il lancé, cité par l’agence officielle Chine Nouvelle.
Les États-Unis demandent aussi à la Chine de ne pas envenimer les grandes crises internationales, et en particulier la guerre entre Israël et le Hamas, que Joe Biden ne veut surtout pas voir s'étendre. "Ils ont dans la région des lignes de communication que nous n'avons pas", a dit John Kirby, en référence à la relation entre Pékin et l'Iran. Forte de sa médiation récente dans la réconciliation entre l’Arabie saoudite et l’Iran, les Etats-Unis espère que la Chine fasse pression sur Téhéran pour que la puissance chiite ne cherche pas à s’engager plus dans la guerre de Gaza.
Cependant, lors des crises internationales, "la Chine adore être perçue comme étant un acteur majeur, mais elle est très peu engagée dans la résolution des problèmes. Elle est d'abord tournée vers ses propres enjeux, notamment économiques et stratégiques, car elle aime aussi accroître le cercle de ceux qui peuvent la soutenir", souligne Valérie Niquet, responsable du pôle Asie à la Fondation pour la recherche stratégique (FRS)
Renouer un dialogue interarmées
La crise à Taïwan a mis à mal la relation militaire entre la Chine et les Etats-Unis. Washington veut une reprise du dialogue. "Le président [Biden] est résolu à voir le rétablissement de liens d'armée à armée, car il estime que c'est dans l'intérêt de la sécurité nationale des Etats-Unis", a déclaré Jake Sullivan, le conseiller américain à la sécurité nationale, à la chaîne américaine CBS. "Il pense qu'une communication entre armées est nécessaire pour s'assurer que cette concurrence ne dégénère pas en conflit."
Si les Etats-Unis veulent maîtriser toute escalade dans le domaine militaire, tout en gardant une concurrence vigoureuse dans les domaines technologique et économique, la Chine ne fait pas de distinction entre ces domaines, car ils sont interconnectés.
Un groupe de travail sur l'action commune pour le climat
Mardi, à la veille de la rencontre entre les deux hommes, la Chine et les États-Unis ont annoncé la prochaine création d'un groupe de travail sur la coopération en matière climatique, à quelques semaines de la conférence internationale sur le climat (COP28).
Ce groupe de travail se concentrera sur "la transition énergétique, le méthane, l'économie circulaire et l'efficacité des ressources, les provinces/États et villes à faible émission de carbone et durables, et la déforestation", ont indiqué dans une déclaration commune les médias d'État chinois et le département d'État américain. Les membres du groupe mèneront "un dialogue et une coopération afin d'accélérer les actions concrètes en faveur du climat", selon le texte.
La rencontre entre les deux pays plus gros émetteurs de CO2 "offre un espoir alléchant en matière d'action climatique", estime, dans une tribune, Kate Logan, de l'Asia Society Policy Institute, à quelques jours de l'ouverture de la COP28 à Dubaï, le 30 novembre. "Un accord de haut niveau entre les Etats-Unis et la Chine pourrait apporter le changement de cap nécessaire pour maintenir les températures mondiales en dessous de 1,5°C" de hausse par rapport à l'ère préindustrielle, assure-t-elle.
Pourquoi ce changement de ton ?
Les deux leaders se trouvent actuellement dans une phase délicate sur le front intérieur, où la nécessité de résultats économiques positifs est plus cruciale que jamais. Aux États-Unis, à seulement un an des élections, les sondages révèlent un scepticisme croissant à l'égard des Bidenomics parmi la population. Afin de préserver la croissance que connaissent les États-Unis, il est impératif d'apaiser les tensions qui pourraient potentiellement entraver l'économie nationale. A Pékin, Xi Jinping se résigne à la réalité : la Chine ne deviendra pas la première puissance mondiale aussi rapidement qu'initialement escompté. Confronté au ralentissement de la croissance et à l'augmentation du chômage, en particulier parmi les jeunes, Xi reconnaît qu'il n'est pas le moment idéal pour entrer en conflit avec un partenaire commercial aussi crucial. En effet, le marché américain représente un débouché vital nécessaire pour maintenir le fonctionnement des usines et relancer une activité sinistrée par la crise immobilière.
Les récents chiffres de la "fête des célibataires", équivalent chinois du "Black Friday", survenue le 11 novembre, ne sont guère encourageants, selon Reuters. Les exportations ont enregistré une chute de 6,4% en un an en octobre, et la situation du chômage des jeunes dans les zones urbaines atteint un niveau si préoccupant depuis juin (21,3%) que le gouvernement aurait décidé de ne plus rendre publics ces chiffres. Du côté chinois, les demandes s'articulent autour de la révision des droits de douane, la levée du contrôle des exportations américaines vers la Chine et l'assouplissement des sanctions à l'encontre des entreprises chinoises. Ces aspirations reflètent la volonté de Pékin de renforcer ses liens commerciaux avec les États-Unis dans un contexte économique de plus en plus complexe et incertain.un apaisement des tensions pourrait ramener les entreprises américaines sur le marché chinois.
Une brochette de grands patrons très impliqués sur le plus grand marché du monde comme Elon Musk avec Tesla participeront au dîner organisé en l’honneur de Xi Jinping. Leurs investissements, leurs achats sont plus que jamais les bienvenus pour soutenir la croissance chinoise .
Qu’attendre de ce sommet ?
À l’évidence, les griefs nourris de part et d’autre sont trop nombreux et trop profonds pour en espérer autre chose que l’affirmation à Pékin et Washington de la volonté partagée de renouer un dialogue propice à rebâtir le chemin de la confiance mutuelle. Pour Masahiro Okoshi , chef du Bureau de Washington du média japonais Nikkei Asia, -que cite Pierre-Antoine Donnet dans l'Asialyst- il serait illusoire pour les États-Unis d’attendre de ce sommet un changement de stratégie du régime chinois à l’égard de l’Amérique. Selon lui, nourrir l'espoir d'un changement de stratégie chinoise envers l'Amérique serait illusoire.
L'aspect crucial de la rencontre entre Biden et Xi réside dans la possibilité pour chacun de véritablement saisir la position de l'autre. Il estime que cette compréhension mutuelle serait potentiellement plus significative que des déclarations retentissantes. Ainsi, au-delà des annonces spectaculaires, l'enjeu réel serait de favoriser une compréhension profonde des positions respectives. Ces réflexions éclairent la complexité des relations sino-américaines, dans un contexte géopolitique délicat. "La rencontre de San Francisco aura au moins permis aux présidents américain et chinois de se parler directement. Et donc d’éviter les malentendus qui peuvent mener au pire.", selon un spécialiste.
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Joanne Courbet pour DayNewsWorld |
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POURQUOI DES OPERATIONS CIBLEES DE TSAHAL SUR L'HOPITAL AL-CHIFA DE GAZA ?
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L'armée israélienne a lancé une opération "ciblée" mercredi dans l’hôpital al-Chifa de Gaza, qu'elle accuse d’abriter une base souterraine du Hamas, ce que nient le mouvement islamiste et la direction de l’établissement.
Où en est l’opération de l’armée israélienne dans l’hôpital al-Chifa ? Et que dit le droit international ?
Le raid de l’armée israélienne se poursuit dans l’enceinte de l’hôpital al-Chifa ce jeudi 16 novembre. . Officiellement, il s’agit pour Israël d’une opération "ciblée [...] contre le Hamas dans un secteur spécifique de l'hôpital". Depuis des années, les Israéliens accusent le Hamas d'utiliser les hôpitaux de Gaza comme des bases. Et pour eux, pas de doute, le Hamas "opère à l'intérieur et sous" l'hôpital Al-Chifa, le plus important de l’enclave palestinienne.
Le 27 octobre 2023, le porte-parole de l’armée israélienne, Daniel Hagari, a affirmé disposer "de preuves concrètes que l'hôpital était utilisé pour cacher des membres du Hamas". Il avait présenté, au cours d’une conférence de presse, des photographies et des enregistrements audio prouvant, selon lui, que le mouvement islamiste disposerait de plusieurs complexes souterrains dissimulés sous l'hôpital, accessibles par le réseau de tunnels situé sous la bande de Gaza, et une entrée dans l'un des services.
Des accusations appuyées le 14 novembre par la Maison Blanche, qui a affirmé disposer de renseignements américains selon lesquels le Hamas utiliserait l'hôpital al-Chifa pour diriger ses opérations militaires et probablement stocker des armes.
Ce n'est d'ailleurs pas la première fois qu’un lien est établi entre le Hamas et cet hôpital. Dans un rapport publié en 2015, l’ONG Amnesty International avait accusé le mouvement islamiste d’avoir torturé et sommairement exécuté des Palestiniens durant l’offensive militaire israélienne contre Gaza, en juillet et août 2014.
"Certaines [personnes] ont été soumises à des interrogatoires et torturées, ou autrement maltraitées dans une clinique ambulatoire désaffectée située dans l’enceinte de l’hôpital d’al-Chifa", soulignait l’ONG.
Le chef politique du Hamas à Gaza,Yahya Sinouar avait confirmé, en 2021, que son mouvement exploite un vaste réseau de tunnels "dépassant les 500 kilomètres".
Yocheved Lifshitz, une femme de 85 ans prise en otage par le Hamas le 7 octobre 2023, a déclaré, après sa libération, qu'elle avait marché pendant des kilomètres dans des tunnels de Gaza qui ressemblaient à "une toile d'araignée".
Armes, munitions et équipements militaires trouvés
Vingt-quatre heures après avoir pénétré dans ce que Tsahal présente comme une plateforme militaire stratégique du Hamas, l’armée israélienne a confirmé que ses "soldats" étaient toujours déployés dans le plus grand complexe hospitalier de Gaza où se trouvent encore, selon l'ONU, quelque 2 300 personnes. Parmi lesquelles des patients, des soignants, ou encore des déplacés.
Un conseiller du Premier ministre Benjamin Netanyahu a déclaré que l'armée avait trouvé des armes et d'"autres choses". "Nous sommes entrés dans l'hôpital sur la base de renseignements exploitables", a assuré Mark Regev à la chaîne de télévision américaine MSNBC. Et alors que l’organisation terroriste dément les accusations d’Israël, Tsahal affirme avoir trouvé "des munitions, des armes et des équipements militaires" du Hamas. Des photographies d’armes, de grenades et d’autres équipements militaires ont notamment été publiées. Des "images relatives aux otages" capturés lors de l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023 ont également été trouvées sur des ordinateurs saisis au cours de l'intervention.Selon les autorités israéliennes, aucun affrontement ni aucun accrochage ne se sont produits à l'intérieur du centre hospitalier, que ce soit avec les civils, les patients ou le personnel soignant
Le malaise des plus proches soutiens d’Israël.
Face à cette opération militaire de Tsahal, la communauté internationale redoute une détérioration irréversible des conditions humanitaire et d’accès aux soins. L'ONU, qui a dénoncé à de multiples reprises la contre-offensive menée par Israël, s’est dit "horrifiée" par l’intervention des militaires israéliens dans une enceinte hospitalière.
Le malaise semble même gagner les plus proches soutiens d’Israël. Le président américain Joe Biden a ainsi appelé dans la nuit de mercredi à jeudi l’armée israélienne à être "extrêmement prudente" dans la conduite de son opération à l’hôpital. Washington a également déclaré ce mercredi ne pas avoir "donné de feu vert aux opérations autour de l’hôpital al-Chifa", pas plus qu’il ne le fait pour les autres décisions militaires d’Israël.
De son côté, la France, qui revendique depuis l’attaque sanglante du 7 octobre dernier "le droit d’Israël de se défendre", a fait part de "sa très vive préoccupation", estimant que la population palestinienne n’avait "pas à payer pour les crimes du Hamas". En marge d’un déplacement en Suisse, le président Emmanuel Macron a condamné "avec la plus grande fermeté" les bombardements d’infrastructures civiles.
"Parce qu’Israël est une démocratie, signataire des mêmes textes et des mêmes chartes que nous, nous avons toujours dit que ce droit à se défendre doit s’inscrire dans le cadre du droit international humanitaire et en respectant les règles de la guerre, et donc en particulier les populations civiles", a-t-il précisé.
Sans surprise en revanche, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a lui qualifié mercredi Israël d'"Etat terroriste", dénonçant le coût en vie humaine des bombardements israéliens dans la bande de Gaza. Médiateur clé dans les négociations sur la libération des otages encore aux mains du Hamas, le Qatar a quant à lui réclamé "une enquête internationale" sur les raids israéliens sur les hôpitaux de Gaza, qualifiant l’opération dans l’établissement al-Chifa de "crime de guerre".
Une situation humanitaire qui s’aggrave
Depuis le 7 octobre dernier, la situation humanitaire à Gaza n’a cessé de se dégrader. Malgré une première livraison d’un peu plus de 23 000 litres de carburant mercredi via le terminal de Rafah, dans le sud du territoire, l'ONU a averti que ses opérations d’aide à Gaza étaient "au bord de l’effondrement" et le chef des Affaires humanitaires des Nations unies a demandé mercredi que cesse "le carnage à Gaza".
Faute de carburant, l’opérateur de télécoms palestinien Paltel a annoncé mercredi "une suspension de tous les services de télécommunications sous quelques heures" et pourrait "menacer encore davantage la vie de la population de Gaza", a prévenu jeudi l’organisation Human Rights Watch.
Mercredi, près de 650 personnes, des étrangers, binationaux et des blessés palestiniens, ont été évacués vers l’Egypte par Rafah, a rapporté l’autorité palestinienne chargée des opérations au terminal frontalier.
L’armée israélienne a assuré de son côté fournir à l’hôpital "couveuses, aliments pour bébés et fournitures médicales".
L'accent mis sur la crise humanitaire dans les hôpitaux a renforcé les appels internationaux en faveur d'un cessez-le-feu qui, pour le Hamas, signifierait probablement une occasion de se regrouper, de se rétablir et de frapper à nouveau.
Et que dit précisément le droit international ?
Une exception à la règle en cas " d’actes nuisibles "
En matière de droit international, les hôpitaux ont droit à une protection pendant les conflits. Mais ils peuvent devenir des cibles légitimes sous certaines conditions, notamment s'ils sont utilisés à des fins militaires.
C’est ce que dit aussi l’article 18 de la Convention de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre : « Les hôpitaux civils organisés pour donner des soins aux blessés, aux malades, aux infirmes et aux femmes en couches ne pourront, en aucune circonstance, être l’objet d’attaques ; ils seront, en tout temps, respectés et protégés par les parties au conflit. »
Mais, dans l’article suivant, une exception à cette règle est précisée. " La protection due aux hôpitaux civils ne pourra cesser que s’il en est fait usage pour commettre, en dehors des devoirs humanitaires, des actes nuisibles à l’ennemi ", détaille la Convention, sans définir ces derniers.
C'est sur cette base que les troupes israéliennes ont frappé des cibles près des hôpitaux de Gaza, voire des cibles situées à l'intérieur de ceux-ci, et sont entrées dans des bâtiments médicaux.
En se retirant de l’hôpital mercredi, les soldats israéliens ont laissé derrière eux des médicaments, de la nourriture pour nourrissons et des bouteilles d'eau.
La présence d’armes, si elle est avérée, pourrait rentrer dans la liste des " actes nuisibles " et remettre en question la protection de l’hôpital, selon un article du Comité international de la Croix-Rouge, publié le 6 novembre dernier. " Lorsqu’ils (les hôpitaux) sont utilisés pour interférer directement ou indirectement dans les opérations militaires et, de ce fait, nuire à l’ennemi, la raison d’être de cette protection disparaît. C’est notamment le cas lorsqu’un hôpital est utilisé comme base de lancement d’une attaque, poste d’observation servant à transmettre des informations d’intérêt militaire, dépôt d’armes, centre de liaison avec des troupes armées, ou encore pour abriter des combattants valides ", souligne l’institution d’aide humanitaire.
Contrairement au Hamas, qui ne prétend pas respecter les conventions internationales, il incombe à Israël de prouver qu'il ne viole pas le droit humanitaire international.
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Garett Skyport pour DayNewsWorld |
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PRESIDENTIELLE EN ARGENTINE QUI DES DEUX CANDIDATS DIAMETRALEMENT OPPOSES DEVIENDRA PRESIDENT ?
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Les Argentins votent ce dimanche 19 novembre pour désigner leur président de la République. Ils ont le choix entre Sergio Massa, l’actuel ministre de l’Économie soutenu par les péronistes, et Javier Milei, un nouveau venu dans la vie politique argentine, qui a surpris en s’imposant pour ce second tour qui désignera l’homme qui sera à la tête de l’État pour les quatre ans à venir. Milei a obtenu le soutien de la droite traditionnelle représentée par Patricia Bullrich, arrivée en troisième position lors du premier tour. Le 22 octobre 2023, les Argentins se sont déplacés aux urnes pour le premier tour de l’élection présidentielle. Le candidat du bloc gouvernemental et actuel ministre de l’Économie, Sergio Massa, est arrivé en tête avec 36,6 % des voix, devançant le libertaire Javier Milei, à 30 %. Ils disputeront tous deux le second tour le 19 novembre prochain, en vue d’une investiture le 10 décembre.
Javier Milei en tant qu'outsider "le Trump argentin"
Dans la campagne présidentielle actuelle, Javier Milei se démarque en tant qu'outsider. Cet économiste de formation s'est fait connaître grâce à ses chroniques à la télévision argentine. Il y a deux ans, il a réalisé une percée électorale lors des législatives partielles à Buenos Aires, obtenant 17 % des voix. Surnommé "El Loco" ("le fou"), Javier Milei est un personnage public atypique. Il a baptisé ses chiens du nom d'économistes libéraux et aurait recours à une voyante pour prendre des décisions politiques.
Réformer profondément l'État.
Alors que les Argentins sont épuisés par le surendettement et la montée des prix, Javier Milei , 53ans, met en avant sa formation en économie et propose des mesures choc. Il prône d'importantes réductions d'impôts, la flexibilisation du droit du travail, des privatisations et la suppression des aides sociales. Javier Milei a « l’État paternaliste » en ligne de mire. Ce « plan tronçonneuse », comme il l’appelle, doit en finir avec la justice sociale, qu’il estime « synonyme de déficit budgétaire ». Un discours radical, alors même que l’Argentine peine à sortir la tête de l’eau, l’inflation se situant autour de 140 % en 2023. S’il est élu, Javier Milei a ainsi promis de « dollariser » l’économie argentine, assurant que cela casserait la hausse des prix.
Autoproclamé "anarcho-capitaliste", il se décrit comme libertarien, avec une touche libertaire. Il se dit ainsi opposé à l'avortement, mais envisage un marché de la vente d'organes.
Il a rapidement gagné en popularité grâce à ses idées audacieuses et à son langage incisif, parfois insultant. Lors de ses rassemblements, il exhorte ses électeurs "Qu'ils s'en aillent tous, qu'il n'en reste plus un !", scande-t-il lors de ses meetings, où il promet à de dégager "à coups de pied au cul" la "caste politique qui parasite" l'Argentine.. S'auto-désignant comme "anarcho-capitaliste", il se définit comme libertarien.
Javier Milei est également un showman. Lors de ses meetings, il se décrit comme "le lion" qui sauvera l'Argentine, en référence à sa coiffure ébouriffée, et scandant son slogan provocateur : "Vive la liberté, bordel !" Il promet de redonner à l'Argentine son statut de "puissance mondiale" et de faire du pays une "terre promise" d'émigration, à l'instar du début du XXe siècle. Cette quête d'une "grandeur retrouvée" rappelle l'admiration qu'il a exprimée à plusieurs reprises pour Donald Trump. Par le passé, Javier Milei a également été footballeur et chanteur de rock, des éléments qu'il met en avant sur les réseaux sociaux pour renforcer sa popularité.
En pleine crise inflationniste avec une augmentation des prix de 138 % en un an, le candidat "anti-système" qui souhaite mettre fin à la "justice sociale", conserve de solides chances de remporter l'élection.
Le ministre de l'Économie Sergio Massa héritier du péronisme
D'un autre côté, son adversaire Sergio Massa place l'économie au centre de son programme, cherchant à renforcer les entreprises publiques. Ayant précédemment accordé de nombreuses dépenses budgétaires pour atténuer l'impact de l'inflation, le candidat centriste doit désormais défendre son bilan. Il s'engage à augmenter l'excédent de la balance commerciale, à rembourser la dette contractée auprès du Fonds monétaire international, et à rétablir l'ordre fiscal.
Se positionnant au-dessus des clivages politiques, Sergio Massa aspire à être le candidat de l'unité. Après l'annonce des résultats, il a promis de former un "gouvernement d'unité nationale", ouvrant ainsi la porte à des alliances à gauche et à droite. Il lance un appel à tous ceux qui partagent les valeurs démocratiques.
Quant à Javier Milei, il tend la main à la coalition de centre-droit qui a obtenu 23,6 % des voix, déclarant : "Travaillons ensemble pour changer notre pays". L'issue de l'élection reste incertaine, et le second tour est prévu pour le 19 novembre. Il reste à voir comment les électeurs qui n'ont pas voté pour les deux principaux candidats influenceront le résultat, avec Sergio Massa ayant une réserve de voix à gauche, mais potentiellement besoin de gagner des voix du côté de la droite traditionnelle plutôt alliée à son rival.
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Jaimie Potts pour DayNewsWorld |
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PILLAGE DE LA BASILIQUE DU SACRE-COEUR DE ROUEN
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La basilique du Sacré-Cœur de Rouen, en Seine-Maritime, a été « saccagée » dans la nuit du 14 au 15 novembre, a indiqué le père Geoffroy de La Tousche. Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, le curé des paroisses de Rouen a expliqué avoir découvert la basilique dans un état « absolument épouvantable » ce mercredi.
« Une statue a été cassée. Des vases sacrés ont été volés. L’autel, le chœur sont dans un état épouvantable, cassés. Par chance, grâce ou providence, le saint sacrement n’a pas été volé », a réagi, encore sous le choc, le père Geoffroy de La Tousche.
Le curé des paroisses de Rouen a ainsi invité les fidèles et les catholiques à « prier […] pour la paroisse ». Il leur donne rendez-vous ce jeudi 16 novembre à 18 h 15 « pour un temps de prière et de réparation, à la demande de l’archevêque ». « À 18 h 30, nous célébrerons la messe, avec de nouveaux vases qui nous seront prêtés », a-t-il poursuivi.
Le curé a estimé les dégâts à « des dizaines de milliers d’euros ». Une plainte a été déposée et une enquête a été ouverte. A l'enquête de déterminer si cet acte est en lien avec le conflit entre Israël et le Hamas.
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Boby Dean pour DayNewsWorld |
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ROYAUME-UNIAPRES LE LIMOGEAGE DE SUELLA BRAVERMANN LE REOUR SURPRISE DE DAVID CAMERON
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Le premier ministre britannique Rishi Sunak remanie son gouvernement. Rishi Sunak, a pris ses distances avec sa ministre de l'Intérieur, Suella Braverman, après avait multiplié les sorties polémiques ces dernières semaines.
Récemment elle a publié une tribune controversée dans laquelle elle qualifie les manifestations pro-palestiniennes "de marche de la haine" et remet en cause la neutralité de la police londonienne sans avoir obtenu le feu vert de Downing Street. Suella Braverman est remplacée par James Cleverly, auparavant détenteur du poste des affaires étrangères.
Et, à la surprise générale , Rishi Sunak appelle David Cameron, aux affaires étrangères.
Le " come back " surprise de David Cameron
A l'écart de la scène politique britannique depuis le référendum de 2016, David Cameron fait un retour surprise au gouvernement en tant que ministre des Affaires étrangères.
Ce jeu de chaises musicales sonne comme une tentative pour Rishi Sunak de donner un nouveau souffle aux conservateurs, largement devancés par les travaillistes dans les sondages, à l'approche des élections législatives.
Commentant ce retour surprise aux affaires, David Cameron, qui s'est rendu au 10, Downing Street lundi matin, s'est dit prêt à mettre son "expérience" au service du gouvernement alors que le Royaume-uni doit faire face à "des défis internationaux redoutables, notamment la guerre en Ukraine et la crise au Proche-Orient", comme il l'a déclaré sur X (ex-Twitter).
"Même si j'ai pu être en désaccord avec certaines décisions en particulier, il est clair pour moi que Rishi Sunak est un Premier ministre fort et compétent, qui fait preuve d'un leadership exemplaire à un moment difficile", a-t-il assuré.
Personne n'imaginait un tel retournement de situation pour l'ancien Premier ministre, âgé de 57 ans, resté à l'écart de la scène politique britannique depuis le vote sur le Brexit en 2016.
David Cameron avait concédé ce référendum au clan des conservateurs eurosceptiques, pariant sur une victoire du « oui » pour mettre fin aux débats internes sur l'Europe au sein de son parti. En sous-estimant le vote en faveur du Brexit, il a fait une erreur considérée comme historique qui lui a coûté sa place à Downing Street .
Depuis qu'il a démissionné, il cumulait plusieurs fonctions d'administrateur au sein d'organisations caritatives internationales et effectuait des missions de consultant pour diverses commissions. Cependant, en 2020, son parcours a été entaché par une polémique liée à ses liens avec Greensill Capital, juste avant la débâcle de ce fonds d'investissement, étroitement lié aux activités du magnat de l'acier, Sanjeev Gupta. En qualité de lobbyiste pour Greensill, David Cameron aurait sollicité de nombreuses instances gouvernementales pour obtenir des aides publiques avant la faillite ...
Joker de Sunak pour les élections
Pour le nommer ministre des Affaires étrangères, Rishi Sunak a dû contourner l'usage selon lequel seuls les élus du Parlement peuvent entrer au gouvernement. N'étant plus élu à la Chambre des communes depuis 2016, David Cameron a été coopté en urgence à la Chambre des lords.
Avec ce remaniement, le parti conservateur au pouvoir espère se relancer à quelques mois des élections législatives prévues d'ici à 2025.
Mais Tim Bale, politologue à la Queen Mary University de Londres se dit "très sceptique" quant au succès de la manœuvre : "Cela semble désespéré".
Les Tories restent plombés par une économie qui stagne, la plus haute inflation des pays riches du G7 et la crise profonde du système public de santé. Un sondage publié ce week-end par l'institut Survation laisse présager que l'opposition remportera une majorité encore plus forte que celle de Tony Blair en 1997.
La nouvelle a été bien accueillie dans les capitales européennes
Pour l'ancien ambassadeur du Royaume-Uni en France, Peter Ricketts, David Cameron "avait de bonnes relations avec de nombreux dirigeants dans le monde, allait dans le détail en matière de politique étrangère et gérait les crises calmement. Une grande expérience qui sera très utile dans la période actuelle".
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Alyson Braxton pour DayNewsWorld |
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VOITURES ELECTRIQUES ET REVOLUTIONS
ACTE I
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Le bouleversement dans le secteur automobile va être sans précédent d'une radicalité aussi féroce que l'a été le passage de la machine à vapeur au moteur à explosion, prédit-on. Et tout le monde ne gagnera pas au change !!!
Quand on pense que il y a peu d'année encore on pensait voiture à pétrole. Mais le Dieselgate est passé tel un ouragan rasant nos vieilles certitudes et le tout environnement a ouvert d'autres perspectives dont la plus attendue : la voiture électrique.
Le tout environnement ? Faire baisser les émissions de gaz à effet de serre et assainir l'air localement ? Une appellation de "voiture écologique" qui fait déjà polémique depuis sa (re)naissance.... Une lapalissade : la seule voiture vraiment écologique est celle qui n'existe pas !
Mais quelle capitale n'a pas annoncé à grand coup de fanfare sa volonté de bannir les moteurs thermiques des villes : Paris, Madrid, Oslo, Athènes pour aboutir d'ici 2030 à plus de 30% pour la part de marché des véhicules hybrides ou électriques.
Révolution économique
Des prédictions à prendre au sérieux tant la filière automobile va affronter un big bang !
Dans tous les cas c'est un chamboulement radical qui s'annonce tant pour les constructeurs que pour les usagers.
Quand on sait que dès le premier maillon, les constructeurs vont devoir changer leur chaînes de production et mettre sur la table des milliards d'euros alors même que l'incertitude sur le choix de l’investissement : 100% électrique, hybride, hybride rechargeable ? Nul ne sait encore. Prudence oblige chez PSA on a choisi "une stratégie de plate-forme multi-énergie qui permet d’amortir les investissements industriels" révèle Christian Chapelle, responsable du développement des chaînes de traction du groupe PSA. Les autres constructeurs emboîtent le pas, excepté Renault et Tesla, mais à quel prix ? L’Alliance Renault-Nissan n'a pas hésité à investir4 milliards d’euros. Mais que de mutations en cours :
1° Pour les moteurs cette activité occupait 112.000 salariés en 2015 répartis dans 126 usines en Europe. "Si le marché s’oriente vers l’hybride, ce sera une bonne nouvelle pour l’emploi automobile, car fabriquer ce type de modèle demande 50% de temps en plus que pour un véhicule thermique, commente Laurent Petizon, directeur chez AlixPartners. Mais si c’est l’inverse…
2° Le profil du salarié. Le véhicule zéro émission requiert davantage de qualifications dans l’électronique et le "soft" que dans la mécanique...
3°Les marges vont aller diminuant la structure de coût du véhicule électrique étant plus élevée que pour le thermique .. D'où des plans d’économies à prévoir pour les groupes à l’image de Daimler: 4 milliards.
Les équipementiers dans le monde automobile de demain vont devoir se mettre rapidement à la page : ainsi les experts de la société de services financiers UBS ont démonté pièce par pièce une Chevrolet Bolt de General Motors, vendue en Europe sous le nom d’Opel Ampera-e. Résultat : le coréen LG contribuait pour plus de 50% au contenu du véhicule avec sa batterie et une myriade des modules clés. Les équipementiers traditionnels, du type Delphi ou Bosch eux seulement pour 28%.Donc un virage à prendre éminemment pour certains…
Le pétrole et les pétroliers vont devoir aussi changer leur stratégie si les projections de l’Agence internationale de l’énergie (AIE)se réalisent : près de 450 millions de voitures électriques sillonneraient les routes d’ici à 2035 (batterie et hybrides rechargeables confondus). Une baisse de 4 millions de barils par jour en consommation mondiale de pétrole qui ne semble pas dramatique par rapport au 55 millions de barils/jour pour l'automobile. De plus le parc de voitures "classiques" dans les pays émergents, devrait continuer son augmentation sans compter celui des bus et camions des besoins des transports aérien et maritime… Et aux pétroliers de rester sur leur lancée de développement de carburants alternatifs plus verts (bio et gaz) et de se préparer à la mutation technologique. Ce qu'ils font déjà puisque le fabricant de batteries Saft a été racheté par Total qui
installera des bornes de recharge. A Shell d'avoir repris le néerlandais spécialiste de la recharge électrique NewMotion à la tête de 30.000 points privés et de 50.000 points publics en Europe.
Les compagnies minières spécialisées dans le cobalt, le lithium, le nickel ou le graphite présents dans les batteries sont de grandes gagnantes. Tout comme les producteurs de cuivre
Fabricants de batteries ont tout à gagner. D'ailleurs dans la chimie des batteries les asiatiques Panasonic, LG Chem, Samsung, CATL et d'autres ont acquis une avance déterminante. Or les accumulateurs (10.000 euros en moyenne) représentent aujourd’hui la moitié du coût de fabrication d’un véhicule électrique et plus du tiers de son prix final !!!
Mis à part Mercedes, les autres se fournissent en Asie avant l'assemblage des packs dans leurs usines. Une dépendance à l’égard de l'Asie préoccupante pour Bruxelles qui envisagerait de monter un "Airbus des batteries automobiles" en Europe. Tesla n'a pas attendu pour installer son "Boeing" dans le Nevada...
Quant aux garagistes ils vont devoir passer des habilitations délivrées par un organisme de formation. Dans le cas de l’hybride il faudra deux homologations pour maîtriser la nouvelle technologie. Les Midas, Speedy, Norauto et autres verront également environ 20% des interventions traditionnelles disparaître mais ces réseaux aux plus gros moyens sont déjà très tournées vers l’électronique.
A suivre...
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Carl Delsey pour DayNewsWorld |
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L’ERUPTION DU VOLCAN FAGRADALSFJALL IMMINENTE MET L'ISLANDE EN ETAT D'ALERTE
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Une menace imminente plane sur l'Islande avec la possible éruption du volcan Fagradalsfjall.
Une série intense de séismes a secoué la péninsule de Reykjanes dans le sud-ouest de l’Islande, dès le vendredi 10 novembre 2023. Des centaines de tremblements de terre ont été détectés par les réseaux régionaux de sismomètres et plusieurs ont été suffisamment forts pour être ressentis à Reykjavik, à 50 kilomètres de là. Une alerte de protection civile a été déclenchée avertissant du risque d’une éruption volcanisme – ce serait la quatrième depuis 2021. L’Islande à cheval sur un fossé d’effondrement
L'Islande repose majestueusement sur la dorsale médio-atlantique, un lieu où les plaques nord-américaine et eurasienne s'éloignent progressivement l'une de l'autre, à raison d'environ 2 centimètres par an. Dans les profondeurs du manteau terrestre, là où les roches adoptent la consistance des caramels extrêmement rigides, les plaques s'accordent à se déformer de manière ininterrompue.
Cependant, en approchant de la surface, les roches de la croûte terrestre révèlent leur nature froide et cassante : leur extension ne se fait qu'au prix de leur rupture. La péninsule de Reykjanes constitue la pointe sud-ouest de l'Islande, où le rift médio-atlantique émerge de l'océan. À cet endroit, la croûte terrestre réagit aux forces tectoniques implacables en se fissurant tous les quelques siècles, donnant naissance à un fossé d'effondrement, communément appelé rift.
La dernière séquence de rupture de la croûte et d'éruptions remonte à plus de 800 ans. Depuis lors, les plaques auraient dû s'écarter d'environ seize mètres. Actuellement, l'Islande traverse une nouvelle phase de rupture, marquée par des centaines, voire des milliers, de tremblements de terre, nombreux étant suffisamment forts pour être ressentis dans le sud-ouest de l'île. Tous ces phénomènes sont engendrés par l'intrusion de magma à proximité de la surface.
Chaque secousse sismique et éruption libère une partie de l'énergie emmagasinée dans ces plaques tectoniques, et éventuellement, lorsque toute cette tension sera complètement relâchée, les éruptions prendront fin. Les ruptures de la croûte sont facilitées par la présence de magma, agissant comme un lubrifiant, une caractéristique partagée avec d'autres dorsales océaniques. Le magma se forme de manière continue en profondeur, et sa densité le destine à remonter.
Au sein de la croûte rigide et cassante, le magma ne peut se frayer un chemin qu'en suivant les fractures existantes, s'il y en a. Cependant, une fois qu'il entame son ascension, il trace sa route vers des zones de moins en moins profondes, intensifiant ainsi le risque d'éruption.
Au début du mois de novembre 2023, le gouvernement islandais a déclaré l'état d'urgence dans la zone entourant le volcan Fagradalsfjall, suite à une série de séismes, souvent des indicateurs avant-coureurs d'une éruption volcanique. Le 11 novembre 2023, des mesures préventives ont été annoncées pour atténuer les éventuels effets dévastateurs d'une éruption imminente. Le plan d'intervention des autorités et de l'industrie du tourisme a été activé en réponse aux récents développements, notamment aux nombreux tremblements de terre enregistrés à Reykjanes, comme indiqué sur le site gouvernemental en anglais. Dans le cadre de ces mesures, la ville de Grindavík, abritant 4 000 habitants, a été évacuée afin de garantir la sécurité des résidents. L'Office météorologique islandais (IMO) exprime de sérieuses préoccupations quant à la possibilité d'une propagation souterraine de grandes quantités de magma, susceptible de faire éruption dans la région. Les scientifiques surveillent attentivement l'activité sismique de la région.
"Depuis minuit le 11 novembre, environ 800 tremblements de terre ont été enregistrés dans la zone où l'intrusion magmatique se produit. Bien que l'activité sismique ait légèrement diminué au cours des dernières heures, elle demeure élevée. La plupart des récents séismes ont eu lieu près de Grindavík, où l'extrémité sud-ouest de l'intrusion du dike magmatique est estimée être présente", a déclaré l'IMO. À la mi-journée du 11 novembre, l'Office météorologique a publié sur Twitter une carte des déformations du sol dans la région, qualifiée de "bien plus élevée que la normale". Avec environ 30 volcans actifs sur 100 000 kilomètres carrés, l'Islande s'efforce de gérer au mieux l'anticipation des risques liés aux volcans. Dans le cas du Fagradalsfjall, la menace provient du magma souterrain qui pourrait bientôt émerger. Une éruption imminente avec la sortie du magma L'éventualité d'une éruption imminente avec l'émergence du magma préoccupe désormais les observateurs. Les signes de cette menace se manifestent par une déformation progressive de la surface terrestre, signalant l'intrusion de magma frais dans la croûte. Au cours du dernier week-end, la situation a évolué de manière dynamique. Les paramètres tels que la taille, le nombre et la localisation des tremblements de terre indiquent clairement le remplissage d'une fracture crustale par du magma, à une profondeur d'environ 5 kilomètres.
Le magma persiste dans son intrusion, élargissant les extrémités de la fracture et créant un passage à travers la croûte, formant ainsi un "dike" - un filon de roche infiltré dans une fissure - d'une longueur d'environ 15 kilomètres. Bien que le magma n'ait pas encore atteint la surface, les mouvements du sol et les modèles informatiques suggèrent qu'un réservoir magmatique s'est constitué à moins d'un kilomètre de la surface.
L'anticipation d'une éruption imminente demeure élevée, mais les équipes de surveillance ne pourront déterminer le moment et le lieu précis que lorsqu'elles détecteront des signaux spécifiques indiquant le déplacement du magma. Ces signes pourraient inclure un "bourdonnement" répétitif de tremors volcaniques, annonçant une possible éruption dans les heures à venir, ou une multiplication des séismes à des profondeurs très faibles.
Les conséquences Actuellement, le dike semble s'étendre directement sous la ville de Grindavik, une communauté de pêcheurs au sud-ouest de l'Islande. En cas d'éruption en surface, elle pourrait ressembler à celles de 2021-2023 à Fagradalsfjall, avec une fissure s'ouvrant sur la terre, des fontaines de roche en fusion rouge et chaude, et de la lave descendant la colline depuis le site de l'éruption.
La menace potentielle dépendra de l'emplacement exact du début de l'éruption et de la distance parcourue par la lave. Les fumées émanant du magma en éruption, combinées à la combustion de la tourbe et de la végétation, pourraient également engendrer un air toxique, selon la rapidité des éruptions et la direction des vents.
En cas d'éruption à Grindavik, les conséquences pourraient être comparables à celles de l'éruption d'Eldfell en 1973, qui a enseveli une partie de la ville de Heimaey.
C'est pourquoi une évacuation préventive de la ville, de la centrale géothermique voisine de Svartsengi, et du Lagon bleu, une des attractions touristiques les plus prisées d'Islande, est actuellement en cours.
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Simon Freeman pour DayNewsWorld |
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ILLUMINATIONS DES CHAMPS ELYSEES EN L'HONNEUR DES FETES ET DES JEUX OLYMPIQUES
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La prestigieuse Avenue des Champs-Élysées, s'étendant sur 2,6 kilomètres au cœur de Paris, se prépare à briller de mille feux en prévision des Fêtes et des Jeux olympiques de l'été prochain. En effet, elle sera le cadre exceptionnel de divers événements sportifs, notamment l'installation d'un stade de beach-volley sur le Champ de Mars et le défilé de la cérémonie des Jeux Paralympiques prévue pour le 28 août 2024.
Marc-Antoine Jamet, le président du Comité Champs-Elysées, a dévoilé ce lundi 30 octobre au matin, à l’hôtel Barrière Le Fouquet’s, les nouveautés concernant les illuminations pour les fêtes de d’année et les innovations entreprises sur la célèbre avenue parisienne. La cérémonie des illuminations pour les fêtes de fin d'année, programmée pour le 19 novembre, sera honoré par la présence de l'acteur renommé Gilles Lellouche, figure emblématique du cinéma français au talent reconnu, avec des succès tels que "Les Petits mouchoirs" et "Bac Nord". Le parrain de cette édition spéciale des illuminations sera entouré d'institutionnels et, nouveauté en 2023, d'une famille de trois enfants malades, accompagnée par l'association "Petits Princes". Ensemble, ils auront l'honneur d'allumer les 400 arbres qui bordent majestueusement les Champs-Élysées. C'est l'entreprise provençale Blachere Illuminations qui se charge cette année encore d'installer les créations lumineuses, qui suivront cette année "un rythme en trois temps, plus soutenu". "Chaque heure sera marquée par un scintillement fort et long, qui sera repris chaque quart d’heure, et toutes les cinq minutes le rythme de scintillements changera, détaille Marc-Antoine Jamet.
Le Comité des Champs-Élysées présente également son nouveau logo, intégrant des pictogrammes évolutifs selon le thème et une palette de couleurs bleu-blanc-rouge.
Ces illuminations, placées sous le signe de la sobriété énergétique depuis l'extinction inédite de l'an dernier, témoignent d'une consommation totale estimée à environ 13 300 kWh pour 2023. Cette légère augmentation par rapport à l'année précédente est due à la prolongation d'une semaine de l'éclairage cette année.
Pour marquer davantage l'identité des Champs-Élysées, un nouveau slogan fait son apparition cet hiver : "Illuminons l’avenue, faisons briller Paris". Quatre nouvelles affiches, inspirées des célèbres baisers de Times Square et de l'Hôtel de Ville, mettent en lumière l'artère tout en capturant l'essence romantique de la ville.
Dans le cadre de l'ambitieux projet "La Clef des Champs", les Champs-Élysées se réinventent également visuellement. Le président du Comité souligne les efforts déployés pour rendre cette avenue encore plus attractive pour les Parisiens, en s'appuyant sur la stratégie des "3 P" : redevenir parisienne, populaire et partagée. Parmi les nombreuses nouveautés, la réorganisation des 17 terrasses de l'avenue, supervisée par le designer belge Ramy Fischer, promet une esthétique modernisée et une accessibilité améliorée.
Accueillant quotidiennement 150 000 visiteurs et plus de 250 000 le dimanche , les Champs-Élysées restent un lieu dynamique, alliant espaces culturels, restaurants, magasins d’alimentation, et marques internationales telles que JD Sports et Sephora. Cette vitalité illustre la réussite de la stratégie adoptée au fil des années, témoignant d'une avenue toujours au sommet de son charme et de son attractivité.
Rendez-vous donc le 19 novembre à partir de 18 heures pour vivre ce moment féérique.
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Carl Delsey pour DayNewsWorld |
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UN REGAIN DE CONSCIENCE
A L'APPROCHE DE LA MORT
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Les récits d’expériences de mort imminente, lumière blanche, visites d’êtres chers décédés, voix, etc..., captivent notre imagination et sont profondément ancrés dans notre paysage culturel.
Des expériences "conscientes" de mort imminente donc, assez incompatibles avec la réalité biologique d’un cerveau mourant. Est-il possible que le cerveau humain soit activé par le processus de la mort ?
Récemment, des chercheurs ont rapporté une augmentation de l’activité électrique dans le cerveau de personnes mourantes. Elle pourrait être associée à des expériences conscientes de dernière minute, une nouvelle vision du rôle tenu par le cerveau dans cette ultime étape de vie. Pour en avoir le cœur net, des chercheurs de l’université du Michigan, aux États-Unis, ont décidé d’étudier, de manière "plus détaillée que jamais auparavant", le mécanisme biologique à l’œuvre dans le cerveau dans les tout derniers instants.
L’étude, dirigée par Jimo Borjigin, professeur agrégé au Département de physiologie moléculaire et intégrative et au Département de neurologie, et son équipe, fait suite à des études animales menées il y a près de 10 ans en collaboration avec George Mashour, directeur fondateur du Michigan Center for Consciousness Science.
Un sursaut cérébral avant un arrêt complet
Le cerveau "en feu"
Pour ce faire, il a fallu trouver des patients morts, pour le coup, d’un arrêt cardiaque, mais maintenus sous assistance ventilatoire. Et observer les signaux d’électrocardiogramme et d’électroencéphalographie (EEG) avant et après le retrait de l’assistance, synonyme de mort cérébrale. Ils ont étudié les dossiers de quatre personnes. Quand elles ont été débranchées de leurs respirateurs artificiels, deux d’entre elles (une femme de 24 ans et une autre de 77 ans) ont vu leur rythme cardiaque s’accélérer, et leur activité cérébrale a aussi montré un pic d’ondes gamma, à un niveau de fréquence associé habituellement… à la conscience.
En plus de confirmer cette stimulation, déjà observée chez des animaux, ces chercheurs ont surtout identifié la partie du cerveau la plus stimulée, le carrefour temporo-pariéto-occipital , une zone auparavant associée, entre autres, à la mémorisation des rêves. "Un schéma similaire a été observé sur cerveau sain pendant l’éveil et le rêve, chez des patients en proie à des hallucinations visuelles ou des expériences de hors-corps", décrit l’étude.
Jimo Borjigin indique, à l’appui de ces résultats obtenus après avoir observé une zone postérieure du cerveau associée à la conscience : Si cette partie du cerveau est stimulée, cela signifie que le patient voit quelque chose, peut entendre quelque chose et peut potentiellement ressentir des sensations extérieures à son corps. Elle précise que cette zone précise était "en feu ! ".
Dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS), qui a publié ce lundi leurs travaux, les scientifiques tracent toutefois des limites à leur étude : ils concèdent d’abord ne pas vraiment savoir pourquoi ces signes n’ont pas été observés chez les deux autres patients, des antécédents de convulsions pourraient avoir eu un impact, selon eux.
George Mashour explique dans un communiqué : "La façon dont une expérience vivante peut émerger d’un cerveau dysfonctionnel pendant le processus de la mort est un paradoxe neuroscientifique. Le Dr Borjigin a mené une étude importante qui aide à faire la lumière sur les mécanismes neurophysiologiques sous-jacents".
Les prémices d’une conscience "secrète" encore incomprise
En raison de la petite taille de l’échantillon, les auteurs mettent en garde contre toute déclaration globale sur les implications des résultats. Ils notent également qu’il est impossible de savoir dans cette étude ce que les patients ont vécu (car ils n’ont pas survécu pour en témoigner).
Des études plus importantes, incluant des patients en soins intensifs surveillés par EEG qui survivent à un arrêt cardiaque, pourraient fournir des données indispensables pour déterminer si ces sursauts d’activité gamma sont la preuve d’une conscience cachée, même à l’approche de la mort.
Bien que les mécanismes et la signification physiologique de ces découvertes restent à explorer, ces données démontrent que le cerveau mourant peut encore être actif. Elles suggèrent également la nécessité de réévaluer le rôle du cerveau lors d’un arrêt cardiaque.
Cette étude jette alors les bases d’une recherche plus approfondie sur la conscience secrète lors d’un arrêt cardiaque, qui pourrait servir de système modèle pour explorer les mécanismes de la conscience humaine.
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Pamela Newton pour DayNewsWorld |
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FRANCE LE SALON EPOQUAUTO DE LYON
UN RENDEZ-VOUS INCONTOURNABLE POUR LES PASSIONNÉS D'AUTOMOBILE ANCIENNE
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Le Salon EpoquAuto, le prestigieux événement international dédié à l'automobile classique, célèbre sa 44e édition avec éclat. Chaque année, ce salon attire des milliers d'amoureux de voitures anciennes, collectionneurs, et passionnés d'histoire automobile du monde entier. Cette année ne fait pas exception, et l'événement s'annonce plus grandiose que jamais.
Le Salon EpoquAuto se tient au cœur de Lyon, berceau de l'industrie automobile française, et offre un voyage dans le temps à travers une collection extraordinaire de voitures classiques. Les visiteurs auront l'occasion d'admirer des véhicules rares et emblématiques, allant des élégantes Bugatti des années 1920 aux légendaires voitures de sport italiennes des années 1970.
L'atmosphère du salon est imprégnée de nostalgie, et chaque coin de la salle d'exposition dévoile une époque révolue de l'automobile. Les restaurateurs et les collectionneurs exposent avec fierté leurs trésors restaurés, témoignant de l'art et de la passion nécessaires pour maintenir ces joyaux mécaniques en état de fonctionnement.
Outre les voitures, le salon met en avant une multitude de stands et d'expositions liés à l'univers de l'automobile classique. Des pièces détachées rares aux accessoires vintage, les exposants proposent une variété de trésors pour les amateurs de restauration et de personnalisation. C'est un véritable marché aux puces pour les aficionados de l'automobile, où chaque découverte est une trouvaille unique.
Le Salon EpoquAuto ne se limite pas seulement à l'exposition statique. Les passionnés auront également la chance de voir ces voitures classiques en action grâce à des démonstrations sur piste. Les rugissements des moteurs vintages résonnent à travers les allées du salon, offrant une expérience immersive unique. Les défilés de voitures de course classiques font revivre l'âge d'or de la compétition automobile, transportant les spectateurs dans un monde de vitesse et de technologie de l'époque.
En outre, le salon est un lieu de rencontres entre collectionneurs, restaurateurs, et experts en automobiles classiques. C'est l'occasion idéale pour échanger des histoires, des connaissances et des expériences, renforçant ainsi la communauté des passionnés. Les discussions animées sur les particularités de chaque modèle et les anecdotes historiques abondent, créant une atmosphère chaleureuse et conviviale. La passion commune pour ces automobiles uniques rassemble des personnes du monde entier, brisant les frontières et les barrières linguistiques.
Le Salon EpoquAuto est bien plus qu'un simple événement pour les amateurs d'automobiles classiques. C'est un hommage à l'héritage de l'industrie automobile, un voyage dans le passé à travers des merveilles mécaniques. La 44e édition de cet événement emblématique promet d'émerveiller une fois de plus les visiteurs du monde entier. Si vous avez une passion pour les voitures classiques, ne manquez pas cette célébration inégalée de l'automobile d'époque. C'est un rendez-vous incontournable pour tous ceux qui apprécient l'histoire, la beauté et la mécanique de ces véhicules légendaires. Alors, préparez-vous à faire un voyage dans le temps au Salon EpoquAuto et à vous laisser emporter par l'âge d'or de l'automobile.
C'est un événement qui célèbre non seulement des voitures, mais aussi l'art de la préservation et le partage d'une passion intemporelle pour ces chefs-d'œuvre mécaniques. Chaque édition du Salon EpoquAuto est un hommage vivant à l'histoire de l'automobile et à la détermination des passionnés qui la perpétuent.
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Carl Delsey pour DayNewsWorld |
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FLAN DE CHOU FLEUR ET BROCOLIS
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Avant les grands froids, après l’été indien, voici venu le temps des légumes de saison qui font du bien, ceux qui évoquent la soupe de grand-mère et les gratins d’hiver. Ce qui tombe plutôt bien, puisqu’il s’agit plus ou moins du menu de saison idéal !
Ingrédients Pour 4 personnes
Chou-fleur 0,5
Brocoli(s) 0,5
Œuf(s) 4
Crème liquide 20 cl
Gruyère râpé 50 g
Curry 1 c. à café
Sel poivre Préparation
1° Détaillez le brocoli et le chou-fleur en fleurettes. Placez-les dans une casserole d'eau bouillante salée. Faites cuire pendant 20 min. Vérifiez la cuisson des choux et égouttez.
2° Dans un saladier, fouettez les œufs avec la crème liquide. Ajoute ale curry, salez et poivrez généreusement.
3° Répartissez les choux dans un plat à gratin ou dans des moules individuels. Versez la préparation aux œufs dessus et parsemez de fromage râpé. 4° Enfournez le flan pendant 30 à 35 min (four préchauffé à 160°C). Lorsque le flan est cuit, retirez le plat du four et dégustez bien chaud.
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Marie-Chantal de Verneuil pour DayNewsWorld |
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TOUS REUNIS A LA MARCHE CONTRE L'ANTISEMITISME A PARIS
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Une marche contre l’antisémitisme aura lieu à Paris dimanche 12 novembre 2023, à l'appel des présidents de l'Assemblée nationale et du Sénat, Yaël Braun-Pivet et Gérard Larcher, Le cortège partira à 15 heures de l’esplanade des Invalides, près de l’Assemblée nationale, dans le 7e arrondissement de la capitale.
Et prendra fin place Edmond Rostand, en face du Sénat, dans le 6e. Le parcours devrait relier l’Assemblée au Sénat, deux symboles républicains. Une grande marche fraternelle rassemblant « tous ceux qui se reconnaissent dans les valeurs de la République et sont déterminés à les défendre » !
Gérard Larcher et Yaël Braun-Pivet ont appelé à une mobilisation générale, alors que les actes antisémites se sont multipliés en France, plus de mille depuis le massacre du 7 octobre 2023 perpétré par les terroristes du Hamas en Israël. «Un cri des consciences, affirment Gérard Larcher et Yaël Braun-Pivet, pour déclarer à la face du monde que la République française ne laisse pas, et jamais ne laissera, prospérer l’abjection.» .
Car l'abjection court déjà dans le monde, en Europe et en France en réaction à la recrudescence des tensions entre Israël et ses voisins.
Ce sont des hommes pétris de haine qui au Daghestan se sont rendus dans l'aérogare de Makhatchkala en hurlant « Allah Akbah » à la recherche d'un avion en provenance de Tel Aviv pour chasser le juif. C'est aussi au cri de « Allah Akbar » que les manifestants appellent à la paix dans les rues de Paris et répandant la propagande de l'organisation terroriste, que des jeunes dans le métro de Paris s'amusent à crier « on est des nazis et on est fier ». La haine fanatique sème l'horreur .
On assiste à la résurgence d'un antisémitisme décomplexé, en Allemagne, en Grande Bretagne et en France, mais aussi sur les campus américains,
Déjà dans Le Monde en 2012, l'ancien Président du CRIF, Richard Pasquier écrivait : « Quand pour la première fois depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale des enfants sont tués parce qu'ils sont juifs avec les crimes perpétrés à Toulouse par Mohamed Merah, quand une grenade est lancée en pleine journée dans une supérette casher à Sarcelles (...), cette violence n'est pas indiscriminée (...). C'est au nom de cet antisémitisme qu'Ilan Halimi a été torturé à mort par le Gang des Barbares en 2006. La prise de conscience doit être nationale : cette affaire-là nous concerne tous ».
Les événements tragiques du 7 octobre nous le rappellent tristement révélant les fragilités de nos démocraties, l'horreur de la haine et du désespoir, mais ils ont aussi fait resurgir l'hydre la plus obscure de l'Histoire, prévient Brice Socco.
" L'antisémitisme est une grave offense à l'homme en général ", clamait Vladimir Jankélévitch. De la nécessité de combattre toute discrimination.
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Garett Skyport pour DayNewsWorld |
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LA VOIX DE LA FRANCE DEVIENT-ELLE INAUDIBLE SUR LA SCENE INTERNATIONALE ?
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La capitale française, où se déroulent les sommets mondiaux, devient actuellement le théâtre d'une intensification des efforts diplomatiques. Le président français participe en effet à divers événements internationaux à Paris, créés sous son impulsion depuis son élection en 2017, dans un contexte de fortes tensions internationales.
Cependant, la presse étrangère s'interroge : le "volontarisme" d'Emmanuel Macron se traduit-il par des résultats concrets ?
Et son objectif premier ne serait-il pas surtout de restaurer la grandeur perdue de la France ? Un ballet diplomatique à Paris
La liste des objectifs était aussi longue que les espoirs de réussite étaient minces. Tel était le sentiment exprimé par la presse étrangère le 9 novembre, alors que se déroulait à Paris la Conférence humanitaire internationale pour la population civile de Gaza, suivie du Forum annuel sur la paix à partir du 11 novembre 2023. Le chef de l'État inaugure ce vendredi 11novembre 2023 la 6e édition du Forum de Paris sur la paix au Palais Brongniart, dédié cette année à "construire ensemble dans un monde de rivalités". Il clôturera également le sommet One Planet sur les pôles et les glaciers au Muséum national d'Histoire naturelle, après des rencontres similaires sur les océans à Brest et les forêts au Gabon. Deux rendez-vous liés, " connectés ", qui s’inscrivent dans la " même logique de préparer la coopération internationale pour éviter les crises de demain et créer plus de biens communs " , selon le vocable de l’Élysée en amont de la séquence.
Pour conclure cette semaine diplomatique, Macron présidera le 5e sommet de l'Appel de Christchurch, une initiative lancée avec la Nouvelle-Zélande après l'attentat de 2019, visant à lutter contre les contenus terroristes en ligne. Une nouvelle opportunité pour le président de se montrer à l'initiative et affirmer la force de l'unité.
Et d’affirmer qu’on est toujours plus fort à plusieurs.Telle est la vision du président de la République, chantre du multilatéralisme sur la scène internationale.
Le multilatéralisme à l’honneur
Selon l'Élysée, le Forum de Paris parvient à maintenir le multilatéralisme malgré les tensions et les conflits, en coopérant sur des sujets où la collaboration est incontournable." Ce qu’on arrive à faire au Forum de Paris, c’est que malgré les tensions et malgré les guerres, on continue de faire vivre le multilatéralisme sur des sujets où nous n’avons pas le choix que de coopérer ", explique aujourd’hui la présidence aux journalistes
Cependant, l'hyperactivité diplomatique à Paris suscite des préoccupations chez les correspondants, qui craignent que les messages se diluent dans la multitude de sommets. Politico souligne la liste impressionnante des tâches d'Emmanuel Macron cette semaine, de la résolution de la crise à Gaza à la lutte contre la fonte des calottes glaciaire et les défis de l’intelligence artificielle.
Une "conférence humanitaire" à l'initiative d' Emmanuel Macron La France a accueilli jeudi 1O novembre2023 une "conférence humanitaire" à l'initiative du président Emmanuel Macron pour faciliter l'aide à Gaza, entravée par les bombardements israéliens depuis l'attaque du Hamas le 7 octobre 2023. Après plus d'un mois de frappes, des centaines de milliers de civils, selon l'ONU, demeurent piégés dans le nord de la bande de Gaza, zone d'intense offensive israélienne. Environ 1,5 million de personnes sur les 2,4 millions d'habitants de Gaza ont été déplacées par le conflit.
Emmanuel Macron a souligné la nécessité de travailler à la protection des civils, appelant à une pause humanitaire rapide et à un cessez-le-feu. Il a insisté sur le droit d'Israël à se défendre tout en soulignant sa responsabilité de protéger les civils.
" C’est à la protection des civils qu’il nous faut travailler. Il faut pour cela une pause humanitaire très rapide et il nous faut œuvrer à un cessez-le-feu ", a déclaré Emmanuel Macron devant les représentants d’une cinquantaine de pays et d’organisations humanitaires, qui n’avait jusque-là évoqué que la nécessité d’une " trêve ". Si Israël a " le droit de se défendre et le devoir de protéger les siens ", son gouvernement a aussi " une éminente responsabilité (…) de respecter le droit et protéger les civils ", a insisté le président français. Paris juge une trêve nécessaire aussi pour obtenir la libération des quelque 240 otages retenus par le Hamas, parmi lesquels quelques Français.
À l’issue de la conférence, les organisateurs ont annoncé que les engagements pris hier par les pays participants dépassaient le milliard d’euros.
La déception des ONG Selon la Maison-Blanche, Israël a accepté des pauses quotidiennes de quatre heures. À la fin de la conférence, les engagements des pays participants ont dépassé le milliard d'euros.
Cependant, la conférence, organisée en urgence, n' a réuni principalement que des représentants de second plan en l'absence du gouvernement israélien, et elle s'est déroulée sans la participation des belligérants et des États-Unis.
En outre,malgré les engagements financiers, une grande partie de l'aide destinée aux territoires palestiniens, évaluée à 1,2 milliard de dollars d'ici fin 2023, risque d'être inefficace sans un accès régulier des camions d'aide à Gaza. Les organisations humanitaires ont exprimé leur déception, soulignant l'impossibilité d'intervenir tant que les bombardements se poursuivent." On est assez déçus car il n’y a pas eu de consensus sur un cessez-le-feu immédiat (…). Au-delà de l’aide mobilisée, l’enjeu est de la faire rentrer à Gaza ", a estimé Jean-François Corty, vice-président de Médecins du Monde". La mise en place de secours sur le champ de bataille, c’est impossible ".
Fin de non-recevoir de Biden et Netanyahu
Comme en réponse à ces appels, la Maison-Blanche a affirmé qu’Israël était d’accord pour " des pauses " quotidiennes " de quatre heures dans certaines zones du nord " de la bande de Gaza, mais le président américain Joe Biden a jugé qu’il n’y avait " aucune possibilité " d’un véritable cessez-le-feu. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu exclut constamment un tel cessez-le-feu sans la libération des otages. Un responsable militaire israélien a affirmé jeudi qu’il " n’y a pas de crise humanitaire dans la bande de Gaza ", tout en reconnaissant les " nombreuses difficultés " auxquelles font face les civils dans le territoire palestinien en proie à la guerre entre Israël et le Hamas. Israël " facilite l’acheminement de l’aide humanitaire ", a affirmé le colonel Moshe Tetro, responsable pour Gaza de l’organe du ministère israélien de la Défense supervisant les activités civiles dans les Territoires palestiniens. Cependant, le président américain Joe Biden a jugé qu'une véritable cessation des hostilités était impossible. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu exclut un cessez-le-feu sans la libération des otages. Un responsable militaire israélien a nié l'existence d'une crise humanitaire à Gaza.
La voix de la France devenue inaudible ?
Israël et les États-Unis ont beau avoir des divergences sur les priorités stratégiques de cette guerre, ils se retrouvent au moins pour éconduire rapidement leur homologue français. La volonté d' Emmanuel Macreon d’exister à l’international par quelque coup d’éclat retombe comme un soufflet.
En témoignent la réception de plusieurs initiatives lancées récemment par le président de la République, et les menues retombées de son voyage au Proche-Orient.
Son idée, avancée depuis Jérusalem, d’une coalition internationale contre le groupe islamiste palestinien Hamas, à l’origine des attaques sanglantes contre Israël, n’a pas suscité l’enthousiasme des autres capitales occidentales, loin de là. Elle a plutôt été moquée par les experts la jugeant extrêmement complexe à mettre en œuvre.
Tout comme le déploiement du navire " Tonnerre " au large de la bande de Gaza, annoncé cette fois-ci au Caire en Égypte pour " soutenir les hôpitaux sur place ". Le navire est bien arrivé sur zone, mais il n’accueille toujours pas de blessés et voit ses opérations sur places compliquées par le blocus imposé par Israël.
Ces actions ont été accueillies avec scepticisme soulevant des questions sur la capacité de la France à incarner une voix diplomatique respectée et écoutée.
Et de parler de grand écart diplomatique : " comment peut-il être suivi lorsqu’en Israël, le 24 octobre, il propose - sans prévenir personne - de mobiliser la coalition internationale contre l’État islamique cette fois pour " lutter contre le Hamas", puis demande " d’œuvrer à un cessez-le-feu " dans la bande de Gaza ce jeudi 9 novembre 2023 ? Autrement dit, comment peut-il passer en 17 jours de l’idée d’intervenir par voie essentiellement aérienne sur Gaza avec en prime le soutien de pays arabes (ce que faisait " la coalition contre Daech ") à l’objectif complètement opposé d’un cessez-le-feu au même endroit ? ", lit-on sous la plume de Maurice Bontinck dans La Charente libre .
" Mais ce grand écart diplomatique effectué sur un fil démontre qu’Emmanuel Macron pense d’abord à son pays et à en préserver son unité déjà bien morcelée. En soufflant le chaud et le froid avec des idées parfois contraires, il incarne aussi les tensions politiques qui se retrouvent jusque dans sa propre majorité.
Mais il incarne surtout les fractures françaises. On le voit encore dans son hésitation à aller manifester dimanche contre l’antisémitisme. ", conclut l'éditorialiste.
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Joanne Courbet pour DayNewsWorld |
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CHANGER LA POLITIQUE D'IMMIGRATION EN FRANCE MAIS AVEC PLUS DE COURAGE POLITIQUE
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Après la réforme des retraites, le projet de loi sur l'asile et l'immigration suscite actuellement de vifs débats, le texte le plus controversé de ce début de quinquennat. Reporté deux fois, il refait surface trois semaines après l'attentat d'Arras, dans un contexte de conflit au Proche-Orient. Un sondage Odoxa pour Public Sénat révèle que plus des deux tiers des Français soutiennent ce projet de loi, considérant qu'il permettra un meilleur contrôle de l'immigration, alors que 74 % des Français estiment qu'il y a une surpopulation d'immigrés, selon un sondage Odoxa publié en mai 2023. En effet, la proportion d'immigrants dans la population n'a cessé d'augmenter, avec une transformation majeure de la provenance des immigrants, principalement d'origine extraeuropéenne et de confession musulmane. Ces différences culturelles et religieuses rendent souvent l'assimilation difficile.
Ce projet de loi, qui sera examiné par les sénateurs à partir du 6 novembre et par les députés en décembre, a fait l'objet de négociations intensives depuis plus d'un an. L'exécutif, disposant d'une majorité relative au Parlement, doit rechercher des alliés pour son adoption.
Des chiffres étonnants chez les électeurs LFI Un sondage Opinion Way pour Le Parisien a fourni des chiffres remarquables qui reflètent le sentiment général. 77 % des Français estiment que la société a du mal à intégrer les étrangers. 80 % pensent que la France ne gère pas efficacement les expulsions. 81 % critiquent les lacunes de la lutte contre l'immigration clandestine. 78 % sont en faveur d'un référendum sur l'immigration, bien que cela soit actuellement impossible en raison des règles constitutionnelles, que le président Emmanuel Macron envisage peut-être de modifier. 91 % souhaitent un renforcement des mesures d'expulsion pour les étrangers représentant une menace grave pour l'ordre public. Il est à noter que 85 % (!) des électeurs de La France Insoumise partagent cette volonté répressive. 78 % demandent une réduction du nombre de recours possibles contre les décisions d'expulsion. 65 % des partisans de Jean-Luc Mélenchon soutiennent cette position.
L'article qui cristallise les passions L'article 3 du projet de loi cristallise les passions. Il concerne la régularisation des travailleurs sans papiers dans les secteurs en tension. Ces dernières semaines, la pression s'est accentuée autour de cet article, qui divise particulièrement Les Républicains et les centristes. Il propose la création d'une carte de séjour temporaire pour les travailleurs étrangers dans des secteurs en pénurie de main-d'œuvre.
Les Républicains s'opposent fermement à l'idée de délivrer une carte de séjour "de plein droit" aux sans-papiers employés dans les secteurs en tension, craignant que cela ne constitue un "appel d'air" migratoire. Les centristes, quant à eux, y sont favorables. Ils ont proposé une réécriture de l'article, qui prévoit une "régularisation exceptionnelle dans le cadre du pouvoir discrétionnaire des préfets", tout en supprimant l'exigence de l'autorisation écrite de l'employeur pour demander la régularisation, afin d'éviter les "trappes à bas salaire".
Malgré ces désaccords, le président du Sénat, Gérard Larcher, a appelé à la prudence lors d'une réunion de groupe, soulignant qu'il ne faut pas "casser toute la vaisselle". Un Sénat qui rendrait une copie blanche serait du plus mauvais effet pour Gérard Larcher, qui défend le rôle de stabilisateur du Sénat. « En ces temps où l’équilibre institutionnel a été profondément modifié du fait de l’absence de majorité à l’Assemblée nationale où le fait majoritaire n’est plus, le Sénat a un rôle essentiel dans le fonctionnement de nos Institutions. Il est parvenu à être le point d’équilibre d’une démocratie à la peine », revendiquait-il le 2 octobre dernier.
Marine Le Pen, qui n'avait pas encore pris position sur le projet de loi, a indiqué qu'elle pourrait finalement voter en faveur de cette "petite loi avec des petites mesures qui améliorent un tout petit peu la situation" si l'article 3 était supprimé, cherchant ainsi à contrarier la stratégie des Républicains. Cependant, la gauche continue de présenter un front désuni sur la question de l'immigration, avec La France Insoumise refusant de soutenir la régularisation des travailleurs sans papiers. La possibilité d'un 49.3 Il reste à voir si le gouvernement, désespéré, recourra à l'article 49.3 de la Constitution pour faire adopter le texte de force. Gérald Darmanin défend son projet de loi sur l'immigration comme "un texte d'intérêt général pour les Français", et il dispose d'un atout majeur : une grande majorité de Français réclament un durcissement incontestable des politiques en matière d'immigration et d'immigrants.
Le projet de loi présenté par le ministre de l'Intérieur s'inscrit dans une longue tradition de politique d'immigration qui oscille entre fermeté et permissivité. Mais cette initiative parait insuffisante à nombreux experts pour changer fondamentalement la situation.
Une loi de plus très peu efficace en matière de contrôle En 1985, la France a renoncé au contrôle de ses frontières terrestres en signant les accords de Schengen, favorisant la libre circulation des flux, y compris humains. Toutefois, après la crise migratoire de 2015 et l'arrivée massive de migrants illégaux en Europe, la Commission européenne s'est montrée impuissante. Pour contrer cela, elle a créé l'Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes, communément appelée Frontex, dont le rôle est de protéger les frontières. Cependant, le budget initial alloué à Frontex était dérisoire, bien en deçà du budget annuel d'une petite ville française, reflétant les contradictions entre le respect des frontières et les principes d'ouverture et de droits individuels de l'Union européenne. Par conséquent, les frontières de l'espace Schengen restent poreuses, permettant aux migrants d'entrer librement en Europe par diverses voies.
La Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) toute puissante
En dépit des tentatives de la France de rétablir des contrôles durables avec l'Espagne et l'Italie après les attentats de 2015, la Cour de justice de l'Union européenne a rappelé que de tels refoulements sont contraires aux accords de Schengen dans un arrêt en septembre dernier. La tendance globale est à davantage d'ouverture et à une moindre fermeté, comme en témoignent les décisions antérieures de la CJUE. La solution réside dans les États membres de l'Union européenne. Le ministre de l'Intérieur milite aux côtés de l'Italie pour la création de zones internationales à proximité des points d'entrée illégaux, afin d'empêcher les migrants de pénétrer sur le sol européen tant que leur situation administrative n'est pas réglée, au lieu de les laisser se disperser dans toute l'Europe, d'où ils ne repartent généralement pas. Certains estiment que la révision des accords de Schengen est nécessaire pour aborder ces problèmes, sans nécessairement s'en retirer. L'attractivité de la France pour les migrants s'explique largement par la générosité de son système d'accueil. Certains dispositifs, tels que l'Aide médicale de l'État (AME) ou le droit inconditionnel au logement, ne sont pas imposés par les obligations européennes. Ils auraient pu être inclus dans le projet de loi actuellement en discussion, mais ils ne l'ont pas été. En conséquence, de nombreuses associations œuvrant pour l'accueil des migrants influencent la politique publique en agissant contre les expulsions et en multipliant les recours juridiques. Un autre problème majeur réside dans les expulsions, qui butent sur des contraintes budgétaires et diplomatiques. Les centres de rétention administrative (CRA) manquent de places, les coûts liés aux expulsions sont élevés, et les relations diplomatiques avec les pays d'origine compliquent les retours forcés. Bien que des mesures aient été prises pour créer plus de places en CRA, il est nécessaire de doubler voire tripler leur nombre. La France pourrait également exercer des pressions diplomatiques pour faciliter les expulsions, notamment en réduisant la délivrance de visas ou de passeports diplomatiques. .. Allez encore du courage mesdames et messieurs les dirigeants ... pour une réelle efficacité en matière d'immigration !
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Garett Skyport pour DayNewsWorld |
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UNE MACHINE A REMONTER LE TEMPS
LA SAPORAILLE
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Qui n'a pas rêvé un instant d'utiliser une machine à remonter le temps ? !
Par le pur des hasards, nous sommes tombés sur une association qui vous permet un instant de revivre dans un passé lointain, celui de la période napoléonienne. Cette association s'appelle « la Saporaille », une équipe bien sympathique, qui vous transporte et vous donne envie d'adhérer de suite.
On vous parle d'eux et de leur histoire, de leurs objectifs, pour vous les faire découvrir.
Un peu d'histoire :
Après l'abdication de Napoléon 1er, la chute de l'Empire et la restauration de la royauté avec Louis XVIII, tous les militaires des armées napoléoniennes furent démobilisés et devaient rendre les armes (sabres, fusils), les uniformes ainsi que tous les équipements militaires. 
Couverts de gloire dans toute l'Europe, de nombreux soldats fidèles à Napoléon n'ont pas voulu rendre les armes et équipements et les ont cachés.
En juin 1817, après l'échec de l'insurrection bonapartiste de la région lyonnaise, à laquelle des Savignois prirent une part active, et les répressions qui s'ensuivirent, ces uniformes et matériels devinrent encore plus précieux et plus soigneusement cachés au sein des familles.
Le 12 août 1857, Napoléon III décide d'accorder une médaille dite de Sainte Hélène, accompagnée d'une pension à tous les militaires des armées de terre et de mer qui ont combattu sous les drapeaux de la France de 1792 à 1815.
En 1858, à Savigny, la troupe vient rendre les honneurs à ces derniers survivants à l'occasion de la fête patronale de Pentecôte.
Ces vétérans, se voyant reconnus, purent ressortir armes, équipements et habits cachés pour défiler et fêter cet événement.
 Création de la Saporaille :
Depuis ce jour, chaque année, à l'occasion de la fête patronale de Pentecôte, des Savignois, assistés des médaillés de Sain Bel, vont perpétuer cette tradition jusqu'aux années 1960 avec un traditionnel défilé, en chantant. La Saporaille était née.
 Les activités de la Saporaille :
Depuis quelques années, un petit groupe a renoué avec le passé et fait revivre cette ancienne tradition, cette équipe se compose de 15 sapeurs, 1 hussard à cheval, et 3 serveurs qui défilent au son du tambour, ponctué de chants révolutionnaires et de l'Empire. Le défilé se termine par des tirs de fusil et canon, accompagnés du "petit verre" de l'amitié.
  La Saporaille ces dernières années :
Plus que jamais, la Saporaille multiplie ses interventions, aux occasions que lui offre le calendrier pour faire perdurer la tradition, dans une ambiance agréable et festive, et fort sympathique qui vous donne envie d'adhérer.
N'hésitez pas à les contacter, la Saporaille dont voici les coordonnées :
Association La Saporaille
Mairie de Sain-Bel
69210 Sain-Bel (France). |
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Jenny Chase et Patrick Mourreau pour DayNewsWorld |
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VERS UN ECHEC PROGRAMME DE LA CONTRE-OFFENSIVE UKRAINIENNE ?
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En cet automne 2023, les efforts de reconquête ukrainiens peinent à produire des effets stratégiques. Les territoires repris depuis début juin par les armées de Kiev sont conséquents, mais restent sans commune mesure avec les 20 % du territoire national occupés et annexés illégalement par la Russie. Le chef d'état-major de l'armée ukrainienne, Valeri Zaloujny, admet que le conflit actuel est dans une situation difficile, et que la contre-offensive menée par ses troupes n'a pas donné les résultats escomptés."Il n'y aura probablement pas de percée magnifique et profonde", a-t-il ajouté alors que ses hommes sont engagés depuis le mois de juin dans une laborieuse contre-offensive destinée à reprendre aux Russes les territoires conquis au Sud et à l'Est. Sur le terrain, les troupes de Kiev continuent de buter sur une gigantesque ligne de défense érigée le long des quelque 1 000 kilomètres de la ligne de front par la Russie. Malgré la mobilisation de douze brigades entraînées sur les standards de l'Otan et appuyées par des chars occidentaux, l'Ukraine n'est parvenue à grappiller que quelques centaines de km2 en cinq mois.
Selon le général ukrainien, le niveau technologique de l'armement utilisé des deux côtés est tel que sur le terrain, les forces se neutralisent mutuellement. Les systèmes de surveillance détectent presque instantanément toute concentration de forces, et la précision des armes employées rend pratiquement impossible toute tentative de franchir la ligne de front. Valeri Zaloujny reconnaît qu'il est peu probable qu'une percée significative puisse être réalisée, affirmant que "pour faire la différence, nous avons besoin d'innovations technologiques majeures." Il fait référence ici aux limites des livraisons d'armes occidentales.
Les avions F16 américains ne seront opérationnels qu'en 2024, et les Ukrainiens réclament des systèmes électroniques de brouillage de pointe. De plus, la pression exercée par les pays occidentaux s'intensifie. Les alliés exigent des résultats immédiats, mais la réalisation de cette mission sur le champ de bataille s'avère difficile.
Vers une guerre d'usure
L'espoir d'une victoire rapide a cédé à la résignation d'un second hiver sous les bombes russes, synonymes de privations et de coupures de courant pour la population ukrainienne.
Est-ce à dire qu'un doute s'insinuerait dans les têtes ukrainiennes ? Quelques jours avant la sortie du général Zaloujny, un article du correspondant du Time a fait grand bruit à Kiev. Le journaliste Simon Shuster y décrit un président Volodymyr Zelensky isolé, obsédé par la victoire face à des conseillers de plus en plus perplexes sur les chances ukrainiennes de reconquérir le Donbass et la Crimée.
Dans sa tribune parue dans The Economist, le commandant en chef des forces ukrainiennes s'inquiète d'une guerre d'usure qui finirait par tourner à l'avantage de la Russie. "Cela va bénéficier à la Russie, lui permettant de rebâtir sa puissance militaire, jusqu'à peut-être menacer les forces ukrainiennes voire l'existence de État lui-même", assure le militaire.
D'après le renseignement estonien, Moscou disposerait encore de plus de quatre millions d'obus d'artillerie. Par ailleurs, la Corée du Nord a récemment fourni un million d'obus supplémentaire à son voisin et allié, a révélé un député sud-coréen, citant des informations des services de renseignement de son pays.
Avec une population de 143 millions d’habitants et une industrie de défense qui devrait tourner à plein régime en 2024, l'armée russe, semble mieux préparée à une guerre de longue haleine, et ce malgré les sanctions occidentales.
À contrario, l'Ukraine et ses 43 millions d'habitants pourrait bientôt éprouver des difficultés à renouveler ses
La méfiance de Occidentaux
"Si les pays occidentaux font preuve de patience pour que nous puissions éroder les forces russes et ouvrir une brèche, cela pourrait fonctionner", ajoute le général Valeri Zaloujny dans sa tribune. "Comme on le sait, l'attaque est plus difficile que la défense, et cela ne dépend pas uniquement des Ukrainiens, mais aussi des pays occidentaux."
Ces
déclarations interviennent dans un contexte difficile pour l'Ukraine
alors que la guerre entre le Hamas et Israël a détourné l'attention
internationale et poussé certains alliés à repenser leur aide militaire.
Dans
les chancelleries mondiales se manifestent certains fléchissements dans
le soutien à l’Ukraine, en Pologne du fait du conflit lié à
l’importation en Europe des céréales ukrainiennes, aux États-Unis dans
un contexte de crise institutionnelle au Congrès ou encore en Europe
centrale comme en Slovaquie, où la victoire de Robert Fico affaiblit
l’unité de l’UE dans son bras de fer avec la Russie.
L'Europe commence en effet à faire preuve de prudence en matière de financement alors qu' aux États-Unis, à un an des prochaines élections présidentielles, les républicains mettent également la pression sur Joe Biden et demandent des comptes.
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Alize Marion pour DayNewsWorld |
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RAPPORT CHOC LA VULNERABILITE DE LA FRANCE AUX INGERENCES ETRANGERES ET A L'ESPIONNAGE
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Un rapport alarmant. La France est-elle suffisamment armée face aux influences étrangères ?
On peut en douter. Le constat est sans appel". La nouvelle dimension prise par les ingérences étrangères révèle des vulnérabilités persistantes, à commencer par notre naïveté, qui est tant celle des élites politiques et administratives que [celles] des milieux économiques et académiques ", signale un rapport de la délégation parlementaire au renseignement, publié ce jeudi 2 novembre 2023.
Constituée de huit parlementaires, tous habilités au secret-défense, la délégation parlementaire au renseignement est chargée de contrôler l’action des services spécialisés, telles la DGSE, la DGSI ou la DRM.
" Niveau de menace élevé "
L'ingérence étrangère a muté pour devenir une menace “protéiforme, omniprésente et durable” de l'espionnage à l'utilisation de l'espace cyber ou aux opérations de manipulation de l'information. Sa conclusion est claire : la France n’est pas assez armée pour affronter les influences étrangères.
La délégation souligne que ce danger a pris “une nouvelle ampleur ces dernières années, en raison d’abord d’un changement “radical du contexte géopolitique“…
“Nous sommes passés brutalement d’un monde de compétition à un monde de confrontation avec d’un côté les régimes autoritaires et de l’autre les démocraties occidentales (…). Ce clivage entre l’Occident et le reste du monde s’impose (…) comme le marqueur dominant de la période actuelle“, d’après le document. Sacha Houlié, le président de la délégation, évoque une « nouvelle ère froide ".
" La guerre informationnelle et de réputation menée par les régimes autoritaires ".
Ce danger survient, en effet, au cœur d’une révolution numérique et technologique qui a fait du cyberespace « le champ privilégié de confrontation et de compétition stratégique entre les Etats », une guerre menée, avant tout, selon la DPR, par la Russie, la Chine et la Turquie. Le rapport de la délégation s’attarde longuement sur « la guerre informationnelle et de réputation menée par les régimes autoritaires ». Car si l’espionnage classique existe toujours, « les fausses nouvelles sont les armes d’une guerre conduite contre l’Occident sans que, pendant longtemps, nous ayons identifié les moyens de nous défendre ».
Et à ce jeu-là la Russie est la plus forte. Moscou a même “sa signature“, ses techniques et elles sont redoutables. L’infiltration en fait partie, par exemple la nomination d’anciens responsables européens dans les Conseils d’administration de grandes sociétés russes, comme l’ont été l’ex-Premier ministre français François Fillon ou l’ancien chancelier allemand Gerhard Schröder.
Il y a aussi la manipulation de l’information, même si en France le bannissement des médias Russia Today et Sputnik a “permis de diminuer la portée de la guerre informationnelle” de la Russie.
Il ne faut pas négliger la Chine de Xi Jinping, très efficace avec son “front uni“, une “stratégie politique et un réseau d’institutions publiques et privées et d’individus clés, placés sous le contrôle du parti communiste chinois“. Les ressortissants chinois (600.000 en France) sont un maillon clé dans ce dispositif
Enfin il y a la Turquie qui depuis l’arrivée de Recep Tayyip Erdoğan au sommet du pouvoir – en 2014 – ne cache même plus son ambition “de contrôler la diaspora turque en tant que relais des idées du pouvoir d’Ankara, c’est-à-dire hostiles aux Kurdes et aux Arméniens“. Le rapport pointe la “pratique religieuse“, “puissant levier pour promouvoir une idéologie politique“.
Le document souligne le financement des lieux de culte en France et l’affectation d’imams turcs dans les mosquées françaises qui a “permis à la Turquie de peser sur l’islam de France“. Ce système est interdit depuis.. mais ses effets perdurent. Ankara s’infiltre également par “l’entrisme en politique via la participation aux élections locales et nationales“, à travers un activisme sur les réseaux sociaux pour propager des messages hostiles à une législation, comme celle sur le séparatisme religieux. "Nos alliés ne sont pas toujours nos amis"
Mais pas que : contrairement à la lutte contre le terrorisme, où la France peut compter sur ses alliés traditionnels, le domaine des ingérences étrangères est singulier. "Nos alliés ne sont pas toujours nos amis en matière d'espionnage et d'ingérences économiques", a résumé le président de la commission des lois, qui a cité le cas des Etats-Unis, de l'Australie ou encore d'Israël. "Nous sommes seuls dans ce domaine."
Divers modes opératoires, comme l’extraterritorialité du droit, sont utilisés en particulier par les États-Unis d’Amérique pour capter de la donnée et porter atteinte à notre sécurité économique ». Enfin le document insiste sur la nécessité de faire attention à des formes d’espionnage plus discrètes et qui peuvent être l’œuvre des “alliés” historiques de la France, comme ce fut le cas avec l’affaire Pegasus, du nom du fameux logiciel espion israélien dont le Maroc se serait servi pour pirater les données téléphoniques du président Macron. Depuis juin 2022 les deux pays sont à couteaux tirés et Israël a tari les sources de Rabat.
Tous ces phénomènes prospèrent sur la “naïveté” des élus, hauts fonctionnaires mais également des entreprises et milieux académiques, écrit le rapport.Le rapport appelle au réveil national et entend faire reculer « la naïveté » et « le déni » qui sévissent au sein de la société française contre un mal qui porte atteinte à la souveraineté nationale sous toutes ses formes : politique, juridique, militaire, économique et technologique. Début 2023, Emmanuel Macron expliquait que « la guerre ne se déclare plus, elle se mène à bas bruit, insidieusement, elle est hybride ». La délégation suggère la création d’un projet de loi anti-ingérences visant à repérer l’action de services de renseignement étrangers, par le biais d'un traitement de données sur Internet. Pour pallier ces carences les députés proposent la mise en place d’un “dispositif législatif ad hoc de prévention des ingérences étrangères sur le modèle de la loi américaine“, l’adoption d’un système de gel des biens pour “toute personne ou structure se livrant à des actions préjudiciables au maintien de la cohésion nationale ou destinée à favoriser les intérêts d’une puissance étrangère“.
Par ailleurs les rédacteurs du rapport suggèrent “une réponse européenne” et sont d’avis que les différentes stratégies de riposte pourraient être regroupées “dans un projet de loi dédié à la lutte contre les ingérences étrangères“.…
Au rang d’urgence nationale L’Etat élève la lutte contre les ingérences étrangères au rang d’urgence nationale et lui consacre l’essentiel de son bilan annuel. Se félicitant de voir le budget et les effectifs alloués au renseignement en constante progression – 3,03 milliards d’euros et 19 572 personnes en 2022 –, la DPR salue, par ailleurs, l’injection de 5 milliards d’euros supplémentaires prévus dans la loi de programmation militaire 2024-2030.
Il faudra bien ça, disent ses membres, pour soutenir " le changement de paradigme du renseignement français " que constitue la nouvelle priorité donnée à la contre-ingérence.
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Alyson Braxton pour DayNewsWorld |
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OPERATION TERRESTRE D'ISRAEL DETRUIRE LES TUNNELS DU HAMAS
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L'opération militaire de l'armée israélienne dans la bande de Gaza a officiellement commencé.
L'armée israélienne annonce, mardi 31 octobre dans un communiqué, la mort de deux de ses soldats dans des combats dans le nord de la bande de Gaza. Alors qu'elle progresse dans l'enclave palestinienne, elle avait fait état un peu plus tôt dans la journée de "combats féroces" avec le Hamas. De son côté, le mouvement islamiste palestinien avait affirmé que ses combattants avaient "anéanti" une force israélienne en lui tendant une embuscade dans un bâtiment, dans le nord du territoire Des convois de véhicules blindés de l'armée israélienne (Tsahal) ont été repérés lundi sur l'une des principales routes de la bande de Gaza, convergent vers le centre de la ville de Gaza. Cette opération terrestre a pour objectif principal de cibler le complexe réseau de tunnels souterrains du Hamas, qui représente une véritable ville sous la ville, un labyrinthe de galeries pratiquement impénétrables.
L'infiltration de ces tunnels souterrains reste le défi majeur pour les forces armées israéliennes. Israël cherche à éviter que ce vaste réseau souterrain, utilisé par les combattants du Hamas, ne devienne un piège pour ses soldats. Pour analyser ce dédale souterrain, qui pourrait également abriter les otages enlevés lors de l'attaque terroriste du 7 octobre, Israël mise sur les nombreuses technologies de surveillance développées au fil des années. Le cyberespionnage contre les cibles du Hamas Le cyberespionnage contre les cibles du Hamas est l'une des approches employées. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a publié le 27 octobre sur son compte X (anciennement Twitter) unereprésentation en 3D des tunnels situés sous l'hôpital Shifa à Gaza, bien que leur existence ne puisse pas être confirmée.
Les forces israéliennes ont la capacité de déployer des technologies de cyberespionnage contre les cibles du Hamas et leurs proches. L'un des logiciels espions les plus puissants, Pegasus, a été développé par la société israélienne NSO Group, et il permet d'infecter un téléphone simplement en envoyant un SMS. La traçabilité des smartphones fournit des informations précieuses sur les déplacements et les éventuelles cachettes des combattants. Les attaquants peuvent également intercepter les communications, notamment en ciblant les proches, pour obtenir des informations sensibles. Bien qu'il n'existe pas d'outils concrets pour modéliser avec précision les tunnels depuis les airs, il est possible de surveiller l'activité et de repérer les points d'entrée et de sortie.
Tsahal dispose également d'une flotte d'avions espions, y compris des modèles récents tels que l'Oron, testé en août dernier et vanté comme un "bijou du renseignement". Trois avions Gulfstream G550 parcourent le ciel pour collecter et analyser les signaux électromagnétiques. Tous ces appareils sont utilisés pour intercepter des communications, recueillir des images en temps réel et suivre les déplacements.
Du côté des satellites, Israël possède plusieurs engins de surveillance. Une petite constellation de TecSAR, des satellites de reconnaissance radar, permet d'analyser les changements et les activités au sol, signalant à l'armée tout signe d'une nouvelle construction, par exemple. Il est également possible de comparer des images et des données pour détecter des modifications dans les infrastructures.
L'influence de l’Iran
La construction de ce réseau de tunnels souterrains sophistiqués par le Hamas a été un projet de longue haleine, s'étendant sur deux décennies. Dans le tunnel construit en étoile, tout sens de direction est aboli . Est-ce que l'on part en direction de Gaza ? Est-ce en direction de l’Égypte ? On perd tout point de repère. Ces tunnels ne sont pas construits de façon linéaire, ils sont en zigzag. Ils sont sur plusieurs niveaux. Avec des artères, des chambres, des salles,des portes, de l’électricité. C’est une vraie base militaire. C’est une base militaire sous une population civile.
Ils permettent au Hamas d’opérer loin des yeux technologiques de l’État d’Israël et de l’armée israélienne qui est pourtant une des armées les plus performantes du monde.
La possibilité d'une influence extérieure, notamment de l'Iran, est envisagée. Bien que cela ne puisse pas être confirmé pour le moment, il existe des similitudes avec d'autres pays comme la Corée du Nord ou l'Iran, où des tunnels plus larges pourraient permettre le passage de motos ou même de camions. Il est également envisageable que certains endroits servent à la fabrication et au stockage d'armes. Du point de vue stratégique, un tunnel peut servir à diverses fins, notamment pour des attaques, des embuscades, des enlèvements de civils ou de soldats, ou même pour le trafic. Tous les tunnels ne sont pas identiques, ce qui signifie que leur détection et leur élimination peuvent varier. L'opération actuelle un défi considérable L'opération actuelle représente un défi considérable sur le plan opérationnel. Les forces israéliennes doivent naviguer dans un environnement urbain dense avec des civils présents malgré les évacuations demandées. La guerre souterraine elle-même est complexe, et la lutte contre les tunnels souterrains a toujours été un défi majeur pour les armées. Enfin s' ajoute à la situation une dimension humaine délicate, avec comme prioritésla protection des otages, des civils innocents à Gaza, et la sécurité des militaires engagés dans ces opérations.
"Pour Israël, c’est une guerre existentielle. À ce stade, il n’est pas question de perdre la guerre, il n’est pas question d’un cessez-le-feu non plus parce que c’est une question de droit à la légitime défense."
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Alize Marion pour DayNewsWorld |
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GUERRE EN UKRAINE LA PLUS VASTE ATTAQUE RUSSE DEPUIS LE DEBUT DE L'ANNEE
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Un déluge de feu s'est abattu sur l'Ukraine. La Russie "a bombardé 118 localités dans dix régions" au cours des dernières 24 heures, a accusé, mercredi 1er novembre, le ministre ukrainien de l'Intérieur, Igor Klimenko. "Il s'agit du plus grand nombre de villes et villages à subir une attaque depuis le début de l'année", a-t-il avancé.
Depuis le lancement de leur offensive en février 2022, les forces russes ont tiré des millions d’obus d’artillerie sur les villes et villages ukrainiens situés près des lignes de front, réduisant plusieurs d’entre eux à l’état de ruines dans l’Est du pays.
Par ailleurs, une attaque russe sur une raffinerie de pétrole à Krementchouk (centre), qui n’a pas fait de victimes, a nécessité l’envoi de plus d’une centaine de pompiers pour combattre plusieurs heures durant l’incendie qui a suivi, selon Igor Klimenko L’Ukraine et ses alliés occidentaux redoutent de voir la Russie intensifier ses attaques sur les infrastructures énergétiques du pays avant le redoutable hiver, comme l’année dernière.
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Alize Marion pour DayNewsWorld |
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LES MEMOIRES CHOC DE BRITNEY SPEARS SORTIE DE L'ENFER
"LA FEMME EN MOI"
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On est loin d'un conte de fée avec la sortie du beststeller de Britney Spears . Celle qui fut l' icône adulée des jeunes des années 2000, a surmonté une multitude d'épreuves. Son ascension fulgurante a été suivie de trois divorces, d'une intrusion médiatique obsessionnelle, de périodes dépressives, d'une bataille pour la garde de ses enfants, et d'une tutelle de 13 ans, finalement levée en 2021.
« Réduite au silence » durant treize ans par sa famille qui l’avait mise sous tutelle, Britney Spears reprend la parole à 41 ans dans des mémoires sans concessions aux accents féministes. La Femme en moi, aux éditions JC Lattès (The Woman in Me chez Simon & Schuster aux États-Unis), sort ce mardi 24 octobre dans les librairies d’une vingtaine de pays. Durant 300 pages, la chanteuse raconte comment cette tutelle dictée par son père, avec le soutien de sa mère et sa sœur, a brisé « la femme en elle ».
L'objectif de son livre est clair : reprendre le contrôle de sa propre narration. Écrit de manière franche et sans tabous, il explore chaque facette de sa vie, de ses débuts éclatants à sa descente aux enfers en 2007, en passant par la tutelle oppressive qui l'a privée de sa liberté.
L’occasion pour elle de rendre enfin compte de sa vérité. De son enfance dans le sud des États-Unis à l'infantilisation permanente qu'elle a vécue, en passant par sa rupture avec Justin Timberlake
Le récit au style très oral laisse le lecteur sidéré. " C’est le texte d’une femme debout ", déclare la PDG des éditions JC Lattès, Véronique Cardi .
Les hommes de sa vie ne sont pas épargnés. Tous, sans exception. De son père dominateur à son ex-petit ami Justin Timberlake, en passant par son ex-mari Kevin Federline ou encore ce journaliste qui la questionne sur ses seins alors qu’elle n’a que 17 ans. Son dernier mari en date, Sam Asghari, n’y aurait probablement pas coupé non plus, mais le récit s’arrête juste avant la demande de divorce en août dernier. Vie familiale violente.
"À la maison, j'avais peur", écrit la chanteuse dès les premières pages de son livre. L'odyssée de Britney Spears prend racine dans le Sud des États-Unis, à Kentwood, Louisiane, une contrée où son père dévoilait sa facette la plus sombre lorsqu'il était en proie à l'ivresse. Là-bas, elle confie avoir senti une présence divine et où les traditions familiales étaient marquées par le port d'habits coordonnés et la maîtrise des armes à feu. A l'âge précoce de 10 ans, elle se retrouve sur le plateau de Star Search, un télé-crochet pour enfants. A la question de l'animateur sur la présence d'un petit ami dans sa vie, elle réplique sans hésiter : "Non, les garçons sont cruels." L'année suivante, elle intègre le Mickey Mouse Club, une aventure qui la mettra en contact avec des noms tels que Ryan Gosling ou Justin Timberlake.Elle aura d’ailleurs une liaison avec ce dernier.
Son père, Jamie Spears, qui a régenté tous les aspects de sa vie personnelle et professionnelle pendant treize ans , décrit comme alcoolique et violent, n'a eu de cesse, au fil des années, de la "rabaisser". C'est dans ce contexte qu'elle raconte commencer à boire à l'âge de 13 ans, avec sa mère. La chanteuse remonte le fil familial pour tenter d'expliquer l'origine de cette violence. Comme lorsqu'elle revient sur sa grand-mère paternelle, Jean. Internée par son grand-père, elle se suicida à l'âge de 31 ans sur la tombe de son nourrisson. Justin Timberlake : le couple star des années 2000.
Mais c’est véritablement Justin Timberlake qui se trouve au centre des plus grosses révélations de l’ouvrage, et autant dire que son image en sort un peu écornée. Elle révèle avoir avorté à 19 ans alors qu'ils étaient en couple. Ses propres mots révèlent la pression subie : "Si cela ne tenait qu'à moi, je n'aurais jamais fait ça, mais pour Justin, la paternité était hors de question." Ils ont choisi de ne pas consulter de médecin, redoutant d'être perçus comme des êtres sexuels plutôt que comme des artistes. Britney admet également avoir gardé cette décision secrète de sa famille, qui ne tolérait pas l'avortement, et de ses fans. Le poids de cet événement continue de la hanter 23 ans après les faits. Le récit de la chanteuse est douloureux : " J’ai gobé des pilules et j’ai été prise de crampes horribles. Je suis allée me réfugier dans la salle de bains. Allongée sur le sol, j’ai hurlé et pleuré pendant des heures, en me demandant si j’allais mourir. Mais on ne m’a pas amenée à l’hôpital. Justin a pris sa guitare et s’est installé à mes côtés. " Il a été son grand amour. Pourtant, la pop star n'a jamais livré au public les détails de leur séparation. C'est désormais chose faite dans le livre où elle explique avoir été "dévastée" lorsque Justin Timberlake a rompu "par texto" avec elle. La sortie du clip de Cry Me a River de Justin Timberlake, dans lequel on voit une femme lui ressemblant étrangement tromper le beau chanteur, achève de la faire passer pour " la traînée qui a brisé le cœur du golden-boy de la pop américaine ". Britney Spears se tait, encaisse en silence alors qu'elle est jetée en pâture aux médias. La cause ? Elle aurait trompé son partenaire. Si elle admet avoir trompé le chanteur une seule fois, cela était, selon elle, monnaie courante chez lui. Décrite par les médias comme une "traînée", elle est contrainte, par son père, de donner une interview à la journaliste américaine Diane Sawyer qui lui demande ce qu'elle a fait à Timberlake pour lui causer "tant de douleur". "J'ai eu l'impression d'avoir été exploitée", écrit-elle. "Piégée devant le monde entier".
Et ce n’est pas la couverture de Rolling Stone, en 2003, qui a fait retomber la tension. Christina Aguilera y pose, le bassin collé à celui de Justin Timberlake pour annoncer leur tournée commune, «la plus sexy de la terre» selon le magazine. Et ce, à peine un an après la rupture de Justin et Britney. " Même s'ils n'essayaient pas d'être cruels, j'avais l'impression qu'ils ne faisaient que remuer le couteau dans la plaie. Pourquoi était-il si facile pour tout le monde d'oublier que j'étais un être humain - suffisamment vulnérable pour que ces gros titres puissent laisser des traces ?", écrit Britney Spears dans son autobiographie.
Elle a eu très peur du serpent aux MTV Music Awards. Un autre moment marquant de sa vie est sa prestation aux MTV Music Awards de 2001, où elle a choisi de se produire sur scène avec un serpent, et pas n’importe lequel : un python. Elle révèle les coulisses de cette performance, en soulignant que le serpent sifflait à proximité alors qu'elle chantait. Elle a dû garder son sang-froid car elle avait l’impression qu’il «allait [la] tuer si [elle] le regardait dans les yeux.» Elle dit enfin pourquoi elle s’est rasé le crâne.
Quid à propos de sa période « fêtarde ». Elle révèle les sombres coulisses de sa notoriété écrasante. Son baiser mémorable avec Madonna aux MTV Awards de 2003 ? C'était, dit-elle, son idée. Elle évoque brièvement une liaison brève mais intense avec Colin Farrell, la décrivant comme "deux semaines de feu, deux semaines de lutte." Leur proximité était telle qu'ils semblaient se disputer en permanence. Les soirées endiablées avec Paris Hilton et Lindsay Lohan, autrefois largement médiatisées, les ont marquées du sceau de la débauche et de la toxicomanie. Pourtant, dans son livre "La Femme en moi", Britney tient à préciser qu'elle n'a jamais eu de problème de drogue ni d'alcool. "J'apprécie de boire, écrit-elle, mais j'ai toujours su me modérer." L'Adderall, une amphétamine prescrite pour le trouble de l'attention, a été la seule substance qu'elle a admise avoir consommée. Elle explique que cela la faisait planer, mais surtout, cela la soulageait de sa dépression. Elle insiste sur les différences de traitement entre les artistes masculins et elle-même. Les hommes "peuvent se défoncer et tromper leur femme à loisir", tandis qu'elle était immédiatement qualifiée de "mauvaise mère" et d'"incontrôlable." La sexualisation et la critique du corps des jeunes célébrités. Ces jours difficiles correspondent à sa bataille pour la garde de ses enfants, Sean Preston et Jayden James, dans le cadre de son divorce avec le danseur Kevin Federline. La perte de la garde l'a plongée dans un profond désarroi, la poussant à un moment de crise en 2007 où elle a rasé sa tête et brandi un parapluie pour se protéger des paparazzis.
"Avec un crâne rasé, tout le monde avait peur de moi, même ma mère," confie-t-elle. Ce geste radical était aussi sa façon de rompre avec les normes de beauté oppressantes qui l'accablaient.
Britney évoque les regards scrutateurs auxquels elle a été exposée depuis son plus jeune âge. Elle raconte : "On m'a tellement regardé dans les yeux en grandissant. Depuis que je suis adolescente, on me regarde de haut en bas, on me dit ce que l'on pense de mon corps." Elle ajoute que "se raser la tête et jouer la comédie, c'était ma façon de me défendre." À seulement 15 ans, Britney n' avait-elle pas signé un contrat avec Jive Records, marquant le début de son ascension irrésistible ? Elle se souvient surtout que sur scène, elle devait incarner une star sexy, suscitant le désir à tout prix, tout en restant en privé une gentille fille qui ne faisait pas de vagues. «Je sais que beaucoup de gens ne comprennent pas pourquoi j'aime me prendre en photo nue ou dans de nouvelles robes», y écrit l’interprète de «Toxic». «Mais je pense que s'ils avaient été photographiés par d'autres des milliers de fois, en étant mis en scène et en posant avec l'approbation des autres, ils comprendraient que j'éprouve beaucoup de joie à poser de la façon dont je me sens personnellement sexy et à prendre mes propres photos», poursuit Britney Spears. C'est un besoin fort de reprendre la main sur sa vie et de se réapproprier son corps, qui pousse la star à poser dénudée et à multiplier les photographies d'elle-même selon elle L'obsession de la culture pop pour la sexualisation et la critique du corps des jeunes célébrités nous apparaît aujourd'hui comme toxique et misogyne. Mais dans les années 2000, cela était considéré comme la norme. Les 13 ans de tutelle de son père "Dorénavant, Britney Spears, c’est moi,"
L'épisode de sa tête rasée, loin d'être anodin, a marqué un tournant en 2008, la plaçant sous la tutelle stricte de son père, Jamie Spears. Dans "The Woman in Me," elle écrit, "Je suis devenue un robot. Non, pire encore, un enfant-robot. J'avais été infantilisée à un point tel que je ne me reconnaissais plus." Jamie Spears était désormais aux commandes, prenant toutes les décisions la concernant, de ses médicaments à son régime alimentaire, en passant par sa carrière musicale.
Jamie s'est emparé du contrôle en déclarant : "Dorénavant, Britney Spears, c’est moi," comme le relate le livre dans un passage déchirant. Britney a fait son retour sur scène avec le "Circus Tour," générant 130 millions de dollars en un an. Cependant, elle n'avait accès qu'à 2000 dollars par semaine. Au cours de ces treize années de tutelle totale, Britney a été hospitalisée à plusieurs reprises. Elle ne pouvait pas choisir sa nourriture, voyager à sa guise ou même retirer son stérilet. Pourquoi n'a-t-elle pas réagi plus tôt ? "J'ai échangé ma liberté contre la possibilité de passer du temps avec mes enfants," se défend-elle. Britney est convaincue que sa propre famille complotait contre elle. "J'ai parfois été rebelle, mais je n'ai rien fait qui justifie qu'on me traite comme une criminelle." Elle résume cette époque en disant : "Tout a dégénéré en treize ans, durant lesquels j'ai été comme l'ombre de moi-même. Aujourd'hui, je repense au fait que mon père et ses associés ont contrôlé mon corps et mon argent pendant si longtemps, et cela me rend malade."
Britney questionne : "Si je n'étais pas en état de prendre des décisions, pourquoi m'estimait-on capable de me produire en public ?" Elle se réfère aux 200 spectacles qu'elle a donnés, sous tutelle, lors de sa résidence à Las Vegas. Lors de son procès en 2021, elle a prononcé une phrase marquante devant la juge : "Madame [la présidente], mon père et tous ceux qui sont impliqués dans cette mise sous tutelle, qui ont joué un rôle important en me punissant lorsque j'ai dit 'non' [à la tournée] - Madame, ils devraient être en prison."
Le 22 juin 2021, elle a contacté la police pour porter plainte contre son père. En novembre, le tribunal lui a redonné sa liberté : "L'homme qui m'avait terrorisée enfant et dominée en tant qu'adulte n'avait plus le contrôle sur ma vie." Depuis, Britney a recouvré sa liberté, que ce soit pour danser sur Instagram ou pour enfin raconter son histoire.
La femme en elle L'actuelle Britney ne pense plus à la musique. Elle se cherche en tant que femme. Longtemps, elle a été une petite fille prodige, sans jamais réellement accéder à l'âge adulte. Dans l'une de ses chansons les plus célèbres, "Piece of Me," elle chante : "Je suis Miss Rêve Américain depuis mes dix-sept ans / Que je m'agite sur scène ou que je bouge aux Philippines / Ils continueront à publier des photos de mes déhanchements. Vous voulez un morceau de moi ?"
Les vidéos qu'elle partage, parfois décalées, suscitent notre curiosité. L'une d'entre elles la montre en train de danser avec des couteaux. On peut dire que l'interprète de "Toxic" n'a plus peur du regard des autres. Depuis la fin de sa tutelle en novembre 2021, elle partage des moments de sa vie, même ceux les plus incongrus, joue la carte de la transparence dans les légendes de ses posts (mi-août, elle se disait «un peu choquée» par son divorce, avant de préciser à ses fans : ne sont pas vos oignons»), et n'hésite pas à mettre en lumière ce corps qu'elle s'est réapproprié. Avec son livre "La Femme en moi," Britney tente de recoller les morceaux de son existence.
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Kate White pour DayNewsWorld |
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FIN DE LA LONGUE GREVE DU SECTEUR AUTOMOBILE AUX ETATS-UNIS
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Aux États-Unis, un accord préliminaire a mis fin à une grève de six semaines impliquant le géant de l'automobile General Motors et le syndicat automobile UAW. Cette entente historique, annoncée le lundi 30 octobre, intervient quelques jours après que ses concurrents Ford et Stellantis aient également été touchés par une grève similaire depuis la mi-septembre.
Le président des États-Unis, Joe Biden, a immédiatement salué ces accords sociaux qualifiés d' "historiques" entre le syndicat UAW et les trois principaux acteurs de l'industrie automobile américaine : General Motors, Stellantis et Ford.
Ces accords sont le fruit de plusieurs semaines de négociations et de sacrifices consentis par les travailleurs du secteur, qui ont joué un rôle crucial pour maintenir l'industrie automobile à flot, notamment lors de la grande crise économique de 2009, selon le président américain.
La grève a débuté le 15 septembre en raison de l'absence d'accord lors de la révision des conventions collectives. Elle a mobilisé plus de 45 000 des 146 000 membres de l'UAW employés par ces trois géants de l'automobile américaine. C'est la première fois depuis la création du syndicat en 1935 que les "Big Three" ont été simultanément touchés par une grève d'une telle ampleur, qui s'est intensifiée au fil des six semaines de conflit.
Après avoir lancé des débrayages dans des usines secondaires et des centres de distribution de pièces détachées, l'UAW a frappé fort en ciblant les usines les plus importantes et les plus rentables de chaque groupe automobile basé à Detroit, dans le Michigan. La Kentucky Truck Plant de Ford, générant un chiffre d'affaires annuel de 25 milliards de dollars, a été touchée par la grève le 11 octobre. Le constructeur a finalement trouvé un accord préliminaire le 25 octobre, après 41 jours de grève, suivi par Stellantis (Chrysler, Jeep, etc.) trois jours plus tard.
Shawn Fain, président de l'UAW, s'est réjoui des résultats des négociations en déclarant : « Ford a mis sur la table 50 % de plus que lorsque nous avons débrayé. Une fois de plus, nous avons obtenu ce que l'on nous disait impossible il y a encore quelques semaines. » Des hausses salariales sur quatre ans, des ajustements en fonction du coût de la vie, des avantages sociaux, des améliorations pour les retraités, et des mesures spécifiques à chaque groupe font partie des accords préliminaires.
Stellantis s'est engagé à créer 5 000 emplois, une décision majeure étant donné les précédentes suppressions de postes envisagées, notamment en ce qui concerne la controverse sur la fermeture d'une usine à Belvidere, dans l'Illinois, qui a finalement été évitée. L'accord avec Stellantis prévoit également une augmentation de 25 % des salaires de base d'ici 2028.
Ford a également accepté une hausse de 25 % du salaire de base, un compromis en-deçà des 40 % initialement réclamés par Shawn Fain au début de la grève, mais nettement supérieur aux 9 % proposés par le groupe en août.
Ces accords préliminaires devront encore être validés par une commission nationale du syndicat avant d'être soumis au vote des membres, une étape qui pourrait prendre jusqu'à deux semaines, selon une source proche des négociations la semaine dernière. Néanmoins, le syndicat a déjà annoncé que les employés de Ford et de Stellantis reprendront le travail immédiatement, sans attendre ces votes.
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Abby Shelcore pour DayNewsWorld |
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ETATS-UNIS 22 MORTS ET PLUS DE 50 BLESSES DANS UNE FUSILLADE DE MASSE DANS LE MAINE
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Alors que les États-Unis sont une nouvelle fois plongés dans le deuil suite à de récentes fusillades tragiques au Maine le mercredi 25 octobre 2023, la National Rifle Association (NRA), un influent lobby américain en faveur des armes à feu, se retrouve sous les feux de la critique.
La scène est un véritable carnage. Un tireur a ouvert le feu mercredi soir, le 25 octobre, dans une salle de bowling et un bar-restaurant d'une ville du nord-est des États-Unis. Les bilans initiaux font état d'au moins 22 personnes tuées et de plus d'une cinquantaine de blessés, d'après les autorités, qui ont publié la photo d'un homme recherché activement. Un homme "armé et dangereux", toujours en fuite. Ces terribles fusillades se sont produites à Lewiston, la deuxième plus grande ville de l'État du Maine. Les habitants ont été contraints de se confiner face à la menace posée par cet homme "armé et dangereux", toujours en fuite, selon les forces de l'ordre. "Nous avons 22 morts confirmés et de nombreux, nombreux blessés", a déclaré Robert McCarthy, élu de Lewiston, une ville de plus de 36 000 habitants.
L'infrastructure hospitalière de la région s'est avérée incapable de faire face à ce type de fusillade. Selon les autorités locales, il y aurait entre 50 et 60 blessés.
La police de Lewiston tente actuellement de localiser le tireur présumé, identifié comme Robert Card, âgé de 40 ans. Les motivations derrière ces actes demeurent inconnues. Des photos circulant montrent un homme vêtu d'un haut marron et d'un pantalon bleu foncé, armé d'un fusil semi-automatique qu'il avait pris en main. Les coups de feu ont retenti dans au moins deux endroits différents, une salle de bowling et un bar-restaurant, comme l'ont rapporté les forces de l'ordre locales. Le FBI de Boston, la police fédérale, participe également à l'enquête."Des centaines de policiers enquêtent à travers l'Etat afin de déterminer le lieu où se trouve M. Card, un suspect potentiel", a déclaré le commissaire à la sécurité publique du Maine, Mike Sauschuck, lors d'une conférence de presse. Selon plusieurs médias, les forces de l'ordre du Maine ont indiqué dans un bulletin d'information que Robert R. Card était un instructeur formé au maniement des armes et un réserviste de l'armée américaine, qui avait récemment rapporté qu'il avait souffert de troubles mentaux.
Ce drame s'inscrit malheureusement dans la longue liste des fusillades qui endeuillent régulièrement les États-Unis, un pays où les armes à feu sont abondantes et facilement accessibles. Une autre fusillade a eu lieu au cours de la même soirée dans un centre logistique d'un supermarché Walmart, d'après plusieurs médias américains. Ces tragédies ravivent une fois de plus le débat sur le rôle de la NRA à chaque fusillade de masse.
La NRA, considérée comme le lobby le plus puissant au monde, jouit d'une influence considérable pour défendre le droit de port d'armes aux États-Unis. Alors qu’un tiers des Américains déclarent posséder une arme, les autorités américaines peinent à s’attaquer aux racines du problème. En cause : le droit fondamental américain.
En effet, si la Constitution permet à la population de s’armer, le port d’un fusil a, quant à lui, de sérieux défenseurs. D’un côté, le deuxième amendement, de l’autre, la National Rifle Association (NRA).
La NRA, un fervent défenseur du second amendement
Créée en 1871 dans le but d'unir les chasseurs et les passionnés de tir, l'organisation a évolué à partir de 1975 pour s'impliquer dans l'arène politique, avec pour mission principale de préserver le deuxième amendement du Bill of Rights, un texte rédigé en 1791, au lendemain de la guerre d'indépendance américaine, comprenant les dix premiers amendements de la Constitution américaine, réputés intouchables.
Le deuxième amendement stipule que "compte tenu de la nécessité d'une milice bien organisée pour la sécurité d'un État libre, le droit du peuple de détenir et de porter des armes ne sera pas enfreint." Face à de multiples menaces contre ce droit, la NRA a créé en 1934 la Division des affaires législatives, même si elle n'a pas exercé directement de pressions à ce moment-là. En 1975, reconnaissant la nécessité d'une défense politique urgente du deuxième amendement, la NRA a créé l'Institut pour l'action législative.
Actuellement, l'association compte plus de cinq millions de membres et dispose d'un budget annuel de 300 millions de dollars (environ 281 millions d'euros). Lors des campagnes électorales, la NRA intervient en diffusant des publicités s'opposant aux candidats qui pourraient remettre en question le deuxième amendement. En 2012, la NRA a dépensé 32 millions de dollars (environ 30 millions d'euros) en lobbying politique, dont 700 000 dollars (environ 655 000 euros) en financement direct de candidats, 88 % d'entre eux étant affiliés au Parti républicain. La NRA finance également de nombreux responsables politiques, une liste récemment publiée par le New York Times ayant révélé les membres du Congrès ayant reçu de l'argent de l'association, suscitant un vif débat sur les réseaux sociaux.
Les États-Unis paient un lourd tribut à la prolifération des armes à feu sur leur territoire, ainsi qu'à la facilité avec laquelle les Américains peuvent s'en procurer.
En excluant les suicides, plus de 15 000 personnes ont perdu la vie dans des actes de violence par arme à feu depuis le début de cette année dans le pays, selon le Gun Violence Archive (GVA).
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Alyson Braxton pour DayNewsWorld |
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UKRAINE ISRAEL CES DEUX CONFLITS MAJEURS QUI REBATTENT LES CARTES GEOPOLITIQUES
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Le 17 octobre 2023, le président russe Vladimir Poutine a effectué une visite à Pékin où il a rencontré son homologue chinois, Xi Jinping, surnommé son "meilleur ami." Le lendemain, le 18 octobre, le président américain Joe Biden a brièvement fait escale en Israël pour apaiser les tensions extrêmes résultant de l'attaque terroriste perpétrée par le Hamas. Cette séquence temporelle particulière a suscité des spéculations quant à une possible ouverture d'un troisième front militaire pour les États-Unis, situation dont la Chine et la Russie pourraient tirer avantage.
Lors de son arrivée à Pékin le soir du 17 octobre, Vladimir Poutine était officiellement présent pour participer au forum annuel sur les Nouvelles Routes de la Soie (Belt and Road Initiative, BRI). Cependant, il ne fait guère de doute que, par-delà ses déclarations publiques sur ce projet d'envergure, les discussions entre le président russe et son "ami" chinois ont principalement porté sur la situation internationale exceptionnelle engendrée par la récente escalade de violence au Moyen-Orient. Ouverture d' un troisième front après l' Ukraine et l’Asie de l’Est L'embrasement soudain de cette région, consécutif aux actes terroristes du Hamas contre Israël le 7 octobre dernier et aux représailles de l'État hébreu, a créé une zone d'instabilité inédite. Cette nouvelle instabilité a ouvert une opportunité inattendue pour la Chine et la Russie. Elle nécessite en effet une implication des forces armées américaines sur un troisième front, en plus des fronts existants en Ukraine et en Asie de l'Est.
De son côté, le président américain Joe Biden s'est rendu en Israël le 18 octobre pour réaffirmer le soutien des États-Unis. Il a également obtenu l'autorisation du gouvernement israélien pour acheminer de l'aide humanitaire à Gaza avant toute intervention militaire majeure dans cette enclave, où vivent environ deux millions de Palestiniens. Cette intervention a pour objectif de détruire les infrastructures du Hamas.
Le président américain a rappelé à Benjamin Netanyahu que le monde était attentif à la situation. Il a exhorté Israël à prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger les civils à Gaza de toute conséquence de l'assaut imminent de l'armée israélienne .« Le monde regarde, a rappelé Joe Biden à Benjamin Netanyahu. Israël a les mêmes valeurs que les États-Unis et les autres démocraties et ils observent ce que nous allons faire. » En réponse, le Premier ministre israélien a promis : « Israël fera tout ce qu’il peut pour faire en sorte que les civils ne soient pas touchés. » Mercredi, Israël a annoncé qu'il autoriserait l'entrée d'aide humanitaire (eau, nourriture et médicaments) dans la bande de Gaza depuis la frontière égyptienne, une décision qu'il avait refusée jusqu'alors. Cependant, ce geste d'Israël risque de ne pas suffire à apaiser les tensions régionales, d'autant plus que le pays a massé un important contingent de soldats et de réservistes, ainsi qu'un impressionnant arsenal militaire aux abords de Gaza, en préparation à une éventuelle invasion.
L'annonce par le Hamas du bombardement d'un hôpital attribué à Tsahal, qui aurait entraîné la mort de centaines de Palestiniens, a d'ailleurs aussitôt déclenché une vague de colère dans le monde arabo-musulman. Rapidement, le gouvernement israélien a réfuté toute implication dans ce bombardement. Il a été établi par la suite, grâce aux services de renseignements israéliens et américains, que cette catastrophe était probablement due à un tir raté d'une roquette par le Jihad Islamique, allié du Hamas. Il faudra du temps pour que la région retrouve la stabilité. Une fenêtre inespérée pour Moscou et Pékin ? Cette situation a suscité des inquiétudes à Washington quant aux conséquences à moyen et long terme de ces événements tragiques, dans une région qui est déjà une véritable poudrière. L'engagement militaire des États-Unis est déjà fortement sollicité par leur soutien à l'Ukraine pour repousser l'invasion russe depuis février 2022 et leur présence dans la région de l'Asie de l'Est, où les tensions avec la Chine n'ont jamais été aussi vives, notamment autour de Taïwan. L'ouverture d'un troisième front au Moyen-Orient constituerait un sérieux défi pour les États-Unis, et cette situation pourrait représenter une opportunité pour la Chine et la Russie, qui pourraient être tentées d'étendre leur influence militaire sur ces deux territoires.
Pour l’Amérique cela risque de devenir un casse-tête majeur si le conflit entre Israël et le Hamas devait s’étendre aux pays voisins, en particulier l’Iran surarmé mais aussi le Liban et la Syrie. Ce conflit va d’autre part enterrer pour longtemps la perspective de la reconnaissance d’Israël que s’apprêtait à entériner l’Arabie Saoudite sous l’égide des Etats-Unis. C’est d’ailleurs cette perspective qui a vraisemblablement conduit l’Iran à jouer un rôle déterminant dans la préparation des attaques du Hamas en Israël, estiment nombre d’analystes. Cette reconnaissance croisée entre Jérusalem et Riyad aurait en outre constitué un succès majeur pour les Etats-Unis au Proche-Orient où la Chine a marqué des points diplomatiques incontestables depuis le début de cette année.
Position anti-occidentale de la Chine et de la Russie...
L'évolution de la position chinoise depuis l'attaque du Hamas le 7 octobre est manifeste. Initialement réticente à qualifier cette attaque de "terroriste" et optant pour une prudence diplomatique, la Chine a récemment basculé en faveur des Palestiniens. Cette modification de position a été accompagnée d'une communication publique en direction de l'Iran, qui à son tour a averti Israël d'une possible "attaque préventive" en cas d'intervention militaire de Tsahal à Gaza.
Pendant ce temps, les États-Unis ont mobilisé deux porte-avions et déployé environ 15 000 Marines au large des côtes israéliennes et iraniennes, tout en avertissant ces deux pays de ne pas s'impliquer directement dans le conflit en cours. Il est de notoriété publique que la Chine entretient depuis de nombreuses années des liens étroits, dont certains demeurent confidentiels, avec Téhéran, ainsi qu'avec le Hamas.
Le week-end dernier, la Chine a haussé le ton face à la réponse israélienne aux attaques du Hamas. Un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a affirmé que les bombardements sur Gaza "dépassent le cadre de la légitime défense" et a insisté sur la nécessité pour Israël de mettre fin à ce qu'il a qualifié de "punition collective infligée au peuple de Gaza." Le 13 octobre, le président russe Vladimir Poutine est allé encore plus loin en faisant une analogie choquante. Selon Poutine, si le siège de Gaza, imposé par Israël, devait s'intensifier, il pourrait évoquer les souvenirs du siège de Stalingrad par l'Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre mondiale. Cette comparaison historique a profondément offensé les Israéliens.
Quid de la relation sino-américaine ? Parallèlement à cette crise en Israël, la relation sino-américaine, déjà tendue, continue de se détériorer, alors que deux échéances cruciales approchent : l'élection présidentielle à Taïwan en janvier 2023 et les élections présidentielles américaines en novembre 2024. Xi Jinping a renoué le dialogue avec Washington ces derniers mois, mais des obstacles persistent, notamment liés à des enjeux cruciaux pour la Chine, comme Taïwan, la démocratie, les droits de l'homme et le développement économique. La grande question est la participation ou non de Xi Jinping à la prochaine édition de l’APEC : le Forum de Coopération économique Asie-Pacifique aura lieu du 11 au 17 novembre à San Francisco. Si le président chinois acceptait de venir, ce pourrait être le théâtre d’un sommet bilatéral avec Joe Biden .
La crise en Israël a souligné une tendance plus large : l'éloignement de la Chine et de la Russie de l'Occident au profit d'alliances avec des régimes autoritaires comme l'Iran, l'Afghanistan et la Corée du Nord. La Chine s'efforce également de renforcer ses liens avec les pays du Sud Global, cherchant à capitaliser sur une hostilité commune envers l'Occident, dans l'espoir de prendre la direction de ce groupe pour faire face à l'Amérique et à ses alliés. Pour reprendre une formule de la chercheuse Alexandra Novosseloff , " Ce sont ces puissances qui règlent le métronome de l’évolution de ces conflits par leur entente ou, le plus souvent, leur division, voire leur confrontation. L’une des caractéristiques majeures des conflits gelés est qu’ils sont à la fois des conflits internes et des conflits interétatiques. "
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Alyson Braxton pour DayNewsWorld |
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LA SEMAINE PEOPLE
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De Ségolène Royal à Madonna, en passant par Laeticia Hallyday, voici un aperçu des événements les plus marquants de ces derniers jours. Ségolène Royal a trouvé l'Amour.L'ancienne candidate à la présidence française, Ségolène Royal, a récemment fait la une des journaux en retrouvant l'amour. Après une période de célibat, cette personnalité politique bien connue a trouvé un nouvel homme dans sa vie, laissant entrevoir un nouveau chapitre de son histoire personnelle.
Georgia Meloni a mis fin à l'Humiliation. A l'inverse la femme politique italienne Georgia Meloni a pris une décision courageuse en mettant fin à une situation humiliante. Son action déterminée a été saluée par de nombreux partisans, soulignant la force de caractère dont elle a fait preuve.
Laeticia Hallyday s'évade dans une Nuit Romantique. Laeticia Hallyday, veuve du célèbre chanteur Johnny Hallyday, a fait les gros titres en passant une nuit mémorable avec un jeune entrepreneur français. Leur dîner intime s'est transformé en une expérience inoubliable qui laisse entrevoir une nouvelle romance, malgré les obstacles géographiques.
La Reine d'Espagne étonne en se lançant dans le Rap. Dans un virage artistique surprenant, la Reine d'Espagne a récemment exploré le monde du rap. Son audace et sa créativité ont été saluées par les amateurs de musique, mettant en lumière un côté artistique méconnu de la royauté espagnole
Et Madonna fait le Show à Londres La légendaire Madonna a récemment fait une entrée fracassante sur la scène londonienne avec un spectacle de deux heures. Sa performance a été saluée par de nombreux fans pour sa musique iconique, ses danses sensuelles et ses hommages à sa carrière exceptionnelle. Cependant, certains ont été choqués par un moment d'effeuillage impliquant ses propres enfants :des scènes X mimées à côté de l’aînée, des gestes ambivalents à l'égard de la cadette en train de jouer du piano... . Du pur trash Madonna |
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Kate White pour DayNewsWorld |
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GUERRE HAMAS-ISRAELLE ROLE DU QATAR DANS LA LIBERATION D' OTAGES DU HAMAS
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Deux toutes premières libérations d’otages qui font figure de "lueur d'espoir". C’est ainsi que le Comité international de la Croix-Rouge a salué, vendredi 20 octobre, l’arrivée de Judith Raanan, 59 ans, et sa fille de 17 ans, Natalie Raanan, jusqu'alors détenues par le Hamas.
Les deux citoyennes américaines originaires de la région de Chicago se trouvaient en visite chez des proches au kibboutz de Nahal Oz lorsque, le 7 octobre, au cours de l'attaque du Hamas contre Israël, elles ont été enlevées. Cet incident marque la toute première libération d'otages retenues par le mouvement islamiste palestinien depuis le début du conflit. Les deux femmes remises à la Croix-Rouge La libération des deux femmes, Judith et Natalie Raanan, a été effectuée à la frontière entre Gaza et Israël, où elles ont été remises au personnel du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), comme en atteste une vidéo diffusée par le Hamas au moment de leur libération le vendredi soir. Dans un communiqué, le CICR exprime son soulagement, déclarant que ces deux semaines d'angoisse ont pris fin. Les forces spéciales israéliennes et le coordinateur des otages et des personnes disparues en Israël les ont également accueillies.
Par la suite, les deux femmes ont été transférées vers le centre d'Israël, où des membres de leur famille les attendaient sur une base militaire israélienne. Le frère de Judith a confirmé que les deux femmes sont en bonne santé et pourraient retourner aux États-Unis dans les prochains jours. Le président américain, Joe Biden, s'est dit extrêmement heureux qu'elles soient bientôt réunies avec leurs familles, après avoir eu l'occasion de s'entretenir avec elles. Trois jours après la libération d'une Américaine et de sa fille, Judith et Natalie Raanan, toutes les deux otages du Hamas, ce sont deux femmes israéliennes, originaires du kibboutz Nir Oz, proche de la bande de Gaza, qui ont été relâchées, lundi 23 octobre. Quelques heures après leur libération, le bureau du Premier ministre israélien a donné leur identité. Il s'agit de Yocheved Lifschitz, 85 ans, et Nourit Kuper, âgée de 79 ans.
Les deux femmes avaient été prises en otage avec leurs maris, mais tous les deux sont toujours retenus dans la bande de Gaza. Selon le porte-parole de la branche militaire du Hamas, Abou Obeida, ces femmes ont été libérées "pour des raisons humanitaires pressantes", grâce à une médiation du Qatar et de l'Égypte. Après avoir été transporté dans un hélicoptère militaire, les deux ex-otages sont arrivées au centre médical Sourasky de Tel-Aviv, l'une sur une civière et l'autre en fauteuil roulant. Environ 220 otages sont toujours retenus par le Hamas dans la bande de Gaza, dont dix sont de nationalité américaine. Selon l'armée israélienne, la majorité d'entre eux sont toujours en vie.
La médiation du Qatar La médiation du Qatar a joué un rôle déterminant dans cette libération, après plusieurs jours de négociations intenses. Le porte-parole militaire du Hamas a affirmé dans un communiqué que les otages avaient été libérées "pour des raisons humanitaires" grâce à la médiation du Qatar. Le secrétaire d'État américain, Antony Blinken, a également salué l'importante contribution du Qatar à cette libération, tandis que le président français, Emmanuel Macron, a souligné le rôle crucial du Qatar dans cette affaire.
À Doha, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères qatari, Majid Al-Ansari, a salué le travail de son gouvernement et a exprimé l'espoir que ces efforts mèneront à la libération de tous les otages civils de toutes les nationalités.
En outre, le porte-parole militaire du Hamas a déclaré que la libération des deux otages avait pour objectif de démontrer au peuple américain et au monde entier que les accusations portées par l'administration de Joe Biden contre le Hamas étaient infondées, une déclaration qui n'a pas été bien reçue par Israël.
"Le Hamas prétend à la face du monde avoir relâché ces femmes qu'il avait prises en otage pour des raisons humanitaires, alors qu'il s'agit d'une organisation terroriste meurtrière qui retient actuellement en otage des nourrissons, des enfants, des femmes et des personnes âgées", a rétorqué Daniel Hagari, le porte-parole de l'armée israélienne.
L'implication du Qatar dans cette libération met en lumière le rôle complexe et influent de ce pays au Proche-Orient, en particulier dans le contexte du conflit israélo-palestinien.
La diplomatie du Qatar
Le Qatar, malgré sa petite taille, joue un rôle central dans les récentes manœuvres diplomatiques au Moyen-Orient. Bien que sa superficie soit à peine comparable à celle de l'île de France, son influence dépasse largement ses frontières.
La toile diplomatique tissée par le Qatar au cours des trente dernières années est impressionnante. Celle-ci repose sur des piliers tels que les réserves d'hydrocarbures et une vision audacieuse de la diplomatie. En France, la marque de cette toile est notamment incarnée par la présence du président du PSG, un exemple de diplomatie sportive qui a culminé avec l'organisation de la dernière Coupe du Monde, un événement coûteux mais prestigieux. Le Qatar bénéficie également d'une manne gazière considérable, renforçant son influence, particulièrement dans un contexte de crise des approvisionnements énergétiques suite aux sanctions contre la Russie. Avec un club de football ambitieux, une industrie gazière prospère et la chaîne d'information Al Jazeera, dominante sur le marché arabophone, le Qatar est devenu un acteur incontournable.
Derrière la façade de ces éléments, des réseaux condamnables sont entretenus. Le Qatar cultive des relations solides avec des acteurs régionaux tels que l'Iran et le Hamas. Doha, la capitale qatarie, accueille des responsables du parti islamiste qui gouverne la Bande de Gaza. Ces éléments ne passent pas inaperçus pour les pays en quête de solutions à la crise en cours au Proche-Orient.
Méfiance à l'égard du Qatar ?
L'émirat a su démontrer son habileté en agissant en tant que médiateur dans des dossiers sensibles. Pendant le conflit majeur entre Israël et les factions gazaouies en 2014, il a joué ce rôle de médiateur.
Israël est bien conscient des liens étroits entre le Qatar et le Hamas, dont l'émirat assure la survie financière depuis des années, notamment par des millions de dollars d'aide. Des déclarations publiques ne laissent guère de doutes sur le parti que le Qatar semble avoir choisi. Par exemple, quelques heures après les attentats du Hamas, Doha a publiquement tenu Israël pour seul responsable de l'escalade. Cependant, malgré ces déclarations, le Qatar abrite la plus grande base militaire américaine au Moyen-Orient. Et "le Qatar est le sponsor historique du Hamas à la demande du gouvernement d'Israël et des Etats-Unis",a déclaré le professeur de criminologie Alain Bauer sur Cnews
Cette dualité en fait un acteur au positionnement ambigu, capable de jongler avec ses intérêts.
Alors qu'un cessez-le-feu est actuellement hors d'atteinte, le premier domaine dans lequel le Qatar pouvait exercer son influence est bien celui des quelque 220 otages toujours aux mains des terroristes du Hamas . Et pour l'instant avec succès...
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Garett Skyport pour DayNewsWorld |
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DEMISSION DU MINISTRE DE LA JUSTICE BELGE APRES DES DEFAILLANCES DANS LA LUTTE CONTRE LE TERRORISME ISLAMISTE
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Le
vendredi 20 octobre 2023,quatre jours après les événements tragiques,
la vérité éclate, et elle jette une lumière sinistre sur la Belgique.
Les deux décès survenus sur un trottoir de Bruxelles, perpétrés par
Abdesalem Lassoued, finissent par pointer du doigt les responsabilités
de la Belgique. Le
lundi 16 octobre, deux citoyens suédois venus assister à un match de
football à Bruxelles perdent la vie, abattus de sang-froid, tandis qu'un
troisième est grièvement blessé par un individu d'origine tunisienne,
en situation irrégulière, et ayant reçu un ordre d'expulsion du
territoire belge. Le
lundi 16 octobre, 35 000 fans de football, belges et suédois, dont des
adultes et des enfants, se retrouvent confinés pendant trois longues
heures dans un stade pour échapper à la menace terroriste, évitant ainsi
de devenir eux-mêmes des cibles potentielles. Et encore plus préoccupant, ce dimanche 22 octobre, le parquet de la capitale belge a indiqué que l'assaillant qui a tué deux Suédois, Abdesalem Lassoued, s'était évadé d'une prison tunisienne en 2011. Il était visé par une demande d'extradition qui est restée dans l'oubli.
D'après le chef du parquet de Bruxelles, Tim De Wolf, Abdesalem Lassoued avait été condamné à «plus de 26 ans de prison en Tunisie en 2005, mais s'est évadé» en janvier 2011. Selon le procureur, l'homme avait été «signalé» par les autorités tunisiennes «le 1er juillet 2022, via Interpol». Face aux manquements révélés ce week-end, le gouvernement a annoncé des renforts au parquet de Bruxelles mais aussi dans les effectifs de la police fédérale dans la capitale belge.
Connu des autorités belges
Malgré le fait qu'Abdesalem Lassoued était déjà connu des autorités belges pour divers délits, y compris des menaces de mort proférées à l'encontre d'un demandeur d'asile, la justice révèle qu'il ne figurait pas dans la base de données de l'OCAM, l'agence fédérale chargée de l'analyse de la menace terroriste. Suite à cette attaque qui a causé la mort de deux Suédois, Vincent Van Quickenborne avait simplement informé que la Belgique avait été alertée en 2016 par un service de police étranger concernant la radicalisation d'Abdesalem Lassoued, sans que des antécédents terroristes ne soient mentionnés. Pourtant, avant de solliciter l'asile en Belgique, où il prétend être arrivé à la fin de l'année 2015, le Tunisien avait déposé des demandes similaires en Norvège, en Suède, puis en Italie, toutes rejetées. Notons également qu'il devait être extradé de la Belgique.
"Je ne cherche aucune excuse" Le ministre belge de la Justice, Vincent Van Quickenborne, a annoncé sa démission le vendredi 20 octobre en réponse à ces révélations, assumant l'entière responsabilité de l'erreur commise. Il a déclaré lors d'une conférence de presse : "Je ne cherche aucune excuse." Il a ajouté avoir appris que la Tunisie avait demandé en août 2022 l'extradition d'Abdesalem Lassoued, demande qui était restée sans réponse de la part du parquet de Bruxelles. Cette négligence a eu des conséquences dramatiques, et Vincent Van Quickenborne a décidé de démissionner pour assumer pleinement sa responsabilité dans cette affaire. "Le magistrat compétent n’a pas donné suite à cette demande et le dossier n’a pas été traité, a-t-il déploré. C’est une faute individuelle, monumentale, une faute inacceptable, aux conséquences dramatiques", a-t-il regretté, avant de déclaré qu’il en assumait "la responsabilité en démissionnant".
"Je tiens sincèrement à m’excuser au nom de la justice auprès des victimes et de leurs proches. Je tiens aussi à m’excuser au nom de la justice au peuple suédois et à nos concitoyens belges."
Un proche du terroriste arrêté en France
L'attaque de lundi soir, survenue près du centre-ville de Bruxelles peu avant un match de football opposant la Belgique à la Suède, a ciblé des supporters suédois. Le Tunisien de 45 ans a été localisé mardi matin dans un café de la commune bruxelloise de Schaerbeek, où il a été mortellement blessé par des tirs policiers.
L’enquête sur cet attentat s’est même étendue jusqu’en France. Jeudi dernier, les agents du Raid ont interpellé, dans l’est de Nantes (Loire-Atlantique), un homme suspecté d’avoir reçu une vidéo de revendication du terroriste de Bruxelles, quelques minutes avant que celui-ci ne passe à l’acte. Le Parquet national antiterroriste français (PNAT) a ensuite déclaré ce vendredi soir qu’il avait initié sa propre enquête pour association de malfaiteurs terroriste criminelle, en réponse aux informations transmises par les autorités judiciaires belges concernant cette attaque.
Le maillon faible de l'Europe.contre le terrorisme islamiste
En matière de lutte contre le terrorisme, la Belgique présente des vulnérabilités qui en font le maillon faible de l'Europe. La situation à Bruxelles est particulièrement inquiétante, dans un pays où l'islamisme a fait des ravages et où la fragmentation de la société est bien avancée. La Belgique est une proie idéale pour les idéologues de l'islam politique, avec un pouvoir régalien affaibli, une société fortement communautariste, et une position centrale sur le continent. Certains quartiers de Bruxelles sont devenus des bases arrière du terrorisme, comme les Français l'ont tragiquement constaté depuis les attentats du 13 novembre 2015. Le pays est profondément divisé entre le Nord, en Flandres, où les partis politiques NVA et Vlaams Belang attirent une opinion publique orientée vers la droite, favorable à la limitation de l'immigration, et enclin à l'indépendance de la région. Au Sud, en Wallonie, le PS incarne une approche différente avec un État providence, un chômage de masse, et une promotion active de l'immigration. Cette division entre les deux communautés est exacerbée, et la Belgique est en train de se désintégrer. Au milieu de tout cela, Bruxelles est partagée entre les Wallons, les Flamands, et les communautés musulmanes, et les Belges d'origine belge ne constituent plus que 26 % de la population de la capitale, selon StatBel, l'équivalent de l'Insee en Belgique.
La bascule démographique a déjà eu lieu à Bruxelles...
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Joanne Courbet pour DayNewsWorld |
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LES CONVOIS D'AIDE HUMANITAIRE VONT ENTRER DANS GAZA
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L'aide humanitaire tant attendue par les habitants de la bande de Gaza peut finalement transiter par le passage de Rafah depuis l'Égypte. Un média égyptien a rapporté jeudi que les premiers convois d'aide humanitaire bloqués à la frontière égyptienne pourront entrer dans la bande de Gaza à partir de vendredi. Cet accord résulte d'une entente entre les autorités égyptiennes et israéliennes.
L'aide humanitaire, incluant des approvisionnements essentiels tels que du carburant pour les hôpitaux, devrait être acheminée "quotidiennement" vers Gaza pour répondre aux besoins pressants de sa population. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a vivement plaidé en faveur de cet apport humanitaire, soulignant que les 20 camions prévus initialement sont loin de suffire.
Des dizaines de camions remplis d'aide internationale sont en attente en Égypte depuis plusieurs jours, attendant l'opportunité de rallier Gaza. Cependant, il est impératif que cette aide soit substantielle, de l'ordre de 100 camions par jour, et qu'elle soit sécurisée, selon les déclarations de Martin Griffiths, le chef des situations humanitaires d'urgence des Nations unies. L'eau et la nourriture manquent pour les 2,4 millions d'habitants de Gaza, privés aussi d'électricité, après le siège imposé par Israël depuis le 9 octobre à l'enclave, déjà soumise à un blocus terrestre, maritime et aérien depuis 2007. La Russie a annoncé jeudi 20 octobre 2023 qu'elle livrera prochainement 27 tonnes d'aide humanitaire, remises aux représentants du Croissant-Rouge égyptien, pour les civils de la bande de Gaza.
"Un avion spécial (...) s'est envolé de l'aérodrome de Ramenskoïe, près de Moscou, vers l'aéroport d'El-Arich, en Égypte. L'aide humanitaire russe sera remise aux représentants du Croissant-Rouge égyptien pour être envoyée dans la bande de Gaza", a déclaré le vice-ministre Ilia Denissov cité dans un communiqué, sans toutefois préciser quand cet avion a décollé. "La population recevra de la farine, du sucre, du riz (et) des pâtes", a-t-il ajouté.
La Russie n'a pas précisé quand son aide devrait être livrée aux civils dans la bande de Gaza. Mercredi, les présidents américain et égyptien ont annoncé que le passage de l'aide humanitaire depuis l'Égypte vers Gaza serait possible. De nombreuses cargaisons d'aide attendent depuis des jours de l'autre côté de la frontière.
Joe Biden en Israël mercredi Cette annonce intervient après la visite de Joe Biden en Israël, où il a réaffirmé son soutien à son allié. Le Premier ministre britannique, Rishi Sunak, a pris le relis le relais jeudi dans la région, en Israël et dans plusieurs autres capitales, pour appeler à éviter une escalade de la guerre. Pendant ce temps, à Pékin, le président chinois Xi Jinping a exprimé son désir de coopérer avec l'Égypte pour apporter davantage de stabilité à la région et au monde.
La route impraticable en raison des bombardements Joe Biden, qui est également venu dans la région pour garantir l'accès de l'aide internationale à Gaza, a affirmé avoir obtenu l'accord du président égyptien Abdel Fattah al-Sissi pour laisser passer jusqu'à 20 camions par le passage de Rafah, le seul qui ne soit pas contrôlé par Israël. Cependant, il est probable que cette aide n'arrive pas avant vendredi en raison de travaux à effectuer sur la route, endommagée par les bombardements israéliens.
Par la suite, le porte-parole de la présidence égyptienne a confirmé qu'Abdel Fattah al-Sissi et Joe Biden, après leur entretien téléphonique de mercredi soir, étaient tombés d'accord pour acheminer de manière durable l'aide humanitaire vers la bande de Gaza via le terminal de Rafah.
Israël a donné son accord pour le passage de l'aide, mais a posé une condition. Cette assistance ne transitera pas par son territoire tant que les otages détenus par le Hamas ne seront pas libérés. Le mouvement palestinien revendique la détention d'entre 200 et 250 otages, tandis qu'Israël affirme qu'au moins 199 d'entre eux sont retenus.
Mercredi, les États-Unis ont opposé leur veto à une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU qui appelait à une "pause humanitaire". Washington reproche à ce texte de ne pas mentionner le "droit d'Israël à se défendre". |
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Boby Dean pour DayNewsWorld |
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DECOUVERTE D' UNE CHAMBRE SURNOMMEE LA TOMBE DE CERBERE VIEILLE DE 2000 ANS EN ITALIE
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Lors d'une étude archéologique préalable à la modernisation du système d'approvisionnement en eau de la municipalité de Giugliano en Campanie, une sépulture remarquablement préservée a été découverte dans un champ cultivé près de Naples. Les premières analyses indiquent que cette tombe remonte à environ 2 000 ans.
La sépulture était scellée par une dalle de tuf et, dès son ouverture, la chambre funéraire a dévoilé des fresques éblouissantes ornant ses parois. Parmi celles-ci, une représentation exceptionnelle du chien à trois têtes Cerbère est particulièrement remarquable, d'où le surnom approprié de la "Tombe de Cerbère".
Cerbère, également connu sous le nom de "chien d'Hadès", était le gardien des portes des Enfers, chargé d'empêcher les âmes des défunts de s'échapper. La fresque illustre la capture de Cerbère, mettant en scène l'accomplissement des douze travaux d'Héraclès.
La tombe renferme également des représentations de scènes mythologiques mettant en scène les ichtyocentaures, des créatures mi-humaines mi-chevalines avec une queue de poisson, incarnant une partie supérieure humaine, des pattes avant équines et une queue semblable à celle d'un poisson.
L'excavation complète de cette tombe à chambre est en cours avant l'exploration de la nécropole étendue qui l'entoure.
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Emily Jackson pour DayNewsWorld |
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LES ADIEUX AU PROFESSEUR DOMINIQUE BERNARD EGORGE PAR UN TERRORISTE ISLAMISTE
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Les funérailles de Dominique Bernard, l'enseignant assassiné vendredi 13 octobre par un terroriste islamiste, ont lieu ce jeudi à partir de 10 heures en la cathédrale d'Arras.
Emmanuel et Brigitte Macron assistent à la cérémonie, ainsi que le ministre de l’Éducation nationale Gabriel Attal.Lors de ces funérailles, ses proches ont pris la parole pour évoquer quel homme Dominique Bernard était. Le professeur de français a été nommé chevalier de la Légion d'honneur jeudi, jour de ses obsèques.
En la cathédrale d'Arras.
" Je voudrais redire ma gratitude à tous les enseignants de notre pays", déclare Olivier Leborgne
Il nous faut renoncer à ce que les autres ne correspondent pas toujours à ce que nous attendons d'eux ou voudrions qu'ils soient. L'espérance exige que nous quittions tout esprit de domination», a déclaré l’évêque d’Arras. "Mais dans ce dépouillement, aucune résignation", a-t-il exhorté.
"Il n'y a aucune invitation à la résignation", exhorte Monseigneur Leborgne
"Lorsqu'on dit »que ta volonté soit faite», il ne faut pas se méprendre. Il n'y a aucune invitation à la résignation. Dieu ne veut pas la mort. Jésus est celui qui relève. Il veut faire de nous des vivants", déclare Monseigneur Leborgne avant d'entamer le Notre Père avec l'assemblée.
«Quand s'arrêteront donc la violence et la folie du monde ?», interroge l’évêque d’Arras dans son homélie
"Que nous est-il permis d’espérer ?, interroge Monseigneur Leborgne dans son homélie. Face au drame qui nous rassemble ce matin, cette question nous traverse tous. Et traversait Dominique. Il avait une très grande sensibilité. S’inquiétant de l’évolution de l’éducation et de l’enseignement."
«Un professeur a été sauvagement assassiné dans une enceinte scolaire, poursuit-il, en ayant une pensée pour les trois autres victimes de l’attentat qui ont été blessées. Nous sommes tous abasourdis. Quand s’arrêteront donc la violence et la folie du monde. Y sommes-nous irrémédiablement condamnés ?»
"Nous sommes dépouillés devant l’odieux et l’inacceptable", déclare Olivier Leborgne. Dans son homélie, l'évêque, qui avait notamment célébré la cérémonie des funérailles de Lola en octobre 2022, dit redouter également "la vengeance et le repli sur soi".
Aucune invitation à la résignation. Jésus est celui qui relève
«Il n'y a aucune invitation à la résignation», exhorte Monseigneur Leborgne
"Lorsqu'on dit »que ta volonté soit faite", il ne faut pas se méprendre. Il n'y a aucune invitation à la résignation. Dieu ne veut pas la mort. Jésus est celui qui relève. Il veut faire de nous des vivants", déclare Monseigneur Leborgne avant d'entamer le Notre Père avec l'assemblée.
Un professeur sauvagement assassiné
"Je voudrais redire ma gratitude à tous les enseignants de notre pays", déclare Olivier Leborgne
" Un professeur a été sauvagement assassiné dans une enceinte scolaire, poursuit-il, en ayant une pensée pour les trois autres victimes de l’attentat qui ont été blessées. Nous sommes tous abasourdis. Quand s’arrêteront donc la violence et la folie du monde. Y sommes-nous irrémédiablement condamnés ?"
"Nous sommes dépouillés devant l’odieux et l’inacceptable", déclare Olivier Leborgne. Dans son homélie, l'évêque, qui avait notamment célébré la cérémonie des funérailles de Lola en octobre 2022, dit redouter également "la vengeance et le repli sur soi".
Un professeur dont se souviendront à jamais ses élèves " Tu étais là pour les élèves qui se nourrissaient de ta passion pour la littérature et de l’espoir que tu mettais en eux. (...) Te voilà élevé au rang des martyrs.", se souvient une collègue. Mais l'Etat doit protéger son peuple contre cette violence aveugle de l'islamisme et lutter contre l'islamo-gauchisme.
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Andrew Preston pour DayNewsWorld |
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"KILLERS OF THE FLOWER MOON " UN WESTERN ASSUME SUR LE GENOCIDE DES INDIENS OSAGE
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Entre western, film de mafia et histoire d’amour, une œuvre captivante , Martin Scorsese se penche sur l'histoire des Amérindiens dans Killers of the Flower Moon, son dernier film, en salles ce mercredi, avec Leonardo DiCaprio, Robert De Niro, Lily Gladstone et Jesse Plemons.
Le cinéaste new-yorkais réunit ses acteurs fétiches pour une grande fresque se déroulant dans l’Oklahoma des années 1920 Robert De Niro et LeonardoDiCaprio
Un film que Martin Scorsese porte en lui depuis de nombreuses années.
"Cela fait 7 ou 8 ans que le film est en préparation", précise Leonardo DiCaprio en mai dernier à Cannes, ajoutant "Je sais que Marty (Scorsese) a passé des mois, un an là-bas (avec les Osage) à recueillir leurs histoires, à essayer d'approcher au mieux la vérité. (...) Cent ans après le massacre (des Osage), on a eu la possibilité de parler à des descendants directs de la tragédie, d'écouter leurs récits", souligne l'acteur.
En 2016, Martin Scorsese découvre en effet l'œuvre captivante de David Grann, maître de l'investigation littéraire. Intrigué par le titre, Killers of the Flower Moon (« Tueurs de la fleur de lune » en français), il est saisi par la douceur et la brutalité qu'il suggère. L'écrivain revisite les atrocités commises à l'encontre des Amérindiens osages dans les années 1920 et décide d'en faire la matrice de son film
"Un des crimes les plus odieux" Il entreprend de relater "l'un des crimes les plus odieux et des injustices raciales perpétrés par des colons blancs à l'encontre des Amérindiens, motivés par l'appât du gain pétrolier", explique l'auteur. L'État de l'Oklahoma, années 1920. Le pétrole a apporté richesse aux Indiens osage... à leur grand dam.
La tragédie des Indiens osage a connu un interlude enchanté, digne d'une fable. Chassé du Kansas à la fin du XIXᵉ siècle au profit des colons blancs, ce peuple amérindien fut relégué dans un coin aride de l'Oklahoma. Une terre stérile d'où jaillirent un jour des geysers d'or noir. Grâce à ce gisement pétrolier, le plus important des États-Unis, les Indiens osage devinrent incroyablement riches. Telles des nababs, ils possédaient de vastes domaines et embauchaient, attisant toutes les convoitises. Des criminels blancs employèrent alors les pires méthodes pour s'emparer de leur fortune issue du boom pétrolier : escroqueries, empoisonnements, mariages d'intérêt, balles dans la tête. Fasciné par cette page oubliée de l'histoire, le cinéaste décide de la porter à l'écran. Elle incarne la matrice de ses obsessions pour la cupidité, le crime organisé et l'essence du mal.
Killers of the Flower Moon narre cette ère de terreur à travers le prisme du couple : l'opportuniste Ernest Burkhart, vétéran de la guerre, cherche à séduire la fortunée Mollie Kyle Cobb. Leonardo DiCaprio est un choix évident pour le rôle masculin, mais qui pour lui donner la réplique ? Martin Scorsese pense à Lily Gladstone, repérée dans le film Certaines femmes de Kelly Reichardt (2016). Convaincu qu'un seul regard de sa part peut traduire tout le désarroi de son personnage, témoin privilégié de la disparition des siens, il déclare : " Marty aimait que j’aie une confiance totale en ma présence à l’écran. " Car Mollie était une femme réservée, digne, adepte des réponses monosyllabiques : " Sur le plateau, il fallait donner vie aux interstices entre ses mots. " Comment rendre justice à un peuple marqué par les drames et ignoré par le cinéma ? Lily Gladstone et Leonardo DiCaprio rencontrent des descendants de la tribu osage, notamment Margie Burkhart, la petite-fille de l'héroïne. " J'ai vu beaucoup de Mollie en elle. Son rire, sa force, son scepticisme parfois. J'ai compris comment ce drame avait impacté les générations suivantes. "
Ainsi est née la scène la plus marquante de Killers of the Flower Moon. On y voit Mollie et Ernest assis côte à côte devant une table : lui, fixant le plafond d'un air concentré ; elle, une couverture sur les épaules, lui lançant un regard attendri. Pendant deux ans, cette image a représenté le seul aperçu du long-métrage de Martin Scorsese. L'actrice s'appuie sur une anecdote recueillie au cours de ses recherches. Un homme lui raconte le rituel de sa grand-mère Rose en temps d'orage : « Quand elle entendait un éclair, elle s'asseyait, se couvrait les épaules et accueillait toute cette force dans le calme. Dans le script original, la scène se finissait juste sur Mollie se servant un verre de whisky. » À l'écran, toute la dynamique du couple se révèle aussi dans ce moment-clé : l'un se réjouit des bienfaits de la pluie sur les récoltes, tandis que l'autre lui enjoint d'embrasser en silence les déchaînements de la nature. Un western assumé Le film reprend les thèmes classiques de Scorsese : une histoire de violence, de criminels et d'amour, mais c'est peut-être aussi l'un de ses films les plus politiques. Il dépeint comment des hommes blancs ont spolié les membres d'un peuple amérindien, les Osage, sur les terres desquelles du pétrole a été découvert dans les années 1920. La façon dont les Amérindiens ont été traités au cours des siècles après la colonisation de l'Amérique par les Européens "reste une plaie à soigner", avait-il déclaré lors du festival de Cannes, où le film était présenté hors compétition.
Dans une atmosphère de western assumée, avec l'arrivée du héros dans la petite ville de Fairfax à bord d'un train, la cérémonie du calumet et les puits de pétrole, la petite communauté va être brusquement victime d'une série de meurtres et de disparitions. Avec ce film, Martin Scorsese a également réalisé son rêve de western, un genre qui a connu son apogée "au XXe siècle et qui a disparu aujourd'hui". "J'adorais les westerns, ils reflétaient qui nous étions à l'époque et qui nous sommes toujours, à certains égards". "Peut-être qu'en connaissant notre histoire et en comprenant où nous sommes, nous pouvons faire la différence et être à la hauteur de ce que notre pays est censé être", a déclaré le cinéaste américain. "Montrons simplement l'histoire et voyons ce qu'il se passe."
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Kelly Donaldson pour DayNewsWorld |
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ATTENTATS ISLAMISTE A BRUXELLES DEUX SUEDOIS TUES
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A 19 heures, lundi,un homme a ouvert le feu avec une arme automatique dans un quartier nord de Bruxelles, tuant deux supporters suédois. Une troisième personne est hospitalisée «dans un état grave», selon les autorités.
Un Tunisien de 45 ans en situation irrégulière
Le suspect, Abdesalem L, est un Tunisien de 45 ans en situation irrégulière en Belgique. Il a été mortellement blessé lors de son interpellation par la police mardi matin. Il aurait publié deux vidéos de revendication, indiquant vouloir s’en prendre à des Suédois.
Le parquet a détaillé l’interpellation de l’assaillant
L’assaillant présumé de l’attentat de Bruxelles a été repéré ce mardi matin par un témoin dans «un débit de boissons à Schaerbeek», en banlieue de Bruxelles, indique le parquet fédéral dans un communiqué. «La police s'est rendue sur place. Lors de l'intervention, des coups de feu ont été tirés par la police et le suspect a été abattu.»
Les secours ont tenté de le réanimer avant de le transférer à l’hôpital où son décès «a été constaté à 9h38». «Une arme de guerre et un sac de vêtements ont été retrouvés dans le café», précise le parquet.
Connu des autorités
L’homme ne serait pas inconnu des autorités. Mardi matin, le Premier ministre belge a confirmé qu’il se trouvait en situation irrégulière en Belgique. Sa demande d’asile déposée en 2019 lui avait été refusée et il avait reçu l’ordre, en 2021, de quitter le territoire.
Le ministre de la Justice, Vincent Van Quickenborne, a ajouté : « Il était connu des services de police pour des faits suspects de trafic d’être humain, séjour illégal et atteinte à la sûreté de l’État ». D’après Vincent Van Quickenborne, il aurait été soupçonné, dès 2016, de présenter un profil radicalisé, prêt à aller faire le djihad. « Mais cela faisait partie de dizaines de signalements quotidiens de ce type », a-t-il expliqué.
Nicole De Moor, secrétaire d’État à la Migration, a expliqué qu’après avoir reçu une réponse négative de sa demande d’asile, il avait été radié officiellement du registre national, rendant sa localisation et donc sa reconduite à la frontière impossible. Il avait toutefois été repéré dans une mosquée en juin 2022 à Bruxelles, « ce fait a été signalé à la task force locale de Bruxelles, mais n’a pas donné lieu à d’autres mesures ».
C’est cette année 2016, en Belgique, qu’a été commis l’un des pires attentats terroristes de l’histoire du pays. Le 22 mars, 32 personnes avaient été tuées et 300 autres blessées dans le métro et à l’aéroport de Bruxelles.
Le niveau d’alerte pour menace terroriste a été relevé au niveau 4, le plus élevé, à Bruxelles.
La Suède visée par le terroriste islamiste
Dans des vidéos de revendication citées par le procureur général Frédéric Van Leeuw, l'assaillant, alors en fuite, expliquait viser spécifiquement des Suédois, dont beaucoup étaient présents dans la capitale pour un match de football qui opposait la Belgique à la Suède.
Dans une autre vidéo prise avant l'attentat cette fois-ci, le même individu, qui se revendique de l'État islamique, «apparaît cagoulé et déclare que “le livre d'Allah est une ligne rouge pour laquelle il se sacrifie”», a précisé le procureur. L'assaillant faisait ici probablement référence aux Coran brûlés en Suède ces derniers mois.
«Tous les états européens sont vulnérables» face au retour du «terrorisme islamiste», a déclaré le président de la République Emmanuel Macron lors d'une conférence de presse à Tirana, au lendemain de l'attaque terroriste islamiste qui a fait deux morts à Bruxelles. «Tous les états européens sont vulnérables. Et il y a un retour en effet de ce terrorisme islamiste, et nous avons tous une vulnérabilité. C'est celle qui va avec des démocraties, des Etats de droit où vous avez des individus qui à un moment peuvent décider de commettre le pire». Certes mais les citoyens sont en droit d'attendre de l'Etat de la fermeté dans l'exécution des mesures d'expulsion... moins de défaillances et de laxisme. Oui les citoyens veulent "vivre dans des États de droit forts au moment où le terrorisme revient", comme l'a suggéré Emmanuel Macron mais ce n'est pas le cas aujourd'hui !
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Jaimie Potts pour DayNewsWorld |
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FACE A L'HORREUR ISRAEL EXPOSE LES DEPOUILLES DES VICTIMES DU HAMAS
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"Nous avons décidé d’exposer cette horreur parce qu’il y a des gens qui nous accusent de mentir et de montrer des ossements de chiens", a notamment affirmé, le docteur Hen Kugel, directeur de l’institut médico-légal de Tel-Aviv.
Le bilan de l’attaque barbare du Hamas sur le sud du pays la semaine dernière est insoutenable: plus de 1300 morts dans des conditions atroces, 3526 blessés dont certains très gravement, 400 personnes portées disparues.
D’après les estimations de Tsahal, entre 150 et 200 personnes sont retenues en otage à Gaza.
"…jamais vu ce degré de barbarie"
À l'Institut médico-légal de Tel-Aviv, l'horreur est indescriptible. Les dépouilles des victimes israéliennes, assassinées par le Hamas le 7 octobre, y sont rassemblées en vue de leur identification. Parmi elles, des corps brûlés, mutilés et en état avancé de décomposition, une scène macabre à laquelle les médecins légistes, vêtus de combinaisons vertes, s'attellent comme à un puzzle morbide, tentant de reconstituer ces restes humains autant que possible. Les cadavres reposent avant examen sur des civières à roulettes, soigneusement enveloppés dans d'épais sacs en plastique noir.
Certains de ces sacs sont de petite taille, correspondant à celle d'un enfant. Chaque corps est minutieusement numéroté et provient de diverses localités, acheminés par des volontaires, principalement des juifs orthodoxes. Conformément à la tradition juive, un corps ne peut être inhumé que s'il est complet, dans la mesure du possible.
"Nous avons choisi de montrer cette horreur, car certains nous accusent de mensonge, prétendant que nous montrons des ossements de chiens", a confessé le directeur de l'Institut, le docteur Hen Kugel, submergé par l'émotion, selon des rapports des médias français comme Le Point. "C'est ma 31e année dans cette profession. Je n'ai jamais été confronté à un tel degré de barbarie, une telle cruauté, un tel acharnement. C'est tout simplement abominable", a-t-il ajouté en larmes.
Des milliers de victimes Les autorités israéliennes ont enregistré plus de 1 400 décès depuis l'attaque du 7 octobre 2023, perpétrée par des centaines de membres du Hamas provenant de la bande de Gaza, qui ont tenté de s'infiltrer dans des localités et des kibboutz adjacents au territoire palestinien. Simultanément, Israël a mené des frappes sur Gaza, où les autorités locales ont signalé environ 2 750 décès. Pour l'identification des corps, en plus des sept médecins légistes de l'Institut de Tel-Aviv, un anthropologue, un radiologue et huit généticiens sont impliqués, avec le soutien d'une trentaine de volontaires.
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Abby Shelcore pour DayNewsWorld |
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MISSION PSYCHE SUR L'ASTEROIDE DE METAL
AVANCEE SCIENTIFIQUE ET INTERET COMMERCIALDANS UN CADRE JURIDIQUE A DEFINIR
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Initialement prévu pour le 5 octobre 2023, le lancement de la sonde a été repoussé d'une semaine afin de vérifier le bon fonctionnement des petits propulseurs équipant l'appareil. Laurie Leshin, directrice du Jet Propulsion Laboratory de la NASA, a souligné l'importance de ces dispositifs, bien que ne constituant pas le système de propulsion principal, ils sont cruciaux, notamment juste après le lancement, pour garantir leur fiabilité lorsqu'ils seront nécessaires. Ces propulseurs aideront l'appareil à s'orienter correctement par rapport à la Terre.
Alimentée par deux grands panneaux solaires, la sonde sera propulsée par quatre moteurs ioniques expulsant du xénon à grande vitesse, assurant un voyage de six ans. En mai 2026, Psyché bénéficiera d'un coup de pouce gravitationnel de la planète Mars avant de se diriger vers la ceinture d'astéroïdes entre Mars et Jupiter. Pourquoi retourner observer un astéroïde alors que les missions japonaise Hayabusa-2 et américaine Osiris-REx ont déjà récolté de nombreuses données sur deux de ces corps célestes, Ryugu et Bénou, et en ont rapporté des échantillons ? Parce que le terme « astéroïde » englobe en réalité toute une diversité d'astres, et Psyché, la cible de la mission de la NASA, diffère considérablement de ses homologues. D'abord par sa taille : Cet astéroïde de 280 km de diamètre vaut si cher parce qu’il fait partie des astéroïdes de « type M », c’est-à-dire qu’il est principalement composé de métaux. Ensuite, par sa composition :Psyche est constitué de nickel, de fer et d’or. Ce genre d’astéroïde est assez rare dans notre système solaire et pourrait nous permettre de répondre à bien des questions sur l’origine de planètes comme la Terre, c’est pour cette raison que la Nasa envoie une sonde spatiale vers Psyche, ce vendredi 13 octobre 2023.
Étudier le cœur de notre planète L'intérêt principal de cette mission est de recueillir un maximum d'informations sur cet objet stellaire, similaire au noyau terrestre. Toutes les planètes rocheuses, y compris la Terre, ont un noyau métallique, mais nous en savons encore peu sur le nôtre en raison des limitations d'accès imposées par la chaleur et la pression extrêmes. Le roman de Jules Verne « Voyage au centre de la Terre » reste malheureusement de la pure fiction.
Ainsi, il est plus facile pour les scientifiques d’aller observer Psyche et son cœur à nu. « L’une des théories existantes est qu’il était dans les entrailles d’une planète en formation », explique David Oh, Ingénieur et chef de projet au Jet Propulsion Laboratory de la Nasa. « Psyche a pu être le noyau métallique qui se formait à l’intérieur d’une bébé planète, qui est ensuite entré en collision avec une autre planète, qui a arraché ce manteau rocheux, ne laissant qu’un morceau de ce noyau dans l’espace ». Ainsi, en étudiant Psyche, les scientifiques pourraient étudier en détail le noyau terrestre de planètes comme la nôtre pour la première fois. Plus encore, étant donné que les scientifiques supposent qu’il s’agit des restes d’une planète au commencement de notre système solaire, les informations collectées pourraient nous éclairer sur la manière dont les planètes se sont formées. En particulier, étant donné que les scientifiques supposent que Psyché est un vestige d'une planète des débuts de notre système solaire, les données collectées pourraient éclairer le processus de formation planétaire. Il s'agira de la première exploration non seulement d'un astéroïde de ce type, mais aussi d'un tout nouveau monde composé de métal.
Une valeur de 10 000 milliards de dollars
Si l'apport pour la science s'annonce énorme, l'attractivité commerciale et le cadre juridique de ces nouvelles missions d'exploration et d'exploitation des ressources spatiales posent encore question.
Bien que cette mission ait une portée principalement scientifique, la valeur de l'astéroïde pourrait susciter des convoitises et déclencher une ruée vers l'or.
Avec un diamètre avoisinant les 220 km, l'astéroïde Psyché pourrait en effet représenter une valeur de 10 000 milliards de dollars (soit environ 9 534 milliards d'euros), selon des estimations relayées par le magazine américain Forbes. Cela dépasse le cumul des économies mondiales, suscitant un vif intérêt et soulevant des questions sur l'exploitation des ressources minières spatiales pour pallier la rareté de certains métaux sur Terre. En outre nombre d'astéroïdes de type H, qui ont une composition en métal bien plus importante que celle la Terre, se trouvent en quantité abondante.
Un secteur déjà très investi
Les sénateurs de la délégation à la prospective soulignent dans un rapport publié en juin que l'exploitation des ressources spatiales n'est plus un scénario de science-fiction, mais une réalité.
Des acteurs, notamment du secteur privé, se mobilisent déjà pour se positionner sur ce futur marché.La filière n'en est d'ailleurs pas au stade embryonnaire puisque des acteurs, notamment dans le privé, s'activent déjà pour s'assurer une place sur ce (futur) marché. D'autant que l'espoir d'exploiter des minerais issus de l'espace est nourri par les dernières avancées scientifiques. La mission Osiris-Rex est par exemple revenue sur Terre en septembre avec 250 grammes d'échantillons de l'astéroïde Bennou, la plus grande quantité d'un tel corps céleste jamais rapportée sur notre planète.
Au début des années 2010, des entreprises américaines avaient posé l'ambition d'y parvenir. Les dirigeants de Google Larry Page et Eric Schmidt, mais aussi le réalisateur d'Avatar James Cameron, avaient investi dans l'une de ces sociétés dès 2012. Le duché du Luxembourg avait fait également l'acquisition, en 2016, de 10% de l'une de ces start-up. Le soufflé était retombé en 2018. Certaines entreprises du secteur ont fait faillite ou ont été rachetées pour se réorienter vers d'autres domaines spatiaux. Les récentes avancées scientifiques alimentent l'espoir d'exploiter les minerais provenant de l'espace. Des entreprises comme AstroForge aux États-Unis, Asteroid Mining Corporation au Royaume-Uni et ispace au Japon se positionnent en pionnières de ce mouvement. L'entreprise américaine AstroForge multiplie les essais avec des robots spatiaux de prospection autonome afin d'exploiter des ressources extraterrestres. Elle espère pouvoir lancer sa première véritable mission à la fin de l'année 2025 et en rapporter sur Terre d'ici 2030, a déclaré Matt Gialich, cofondateur de la start-up sur la chaîne américaine CNN, en avril. 'AstroForge affirme avoir dans le viseur 31 astéroïdes riches en platine La lune étape incontournable Avec la signature des accords Artemis en 2020, prévoyant un retour humain sur la Lune, l'installation d'une base et l'exploitation de ses ressources, la perspective d'exploiter des minerais extraterrestres est devenue plus concrète."La Lune, c'est clairement l'étape incontournable" avant d' aller plus loin dans l'exploration de Mars et d'exploiter des corps célestes, résume Florian Vidal, rappelant que le retour sur notre satellite naturel donne lieu à une nouvelle course mondiale mêlant la Chine, la Russie, l'Inde ou encore les Emirats arabes unis.
Toutefois, des défis technologiques, financiers et juridiques subsistent, notamment concernant le rapatriement des minerais sur Terre. Certains experts suggèrent d'exploiter les ressources des astéroïdes sur place à des fins scientifiques. Cela pourrait servir à alimenter des sondes pour prolonger leur durée de vie. Par exemple la mission Juice, partie mi-avril explorer les lunes glacées de Jupiter. Les ressources pourraient également être rapportées sur notre planète.
L'urgence du cadre juridique
En parallèle des considérations techniques et scientifiques, se pose l'épineuse question de la propriété des ressources venues de l'espace. Mais est-ce seulement possible de s’approprier un astéroïde ? Là-dessus, Armel Kerrest, professeur en droit de l’espace et vice-président du centre européen de droit spatial de l’ESA est catégorique : « Sur le plan juridique il y a des règles qui ont été fixées dans le traité de 1967, qui prévoit que les corps célestes ne peuvent pas faire l’objet d’appropriation ».
Plusieurs pays, comme les Etats-Unis, le Luxembourg, le Japon ou les Emirats arabes unis ont adopté des textes pour encadrer ces activités. La Chine, la Russie ou encore l'Arabie saoudite sont également dans les starting-blocks.
En effet, le traité stipule que « l’espace extra-atmosphérique, y compris la Lune et les autres corps célestes, ne peut faire l’objet d’appropriation nationale par proclamation de souveraineté, ni par voie d’utilisation ou d’occupation, ni par aucun autre moyen. » A l'échelle mondiale, ces questions juridiques "doivent être traitées de toute urgence afin d'éviter des guerres spatiales pour les ressources naturelles, estime l'Ifri dans une note de mai 2023 . Ces questions devraient idéalement être réglées avant de se lancer dans l'exploitation minière et énergétique de l'espace." |
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Larry Ricky pour DayNewsWorld |
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POLOGNE L'OPPOSITION PRO-EUROPEENNE REMPORTERAIT LES LEGISLATIVES
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C'est une surprise : en Pologne, selon les sondages sortis des urnes, l'opposition pro-européenne remporte les élections législatives du 15 octobre. Le président de la "coalition civique", Donald Tusk, revendique la victoire.
La fin de 8 ans de pouvoir pour les conservateurs.
Certes, en nombre de voix, le parti au pouvoir, le PiS, termine la course en tête (36,8%), lors des élections législatives qui se sont déroulées en Pologne, dimanche 15 octobre, avec un taux de participation historique : quasiment 73%, de loin le plus élevé depuis la chute du régime communiste en 1989. Mais avec 200 députés, sur une assemblée de 460, ce n'est pas suffisant pour gouverner. Même avec l'aide de l’extrême droite Konfederajca, qui espérait "renverser la table" et n’obtient que 6% des voix . L'absence d'un parti capable de former un gouvernement de coalition avec eux met le parti au pouvoir dans l'impasse.
L'opposition au contraire a réussi à obtenir la majorité absolue, grâce aux 31,6% du Parti Coalition Civique (KO) de l'ancien président du conseil européen Donald Tusk. Pour autant, l'opposition ne dépasse les conservateurs que parce que les libéraux de KO peuvent compter sur les centristes de Troisième Voie (13%) et de la Gauche (8,6%).Elle est donc bien placée pour former un gouvernement
Les trois principaux partis d’opposition, qui sont des alliances de petits partis, ont des positions différentes sur plusieurs questions, notamment sur les mœurs. En dépit de leurs différences, ils peuvent trouver un langage commun, car ils partagent tous un même but : mettre fin au PiS et à son flirt avec l’Est, de restaurer l’État de droit en Pologne, et de rétablir de bonnes relations avec avec les institutions de l’UE .
Le prochain Premier ministre, si l’opposition actuelle devait former un gouvernement, serait le chef de file de la Coalition civique et ancien président du Conseil européen, Donald Tusk, qui a été Premier ministre entre 2007 et 2014.
"La démocratie a gagné"
Dès dimanche soir, le leader de cette "plate-forme civique", l'ancien président du Conseil européen Donald Tusk, ne cachait pas sa joie : "Je n'ai jamais été aussi heureux de ma vie.. C'est la fin de cette mauvaise période, c'est la fin du règne du PiS. La Pologne a gagné, la démocratie a gagné".
C'était son pari : après son passage à Bruxelles, Donald Tusk avait replongé dans la politique polonaise pour défaire les nationalistes.
Pour les Polonais, cela va a priori changer beaucoup de choses. Donald Tusk a promis de protéger les droits des LGBT, de libéraliser le droit à l'avortement qui est l'un des plus restrictifs au monde. Sur le plan économique, il s'est engagé à freiner l'inflation, 11% attendus cette année.
Le président Duda,, membre du PiS et l'allié des nationalistes
Mais tout ne va non plus changer d'un coup .Le président Andrzej Duda, membre du PiS, est l'allié des nationalistes.Le PiS étant arrivé en tête, le président polonais M. Duda (dont le mandat expire en 2025) a exprimé son intention d’accorder le mandat de formation du gouvernement « au vainqueur », ce qui signifie que M. Morawiecki aura très probablement la possibilité de former une majorité parlementaire. Cela devrait échouer, mais c'est un passage obligé.
Ensuite, les trois partis de l'opposition devront être capables de former un gouvernement rapidement. Mais la nouvelle coalition n'obtiendra pas la majorité des trois cinquièmes nécessaire pour renverser les vetos présidentiels... Elle risque d'être confrontée à de fréquents conflits avec la tête de l'État.
Par ailleurs en vertu de la Constitution, c’est le président de la République qui désignera dans un premier temps le parti chargé de fonder une équipe gouvernementale. Le chef d’État devrait sauf surprise confier la tâche à son propre parti, sauf que cette mission est vouée à l'échec. Un revers pour les eurosceptiques.
Le gouvernement italien, dirigé par la Première ministre Giorgia Meloni, exprime l'espoir que Mateusz Morawiecki, le Premier ministre polonais actuel, sera reconduit pour un troisième mandat malgré les divergences sur l’immigration lors des récents sommets de l’UE. Cette situation serait un revers pour les eurosceptiques. Pour les amis européens du PiS, comme le Fidesz hongrois et les Fratelli d’Italia, la perte de pouvoir du PiS en Pologne serait une mauvaise nouvelle. Viktor Orbán, Premier ministre hongrois, et Giorgia Meloni, son homologue italienne, perdraient un allié clé au sein du Conseil européen.
En revanche, le Parti populaire européen (PPE), dont font partie à la fois la Coalition civique et le Parti populaire polonais (PSL), ainsi que le parti de centre-vert Poland 2050, ont formé l’alliance de la Troisième Voie, s'en sortirait mieux. Pendant la campagne électorale, le Premier ministre du PiS, Mateusz Morawiecki, et le dirigeant influent du parti, Jarosław Kaczyński, ont accusé le PPE et son chef, Manfred Weber, de tenter de s’ingérer dans le processus électoral en Pologne pour soutenir la KO et PSL.
D'autre part, Renew Europe, auquel appartient Poland 2050, et les Socialistes et Démocrates, qui incluent la gauche polonaise, ont des raisons de se réjouir. Si les résultats officiels, attendus dans les prochains jours, confirment les sondages effectués à la sortie des bureaux de vote, cela constituera « une lumière au bout du tunnel », a déclaré Mme Kopacz, faisant référence à l’influence potentielle de la victoire de l’opposition sur le paysage des partis en Europe. Elle est convaincue que les pays dominés par le populisme « prendront exemple sur la Pologne et verront qu'il est possible de revenir sur la voie de la démocratie et du partenariat avec l’UE ».
Vers un apaisement avec l'U.E Les relations de la Pologne avec l'Union européenne vont considérablement s'apaiser. Au cours de ses huit années de règne, le PiS est connu pour être aller au conflit avec la Commission européenne, en raison notamment de ses réformes judiciaires controversées qui portaient gravement atteinte à l’État de droit et aux droits fondamentaux en Pologne.
Le PiS a également envenimé ses relations avec Berlin et Kiev au cours des derniers mois. Une grande partie de sa campagne électorale a ciblé l’Allemagne, tandis que ses relations avec l’Ukraine, auparavant chaleureuses, se sont refroidies en raison de la querelle sur les importations de céréales ukrainiennes. Les 35 milliards d'euros du plan de relance européen sont gelés. Le changement de gouvernement devrait permettre à la Pologne de retrouver sa pleine place au sein des 27. |
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Britney Delsey pour DayNewsWorld |
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ATTAQUE TERRORISTE AU LYCEE D'ARRAS
LE PROFIL INQUIETANT DE LA FAMILLE DU MEURTRIER MOHAMMED MOGOUCHKOV
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Le djihadisme a, une nouvelle fois, frappé la France dans un contexte international de tension extrême.
Trois ans après l’assassinat de Samuel Paty à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), l’école, symbole par excellence de la République, a été à nouveau visée, vendredi 13 octobre au matin, par un islamiste d’une vingtaine d’années. Un professeur de lettres a été tué et trois autres ont été grièvement blessés lors d'une attaque au couteau en fin de matinée au lycée Gambetta-Carnot d'Arras par un terroriste islamiste. Trois autres personnes ont été blessées par l'assaillant. Ce dernier a été placé en garde à vue comme quatre membres de sa famille et trois autres personnes. L'assaillant aurait refusé, pour l'instant, de parler en garde à vue.
L’auteur de l’attaque a par ailleurs crié « Allah Akbar », a fait savoir une source policière. Fiché S, le suspect était sous surveillance de la DGSI et avait été contrôlé jeudi . Si l'assaillant était suivi par les services de renseignement et fiché S depuis le 2 octobre, son grand frère lui a été condamné pour association de malfaiteurs terroristes. Il a été condamné à 5 ans de prison pour association de malfaiteurs terroristes auxquels s'ajoutent 18 mois pour apologie du terrorisme .
Un dispositif de secours a rapidement été mis en place autour de la cité scolaire Gambetta-Carnot. Le Raid a été mis en alerte maximale.
Les réactions politiques se sont succédé toute la journée.
Emmanuel Macron a dénoncé un assassinat "lâche et sauvage". Le chef de l'État a d'ailleurs présidé une réunion de sécurité avec plusieurs ministres.
Gabriel Attal a déclaré depuis son ministère que, lundi, "partout en France, nous aurons un moment d'union et de recueillement", en hommage au professeur tué lors d'une attaque au couteau dans un lycée d'Arras.Le ministre de l'Éducation nationale a également annoncé"déployer près de 1.000 personnels de prévention et de sécurité dans les écoles et les établissements scolaires"."Il s'agit des équipes mobiles de sécurité" dans les rectorats.
Premiers témoignages
Xavier Bertrand, président de la région Hauts-de-France, a raconté le déroulé du drame : " Selon mes informations, deux professeurs qui se trouvaient à l’extérieur de l’établissement ont été agressés par un homme. L’un d’eux a été mortellement touché, l’autre blessé. Puis l’assaillant est entré dans le lycée et a agressé une troisième victime. La police est intervenue très rapidement, peut-être en raison du commissariat très proche ou des rondes effectuées. Il a été neutralisé avec un Taser, puis les forces de l’ordre se sont efforcées de retrouver les autres membres de sa famille. Son frère a ainsi été arrêté devant un autre établissement scolaire. "
Un élève de troisième a témoigné auprès du journal, expliquant que le professeur a " essayé de le calmer et de nous protéger ". D’après l’adolescent, le suspect avait « deux couteaux ». "Plus de 11 ans après les tueries perpétrées par Mohammed Merah, ouvrant de Charlie-Hebdo, au Bataclan jusqu’à Arras une interminable liste de tragédies, c’est au nom de la même idéologie islamiste que des obscurantistes sauvages font couler le sang.", peut on lire dans une tribune. Le parcours inquiétant du terroriste Mohammed Mogouchkov et de sa famille
Une expulsion collective avortée in extremis, un père de famille renvoyé en Russie, une mère déboutée de l’asile, un fils emprisonné dans le cadre d’un projet d’attentat, un second qui a commis vendredi un attentat islamiste : chronique de quinze années en France pour les Mogouchkov. La famille de Mohammed Mogouchkov, qui a poignardé vendredi un enseignant dans un collège-lycée d’Arras, est arrivée en France en 2008, selon une source policière. Le parcours de l'assaillant commence à se dessiner. Mais le jeune homme, qui a été interpellé par les forces de l'ordre, n'était pas le seul de sa famille à être connu des services de renseignement.
Le suspect, un jeune homme de 20 ans, présenté comme tchétchène et né en Russie, a crié "Allah Akbar" avant de commettre le meurtre de l'enseignant. Originaire d'Ingouchie, il avait été élève dans l'établissement où l'attaque a eu lieu. Depuis l'été dernier, il était sous la surveillance de la DGSI et avait été inscrit au Fichier de traitement des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT). Plus tard, il a été classé comme individu radicalisé le 2 octobre.
Surveillé par les services de renseignement
Arrivé en France en 2008 à l'âge de 6 ans, il n'a jamais obtenu la nationalité française. En mars 2021, sa demande d'asile avait été rejetée par l'Ofpra, suivi d'un rejet de son recours en août 2022. Cependant, du fait de sa présence en France avant l'âge de 13 ans, il bénéficiait d'une protection contre l'éloignement du territoire français.
Les services de renseignement le surveillaient depuis environ dix jours, utilisant des écoutes téléphoniques et des surveillances physiques. Jeudi, il avait été contrôlé sans qu'aucune infraction ne puisse lui être reprochée, avant d'être relâché. Les premières investigations suggèrent qu'il s'agit d'un individu radicalisé ayant subitement décidé de passer à l'acte. Son jeune frère a également été interpellé près d'un autre lycée d'Arras.
Le grand frère déjà condamné Le grand frère est également connu des services de renseignement et a été condamné cette année à cinq ans de prison ferme pour "association de malfaiteurs terroristes" et à 18 mois pour "apologie du terrorisme". Il est actuellement détenu à la prison de la Santé à Paris.
En 2019, la DGSI avait repéré un homme suspecté de préparer un attentat. L'enquête avait révélé que ce projet impliquait un trio visant à attaquer les abords du palais de l'Élysée et les forces de l'ordre ainsi que des civils sur l'avenue des Champs-Élysées. L'un des suspects avait des liens via Telegram avec le grand frère de l'assaillant d'Arras, décrit comme un "jeune radicalisé particulièrement violent sur les réseaux sociaux". Cela avait conduit à l'arrestation des membres du trio au moment où ils s'apprêtaient à se procurer des armes. En outre, l'enquête avait révélé que le grand frère avait été impliqué dans des activités de propagande et avait des intentions de départ pour en Syrie pour le djihad.
Et ce n'est pas tout. Lors de l'instruction, les policiers avaient découvert l'existence d'un incident au sein du lycée Gambetta d'Arras, début décembre 2016. A l'occasion d'un cours consacré à la liberté d'expression et spécifiquement aux attentats de Charlie-Hebdo, il avait déclaré "que l'attentat avait eu lieu car ils avaient insulté les musulmans. Ils ont insulté l'Islam en représentant le prophète et les chiites ne sont pas des musulmans". Sur les réseaux sociaux, il avait proposé à une interlocutrice "des cours d'égorgement en théorie et en pratique".
Un avis d'expulsion en 2014 En 2016, il avait proféré des propos alarmants au sein du lycée Gambetta d'Arras. En 2013, la famille avait soumis une première demande d'asile en France, qui avait été rejetée. En 2014, une tentative d'expulsion avait été engagée, annulée ensuite à cause de la mobilisation d'associations. Les organisations de défense des étrangers multiplient les actions pour l’empêcher. Dans un communiqué du 19 février 2014, l’antenne rennaise du Parti communiste français (PCF) se félicite de la « mobilisation des associations qui a su faire reculer la préfecture […] et libérer la famille Mogouchkov » du centre de rétention où elle avait été placée pour cette opération « en catimini ».
Ce vendredi, une enquête a été ouverte par le parquet national antiterroriste (Pnat) pour des chefs d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste, de tentative d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste et d'association de malfaiteurs terroriste en vue de préparer des crimes d’atteinte aux personnes. Les investigations sont menées par la sous-direction antiterroriste de la direction nationale de la police judiciaire (SDAT), la direction nationale de la police judiciaire (DNPJ) et la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). De l'émotion et de la colère
"Cette société fabrique de l'amnésie en permanence… On oublie tout très vite : entre deux attentats, entre deux profs assassinés, on fait comme si tout allait bien ! Qu'est-ce qu'on va faire maintenant ? On va aller déposer des ours en peluche et des bougies ? C'est cela qui empêchera le prochain attentat ? Beaucoup n'ont toujours pas compris à qui on a affaire, notamment parce que cette société est incapable de se décentrer mais aussi par paresse intellectuelle et fuite de la réalité. Oui, celle-ci fait peur et il va bien falloir l'affronter.", assène le professeur d'histoire Iannis Roder, enseignant en Seine-Saint-Denis et directeur de l'Observatoire de l'éducation de la Fondation Jean Jaurès dans Le Point.
Cet attentat rappelle une fois de plus que notre démocratie malgré les lois successives et l’efficacité croissante des services de police, s’est montrée incapable à ce jour d’éradiquer le mal. |
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Alyson Braxton pour DayNewsWorld |
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COMMENT LES SERVICES DE RENSEIGNEMENTS ISRAELIENS ONT-ILS PU RATER LES PREPARATIFS DU HAMAS ?
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Israël dispose de moyens très perfectionnés en matière de renseignement, qu’il s’agisse de collecter des informations sur les menaces à l’intérieur du pays ou à l’extérieur de celui-ci, avec des services secrets haut de gamme.
Pourtant lorsque le soleil se coucha sur la ville d'Israël, ses rues baignèrent dans un silence inquiétant. Une ombre obscure planait sur le pays, laissant une question lancinante au cœur de chaque Israélien : comment un tel cauchemar avait-il pu se produire ?
Israël était connu pour sa supériorité en matière de renseignement, que ce soit pour surveiller les menaces intérieures ou extérieures. Cependant, le 7 octobre 2023, cette réputation fut ébranlée de manière spectaculaire par une attaque sans précédent du Hamas. Vingt villes israéliennes et plusieurs bases militaires se retrouvèrent sous le feu nourri de cette offensive surprise. L'ampleur de la catastrophe laissait médusés même les experts les plus aguerris.
L'incompréhension générale résonnait à l'unisson avec la colère et la peur qui envahissaient le pays. Comment Israël avait-il pu être pris au dépourvu ? Pourquoi n'avait-on pas pu anticiper cette menace imminente ?
Le 10 octobre 2023, le New York Times publia un article rapportant que les services de renseignement israéliens avaient en réalité détecté des signaux inquiétants au sein des réseaux du Hamas avant l'attaque. Cependant, cette information, bien que repérée, ne fut pas correctement interprétée, ni prise au sérieux. Une erreur qui rappelait douloureusement les lacunes du renseignement américain avant les attentats du 11 septembre 2001.
Le spécialiste du renseignement et de la lutte contre le terrorisme, Javed Ali, qui avait travaillé de nombreuses années au sein des services de renseignement américains, se trouvait au cœur de la tempête intellectuelle qui sévissait alors.
"Analyser le renseignement revient à assembler chaque jour un casse-tête de mille pièces à partir de données isolées afin de formuler des jugements permettant aux décideurs politiques de prendre des décisions éclairées", déclara Javed Ali. Cette tâche herculéenne, bien que difficile, constituait l'épine dorsale de la sécurité nationale.
Nous nous sommes entretenus avec Javed Ali pour tenter de comprendre les rouages des services de renseignement israéliens et les éventuelles failles qui avaient permis cette incursion dévastatrice du Hamas.
1. Les mystères de l'attaque
Les répercussions des attentats du 7 octobre 2023 étaient dévastatrices, mais la question primordiale était de comprendre comment une opération d'une telle envergure avait pu rester hors du radar des services de renseignement israéliens. Selon Ali, l'ampleur de l'attaque laissait présager une planification minutieuse, nécessitant un effort considérable pour dissimuler le complot.
"Ce ne sont pas des opérations que l'on organise du jour au lendemain. Une telle attaque requiert une logistique complexe, une coordination précise et une planification délibérée", expliqua Ali. En outre, la portée géographique de l'attaque suscitait des interrogations quant à une possible implication de l'Iran, bien que certains responsables américains aient nié détenir des preuves tangibles à ce sujet.
Le Hamas était littéralement aux portes d'Israël, ce qui poussait à s'interroger sur la capacité du pays à comprendre les événements se déroulant en Iran, situé à près de 2 000 kilomètres de là. Cette proximité géographique laissait une empreinte mystérieuse sur le déroulement des événements.
Les responsables israéliens avaient tenté d'expliquer leur incapacité à anticiper l'attaque en invoquant l'efficacité de leurs récentes opérations antiterroristes. Ils pensaient que ces actions avaient découragé le Hamas, minimisant sa capacité à mener une offensive d'une telle envergure. Cependant, cette explication ne dissipait pas entièrement le brouillard entourant les circonstances de l'attaque.
2. Les Artisans de l'ombre
Israël, comme les États-Unis, pouvait se targuer de posséder l'un des services de renseignement les plus performants et sophistiqués au monde. La structure et le fonctionnement de ces services étaient similaires à bien des égards à ceux de l'Oncle Sam.
Le Shin Bet, l'équivalent israélien du FBI, avait pour mission la surveillance des menaces intérieures. En revanche, le Mossad, souvent comparé à la CIA américaine, était chargé de la sécurité extérieure. L'État hébreu disposait également d'une agence de renseignement militaire à la manière de la DIA américaine, ainsi que d'autres organismes de renseignement militaire spécialisés dans divers aspects de la sécurité.
Comme la plupart des nations occidentales, Israël tirait profit d'une multitude de sources de renseignements. Parmi celles-ci, le renseignement humain, plus communément appelé espionnage, constituait un pilier essentiel. Il s'agissait d'agents travaillant en coulisses pour obtenir des informations sensibles.
Le renseignement d'origine électromagnétique, qui englobait diverses formes de communications électroniques telles que les appels téléphoniques, les courriels et les messages texte, fournissait également une source cruciale d'informations. Les renseignements par imagerie, tels que les photos satellites des camps d'entraînement et des équipements, complétaient cette panoplie de sources.
Un quatrième type de renseignement était constitué des informations de source ouverte, c'est-à-dire des données accessibles à tous, comme les forums de discussion sur Internet. Avec l'explosion d'Internet et des médias sociaux, ces informations devenaient de plus en plus abondantes, ce qui rendait le travail des analystes encore plus complexe.
3. La Dissemblance entre les deux Géants du Renseignement
Cependant, une différence cruciale séparait les services de renseignement israéliens de leurs homologues américains. Contrairement aux États-Unis, Israël ne disposait pas d'un coordinateur national du renseignement, une autorité centrale chargée de superviser l'ensemble des agences de renseignement.
Aux États-Unis, le directeur du renseignement national dirigeait le Bureau du directeur du renseignement national (ODNI), créé en 2004. Ce système avait été mis en place suite aux recommandations de la Commission sur les attaques du 11 septembre, qui avait relevé les failles du système américain de renseignement, fragmenté entre différentes agences et bureaux.
Le Bureau du directeur du renseignement national était conçu pour résoudre les problèmes complexes qui dépassaient les compétences de chaque agence individuelle, ou lorsqu'il existait des divergences d'analyse. "J'ai travaillé plusieurs années au sein du Bureau du directeur du renseignement national. À un moment donné, j'étais en poste sous la direction directe du directeur du renseignement national", révéla Ali.
En Israël, une telle entité centrale faisait défaut. Cette lacune dans l'architecture de renseignement du pays soulevait des questions quant à sa capacité à anticiper et contrer des menaces complexes.
4. L'Amérique et Israël : Un Partenariat en Renseignement
Les États-Unis et Israël entretenaient des liens étroits en matière de renseignement. Leur partenariat était bilatéral, c'est-à-dire qu'il ne concernait que ces deux nations, sans impliquer d'autres pays.
Les États-Unis possédaient également une alliance plus large en matière de renseignement connue sous le nom de "Groupe des cinq", ou Five Eyes, qui incluait la Grande-Bretagne, le Canada, l'Australie et la Nouvelle-Zélande. Cependant, dans ces relations bilatérales solides, lorsqu'une partie détenait des informations sur des menaces concernant l'autre, elle était tenue de les transmettre automatiquement.
Néanmoins, il semblait que les États-Unis étaient en train de réorienter leurs priorités en matière de renseignement vers d'autres régions du monde, telles que l'Ukraine, la Russie et la Chine. Cette réorientation pouvait expliquer pourquoi ils n'avaient peut-être pas obtenu des informations pertinentes sur le complot du Hamas, et n'avaient ainsi pas pu les transmettre à Israël pour l'avertir.
À mesure que le soleil se levait sur un Israël en deuil, les questions persistaient, laissant un pays en quête de réponses, de justice et de sécurité. L'attaque du Hamas en 2023 avait révélé les failles d'un système de renseignement apparemment infaillible, mettant en lumière l'importance cruciale de l'analyse minutieuse, de la coopération internationale et de l'adaptation constante pour faire face à des menaces aussi insaisissables que celles qui venaient de se produire. |
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Alize Marion pour DayNewsWorld |
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GUERRE ISRAEL-HAMAS " DETRUIRE LE HAMAS "
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Cinq jours après l'attaque la plus meurtrière de l'histoire d'Israël, l'escalade de la tension entre Tel-Aviv et le Hamas persiste. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a déclaré sa volonté de « détruire » le mouvement palestinien, accentuant les frappes sur Gaza, qui demeure sous siège et d'où ont été lancées plusieurs salves de roquettes vers le sud d'Israël.
"Détruire » le Hamas" Concernant les pertes humaines, le bilan actuel est de 1200 décès de part et d'autre, avec des perspectives d'alourdissement alors que les opérations de récupération et d'identification des corps se poursuivent. De nombreuses personnes sont encore portées disparues, d'après les informations fournies par l'armée. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, récemment à la tête d'un gouvernement d'urgence formé avec son rival Benny Gantz, a affirmé que son pays était désormais « en mode offensif ». Il a averti que « tout membre du Hamas est un homme mort » et a comparé le Hamas à Daech, promettant de les écraser et de les détruire, tout comme Daech a été détruit par le monde. Ces déclarations marquent la première expression claire de l'intention d'Israël de « détruire » le Hamas.
Les récits des atrocités perpétrées par les combattants palestiniens en Israël ont profondément ému Benjamin Netanyahu. Il a décrit des actes d'une cruauté insoutenable, soulignant la barbarie de leurs actions. « Nous avons vu des petits enfants ligotés à qui on tire une balle dans la tête, des gens qu’on brûle vifs, des jeunes filles violées et massacrées, des soldats décapités (...). Dans un endroit, ils ont mis des gens ensemble, ont amené des pneus et de l’essence et les ont brûlés vifs », a-t-il affirmé.Israël a mobilisé 300 000 réservistes et déployé des dizaines de milliers de soldats aux abords de la bande de Gaza, laissant craindre une offensive terrestre imminente.
Plus de 1200 morts dans chacun des deux camps
En Israël, les pertes humaines dépassent les 1200, principalement des civils, selon le porte-parole de l'armée israélienne. Des ONG rapportent que plus de 100 personnes ont été tuées dans le seul kibboutz de Beeri, et au moins 270 lors d'une rave party près de Gaza. Le bilan demeure incertain pour le kibboutz de Kfar Aza où des atrocités sur des bébés ont été signalées. Du côté palestinien, le nombre de morts s'élève également à 1200, avec environ 5 600 blessés, selon le dernier bilan des autorités de Gaza. Plusieurs pays ont commencé à rapatrier leurs ressortissants bloqués en Israël et dans les territoires palestiniens. Israël a admis des enlèvements de civils et de militaires, tandis que de nombreux ressortissants étrangers restent portés disparus.
Dans la bande de Gaza, où vivent 2,3 millions de Palestiniens dans des conditions difficiles, plus de 338 000 personnes ont été déplacées en raison des bombardements. Les approvisionnements en eau, en électricité et en nourriture ont été coupés par Israël, aggravant la situation humanitaire déjà précaire. Des dizaines d'immeubles, usines, mosquées et magasins ont été détruits lors des frappes.
Le Liban et la Cisjordanie frappés par Israël
Mercredi, l’armée israélienne a frappé une nouvelle fois le sud du Liban, en riposte à des tirs de roquettes du Hezbollah, un allié du Hamas. En Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, six Palestiniens ont été tués mercredi, quatre dans une attaque de colons israéliens et deux par des soldats, selon l’Autorité palestinienne.Depuis samedi, vingt-neuf Palestiniens ont été tués en Cisjordanie dans les violences liées au conflit entre Israël et le Hamas.
Visite de solidarité de Blinken et aide de l’Allemagne Sur le plan politique, Netanyahu et Gantz ont annoncé la formation d'un gouvernement d'urgence et d'un cabinet de guerre pendant la durée du conflit. Cette annonce est intervenue à la veille de l’arrivée jeudi en Israël du secrétaire d’État américain Antony Blinken pour une visite de solidarité, et alors que les États-Unis ont dit être prêts « si nécessaire » à déployer un second porte-avions à des fins de dissuasion.Les premières armes en provenance des Etats-Unis sont arrivées à destination mercredi. Selon une source officielle turque, le président Recep Tayyip Erdogan a lancé un processus de négociations avec le Hamas en vue d’obtenir la libération des otages après que le mouvement palestinien a menacé de les exécuter. Les Occidentaux ont apporté leur soutien à Israël, le président russe Vladimir Poutine a appelé à des négociations entre Israéliens et Palestiniens et la Ligue arabe a condamné le siège imposé par Israël à Gaza. L’Allemagne a par ailleurs donné son feu vert à Israël pour utiliser deux drones de combat HeronTP.
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Jenny Chase pour DayNewsWorld |
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ATTAQUE MEURTRIERE DU HAMAS ISRAEL VENGERA CE JOUR NOIR PAR UNE GUERRE SANS MERCI
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Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a endossé dans son discours de lundi 9 octobre 2023 le costume de chef de guerre et montré les muscles, affirmant qu’il allait détruire le Hamas.Frappant du poing avec des mots pleins de fureur, Netanyahu a juré qu’Israël "gagnerait cette guerre", mais a mis en garde contre un coût élevé, faisant allusion à une probable incursion terrestre.
Le Premier ministre Benjamin s’est engagé à déployer toute la force de l’armée israélienne contre le groupe terroriste palestinien du Hamas de la Bande de Gaza samedi soir, avertissant les Israéliens des jours difficiles qui les attendent.
"Tsahal agira immédiatement pour détruire les capacités du Hamas", a déclaré Netanyahu dans une allocution télévisée, alors que des terroristes étaient toujours retranchés avec des otages dans au moins trois endroits en Israël. "Nous allons les paralyser sans pitié et venger ce jour noir qu’ils ont infligé à Israël et à ses citoyens".
"Les habitants de Gaza doivent partir maintenant. Nous serons partout et de toutes nos forces", a-t-il ajouté, alors que des milliers de réservistes se dirigeaient vers les bases militaires en vue d’une contre-offensive largement attendue.
Dans son intervention de lundi, il a détaillé les cinq points de son programme : récupérer le contrôle du territoire et "éliminer les terroristes" encore présents en Israël, mener une attaque "massive" contre le Hamas avec "une force inédite", "renforcer les autres fronts, au nord face au Hezbollah" et en Cisjordanie, continuer la campagne pour garantir le soutien de la communauté internationale et enfin " l'unité du peuple" avec la formation d'un gouvernement d'union nationale. Les failles côté israélien
Lors de cette guerre, similaire à celle de 1973, le déclenchement brutal a choqué profondément les Israéliens. Les services de renseignement militaires israéliens avaient prévenu le gouvernement que les ennemis percevaient Israël comme vulnérable, mais ils ne s'attendaient pas à une attaque du Hamas à ce moment-là. Ils pensaient que le Hamas voulait surtout gouverner Gaza et non déclencher une guerre contre Israël. Cependant, le Hamas a soigneusement planifié cette attaque pendant de nombreux mois, ce qui représente le pire échec d'Israël en matière de renseignement depuis 1973. Les failles côté israélien se sont manifestées à deux niveaux, notamment dans le domaine du renseignement. Jusqu'alors bien informé sur la situation dans la bande de Gaza, le Shabak a récemment perdu ses sources au sein du Hamas. Cette cécité est étonnante, car des journalistes avaient signalé que les militants du Hamas s'entraînaient régulièrement à moto et apprenaient à piloter des ULM ces derniers mois. Malgré cela, les services israéliens n'ont rien anticipé, soulignant ainsi une faille majeure qu'ils devront justifier. Cette faille du renseignement est souvent le résultat de lacunes dans la conception politico-militaire du pays. Un parallèle peut être fait avec la guerre du Kippour il y a cinquante ans. Malgré de nombreux renseignements sur une possible attaque égyptienne, les responsables politiques refusaient de le croire en raison d'une conception stratégique erronée selon laquelle l'Égypte était trop faible pour lancer une attaque. De manière similaire, la conception politico-stratégique actuelle, défendue depuis des années par Nétanyahou, minimise la menace du Hamas et vise à préserver sa présence dans la bande de Gaza pour justifier l'absence de partenaire pour la paix, en raison des divisions au sein de la société palestinienne entre le Hamas et le Fatah. Pour Nétanyahou et la droite israélienne, le Hamas est devenu une sorte d'assurance contre les pressions internationales. Nétanyahou avait même exprimé en privé que la persistance du Hamas était dans l'intérêt d'Israël. Ainsi, de l'argent du Qatar était versé au Hamas, et environ 20 000 Gazaouis étaient autorisés à travailler en Israël pour rendre la vie sous le Hamas vivable. Les services de renseignement étaient influencés par cette vision minimisant la menace du Hamas. Récemment, Tzachi Hanegbi, chef du Conseil de sécurité nationale et proche de Nétanyahou, avait déclaré que le Hamas n'avait pas l'intention de reprendre les hostilités. Les services de renseignement et de nombreux analystes pensaient également que le Hamas préférait exporter la violence palestinienne vers la Cisjordanie occupée par Israël, afin de contribuer à saper le peu de pouvoir d’une Autorité palestinienne déjà faible et impopulaire, dirigée par le Fatah, rival politique du Hamas.
Ces postulats se sont révélés terriblement erronés, tout comme l’étaient les évaluations des renseignements avant le déclenchement de la guerre de 1973. À l’époque, comme aujourd’hui, les adversaires d’Israël n’ont pas été dissuadés par sa supériorité militaire.
Les services de renseignement se sont donc endormis, largement en raison de la posture du gouvernement. Ces derniers mois, le premier ministre était concentré sur son combat pour prendre le contrôle de la Cour suprême, sa priorité absolue jusqu'au 7 octobre.
Cette fois-ci, l’échec est encore plus flagrant, compte tenu des capacités de collecte de renseignements d’Israël. Le Hamas a dû planifier soigneusement cette attaque pendant de nombreux mois. Il s’agit sans aucun doute du pire échec d’Israël en matière de renseignement depuis la guerre de 1973.
Échec des renseignements, mais aussi échec des militaires, les Forces de défense israéliennes étant massivement déployées en Cisjordanie et manifestement pas préparées à une attaque de cette ampleur du côté de Gaza.L'attaque soudaine du Hamas a révélé des lacunes majeures dans le renseignement israélien. L'incapacité à anticiper cette attaque est due en partie à une vision minimisant la menace représentée par le Hamas. Implications de l'Assaut Hamas
Un débat interne complexe sévissait à l’intérieur du Hamas. Depuis l’exécution ou la disparition des principaux fondateurs de l’organisation qui se réclame des Frères musulmans, des options contradictoires existent sur la manière d’exercer le pouvoir (à Gaza), de le conquérir (au sein de ce qui reste de l’Autorité palestinienne) et de régler le conflit avec Israël. L’aile militaire dirigée par Mohammed Deif et le patron du Hamas à Saza, Yahia Sinwar, semblent avoir pris le dessus sur les « politiques » qui sont le plus souvent à Damas, Téhéran et, dit-on parfois, Istanbul.
L'enlèvement de citoyens israéliens en vue de les échanger contre des membres du Hamas détenus en Israël constitue depuis longtemps un objectif majeur des opérations militaires du mouvement islamiste. Un cas emblématique remonte à 2011 lorsque Gilad Shalit, soldat israélien détenu à Gaza depuis 2006, avait été échangé contre plus de 1 000 prisonniers palestiniens, dont Yahya Sinwar, actuel chef du Hamas à Gaza, qui avait passé 22 ans en prison en Israël. Les rapports faisant état de dizaines d’Israéliens, dont de nombreux civils, capturés par le Hamas lors de l'assaut de ce week-end, suggèrent que cet enlèvement pourrait être un motif central de l'attaque. Un nombre indéterminé d'otages, retenus pendant des heures par les militants du Hamas dans deux villes du sud d’Israël, ont finalement été libérés par les forces spéciales israéliennes.
Un autre objectif du Hamas, plus vaste, pourrait être de miner les négociations en cours entre les États-Unis et l’Arabie saoudite en vue d'un accord de normalisation des relations entre le royaume et Israël. L'échec de ces pourparlers serait une aubaine pour l'Iran, l'un des principaux soutiens du Hamas, et pour ses alliés. Téhéran a déclaré soutenir les attaques du Hamas contre Israël, bien qu'on ne sache pas encore si l'Iran ou le Hezbollah, groupe libanais chiite en partenariat croissant avec le Hamas, ouvriront d'autres fronts dans les jours à venir, bien que ce dernier ait déjà tiré des obus contre le territoire israélien le 8 octobre.
Toute escalade du conflit venant de l’Iran ou du Liban poserait de graves problèmes pour Israël. Il en irait de même si la guerre contre le Hamas exacerbait les tensions déjà très sensibles et les affrontements violents entre Israël et les groupes militants palestiniens en Cisjordanie.
Stratégie israélienne et réalité militaire
La rhétorique de victoire militaire ne reflète pas la complexité de ce conflit. Le Hamas ne peut être traité comme une armée traditionnelle, ce qui rend toute solution militaire difficile. Le Hamas n’est pas une armée régulière, qu’on peut vaincre sur le champ de bataille et dont on peut obtenir la reddition. C’est une organisation paramilitaire très décentralisée, dont les combattants, qui se cachent dans des tunnels, sont très difficiles à débusquer. L’aviation israélienne n’y suffira pas.
Pour y parvenir, il faudrait entrer dans Gaza avec des chars et des milliers d’hommes, et il y aurait
Le discours axé sur une victoire militaire ne capture pas la complexité de ce conflit. Le Hamas ne peut être appréhendé comme une force armée conventionnelle, ce qui complique toute résolution militaire. Il ne s'agit pas d'une armée conventionnelle, qu'on peut vaincre sur le champ de bataille et contraindre à se rendre. Il s'agit d'une organisation paramilitaire très décentralisée, avec des combattants dissimulés dans des tunnels, ce qui les rend extrêmement difficiles à repérer. L'aviation israélienne ne peut pas à elle seule résoudre ce problème.
Pour parvenir à une solution, il faudrait engager des chars et des milliers d'hommes dans Gaza, ce qui entraînerait de nombreuses pertes des deux côtés, tant parmi les civils gazaouis que parmi les soldats israéliens. Il faut également tenir compte du facteur des otages. Quels sont les intentions du Hamas à l'égard de tous les otages qu'il a emmenés à Gaza ?
Actuellement, le Hamas n'a aucun intérêt à négocier la libération des otages. En supposant, à titre d'exemple, que le mouvement obtienne la libération de tous ses prisonniers actuellement détenus en Israël et libère les otages israéliens qu'il détient, il perdrait alors un bouclier humain puissant. Israël pourrait lancer une attaque massive sur la bande de Gaza sans craindre de causer la mort de ses citoyens.
Il y aura peut-être des négociations, mais elles ne surviendront pas avant un certain temps. En attendant, ces otages seront probablement dispersés dans toute la bande de Gaza, obligeant l'armée à être extrêmement prudente dans chaque décision de bombardement. Les violences actuelles viennent à peine de commencer, mais elles pourraient devenir les plus sanglantes depuis des décennies, peut-être même depuis la guerre entre Israël et les Palestiniens au Liban dans les années 1980. |
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Alize Marion pour DayNewsWorld |
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FUN CAR !
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No Comment !! |
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Simon Freeman pour DayNewsWorld |
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LE DEFI DU VIEILLISSEMENT DE LA POPULATION EN EUROPE
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L'OMS a prédit hier que les plus de 65 ans seraient plus nombreux que les moins de 15 ans en Europe d'ici un an.
Une tendance qui devrait se généraliser au reste du monde à l'horizon 2064, et qui alerte les autorités sanitaires sur une prise en charge de la vieillesse en bonne santé.
Afin de limiter l'impact sanitaire et économique du vieillissement, l'OMS appelle les gouvernements à prendre des mesures pour "permettre aux personnes âgées de préserver et d'améliorer leur santé physique et mentale, leur indépendance, leur bien-être social et leur qualité de vie".
La Chine est elle aussi confrontée à une crise démographique majeure, consécutive à la politique de l’enfant unique instaurée en 1979 sous Deng Xiaoping. Elle a été levée en 2016 par Xi Jinping, mais les vieilles habitudes ayant la vie dure et les modes de vie ayant changé, la natalité n’a pas décollé. |
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Boby Dean pour DayNewsWorld |
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ISRAEL ATTAQUE PAR LE HAMAS CARNAGE A UN FESTIVAL DES OTAGES A GAZA
EMBARQUES DANS UNE GUERRE LONGUE ET DIFFICILE
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Au surlendemain du début de l’offensive massive lancée par le Hamas palestinien depuis la bande de Gaza puis les représailles d’Israël, les combats continuent ce 9 octobre. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a averti les Israéliens qu’ils étaient "embarqués dans une guerre longue et difficile".
Le président israélien, Isaac Herzog, a appelé à "l’unité dans le peuple, au Parlement et dans un gouvernement d’urgence".
L’armée israélienne a déployé des dizaines de milliers de soldats pour reprendre le contrôle total des régions désertiques près de la bande de Gaza, sauver les otages israéliens qui s’y trouveraient encore et évacuer l’ensemble des habitants de la région d’ici à lundi matin. Le Hamas a fait "plus de 100 prisonniers", a indiqué dimanche le Bureau de presse du gouvernement (GPO). Pendant la nuit, les frappes aériennes de l’armée se sont poursuivies sur la bande de Gaza, territoire palestinien sous contrôle du Hamas. Les combats se sont également poursuivis au sol entre forces israéliennes et éléments armés de ce mouvement islamiste infiltrés en Israël depuis la veille.
Le siège du commissariat de police de la ville israélienne de Sdérot, limitrophe de Gaza, où étaient retranchés des hommes armés du Hamas a pris fin ce dimanche matin, a annoncé la police dans un communiqué : la police et les forces spéciales de l’armée israélienne "ont neutralisé dix terroristes armés qui se trouvaient dans le commissariat". "L’ennemi est encore sur le terrain" en Israël, "nous renforçons nos forces surtout près de Gaza et nettoyons la zone", a déclaré dimanche soir le porte-parole de l’armée israélienne, promettant de traquer "es terroristes partout où ils seront".
Des centaines de morts
Les combats ont fait au moins 7OO morts e t2150 blessés côté israélien,. Des binationaux font partie des victimes. Dans la bande de Gaza, le Hamas a dénombré à ce stade 700 morts et 2125 blessés. "Nous avons tué 400 terroristes", a pour sa part indiqué ce dimanche un porte-parole de Tsahal. "Des civils et des soldats sont aux mains de l’ennemi, c’est le temps de la guerre", affirmé le chef de l’armée israélienne, Herzi Halevi.
"Plusieurs" américains ont été tués dans l’offensive du Hamas, selon un responsable américain, de même que dix Népalais ainsi que des ressortissants d’autres pays parmi lesquels une Française. Le ministère canadien des Affaires étrangères a fait état "du décès d’un Canadien et de la disparition de deux autres".
Profitant de l’effet de surprise de son attaque, absolument pas anticipée par Israël, des combattants du Hamas à bord de véhicules, de bateaux et même de parapentes motorisés se sont joués de l’imposante barrière érigée par Israël autour de la bande de Gaza, attaquant des positions militaires ou des civils en pleine rue.
"Des centaines de terroristes sont entrés en Israël depuis Gaza" et ont "attaqué des dizaines de communautés israéliennes", a affirmé le lieutenant Jonathan Conricus, ancien porte-parole international de l’armée israélienne. "Ils sont venus porte à porte, maison par maison, à la recherche de civils israéliens. Certains ont été exécutés de sang-froid" dans leur maison, a-t-il ajouté. Ces incursions se sont ajoutées au lancement de milliers de roquettes sur Israël. Des soldats et civils capturés
Le Hamas a aussi capturé un nombre important de civils et militaires au cours de cette opération qu’il a baptisée "déluge d’Al-Aqsa". Les brigades Ezzedine al-Qassam, branche armée du Hamas, ont affirmé dans une vidéo avoir "capturé plusieurs soldats ennemis" et les Brigades al-Qods, la branche militaire du Jihad islamique palestinien, ont aussi déclaré détenir "de nombreux soldats" israéliens. Samedi matin, des dizaines de terroristes ont pénétré dans le kibboutz Beeri, , créé en 1946 dans le cadre d’un plan stratégique visant à aider le futur État à résister à une invasion égyptienne. Les troupes du Hamas ont pris progressivement hier le contrôle de l’ensemble du kibboutz, dont les 1 200 habitants en font le plus grand des 25 villages qui composent le conseil régional d’Eshkol. Plusieurs membres du kibboutz auraient été enlevés et emmenés vers la bande de Gaza.L’opération terroriste entrait dans le cadre d’un raid sans précédent mené par des centaines d’hommes armés du Hamas, qui ont réussi à traverser facilement la zone frontalière sous tension, pénétrant dans au moins trois villes – Ofakim, Sderot et Netivot – et plusieurs villages Le Nova Festival organisé dans le désert du Néguev, près de la bande de
Gaza, a été attaqué par des combattants du mouvement palestinien dès le
début de l’offensive de samedi. Selon les médias israéliens, au moins
260 festivaliers seraient décédés. D’autres sont portés disparus,
probablement enlevés.
Le site d’information israélien en ligne Ynet avance "une estimation d’une centaine de personnes […] enlevées" alors que les autorités n’avancent encore aucun chiffre. "Nous avons un nombre significatif d’Israéliens retenus par le Hamas à Gaza", a assuré un porte-parole de l’armée israélienne dans une vidéo publiée sur X. Pour le Hamas, les otages sont un moyen de pression redoutable
En dépit de leur imprécision, ces chiffres sont ahurissants, tout comme le bilan de 600 morts israéliens, qui dépasse l’ensemble des morts israéliens aux mains de Palestiniens depuis la fin de la seconde intifada et le désengagement de Gaza, en 2005. Dans un petit pays de 9 millions d’habitants, cela signifie qu’une immense part de la population connaît de près ou de loin l’une des victimes. L'objectif du Hamas est de détruire l'État d'Israël et d'instaurer un État islamique palestinien sur tout le territoire de l'ancienne Palestine dans ses frontières du 4 juin 1967, (territoire comprenant aujourd'hui Israël, la Cisjordanie et la bande de Gaza) et d'avoir Jérusalem pour capitale Pour le mouvement islamiste, ces captifs sont un moyen de pression redoutable. Dès samedi, un haut cadre, Saleh Al-Arouri, a affirmé que l’organisation avait désormais les moyens de faire libérer tous les militants palestiniens détenus en Israël, en les échangeant. En 2011, un précédent gouvernement de Benyamin Nétanyahou avait fait libérer 1 027 prisonniers palestiniens contre un unique otage, le soldat Gilat Shalit, capturé par le Hamas à la faveur d’un raid d’une ampleur sans commune mesure, et détenu durant plus de cinq ans. Yahya Sinouar, l’actuel chef du Hamas à Gaza, lui doit sa liberté.
Conscients de la valeur de ces prises, le mouvement palestinien a mis en place un groupe spécialisé, chargé de la surveillance des prisonniers. Il s’agit de "l’unité de l’ombre", créé en 2006, et dont l’existence a été révélée en 2016. Elle s’est notamment fait connaître en diffusant une vidéo du soldat Shalit qui montrait, entre autres, l’otage faire un barbecue sur une plage de Gaza, ou regardant la télé.
" Sans précédent "
"Ce qui s’est passé aujourd’hui est sans précédent en Israël", a reconnu le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu lors d’une allocution télévisée. "Tous ces endroits où le Hamas se cache (...) nous allons en faire des ruines". "Nous sommes sur le point de remporter une grande victoire", a affirmé de son côté Ismaïl Haniyeh, le chef du Hamas.
Cette escalade survient cinquante ans et un jour après le début de la guerre israélo-arabe de 1973 qui avait pris Israël totalement par surprise, entraînant la mort de 2 600 Israéliens et faisant au moins 9 500 morts et disparus côté arabe en trois semaines de combat. Il s’agit de l’escalade la plus meurtrière dans le conflit israélo-palestinien depuis des décennies. L’incursion à Gaza s’est produite au lendemain du 50e anniversaire de l’invasion surprise d’Israël par les armées égyptienne et syrienne lors de la guerre du Kippour, un événement traumatisant qui a ébranlé la confiance de nombreux Israéliens dans la vigilance des dirigeants militaires et politiques du pays.
" Mais la guerre du Kippour s’est déroulée sur le front. Le sentiment d’impuissance et de vulnérabilité lorsque votre propre maison est attaquée – cela rappelle davantage la guerre d’indépendance de 1948 ", a déclaré Barzilai, qui vit à Jérusalem. Selon le Wall Street Journal qui cite de hauts responsables du Hamas et du Hezbollah, l'Iran aurait approuvé l'offensive du Hamas sur le sol israélien lors d'une réunion qui se serait tenue lundi dernier à Beyrouth, au Liban. Une affirmation démentie par Téhéran auprès des Nations unies. "L’attaque, sophistiquée, puissante et coordonnée, puissamment aidée par l’Iran, vient de mettre fin à l’illusion de la paix et du plan issu des accords d’Oslo.", selon Alain Bauer.
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Alize Marion pour DayNewsWorld |
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PRIX NOBEL DE LA PAIX LA MILITANTE IRANNIENNE NARGES MOHAMMADI RECOMPENSEE
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Arrêtée à plusieurs reprises depuis 1998, Narges Mohammadi a été condamnée à de multiples peines de prison et devra bientôt comparaître pour de nouveaux chefs d'inculpation. Reporters sans frontières (RSF) dénonce un «harcèlement judiciaire» incessant à son encontre.
Son attribution du Prix Nobel de la Paix revêt une symbolique profonde, surtout en cette période où le mouvement «Femme vie Liberté» secoue l'Iran depuis plus d'un an.
Ce mouvement de protestation, déclenché par la mort tragique de Mahsa Amini, une jeune Kurde iranienne décédée en détention à la suite de son arrestation pour un voile mal porté par la police des mœurs, a été réprimé violemment.
Dans une récente interview par écrit, Narges Mohammadi affirmait que ce mouvement avait accéléré le processus vers la démocratie, la liberté et l'égalité en affaiblissant les bases du gouvernement religieux despotique.
Le présentiment ou le hasard ? Deux mois avant le début des manifestations le 16 septembre 2022, Narges Mohammadi avait publié un texte sur son compte Instagram géré par sa famille, dénonçant l'obligation du port du hijab. «Dans ce régime autoritaire, la voix des femmes est étouffée, les cheveux des femmes sont cachés (…) Moi, Narges Mohammadi (…) déclare que je n'accepterai pas le hijab obligatoire», proclamait-elle. Deux mois plus tard, des vidéos montrant des femmes brûlant leur hijab en Iran devenaient virales.
Originaire de Zanjan, dans le nord-ouest de l'Iran et née en 1972, Narges Mohammadi a étudié la physique avant de devenir ingénieure. Parallèlement, elle s'est engagée dans le journalisme auprès de journaux réformateurs. Au début des années 2000, elle a rejoint le Centre des défenseurs des droits de l'Homme (dont elle est aujourd'hui vice-présidente), fondé par l'avocate iranienne Shirin Ebadi, prix Nobel de la paix en 2003. Elle milite activement pour l'abolition de la peine de mort.
«Narges avait la possibilité de quitter le pays, mais elle a toujours refusé (…), elle est devenue la voix des sans-voix. Même en prison, elle n'oublie pas ses responsabilités et informe sur la situation des prisonniers», confie Reza Moini, un militant iranien des droits humains basé à Paris qui la connaît bien.
L’ONU a réagi à cette distinction en demandant la libération de Narges Mohammadi et de tous les défenseurs des droits humains emprisonnés en Iran. " Le cas de Narges Mohammadi illustre les risques énormes que prennent les femmes pour défendre les droits de tous les Iraniens. Nous demandons la libération de Narges Mohammadi et de tous les défenseurs des droits humains emprisonnés en Iran", a déclaré le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme.
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Boby Dean pour DayNewsWorld |
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OPERATION TERRORISTE DE GRANDE AMPLEUR DU HAMAS CONTRE ISRAEL
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La branche armée du mouvement palestinien Hamas annonce ce samedi 7 octobre avoir déclenché l'opération "déluge d'Al-Aqsa" contre Israël.
Les sirènes d'alerte ont retenti à l'aube. Des centaines de roquettes ont été tirées depuis la bande de Gaza vers Israël, samedi 7 octobre 2023. La branche armée du Hamas a annoncé dans la foulée avoir déclenché l'opération "déluge d'Al-Aqsa" contre Israël.
"Nous avons décidé de mettre un terme à tous les crimes de l'occupation", a déclaré Mohammad Deif, commandant des Brigades Ezzedine al-Qassam, dans un enregistrement audio diffusé par Al-Aqsa TV, chaîne de télévision du Hamas, mouvement islamiste au pouvoir à Gaza.
"Plus de 5.000 roquettes" ont été tirées depuis ce matin, a-t-il précisé. Le Hezbollah, soutien du Hamas, salue une "opération héroïque à grande échelle" et "victorieuse", et dit être "en contact direct avec le commandement" de ce qu'il décrit comme "la résistance palestinienne". Le Hamas annonce avoir capturé plusieurs soldats israéliens. Plusieurs vidéos sur les réseaux sociaux montrent des militants du Hamas qui posent avec des personnes présentées comme des otages israéliens. Une séquence vraisemblablement tournée à Gaza montre un pick-up qui transporte des militants armés du Hamas, avec des prisonniers israéliens à leur bord.
Ces frappes ont fait au moins 22morts et environ 545 blessés selon le gouvernement israélien. De son côté, l'armée israélienne fait état d'une infiltration d'un nombre indéterminé de "terroristes" à partir de Gaza.
Dans le même temps, l'armée israélienne, citée par le quotidien israélien Haaretz, affirme que des terroristes se sont inflitrés depuis Gaza par "la mer, les airs et la terre". Selon la même source, des combats sur le sol israélien sont en cours et un élu local a été tué lors d'échanges de tirs avec des assaillants. Le Hamas "paiera un prix sans précédent" pour sa "guerre", a déclaré le Premier ministre Benyamin Nétanyahou. Suivez l'évolution de la situation en direct.
Des frappes aériennes israéliennes en représailles: l’opération « Glaives de fer »
Le mouvement islamiste palestinien a déclenché "une guerre contre l'Etat d'Israël", a réagi le ministre de la Défense israélien, Yoav Gallant. En représailles, l'armée israélienne a annoncé que plusieurs "dizaines (de ses) avions de combat (étaient) actuellement en train de frapper un certain nombre de cibles" du Hamas sur dans la bande de Gaza. En riposte aux frappes du Hamas, Israël a lancé l’opération « Glaives de fer » et commencé à bombarder Gaza. L’armée israélienne a confirmé que plusieurs « dizaines [de ses] avions de combat frappaient actuellement un certain nombre de cibles » du Hamas sur ce territoire. « Nous sommes en guerre et nous gagnerons », a également déclaré samedi le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, dans un message vidéo.
L’armée israélienne a par ailleurs fait état, samedi matin, de l’infiltration d’« un nombre indéterminé de terroristes » en territoire israélien à partir de la bande de Gaza. « Il a été demandé aux habitants des zones voisines de la bande de Gaza de rester chez eux », ajoute l’armée. L’armée israélienne a déclaré que le Hamas était à l’origine d’une « attaque combinée, comprenant des tirs de roquettes et des infiltrations de terroristes en territoire israélien depuis la bande de Gaza ».
Des images circulant sur les réseaux sociaux montrent des combattants du Hamas ayant pris une position de l’armée israélienne, des affrontements dans les rues de la ville de Sdérot, des hommes armés tirant sur des voitures de personnes civiles.
La fin de la trêve observée depuis mai.
Cette opération revendiquée par le Hamas met fin à une trêve globalement respectée depuis la fin d'une guerre de cinq jours en mai. Israël avait alors lancé une offensive contre le Jihad islamique palestinien dans la bande de Gaza, qui avait coûté la vie à 34 Palestiniens et une Israélienne. Plus d'un millier de roquettes avaient été tirées de la bande de Gaza vers Israël, pour la plupart interceptées par le système de défense antiaérienne israélien. Israël avait de son côté multiplié les frappes aériennes sur le petit territoire. Une trêve, négociée par l'Égypte, a ensuite été conclue entre Israël et Gaza.
Le Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007, était resté à l'écart de ce conflit.
Depuis le début de l'année, les violences liées au conflit israélo-palestinien se sont multipliées et ont coûté la vie à au moins 247 Palestiniens, 33 Israéliens, une Ukrainienne et un Italien,. Ce bilan inclut, côté palestinien, des combattants et des civils, et côté israélien, en majorité des civils et trois membres de la minorité arabe. Le chef de l'organe du ministère de la Défense israélien en charge des opérations civiles dans les Territoires palestiniens (COGAT) diffuse une vidéo dans laquelle il met en garde l’ennemi en langue arabe. «Le Hamas a ouvert les portes de l'enfer sur Gaza, le Hamas a pris cette décision et en paiera le prix», avertit Ghassan Aliyan.
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Garett Skyport pour DayNewsWorld |
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LE PRIX NOBEL DE LITTERATURE 2023 DECERNE AU NORVEGIEN JON FOSSE
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Depuis 1901, le prix célèbre une autrice ou un auteur dont l'œuvre fait "preuve d'un puissant idéal", selon les mots testamentaires d'Alfred Nobel.
Le prix Nobel de littérature 2023 a été décerné au dramaturge norvégien Jon Fosse pour "ses pièces novatrices", a annoncé le jury ce jeudi 5 octobre lors de la cérémonie à Stockholm (Suède). L'annonce a eu lieu lors d'une cérémonie à Stockholm, en Suède, où le jury a loué ses pièces innovantes. Jon Fosse, réagissant à cette nouvelle, s'est exprimé en déclarant qu'il était "surpris mais pas trop" par cette distinction attendue depuis presque deux décennies.
L'Académie suédoise a distingué l'écrivain âgé de 64 ans "pour ses pièces de théâtre et sa prose novatrices qui ont donné une voix à l'indicible", citant Septologien, un roman en sept chapitres et trois volumes, non encore traduit.Le lauréat "écrit des romans très épurés dans un style désormais connu sous le nom de minimalisme de Fosse ", écrit l’Académie suédoise, qui évoque " des pièces de théâtre et une prose novatrices qui ont donné une voix à l’indicible" . La dramaturgie son art majeur Jon Fosse, romancier, essayiste, poète et auteur de livres pour enfants, a fait de la dramaturgie son art majeur, bien que son œuvre ne soit pas toujours facilement accessible au grand public. Pourtant, ses pièces de théâtre sont parmi les plus jouées en Europe, élevant son statut à celui d'auteur contemporain le plus représenté sur les scènes théâtrales européennes.
L'enfant des fjords, au visage rond et aux yeux bleus d'une teinte scandinave, Jon Fosse est né il y a 64 ans sur la côte ouest de la Norvège. Sa réaction à cette prestigieuse récompense a été empreinte de gratitude et d'humilité, considérant cette reconnaissance comme une célébration de la littérature authentique. "Je me suis préparé à cette éventualité au cours de la dernière décennie, mais je ne m'attendais pas à recevoir le prix aujourd'hui, même s'il y avait une chance", a-t-il partagé humblement lors d'un entretien téléphonique.
Une vision pessimiste à la Samuel Beckett Par son amour du théâtre, son style minimaliste et ses personnages aux résonances métaphysiques, Jon Fosse dit se retrouver dans l'œuvre du grand Samuel Beckett, "un peintre pour le théâtre plutôt qu'un véritable auteur", selon lui. Mais c'est une autre parenté qu'on lui trouve plus souvent, plus nordique, avec le dramaturge norvégien Henrik Ibsen.
Jon Fosse est un écrivain polyvalent, bien que son accès puisse sembler ardu pour le grand public. Après des études littéraires, il fait ses débuts en 1983 avec "Rouge, Noir", un roman marqué par des projections temporelles nombreuses et des changements de perspectives. Ce style distinctif deviendra sa signature artistique. Par la suite, il enchaine avec des œuvres telles que "La Remise à bateaux" (1989) et "Melancholia" I et II (1995-96), qui renforcent sa réputation critique. Jon Fosse s'est également aventuré dans l'écriture pour les jeunes lecteurs.
La plongée de Fosse dans le monde du théâtre s'est amorcée presque par nécessité, acceptant dans les années 1990 d'écrire les premières pages d'une pièce par manque de revenus stables. Encouragé par le succès de ses débuts, il rédige sa première pièce, "Et jamais nous ne serons séparés", à la demande du jeune metteur en scène Kai Johnsen en 1994, suivie en 1995 par "Le Nom". Ces œuvres marquent le début d'une série de succès, dont "Quelqu’un va venir" publié en 1996, récompensé par le Prix international Ibsen 2010, et le roman "Melancholia I". Claude Régy les mettra en scène, propulsant ainsi Jon Fosse sur la scène littéraire française.
Jon Fosse est aujourd'hui mondialement reconnu en tant que dramaturge majeur. Aux côtés d'Ibsen, il représente l'un des dramaturges norvégiens les plus joués de notre époque. Son répertoire théâtral compte une dizaine de pièces, la plupart traduites par Terje Sinding, connu pour ses traductions des œuvres d'Ibsen. Les écrits de Fosse, qu'il s'agisse de romans, de nouvelles, de poésie, d'essais ou de pièces de théâtre, ont été traduits dans plus de quarante langues. Les metteurs en scène les plus renommés, particulièrement en France, ont monté ses pièces, parmi lesquels Patrice Chéreau, Jacques Lassalle, Thomas Ostermeier et Claude Régy. Son roman "La Remise à bateaux" (1989) a particulièrement séduit la critique. "Une voix à l'indicible" Enfant des fjords, Jon Fosse rend hommage à cette région battue par les éléments naturels en conservant et sublimant son idiome, le nynorsk, "nouveau norvégien". S'émancipant des règles classiques, il fait fi de l'intrigue et a recours à une langue dépouillée, mais musicale par son rythme et les étonnants silences de ses personnages qu'il sait faire entendre. "Ce sont des voix. Je n'écris pas de personnages au sens traditionnel du terme, confiait-il au Monde en 2003. J'écris de l'humain". L'œuvre théâtrale de Jon Fosse se caractérise par une écriture sobre et épurée, souvent répétitive avec de légères variations. Son langage, simple et ordinaire, sert à créer une tension intense entre les personnages, plongeant dans un univers souvent sombre. Il a la capacité unique de donner à son langage des significations multiples, conférant ainsi une profondeur et une complexité à son œuvre. "Son œuvre immense, écrite en nynorsk (l'une des formes écrites de la langue norvégienne, ndlr) et couvrant une grande variété de genres, se compose d'une multitude de pièces de théâtre, de romans, de recueils de poésie, d'essais, de livres pour enfants et de traductions", a estimé le jury. "C'est par sa capacité à évoquer (...) la perte d'orientation, et la façon dont celle-ci peut paradoxalement donner accès à une expérience plus profonde, proche de la divinité, que Fosse est considéré comme un novateur", a détaillé Anders Olsson, président du comité Nobel pour la littérature. |
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Jaimie Potts pour DayNewsWorld |
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LE CONGRES AMERICAIN PARALYSELE CHAOS EMPORTE LE PRESIDENT DE LA CHAMBRE DES REPRESENTANTS KEVIN MCCARTHY
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Secouée ces dernières années par une succession de bouleversements, la scène politique des États-Unis a connu mardi un nouveau tournant historique, mettant en lumière son caractère de plus en plus chaotique et dysfonctionnel.
Le président de la Chambre des représentants, Kevin McCarthy, a été destitué de ses fonctions mardi, à l'issue d'un vote mené par la frange conservatrice du parti républicain. Lors du scrutin, 210 républicains ont soutenu l'élu californien, mais huit élus dissidents ont fait chuter le "speaker". Une première dans l'histoire du Congrès. Kevin McCarthy est ainsi devenu le premier "speaker" à être destitué de ce poste éminent, qui le plaçait au sommet de la hiérarchie du Congrès américain et au deuxième rang dans l'ordre de succession présidentielle après la vice-présidente Kamala Harris.
Après une réunion avec ses collègues républicains, le représentant de Californie a annoncé qu’il ne prolongerait pas son humiliation en se portant candidat à sa propre succession. "Je n’abandonnerai jamais le peuple américain, mais cela ne signifie pas que je doive être président de la Chambre", a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse tenue en soirée. En parlant des républicains extrémistes qui ont contribué à sa chute, il a ajouté : "Ils n’ont pas le droit de se prétendre conservateurs parce qu’ils sont en colère et chaotiques. Ce n’est pas le parti auquel j’appartiens." C’est l’élu de Caroline du Nord, Patrick McHenry, principal négociateur avec la Maison Blanche lors de la crise de la dette, qui a été choisi par Kevin McCarthy pour devenir Speaker temporaire, en attendant qu’un vote puisse avoir lieu. Vu la guerre intestinale des républicains à la Chambre, cela pourrait prendre du temps : en janvier, il avait fallu 15 tours de scrutin pour que McCarthy soit élu face à l'opposition du même groupe. Et le compte-à-rebours a déjà commencé : la rallonge pour éviter le "shutdown" ne court que pendant 45 jours, avec des lois de finance toujours dans l'impasse.
Anciennes fractures internes
Cette motion de censure est le dernier acte d'une série de crises au sein de la droite à la Chambre des représentants. Le vote a été initié par une motion de Matt Gaetz, élu républicain de Floride, en réaction à l'accord bipartisan conclu samedi pour éviter une fermeture ("shutdown") des services publics fédéraux. Le maintien de la position de Kevin McCarthy était toujours précaire. C'était dû à une vague rouge qui n'a pas eu lieu aux élections de mi-mandat en novembre 2022, avec une infime majorité républicaine de cinq voix. C'était dû surtout à une douzaine d'élus ultraconservateurs du Freedom Caucus qui avaient exigé, pour sortir de l’impasse en janvier, qu’un vote de confiance puisse être déclenché à la demande d’un seul représentant. Depuis 2010, le parti républicain est en crise à la Chambre, d'abord avec les membres du Tea Party, puis avec ceux du Freedom Caucus, qui avaient poussé John Boehner à la démission en 2015.
La destitution de Kevin McCarthy a été largement critiquée par les sénateurs républicains, plus centristes qu'à la Chambre. "On a vu la même chose avec (John) Boehner, (Paul) Ryan et maintenant McCarthy. Je suis sûr que le prochain Speaker fera face aux mêmes attaques terroristes", a fustigé le Texan John Cornyn. D’autres représentants républicains ont exprimé la crainte que le chaos provoqué par Matt Gaetz finisse par aider les démocrates à retrouver la majorité à la Chambre en 2024. "Je préfère le bon sens au chaos", a déclaré le représentant républicain de New York Anthony D’Esposito sur Fox News. "Je pense que nous devrions nous concentrer sur la gouvernance plutôt que sur les manœuvres politiques, et le fait que nous ayons quelqu'un qui nous empêche d'avancer et qui empêche l’Amérique d’avancer est un vrai problème."
Donald Trump au-dessus de la mêlée
Donald Trump, qui compte Kevin McCarthy et Matt Gaetz parmi ses alliés, s'est étonné de ce conflit fratricide qui secoue le groupe républicain à la Chambre depuis sa conquête de la majorité en 2022. "Pourquoi les républicains se battent-ils toujours entre eux, pourquoi ne combattent-ils pas les démocrates de la gauche radicale qui détruisent notre pays ?", a écrit l’ancien président dans un message publié sur Truth Social pendant une pause de son procès civil pour fraude à New York et avant le vote sur la motion pour destituer Kevin McCarthy
La sortie de crise n'était pas claire mardi soir, tandis que les tractations débutaient. Les républicains et les démocrates ont tenu des réunions séparées pour aborder la question du prochain président de la Chambre. Les démocrates ont déjà leur candidat : le représentant démocrate de New York Hakeem Jeffries, chef de la minorité Le choix des républicains ne sera pas aussi simple. Les noms de cinq candidats potentiels ont circulé mardi soir : Patrick McHenry (Caroline du Nord), Steve Scalise (Louisiane), Tom Emmer (Minnesota), Tom Cole (Oklahoma) et Jim Jordan (Ohio). Parmi ceux-ci, Scalise et Emmer font partie de l’état-major républicain à la Chambre, le premier en tant que chef de la majorité, le second en tant que whip.
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Joanne Courbet pour DayNewsWorld |
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SLOVAQUIE VICTOIRE DU PARTI POPULISTE AUX LEGISLATIVES
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Le parti populiste slovaque Smer-SD a remporté les élections législatives en Slovaquie le samedi 30 septembre, selon le dépouillement quasi-complet des voix. Ces élections étaient cruciales pour déterminer si la Slovaquie continuerait son orientation pro-occidentale ou s'orienterait davantage vers la Russie, en tant que membre de l'UE et de l'OTAN avec une population de 5,4 millions d'habitants.
Le Smer-SD avait affirmé, pendant la campagne électorale, qu'il mettrait fin à son soutien à l'Ukraine voisine. Le parti populiste SMER de Robert Fico est arrivé très nettement en tête, avec environ 23 % des voix. Slovaquie progressiste, la formation centriste menée par le député européen Michal Simecka, est loin derrière avec à peine 18 % des votants, après le décompte de 99,43% des bulletins de vote. Les résultats définitifs sont attendus dimanche matin. Le Smer-SD a déclaré qu'il ne commenterait le vote que plus tard dans la journée de dimanche.
Un parti opposé à l'UE et à la communauté LGBT+ La présidente slovaque, Zuzana Caputova, a annoncé cette semaine qu'elle confierait la formation du prochain gouvernement au chef du parti vainqueur, sans tenir compte de sa "préférence personnelle" en tant qu'ancienne membre de la Slovaquie progressive.
Au cours d'une campagne électorale tumultueuse, qui a donné lieu à plusieurs affrontements entre candidats, Robert Fico a critiqué aussi bien l'UE et l'OTAN que la minorité LGBT+.
Le vainqueur des élections devra obtenir le soutien des petits partis pour former une coalition majoritaire au sein du parlement de 150 sièges. Ce nouveau gouvernement remplacera celui de la coalition de centre-droit au pouvoir depuis 2020, qui a connu trois changements en trois ans et qui a fourni une aide militaire et humanitaire importante à l'Ukraine.
Au fil des semaines et des mois l'idée d'un bloc occidental homogène s'effiloche...
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Alyson Braxton pour DayNewsWorld |
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HOLLYWOOD TREMBLE DEVANT LA SUPERSTAR TAYLOR SWIFT
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Hollywood tremble sous la puissance de Taylor Swift. Alors que la date de sortie de son film-concert, "Taylor Swift : Eras Tour", est fixée au 13 octobre 2023 prochain, plusieurs autres productions ont décidé de faire machine arrière et de repousser leurs propres débuts.
La raison ? Dès le premier jour des préventes de billets dans les cinémas AMC, le phénomène qu'est le film de cette star américaine a confirmé sa popularité étonnante. Plus de 26 millions de dollars ont été générés, surpassant ainsi les 16 millions de dollars précédemment détenus par "Spider-Man: No Way Home" en 2021. Pour le premier week-end de sa sortie, les prévisions s'envolent vers plus de 70 millions de dollars de recettes, plaçant immédiatement le film de la chanteuse parmi les blockbusters les plus attendus de l'année.
Face à ce raz-de-marée, le réalisateur Jon Gunn a jugé sage de reporter la sortie de son film, "Ordinary Angels", avec Hilary Swank, prévue également pour le 13 octobre, au 23 février 2024. Jason Blum, le producteur du prochain film "L’Exorciste : Dévotion", lui aussi initialement prévu pour le 13 octobre, a préféré avancer sa date, craignant que la superpuissance artistique de Taylor Swift n'obscurcisse son propre chef-d'œuvre. Il a même plaisanté à ce sujet sur X, anciennement Twitter, en faisant une allusion à l'une des chansons de Taylor Swift, concluant par le hashtag "#TaylorWins".
L'Effet Phénoménal de Taylor Swift
Taylor Swift est sur tous les fronts. En juillet dernier, la superstar américaine de 33 ans a sorti son 12e album intitulé "Speak Now (Taylor’s Version)", qui a immédiatement pris la première place du Billboard. Avec cette nouvelle réalisation, elle est devenue la chanteuse ayant le plus grand nombre d'albums classés en tête des ventes de ce célèbre classement américain depuis sa création en 1963. Ainsi, elle a détrôné Barbra Streisand, une autre icône de la musique populaire américaine, qui détenait ce titre jusqu'alors.
En octobre 2022, la sortie de son dixième album avait même provoqué des pannes sur Spotify et Deezer. "L'effet Taylor Swift" a même fait son chemin jusqu'au président de la Fed de New York, qui affirme que la tournée de l'artiste de 33 ans a stimulé l'économie américaine au cours des derniers mois. Avec 147 stades remplis et près d'un milliard de recettes générées, Taylor Swift ressemble à un véritable géant qui semble intimider tout ce qui croise son chemin. |
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Kate White pour DayNewsWorld |
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SPACEX DISPARITION DE 212 SATELLITES
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SpaceX, la société visionnaire d'Elon Musk, se trouve actuellement au cœur d'une préoccupation grandissante. Au cours des derniers mois, les ennuis s'accumulent, avec la disparition inexplicable de 212 satellites de la constellation Starlink, un projet de haute envergure destiné à fournir un accès Internet à haut débit grâce à des milliers de satellites en orbite basse autour de la Terre.
Starlink, qui a longtemps été le fleuron de SpaceX, cherche à éliminer les déserts numériques en offrant une connectivité Web satisfaisante aux zones mal desservies. Alors que l'entreprise avait lancé en grande pompe ses satellites Starlink V2 en mars, d'autres semblent tout simplement s'évaporer dans les cieux.
Une évasion mystérieuse
Depuis trois ans, SpaceX a régulièrement signalé des pertes satellites, mais cette fois-ci, la disparition a atteint des sommets entre le 18 juillet et le 18 septembre 2023.
Certains experts remettent en question la fiabilité de ces données, notamment celles accessibles en temps réel sur des sites tels que Satellite Map
Cependant, des chiffres provenant de sources publiques comme space-track.org corroborent ces statistiques. Pour l'instant, SpaceX est resté silencieux quant à ces pertes, laissant planer le doute quant à leur nature : s'agit-il de pertes prévues dans le cadre du projet Starlink, ou bien sont-elles le résultat de défaillances techniques ?
Technologie ou phénomène naturel, qui est le coupable ?
Il est important de noter que les satellites de la constellation Starlink n'ont pas vocation à perdurer indéfiniment. SpaceX prévoyait une durée de vie d'environ cinq ans pour ces satellites, avant leur désintégration naturelle dans l'atmosphère terrestre. Depuis le lancement inaugural en 2019, plus de 5 000 satellites ont été mis en orbite, dont 4 500 sont encore opérationnels.
Un autre facteur, outre les défaillances techniques, doit être pris en compte : l'activité solaire et ses potentielles perturbations électromagnétiques. Les satellites sont particulièrement vulnérables à ces phénomènes, et cet été, le Soleil a été particulièrement turbulent, générant d'intenses tempêtes solaires.
Cela pourrait fournir une partie de l'explication aux disparitions mystérieuses.
Déjà l'année dernière, Starlink avait admis la perte de 40 satellites en raison de vents solaires violents. Il est donc possible que cette nouvelle série de disparitions soit attribuable aux mêmes causes. SpaceX devra certainement fournir des éclaircissements dans les semaines à venir, mais pour l'instant, le mystère demeure intact.
La situation qui préoccupe actuellement SpaceX ne saurait être sous-estimée.
Les yeux du monde sont désormais rivés sur SpaceX attendant avec impatience des réponses à ces énigmes cosmiques. |
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Paul Emison pour DayNewsWorld |
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AU ROYAUME-UNIS L'INFLATION GALOPANTE TUE
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L' inflation au Royaume-Uni reste la plus élevée des pays du G7 et atteint "des niveaux qui n'avaient pas été vus depuis les années 70", selon les chercheurs. Elle se situait à 6,7% sur un an en août, en léger recul par rapport au mois précédant et au plus bas depuis février 2022.
Cette inflation galopante met en danger les conditions de vie des Britanniques, en particulier les plus vulnérables. Selon une étude publiée le lundi 25 septembre 2023 dans la revue britannique médicale BMJ : " l'économie influence directement la santé de la population. "Selon cette étude, le nombre de décès précoces , c'est-à-dire avant 75 ans, pourrait augmenter de près de 6,5% en raison d'un coût de la vie de plus en plus élevé. " 14% de la population britannique souffre de pauvreté alimentaire en 2023 ".
Cette crise "risque d'écourter des vies et de creuser considérablement les écarts de richesse et les écarts dans la santé" entre les riches et les pauvres au Royaume-Uni, selon les projections de cette étude. "Les ménages les plus pauvres en ont fait les frais, car ils consacrent une part plus importante de leurs revenus à l'énergie, dont le coût est monté en flèche", lit-on dans l'étude. Encore plus alarmant, l'étude de l'Université de Sussex indique que " 14% de la population britannique souffre de pauvreté alimentaire en 2023. L'accès à la nourriture au Royaume-Uni est très inégal ". Avoir faim est devenu la " nouvelle norme " pour des millions de ménages britanniques. Une espérance de vie qui stagne au Royaume-Uni
Les chercheurs ont évalué l'impact de l'inflation sur les taux de mortalité en Écosse en 2022-2023 en évaluant différents scénarios, avec et sans les mesures prises par le gouvernement pour atténuer cette crise du coût de la vie, notamment pour aider les ménages face aux coûts de l'énergie. Sans aucune mesure d'atténuation, l'inflation pourrait augmenter les décès précoces de 5% dans les zones les moins défavorisées et de 23% dans les plus défavorisées, selon les projections des chercheurs. Avec les mesures du gouvernement, l'inflation entraîne une hausse des décès précoces respectivement de 2% et de 8%.
Les chercheurs ont travaillé sur l’Écosse, mais assurent que "des effets similaires sont probables" dans l'ensemble du Royaume-Uni, car ils ont "modélisé l'impact des mesures prises par le gouvernement britannique". "Notre analyse contribue à démontrer que l'économie a une incidence sur la santé de la population", concluent les chercheurs. "Depuis 2012, les conditions économiques au Royaume-Uni ont entraîné un tassement de l'espérance de vie et creusé les inégalités en matière de santé."
Loin d'être optimiste sur l'évolution de la situation, l'étude de la Resolution Foundation conclut en indiquant que si les Britanniques n'arrivent pas à endiguer l'inflation, les conditions de vie de leur population pourraient chuter à des niveaux comparables à ceux des années 50.
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Jenny Chase pour DayNewsWorld |
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EUROPE ET ETATS-UNIS EN PERIODE PRE-ELECTORALE OU LE COUP DE FREIN A L'AIDE A L'UKRAINE ?
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Coup de froid entre l'Ukraine et la Pologne ?
Tout est parti d'une décision du gouvernement conservateur polonais, qui, il y a quelques semaines, a refusé d'importer les céréales ukrainiennes pour favoriser la production nationale polonaise. Le lundi 18 septembre, la ministre ukrainienne de l’Économie Ioulia Svyrydenko a alors annoncé dans un communiqué que l’Ukraine lançait une procédure de plainte devant l’OMC contre la Pologne, la Hongrie et la Slovaquie.
Rappel des faits
Au printemps dernier, la Pologne, la Hongrie, la Slovaquie, la Bulgarie et la Roumanie avaient en effet obtenu l’autorisation par la Commission européenne de bloquer sur leur sol la commercialisation d’un certain nombre de produits agricoles ukrainiens. Cette mesure protectionniste était justifiée par les pays en question pour protéger leur secteur agricole contre l’afflux de céréales ukrainiennes à bas prix.
Le vendredi 15 septembre, la Commission, qui est compétente en la matière, a mis fin à cette exception. Varsovie, Budapest et Bratislava ont toutefois décidé d’outrepasser cette décision en imposant un embargo unilatéral.
L'hybris Volodymyr Zelensky à la tribune de l'ONU ?
Lors de son discours devant l’Assemblée générale des Nations Unies, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a donc violemment critiqué sans les nommer les trois pays contre lesquels Kiev a annoncé lancer une procédure devant l’OMC : « nous travaillons d’arrache-pied pour préserver les voies terrestres d’exportation des céréales. Il est alarmant de voir comment […] certains de nos amis en Europe, jouent la solidarité sur le théâtre politique […] ils aident en fait à préparer le terrain pour un acteur moscovite. »
Une attaque que la Pologne a très mal pris, d'autant que le pays aide énormément l'Ukraine depuis le début du conflit. Pris ensemble, le soutien bilatéral du gouvernement de Varsovie et le coût d’accueil des réfugiés, représente 3,2 % du PIB polonais, soit le plus haut niveau parmi tous les soutiens de l’Ukraine.
Résultat : convocation de l'ambassadeur ukrainien à Varsovie, et annonce dans la foulée de la suspension des livraisons d'armes à Kiev.
Le Premier ministre polonais s’est exprimé sur l’arrêt de la fourniture d’armes à l’Ukraine. En outre le soir même, le Président de la République polonais Andrej Duda a comparé l’Ukraine à « un homme en train de se noyer ».
Des conséquences potentiellement graves
À long terme, cette brouille diplomatique peut avoir des conséquences importantes pour l'Ukraine, puisque la Pologne fait partie avec les États-Unis et le Royaume-Uni des pays qui ont fourni le plus d'armes à l'Ukraine. L'un des premiers à envoyer des chars, plus de 350, et des avions de combat.
Ensuite, la Pologne, voisine de l'Ukraine, est la plaque tournante de toutes les livraisons d'armes et munitions des pays occidentaux. Son centre de Rzesów opérationnel, en liaison avec les États-Unis est un point absolument nodal pour l’acheminement de matériels en direction de l’Ukraine .Tout passe par là. Le gouvernement polonais a tout de même rassuré la communauté internationale à ce sujet, assurant que cette logistique continuera de fonctionner. En outre la Pologne a massivement soutenu l’Ukraine depuis 2022 tout en accueillant ses réfugiés.
La politique intérieure de la Pologne
Dans la soirée de jeudi 21 septembre, le président polonais Andrzej Duda est revenu sur les déclarations de son Premier ministre, affirmant qu'elles ont été "mal interprétées" : "Les paroles (de Mateusz Morawiecki) ont été interprétées de la pire manière qui soit. (...) À mon avis, le Premier ministre voulait dire que nous ne transférerons pas à l'Ukraine le nouvel armement que nous sommes en train d'acquérir pour moderniser l'armée polonaise", a rectifié le chef d'État à la télévision, sur la chaîne polonaise TVN24.
Varsovie veut de fait construire l’une des plus puissantes armées d’Europe avec 30 milliards d'euros de dépenses en 2024 soit 4 % du PIB pour son budget de défense et un énorme carnet de commandes auprès des Etats-Unis, incluant des avions F-35, près d’un millier de chars et des centaines de canons. Et la Pologne, en plein renouvellement de ses capacités militaires, est vraisemblablement au bout de ce qu’elle pouvait fournir en armement d'" ancienne génération" à l'Ukraine.
De plus en période préélectorale en Pologne, les agriculteurs faisant partie des principaux électeurs du PIS, le parti actuellement au pouvoir en Pologne, il était de bon ton de sanctionner l’Ukraine qui a déposé une plainte auprès de l’Organisation mondiale du commerce contre le gouvernement polonais ne laissant pas transiter ses céréales.La stratégie centrale du PiS est de regagner cet électorat perdu, à travers d’un côté le déploiement de généreuses dépenses sociales, mais aussi en mettant l’accent sur des questions liées à la sécurité et la souveraineté nationale — d’où l’organisation d’un référendum sur les privatisations, le pacte européen sur les migrations et l’asile et la sécuritisation de la frontière avec la Biélorussie.
L’aide à l’Ukraine sous la menace d’une paralysie budgétaire
Les divisions au sein de l'Europe sur l'aide à apporter à l'Ukraine qui pourraient faire "tache d’huile" avec des pays comme la Hongrie d’Orban, se cristallisent également aux Etat-Unis.
Le sentiment d’urgence s’est en effet émoussé et l’opposition républicaine a pris le contrôle de l’une des chambres du Parlement et cette fois. Volodymyr Zelensky n’est pas reçu en grande pompe au Capitole, le siège du Congrès. . En visite à Washington, Volodymyr Zelensky a certes obtenu jeudi les garanties d'« importants » moyens de défense antiaérienne contre la Russie mais il repart sans les missiles longue portée qu’il réclame avec insistance, et doit faire face à des républicains – et une opinion publique – sceptiques sur la nécessité de fournir davantage d’aide à son pays.
Alors que la Maison Blanche a réclamé que la loi de finances votée par les élus comprenne 24 milliards de dollars d’aide militaire et humanitaire pour Kiev, une majorité des républicains de la Chambre, élus dans des districts trumpistes, sont radicalement opposés. « Je ne voterai pas pour donner un seul centime pour la guerre en Ukraine », a déclaré l’élue Marjorie Taylor Greene, proche de l’ancien président Donald Trump, sur X (ex-Twitter) mardi.
Au moment même où le président Zelensky vient aux Etats-Unis pour justifier la nécessité de rester ferme face à Poutine, les chefs républicains à la Chambre sont essentiellement en train de lui dire ''débrouille-toi'' », a dénoncé le chef des démocrates au Sénat, Chuck Schumer.
Les Etats-Unis ont déjà accordé 113 milliards de dollars à l’Ukraine en 18 mois, soit environ les deux tiers du total de l’aide internationale et la contre-offensive ukrainienne s'enlise au grand dam des alliés qui commencent à douter de la stratégie militaire ukrainienne.
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Garett Skyport pour DayNewsWorld |
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UNE CYBERATTAQUE SANS PRECEDENT EN CRIMEE DE LA PART DE L'UKRAINE
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Alors que Kiev est engagée dans une difficile contre-offensive et que la guerre s’enlise, le président ukrainien a poursuivi son offensive diplomatique à Washington jeudi, avant d'arriver au Canada dans la soirée.
L'Ukraine revendique une "frappe réussie" sur le QG de la flotte russe en Crimée
L'armée ukrainienne a revendiqué vendredi une "frappe réussie" sur le quartier général de la flotte russe de la mer Noire à Sébastopol en Crimée annexée, une attaque qui a déjà été rapportée par Moscou quelques heures plus tôt.
« Les forces de défense de l'Ukraine ont mené une frappe réussie contre le quartier général du commandement de la flotte russe de la mer Noire dans la ville temporairement occupée de Sébastopol », a indiqué sur Telegram la direction des communications stratégiques de l'armée ukrainienne.
Une cyberattaque « sans précédent » en Crimée
La Crimée est touchée par une cyberattaque « sans précédent », annonce un responsable russe, quelques heures après une frappe ukrainienne ayant endommagé le siège de la flotte russe de la mer Noire dans cette péninsule ukrainienne annexée par Moscou. « Cyberattaque sans précédent contre les fournisseurs d'accès à internet en Crimée. Nous sommes en train de réparer les pannes d'Internet dans la péninsule », affirme sur Telegram Oleg Krioutchko, un conseiller du dirigeant installé par la Russie dans la péninsule.
Au moins un mort dans la frappe sur Sébastopol
Au moins un militaire russe a été tué dans la frappe de missile ukrainien ayant touché le quartier général de la flotte russe en mer Noire, situé à Sébastopol, en Crimée ukrainienne. « Cinq missiles ont été abattus par la défense antiaérienne. Le bâtiment historique du quartier général de la flotte de la mer Noire a été endommagé par l'attaque. Selon les informations disponibles, un militaire a été tué », indique sur Telegram le ministère russe de la Défense.
L'UE vient de verser 1,5 milliard d'euros à l'Ukraine
« Aujourd’hui, nous avons déboursé 1,5 milliard euros supplémentaires en faveur de l’Ukraine. Rien que cette année, nous avons payé 13,5 milliards de euros pour aider l’Ukraine à faire fonctionner les hôpitaux, les écoles et d’autres services. Cela aide également l’Ukraine sur la voie de l’UE en soutenant des réformes transformatrices », s'est félicité Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne.
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Jenny Chase pour DayNewsWorld |
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POUR DES ONGLES DE TOUTE BEAUTE TENDANCE !
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En premier se faire une manucure pour cela soit vous allez dans un bar à ongles soit à la maison.
Rappelez- vous les recettes de grand-mère :
elles sont efficaces et remarquables .
Pour des ongles jaunes rien de mieux que de tremper ces derniers débarrassés du vernis dans un bol d'eau chaude bien citronnée pendant 10 bonnes minutes.
Effet garantit. Vos ongles cassent ?
ALORS trempez- les dans de l'huile d'olive sinon achetez du durcisseur qu'on trouve au supermarché ou en pharmacie (le best est le durcisseur de chez Mavala). Ah vous vous rongez les ongles ?!
Alors rendez- vous en pharmacie où l'on trouve les best produits acidulés mais avant tout le mieux c'est de repérer les moments où vous les mordillez compulsivement et d'analyser la cause de cette vilaine habitude.
Et pensez aux photos de notre article avec tous ses jolis ongles que vous aimeriez tant avoir.Sinon dans les bars à ongles que vous trouvez un peu de partout vous avez même une manucure pour un effet bluff pour trente euro.
Déjà avec une longueur suffisante faites appliquer du vernis permanent, vous aurez des ongles impeccables pendant trois semaines. Ajout d'un dessin parfois. Le seul hic : il faut retourner chez eux pour l'enlever. Si vous manquez de longueurs on peut vous mettre des faux ongles qui sont des capsules ou le gel qui fait plus naturel.
Et là pour la saison printemps-été on peut se fait mettre aux nails bar des dessins sur les ongles french manucure. Grande nouveauté que l'on commence à remarquer sur les stars américaines. C'est la Flip Manucure : sur l'envers de vos ongles une couleur et une autre couleur sur le dessus. Comme par exemple bleu pailleté sur le dessus et rouge en dessous cela peut être sympa même pour la Saint-Valentin de Fevrier !
Phénomène copié d'un fameux soulier Louboutin.
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Mia Kennedy pour DayNewsWorld |
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GUERRE EN UKRAINE
LE MEURTRIER BOMBARDEMENT D'UN MARCHE IMPUTABLE A UNE ERREUR UKRAINIENNE ?
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Le bombardement meurtrier qui a tué 17 personnes le 6 septembre 2023 dernier à Kostiantynivka est sans doute imputable à une erreur de l'armée ukrainienne, écrit le New York Times qui s'appuie sur des éléments recueillis sur place et sur des images satellites. Le quotidien new-yorkais parle d'une "erreur tragique".
Ce bombardement avait frappé un marché bondé de cette ville située dans l'est de l'Ukraine, suscitant la colère du président Volodimir Zelensky, qui avait condamné une attaque de la Russie contre une ville "paisible". Parmi les victimes se trouvait un enfant, et une trentaine d'autres personnes avaient été hospitalisées. Le New York Times qualifie cet incident de "tragique erreur". Selon le quotidien, les éléments analysés, tels que des fragments de missile, des images satellites, des témoignages et des messages sur les réseaux sociaux, étayent la thèse selon laquelle le bombardement résulterait d'un tir défaillant d'un missile aérien ukrainien, lancé par un système de défense Bouk. Aucun commentaire n'a pu être obtenu ni auprès de l'Ukraine ni auprès de la Russie. |
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Boby Dean pour DayNewsWorld |
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COMMENT GERER LE DEFERLEMENT MIGRATOIIRE A LAMPEDUSA ?
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Confronté à un afflux massif de migrants, le maire de Lampedusa, Filippo Mannino, a déclaré l'état d'urgence sur l'île.
Près du double comparé à 2022
L'afflux est considérable, avec environ 6 000 à 7 000 personnes arrivées sur l'île en l'espace de vingt-quatre heures, réparties sur 120 bateaux différents, selon diverses sources. La capacité du centre d'accueil de l'île, établie à 400 places, est largement dépassée De fait, des tensions ont éclaté. Alors que des centaines de migrants souhaitaient quitter les quais de l'île, la police a dû les charger dans une opération de maintien de l’ordre.
Déjà, la situation a fait un mort : dans la nuit du mardi 12 au mercredi 13 septembre, une enfant de 5 mois est décédée après être tombée à l’eau. Les autorités italiennes visent avant tout à réduire la surpopulation de l'île en transférant progressivement les migrants vers d'autres villes italiennes. Depuis le début de l'année, près de 118 500 migrants sont arrivés en bateau en Italie, soit près du double par rapport à la même période en 2022. Cette opération planifiée ôte aux Européens le droit de décider qui s'installe sur leur sol. Tension au niveau européen
De nouveau, la situation des routes migratoires crée une tension au niveau européen, alors que la réforme du pacte sur l’immigration et l’asile est toujours sur la table des négociations à Bruxelles. Mercredi 13 septembre, l’Allemagne a ainsi décidé de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, l’accueil volontaire de demandeurs d’asile (le « mécanisme volontaire de solidarité européen ») qui proviennent d’Italie. Cette décision, justifiée par la forte pression migratoire actuelle et les suspensions persistantes des transferts de "Dublin" par certains États membres, prend également une tournure politique, alors que l'extrême droite gagne du terrain en Allemagne en vue des prochaines élections européennes de 2024.
En France le sujet est également à l'ordre du jour en cette rentrée. Alors que le projet de loi immigration devrait être présenté au Parlement français dans les prochaines semaines, selon une étude Odoxa Backbone consulting pour Le Figaro, 74 % des Français ont une « mauvaise opinion » de l’action du Gouvernement sur le sujet. Concernant les actions à appliquer sur l’immigration, les Français plébiscitent principalement les mesures plus répressives. Ainsi, 82 % des sondés se disent favorables à « l’inscription des étrangers menacés d’expulsion au fichier des personnes recherchées », devant la permission « au Parlement de se prononcer chaque année sur les quotas d’immigration » (81 %), et « fixer un délai maximal à l’administration pour accorder un rendez-vous en préfecture aux demandeurs d’asile » (81 %). Dispositif "No Way" ?
Depuis l'île de Lampedusa en Italie, Marion Maréchal a vivement critiqué la politique migratoire, la qualifiant de " déraisonnable ", et a plaidé en faveur d'une approche responsable » en citant le modèle australien du célèbre " No Way ". Le " No Way " est une campagne lancée en 2014 par le gouvernement australien dans le but de lutter contre l'immigration illégale et de dissuader les migrants de rejoindre les côtes australiennes. Des affiches et des spots télévisés ont été diffusés dans les pays d'origine des migrants tels que l'Irak, l'Iran, l'Afghanistan et le Sri Lanka. Les pancartes martelaient le message clair : " Hors de question. Vous ne ferez pas de l'Australie votre maison ". La vice-présidente de Reconquête, également tête de liste du parti aux prochaines élections européennes, a exprimé son soutien à l'Italie, qu'elle estime abandonnée par l'Union européenne face à un afflux massif de migrants, créant ainsi une situation de submersion migratoire. Lampedusa signe cependant l'échec des solutions simplistes comme l'immigration zéro. |
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Garett Skyport pour DayNewsWorld |
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ATTEINDRE LE BONHEUR EN STIMULANT
LES HORMONES DU BIEN-ETRE
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Déjà la rentrée avec ses jours raccourcis, ses températures automnales, et son lot de soucis. Mais pas question de perdre pour autant le moral . A nous de stimuler les hormones du bonheur. On les surnomme : Sérotonine : hormone de la bonne humeur Dopamine : hormone du plaisir Endorphine : hormone du bonheur Ocytocine : hormone de la tendresse Cortisol : hormone du stress Adrénaline : hormone guerrière .
Une bonne dose de sérotonine, beaucoup d’endorphines, quelques cuillerées de dopamine et un soupçon d’ocytocine... voilà comment affronter cette rentrée.
1 Rire
Le rire permet de synthétiser de la sérotonine, l’hormone qui régule notre humeur, mais aussi des endorphines, qui diminuent l’anxiété et stabilisent l’humeur. Certains médecins recommandent même de se servir de la thérapie par le rire pour traiter le stress et la dépression.
2. Boire du thé vert
Le thé vert est cultivé depuis des millénaires pour ses propriétés médicinales. En plus de regorger d’antioxydants, le thé vert contient de la L-théanine, un acide aminé qui relaxe et éveille à la fois. Comment? En haussant les niveaux d’activité des ondes alpha dans le cerveau. Son effet relaxant sur le système nerveux ferait également augmenter la concentration de sérotonine et de dopamine dans l’organisme.
3. Faire le plein de lumière
Ceux qui souffrent de dépression saisonnière se reconnaîtront. Le manque de soleil peut avoir des effets néfastes sur l’humeur. Des recherches ont démontré que la lumière du jour, via l’hypothalamus, augmente le niveau de sérotonine.
4. Voir ses amis
Plus notre niveau de sérotonine est bas, plus on déprime. Pour augmenter la production de l’hormone de la bonne humeur, on n’hésite pas à provoquer les rencontres et à entretenir les liens d’amitié. Si on aime vraiment nos amis, on les accueille à bras ouverts : les câlins sont une arme redoutable contre le stress et la déprime. Ils permettent à l’organisme de produire endorphine, ocytocine et dopamine en grande quantité.
5. S'ouvrir à différentes activités
En matière de bien-être, bouddhistes et yogis ont de quoi inspirer. La méditation et le yoga font chuter le taux de cortisol, en stimulant la sécrétion de sérotonine et d’endorphines. Ces activités favorisent aussi la production d’œstrogènes, ces hormones qui agissent sur l’humeur. Faire du sport aussi...
6. Manger des glucides
Plusieurs régimes minceur veulent les écarter à tout prix, mais les glucides influencent notre humeur en favorisant la production de sérotonine. Pain, pâtes, céréales, riz, on privilégie les glucides à digestion lente plutôt que ceux qui se digèrent rapidement, comme les bonbons, les gâteaux et les biscuits.
« Il ne dépend pas de toi d’être riche, mais il dépend de toi d’être heureux. » - Épictète.
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Emily Jackson pour DayNewsWorld |
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JOE BIDEN SOUS LE COUP D'UNE ENQUETE EN DESTITUTION ET HUNTER BIDEN D'UNE INCULPATION DANS LA TOURMENTE
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Alors que Joe Biden brigue un second mandat à la tête du pays, son fils cadet a été inculpé jeudi 14 septembre 2023 au niveau fédéral pour détention illégale d'arme à feu. Mais le président américain ne montre aucune préoccupation lors de son déplacement dans le Maryland malgré l'inculpation de son fils, Hunter Biden.
Régulièrement ciblé par la droite conservatrice américaine, le fils cadet revient sans cesse dans le discours de nombreux conservateurs pour discréditer Joe Biden. Une première dans l'histoire du pays L'inculpation de Hunter Biden par le procureur spécial David Weis ouvre la voie à un possible procès lors de la prochaine campagne présidentielle de 2024. Accusé d'avoir menti au moment d'acheter un revolver Colt Cobra en octobre 2018, en omettant de mentionner sa consommation de drogues, Hunter Biden, âgé de 53 ans, avait tenté d'éviter d'être traduit en justice en juin, en reconnaissant sa culpabilité. Un accord initial avait été négocié avec le procureur spécial, réduisant ainsi la probabilité d'un procès et lui évitant potentiellement une peine de prison . Cependant, une juge a remis en question la validité de cet accord, le rendant caduc. Il s'agit de la première inculpation au niveau fédéral du fils d'un président américain en exercice . La question se pose : cette procédure peut-elle perturber la marche du chef d'État démocrate vers un second mandat ?
Certains conservateurs ont célébré l'annonce de cette inculpation, à l'instar de James Comer, représentant républicain du Kentucky, qui a exprimé sa satisfaction sur le réseau social X (ex-Twitter), savourant le "tout petit début" des ennuis judiciaires visant la famille Biden. Certains républicains comptent tirer profit des déboires judiciaires de Hunter Biden à des fins électorales, espérant implicitement que les accusations contre le fils rebondissent sur son père.
Après les précédents d'impeachment de Trump et Clinton
C'est qu' au Congrès aussi, la question des démêlés judiciaires de Hunter Biden a surgi ces dernières semaines. Kevin McCarthy, le président républicain de la Chambre des représentants, a annoncé la semaine dernière le lancement d'une enquête sur les activités de Joe Biden en lien avec celles de son fils Hunter, marquant ainsi le début d'une éventuelle procédure d'impeachment. Cette évolution met en lumière l'atmosphère partisane tendue qui continue de régner à Washington, ainsi que la normalisation progressive d'une mesure constitutionnelle autrefois considérée comme exceptionnelle, réservée aux situations désespérées.
Les
républicains accusent Joe Biden d'avoir non seulement eu connaissance
des activités commerciales controversées de son fils Hunter et de son
frère James Biden entre 2009 et 2017., mais également d'y avoir participé directement
lorsqu'il était vice-président sous l'administration Obama. Le président républicain de la Chambre des représentants, Kevin McCarthy, estime que Joe Biden a "menti" aux citoyens américains sur les affaires de son fils. Une enquête pourrait demander l'audition de certains témoins et rendre publics des documents affaiblissant la stature du président. Médiatisées par les républicains, ces allégations d'enrichissement illégal ont néanmoins eu un impact sur l'opinion publique américaine. D'après un sondage CNN réalisé fin août, 61% des personnes interrogées pensent que Joe Biden a été impliqué dans les affaires de son fils lorsqu'il était vice-président de Barack Obama. Si Joe Biden fait face à une opposition de plus en plus virulente de la part des élus trumpistes au Congrès, des interrogations persistent quant à son âge et à son état de santé même au sein de son propre parti.
La question de la condition physique et mentale du président occupe désormais une place centrale dans les préoccupations des démocrates.
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Emily Jackson pour DayNewsWorld |
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DOUBLE ATTAQUE TERRORISTE AU MALI AU MOINS 64 MORTS
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Au moins 49 civils et 15 militaires ont été tués dans deux attaques, menées le jeudi 8 septembre 2023 par des insurgés islamistes, contre un camp militaire et un bateau de transport fluvial de passager dans le nord-est du Mali, a rapporté le gouvernement intérimaire dans un communiqué, ajoutant qu'il y avait aussi de nombreux blessés.
Les assaillants ont pris pour cible une embarcation permettant aux civils de relier les villes de Gao et Mopti à travers les plaines inondées lors de la saison des pluies. Ils ont aussi attaqué un camp militaire se trouvant dans la région de Gao.
Un groupe islamiste à l'origine de cette attaque
Ces deux attaques ont été revendiquées par le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM ou JNIM), une alliance jihadiste affiliée à Al-Qaïda.La compagnie malienne de navigation à indiquer que le bateau avait été visé par "au moins trois roquettes tirées contre le moteur". Plusieurs passagers se sont jetés à l'eau dès les premiers tirs. Le bateau, nommé "Tombouctou", peut transporter 300 passagers. Des soldats se trouvaient également à bord.
Le GSIM avait annoncé quelques semaines plus tôt imposer un blocus à Tombouctou.
Le gouvernement malien annonce dans un communiqué "un bilan provisoire de 49 civils et 15 militaires" et assure qu'une cinquantaine d'insurgés ont été tués par les forces de sécurité. Le gouvernement déclare de nombreux blessés. Trois journées de deuil national ont été décrétées.
Axe majeur de la situation sahélienne, l’insurrection djihadiste
Après le coup d'Etat au Mali, entre autre justifié par l'insécurité du pays face aux djihadistes, et la promesse des putschistes de rétablir la sécurité, les attentats meurtriers continuent au Mali tout comme dans tout le Sahel. Au Niger, selon le général Abdourahamane Tiani,, les militaires ont renversé le président Bazoum "en raison d'une menace imminente qui aurait affecté non seulement la République du Niger, mais aussi le Nigeria". Le nouvel homme fort du Niger avait justifié le coup d'Etat par "la dégradation sécuritaire" dans le pays, miné par la violence de groupes jihadistes comme le Mali et le Burkina voisins, également dirigés par des militaires et qui ont affiché leur solidarité avec Niamey.
Que l’origine de ces mouvements viennent de l’extérieur, précisément de l’islam « wahhabite » en provenance du Golfe persique ou que ces insurrections soient liées à des revendications locales, les divers mouvements djihadistes se renforcent en grande partie sur des bases économiques mais aussi par l’instrumentalisation des conflits locaux et de la perte de confiance en l’Etat central.
Ensuite, l’instauration de « proto-Etats » ou de « gouvernances parallèles » principalement dans les zones rurales permet à ces mouvements de subsister et de s’implanter durablement. Ils imposent un contrôle sur les marchés et les chefferies locales, prélèvent l’impôt, ouvrent des écoles coraniques. Cette domination des populations est paradoxale, car les terroristes islamistes font régner une terreur ambiante tout en restaurant une partie des services sociaux. |
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Alize Marion pour DayNewsWorld |
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UKRAINE SUR FOND DE CORRUPTION ZELENSKY REMPLACE SON MINISTRE DE LA DEFENSE
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Un nouveau visage pour l'armée ukrainienne.
Le président Volodymyr Zelensky a annoncé, dimanche 3 septembre 2023, le remplacement prochain de son ministre de la Défense Oleksiï Reznikov par Roustem Oumerov. "Oleksiï Reznikov a traversé plus de 550 jours de guerre. Je crois que le ministère a besoin de nouvelles approches et de nouveaux modes d'interaction avec l'armée autant qu'avec la société civile au sens large", a déclaré le président ukrainien.
Un négociateur de l’Ukraine auprès de Moscou
Roustem Oumerov est un Tatar de Crimée, chef du Fonds des biens d'Etat d'Ukraine. Si sa nomination devra être validée par le Parlement cette semaine, le choix de ce responsable éminent de la communauté des Tatars de Crimée est un symbole important, alors que la péninsule ukrainienne reste sous le contrôle russe depuis son annexion en 2014. À l'âge de 41 ans, Roustem Oumerov est un membre actif de la communauté tatare, une minorité musulmane qui compose entre 12 et 15 % de la population de Crimée. La nomination de cet homme semble être un geste fort de la part du gouvernement ukrainien, signifiant qu'ils entendent incarner la résistance face à l'oppression russe. Après l'annexion forcée de la Crimée en 2014 par la Russie, cette dernière avait tenté de légitimer son action en organisant un référendum largement boycotté par les Tatars. En réaction, Moscou avait illégalisé la Majlis, l'Assemblée traditionnelle de cette minorité musulmane, et emprisonné plusieurs de ses membres. En nommant Roustem Oumerov, Kiev opte également pour un diplomate aguerri dans le domaine complexe de la guerre menée par la Russie sur son territoire. Il a joué un rôle de négociateur à plusieurs reprises au nom de l'Ukraine, en tant que co-président de la plateforme de Crimée au Parlement ukrainien, coordonnant les efforts diplomatiques internationaux visant à annuler l'annexion de la péninsule en 2014. De plus, il a participé à des pourparlers avec Moscou sur des sujets tels que les échanges de prisonniers, les évacuations de civils, et même la création d'un corridor maritime pour acheminer les céréales ukrainiennes par la mer Noire.
Deux scandales récents
Ce changement à la tête du ministère de la Défense intervient surtout en pleine contre-offensive ukrainienne et alors que le chef d'Etat ukrainien a promis de renforcer la lutte contre la corruption, mal endémique en Ukraine, en réponse notamment aux conditions posées par l'Union européenne pour laisser à Kiev son statut de candidat à l'adhésion . Le pays a en effet été secoué par plusieurs scandales de corruption récents, dont l'un implique le ministère de la Défense, accusé par les médias ukrainiens d'avoir triplé le prix des uniformes d'hiver d'une entreprise turque après leur signature. Le ministre de la Défense, Oleksiï Reznikov, avait défendu ces prix en affirmant qu'ils correspondaient aux tarifs proposés par les fabricants turcs. Fin janvier, une série de hauts responsables ukrainiens avaient été démis de leurs fonctions après que la presse eut révélé qu'un contrat signé par le ministère et portant sur l'achat de produits alimentaires destinés aux soldats affichait des montants en réalité surévalués. Oleksiï Reznikov, qui avait alors reconnu que les services de lutte contre la corruption de son ministère avaient "failli dans leur tâche", avait conservé son poste.
Une figure plus intègre que son prédécesseur
Surtout, le pedigree de cette figure ukrainienne appréciée contraste avec celui son prédécesseur, le ministre de la Défense Oleksii Reznikov. En septembre 2022, Oumerov avait été nommé à la tête du Fonds des biens d'État, le principal organe de privatisation du pays. Il a depuis été salué en Ukraine pour sa gestion exemplaire, tandis que cet organe était autrefois associé à des scandales de corruption. Volodymyr Zelensky fait donc le choix d’un homme à la réputation d’incorruptible pour succéder au mandat entaché d’Oleksii Reznikov.
Une réponse symbolique aux conditions posées par l’Union européenne pour que l’Ukraine, gangrénée par la corruption, maintienne son statut de candidat à l’adhésion. |
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Alize Marion pour DayNewsWorld |
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JOE BIDEN ELECTION DEJA PERDUE ?
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Joe Biden, dans un habile jeu de prudence politique, choisit judicieusement de s'abstenir de tout commentaire concernant les démêlés judiciaires de son éminent concurrent, Donald Trump.
Cette réserve stratégique, qui s'intensifie depuis le début de la saison estivale, ne reflète pas uniquement la réticence habituelle de Joe Biden envers les interactions médiatiques, mais traduit également une délibération minutieuse illustrant sa perception aiguë des enjeux à l'approche de l'élection présidentielle imminente.
Restant fidèle à son attitude présidentielle, Joe Biden concentre son attention sur des discours soigneusement élaborés autour de ses initiatives législatives majeures, notamment le très remarqué "Inflation Reduction Act" (IRA), qu'il a signé avec conviction le 16 août 2022.
A l'aube de ses 80 ans, Joe Biden nourrit l'aspiration d'un second mandat, une entreprise qui nécessite une gestion habile compte tenu de l'importance cruciale de chaque déclaration.
Guidée par une conscience aiguë, Joe Biden exerce la prudence quant à toute intervention susceptible d'être interprétée comme une tentative de politisation de la justice à l'encontre de son rival charismatique, Donald Trump.
La stratégie de retenue adoptée par le président démocrate depuis la première des quatre inculpations à l'encontre de son opposant, survenues au printemps à New York dans le contexte d'une affaire impliquant une actrice de films porno illustre à merveille la subtilité de la politique moderne.
Bien que les apparences puissent laisser entrevoir une distance calculée, une analyse approfondie nous invite à nous interroger sur la possibilité que les innombrables litiges entourant Donald Trump ne constituent en réalité qu'un édifice élaboré par les démocrates pour influencer les élections de 2024.
Ces affaires, en apparence indépendantes, pourraient révéler une trame plus vaste visant à altérer les perspectives de succès dans le scrutin à venir, qui semble ne pas être en faveur de Joe Biden.
Joe Biden est confronté à un défi majeur en termes de confiance publique.
Sa cote d'approbation est actuellement singulièrement modeste, reflétant une opinion publique américaine divisée et méfiante.
Les électeurs, en particulier, demeurent peu convaincus par le programme économique de Joe Biden et émettent ouvertement des réserves quant à son âge, sachant qu'il atteindrait l'âge de 86 ans à la fin d'un second mandat hypothétique.
Néanmoins, le président élude avec maestria les turbulences politiques entourant la récente nomination d'un procureur spécial chargé d'enquêter sur son fils cadet, Hunter Biden.
Les critiques émanant des Républicains, qui évoquent des transactions douteuses à l'étranger, ne semblent pas ébranler en apparence, le sang-froid présidentiel.
Dans un contexte où la communication et la perception jouent un rôle prépondérant, Joe Biden a fait face avec résilience à une rencontre avec des donateurs démocrates la semaine dernière.
Bien que certains signes d'incertitude aient été perceptibles, voire une légère tension palpable, il demeure conscient que les enquêtes sur les affaires de son fils ne font que commencer.
En somme, le silence stratégique observé par Joe Biden concernant les démêlés judiciaires de son concurrent, ainsi que sa focalisation continue sur des initiatives clés, révèlent une approche calculée et réfléchie.
Cette démarche, bien qu'exécutée avec prudence, ne manque pas d'attirer l'attention sur les enjeux politiques sous-jacents et soulève des questions intrigantes quant aux véritables intentions de ces enquêtes judiciaires.
Dans l'arène politique où chaque mot et chaque geste sont scrutés, Joe Biden navigue à vue, tandis que les donateurs démocrates semblent faire face à un flottement significatif, voire à un malaise profond. Ceci est d'autant plus prégnant alors qu'il semble que nous n'en soyons qu'aux prémices des multiples affaires impliquant le fils de Joe Biden. |
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Pamela Newton pour DayNewsWorld |
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LE VAISSEAU STARLINER SERA PRET
EN MARS ANNONCE BOEING
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Dans la quête infinie des étoiles, l'entreprise emblématique américaine Boeing continue de pousser les limites de l'innovation et de la technologie spatiale avec son vaisseau spatial Starliner.
Bien que le chemin ait été semé d'embûches, il est indéniable que la détermination et l'engagement de l'équipe de Boeing ont porté leurs fruits, offrant une lueur d'espoir pour les voyages spatiaux futurs.
En effet, plusieurs défis ont émergé au cours du développement de la capsule, mais cette série d'épreuves n'a fait que renforcer la détermination de Boeing à relever ces défis avec brio.
De récents développements indiquent que le vaisseau spatial Starliner devrait être pleinement opérationnel d'ici mars 2024, selon les récentes déclarations de l'entreprise en août.
Mark Nappi, le responsable du programme chez Boeing, a souligné avec précaution que la fixation d'une date de décollage précise reste encore à déterminer, en raison des facteurs variables tels que les opportunités offertes par le groupe industriel ULA (United Launch Alliance) pour le lancement de la fusée, ainsi que la disponibilité des places à bord de la Station spatiale internationale (ISS).
En tant que partenaire essentiel de la NASA, Boeing vise à répondre à l'ambitieuse mission de fournir un deuxième prestataire pour le transport des astronautes vers l'ISS, en complément des services de SpaceX qui ont été utilisés avec succès depuis 2020.
L'importance de diversifier les options de transport vers l'ISS est une priorité pour la NASA, permettant ainsi d'assurer un accès fiable et continu à cette station spatiale cruciale.
Après un vol de test infructueux en 2019, la capsule Starliner de Boeing a enfin franchi avec succès le seuil de l'ISS en mai 2022, ouvrant la voie à une nouvelle ère d'exploration et d'opportunités.
Bien que ce vol ait été non habité, il a marqué une étape cruciale vers la certification finale du vaisseau pour les vols habités.
Boeing est sur le point de réaliser un test habité décisif pour obtenir cette certification, avant de plonger dans ses missions opérationnelles tant attendues.
Les retards inévitables rencontrés par Boeing ont été une source d'apprentissage continu et de perfectionnement pour l'équipe.
Le plus récent obstacle, annoncé en juin dernier, a été double. D'une part, il s'agissait de perfectionner les parachutes qui jouent un rôle vital dans le ralentissement de la capsule lors de son retour sur Terre.
Les experts de Boeing ont su faire preuve d'ingéniosité en modifiant la conception pour garantir une robustesse optimale, et un test crucial est programmé pour novembre afin de valider ces améliorations.
La réussite de ce test est essentielle pour la progression du programme et pour assurer la sécurité des astronautes.
D'autre part, un défi lié aux câbles électriques internes de la capsule a également été relevé avec diligence. Le ruban adhésif utilisé pour les câbles s'est avéré présenter un risque d'inflammabilité, nécessitant une réévaluation minutieuse.
Les experts de Boeing ont réagi avec célérité en retirant une quantité substantielle de ruban et en mettant en place des mesures de protection adaptées. Cette démarche témoigne de l'engagement inébranlable de Boeing envers la sécurité des équipages et la fiabilité de ses vaisseaux spatiaux.
Joel Montalbano, le responsable du programme de la NASA, a souligné l'importance capitale du véhicule Starliner pour l'avenir de la station spatiale.
Ce vaisseau représente une étape majeure dans la stratégie spatiale de la NASA, avec des plans ambitieux pour son premier vol habité.
Le voyage inaugural du Starliner transportera les astronautes Barry Wilmore et Sunita Williams vers l'ISS, où ils s'installeront pour une mission d'une semaine. Le décollage aura lieu depuis la pittoresque Cap Canaveral en Floride, symbolisant un chapitre nouveau et passionnant dans l'histoire de l'exploration spatiale.
En somme, les défis surmontés par Boeing dans le développement du vaisseau spatial Starliner ont sculpté une histoire de résilience, d'innovation et de persévérance.
Les leçons tirées de chaque obstacle ont renforcé la détermination de Boeing à offrir une solution de transport spatial sûre, fiable et novatrice pour les années à venir.
Avec des efforts continus et une collaboration solide avec ses partenaires, Boeing s'apprête à écrire un nouveau chapitre d'aventures spatiales palpitantes, laissant une empreinte durable dans l'exploration de l'infini cosmos. |
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Luc T. pour DayNewsWorld |
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UNE ROLEX SINON RIEN !!!!
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No Comment !!!! |
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Paul Emison pour DayNewsWorld |
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