AERONAUTIQUE SUR SON PETIT NUAGE

Tout va bien dans l’industrie aéronautique.

Preuve de la bonne santé de ce secteur en 2014, a encore engrangé 73 milliards d’euros de commandes .

La filière aéronautique a présenté une balance commerciale positive de 23,6 milliards d’euros.

Avec de tels résultats, l’aéronautique est "le plus gros contributeur à la balance commerciale nationale ", ajoute le Gifas.

Enfin presque. Quand les commandes affluent chez Airbus c’est toute une filière, en amont, qui en profite.

Les affaires conclues par l’avionneur européen ont donné, au cours de l’année écoulée, de signes d' accélération (1456 avions commandés, 629 livrés), ses fournisseurs ont des carnets de commandes à craquer.

La forte croissance du transport aérien (+5 % par an) participe de ce mouvement.

Même le secteur militaire, longtemps en berne, est reparti à la hausse, avec les premiers succès à l’exportation du Rafale (Égypte, Qatar et bientôt Inde)...

Les industriels sont tous confrontés au même souci : augmenter les cadences de production.

Difficultés de recrutement

 Malgré des carnets de commandes plein à craquer et des cadences en hausse, les entreprises de l’aéronautique, qui emploient au total 180 000 salariés, ont du mal à embaucher.

En 2014, elles ont recruté 10 000 salariés au total, soit un solde net de 2 000 embauches. Mais, pour 2015, le Gifas prévoit seulement 8 000 recrutements.

Tout va bien, donc, sauf que les équipementiers et les sous-traitants, souvent des PME, qui ne sont pas totalement calés sur le cycle des grands avionneurs comme Airbus ou Dassault.

Ainsi les commandes d’A330 sont en diminution. L’A350 – qui doit lui succéder – n’en est qu’à sa phase de démarrage, alors que l’arrivée d’un nouvel avion nécessite des investissements importants pour les PME.

L’augmentation des cadences de production passe par les équipementiers et les sous-traitants.

Pour améliorer les performances, l’augmentation de la croissance industrielle de la « supply chain », les grands donneurs d'ordre ont financé, avec les pouvoirs publics, un programme de consultance dans les PME. 1 500 d’entre elles en ont déjà bénéficié et ce programme devrait être reconduit en 2016.

En matière de ressources humaines : difficultés de recrutement de personnels de production.

Pour les entreprises de l’aéronautique, qui emploient au total 180 000 salariés, le secteur aéronautique a recruté pas moins de 70 000 personnes depuis 2010 et, elles ont embauché 10 000 salariés au total, soit un solde net de 2 000 embauches. Mais,pour les entreprises de l’aéronautique, qui emploient au total 180 000 salariés, le secteur aéronautique a recruté pas moins de 70 000 personnes depuis 2010

En 2015, le Gifas prévoit seulement 8 000 recrutements. prévoit seulement 8 000 recrutements.

Plusieurs centaines d’emplois dans la métallurgie, des postes de chaudronnier,de soudeur, de câbleur ou encore d’ajusteur ne sont pas pourvus faute d'image attractive auprès des jeunes. Cette baisse est liée notamment à des difficultés de recrutement de personnels de production.

D’une région à l’autre, la situation du recrutement est très contrastée. Si l’Ile-de-France ou les Midi-Pyrénées n’ont pas de pénurie, en Aquitaine c'est plus difficile, mais ailleurs, c’est encore plus dur.




Luc T. pour DayNewsWorld