PRIX NOBEL DE LA PAIXLA MILITANTE IRANNIENNENARGES MOHAMMADI RECOMPENSEE |
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Arrêtée à plusieurs reprises depuis 1998, Narges Mohammadi a été condamnée à de multiples peines de prison et devra bientôt comparaître pour de nouveaux chefs d'inculpation. Reporters sans frontières (RSF) dénonce un «harcèlement judiciaire» incessant à son encontre. Ce mouvement de protestation, déclenché par la mort tragique de Mahsa Amini, une jeune Kurde iranienne décédée en détention à la suite de son arrestation pour un voile mal porté par la police des mœurs, a été réprimé violemment. «Dans ce régime autoritaire, la voix des femmes est étouffée, les cheveux des femmes sont cachés (…) Moi, Narges Mohammadi (…) déclare que je n'accepterai pas le hijab obligatoire», proclamait-elle. Deux mois plus tard, des vidéos montrant des femmes brûlant leur hijab en Iran devenaient virales. Parallèlement, elle s'est engagée dans le journalisme auprès de journaux réformateurs. Au début des années 2000, elle a rejoint le Centre des défenseurs des droits de l'Homme (dont elle est aujourd'hui vice-présidente), fondé par l'avocate iranienne Shirin Ebadi, prix Nobel de la paix en 2003. Elle milite activement pour l'abolition de la peine de mort. Même en prison, elle n'oublie pas ses responsabilités et informe sur la situation des prisonniers», confie Reza Moini, un militant iranien des droits humains basé à Paris qui la connaît bien. Le cas de Narges Mohammadi illustre les risques énormes que prennent les femmes pour défendre les droits de tous les Iraniens. Nous demandons la libération de Narges Mohammadi et de tous les défenseurs des droits humains emprisonnés en Iran", a déclaré le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme. |
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Boby Dean pour DayNewsWorld | |