AFFAIRE BENALLA OU LA DEFAILLANCE

AU PLUS HAUT DE L'ETAT

Le parquet de Paris a ouvert le 15 février dernier une enquête préliminaire pour « entrave à la manifestation de la vérité  » . Y-a-t-il « dissimulation de preuves » dans le cadre des différentes enquêtes visant Alexandre Benalla ?

La justice s’intéresse à deux déclarations d’Alexandre Benalla, selon une source proche de l’enquête.

La première porte sur la disparition du coffre-fort qu’il possédait à son domicile pour ses armes.

Ce coffre-fort « a dû être emmenée dans un lieu sûr par une personne mais ce n'est pas moi qui me suis occupé de cela », avait-il déclaré aux enquêteurs le 21 juillet.

Le parquet n'avait pas alors trouvé bon d'élargir le champ des investigations pour rechercher ce coffre-fort aucune infraction en lien avec des armes n'étant reprochée à l'ex-chargé de mission d'Emmanuel Macron.

Selon Libération, le 14 février dernier, Chokri Wakrim était l'auteur de ce déménagement.

Ce que ce dernier a démenti.

La seconde déclaration concerne la suppression de SMS avec Vincent Crase. L’ex-collaborateur d’Emmanuel Macron dit dans cet échange :

« Et on efface tout à chaque fois. T’as effacé tout ce qu’il y avait dans ton téléphone ? ».

L’annonce de l’ouverture de cette enquête survient quelques heures après que la Commission des Lois du Sénat a remis son rapport.La justice doit faire œuvre.

Cette commission appelle à saisir la justice soupçonnant Alexandre Benalla et Vincent Crase d’avoir menti et trois collaborateurs d’Emmanuel Macron d’avoir omis volontairement certains éléments.

Andrew Preston pour DayNewsWorld