UN CRU ETONNAMMENT MEILLEUR QUE PREVU

AU SALON INTERNATIONAL DU BOURGET 2017

Un chiffre d'affaire record de 150 milliards d' €uros.

Le Bourget été un très bon cru avec des carnets de commandes en hausse de 13%, atteignant 150 milliards de dollars (134 milliards d'euros). même si la fréquentation s'est effritée, en partie à cause de l'état d'urgence.

Le chiffre d'affaires réalisé pendant le Salon par les professionnels représentant aussi l'industrie spatiale a atteint 150 milliards de dollars, contre 130 mds USD lors de la précédente édition en 2015.

Boeing et Airbus ont à eux seuls enregistré pour 114 milliards de dollars de commandes, 74,8 pour le constructeur américain et 39,7 pour le consortium européen, tandis que CFM International, la filiale moteurs d'avions de General Electric et Safran, a reçu 1.658 commandes de moteurs Leap et CFM56, pour un montant de 27,3 mds USD, lors du salon. "C'est un très, très bon cru en termes de business", a commenté Emeric d'Arcimoles, le commissaire général de ce salon ouvert aux seuls professionnels de lundi à jeudi, puis au grand public les trois derniers jours

.Il faudra fabriquer plus de 41 000 nouveaux avions dans les 20 prochaines années

Au Bourget, Philippe a d'ailleurs confirmé une hausse du budget de la Défense.

Malgré des carnets de commande bien remplis, le secteur doit cependant continuer à innover et à former les jeunes .Avec un peu moins d'exposants dans les halls, mais aussi un peu moins d'avions sur le tarmac et pas de grandes nouveautés dans le ciel du Bourget, le SIAE 2017 peut être considéré comme un salon de transition .

On sait que les grands avionneurs "planchent" sur de nouveaux concepts et une nouvelle génération d'avions dont on verra peut-être les premiers exemplaires au prochain salon, en 2019.

Succès de l'avion des métiers et du Paris Air Lab

Le SIAE 2017 aura bien rempli sa mission "business" Mais parallèlement, il poursuit ses objectifs d'ouvrir de nouvelles voies et d'attirer les jeunes vers les métiers de l'aéronautique.

Le Paris Air Lab, première édition d'un espace dévolu à la recherche, l'innovation et à la prospective, a attiré 50.000 personnes et permis à certaines start-up d'enregistrer leurs premières commandes

Le Hall de l'avion des métiers continue de faire la part belle aux formations nécessaires au secteur et comme à chaque édition, il a rencontré son public (60 000 visiteurs, étudiants, scolaires et accompagnants) .

50 000 personnes ont visité le Paris Air Lab, installé dans le hall Concorde du Musée de l'Air et de l'Espace du Bourget.

Il s'agissait de montrer la vitalité des multiples start-up engagées dans des partenariats avec les industriels du secteur pour préparer l'aéronautique de demain. Dans ce domaine, les idées foisonnent ; Le secteur de l'aéronautique et de l'espace doit désormais compter sur ces "jeunes pousses" pour les enjeux de demain.

Du vendredi au dimanche, les visiteurs ont pu assister à un programme de vols

de quatre heures trente alternant avions de combat, hélicoptères, avions d'affaires ou gros porteurs, et même la Patrouille de France. Environ 70% des avions présents pour les journées professionnelles étaient restés pour les démonstrations mais certains grands, comme Boeing, étaient repartis dès vendredi. "Laisser un avion un week-end ça coûte très cher, le faire voler ça coûte encore plus cher", ont expliqué les organisateurs.

Le stand de la Direction générale de l'armement (DGA) a rencontré un franc succès pour voir de plus près les avions de combat Rafale ou Mirage 2000 ou encore l'imposant hélicoptère de transport militaire Caracal.

Il a été trop  peu question d'environnement cette année.

Sur le tarmac ou en démonstration aérienne, il 'y avait peu  avions électriques comme c'était le cas avec l'E-fan en 2015.

La propulsion électrique reste encore un concept en devenir !

Mais un charmant concepteur d'avions électriques nous a invité à venir l'essayer à Haguenau :

l'ALPHA Electro !!! dont l'on vous reparlera ultérieurement avec précision.




Joanne Courbet pour DayNewsWorld