L'ANCIEN PATRON DE FRONTEX 

AUX COULEURS DU RASSEMBLEMENT NATIONAL 

POUR LES EUROPEENNES

Une véritable prise de guerre pour le RN : Fabrice Leggeri, ancien patron de Frontex  rejoint Jordan Bardella pour les européennes .Fabrice Leggeri, ancien directeur de Frontex, l'agence de l'UE chargée du contrôle des frontières, a annoncé samedi 17 février dans un entretien accordé au JDD qu'il rejoignait le Rassemblement national pour les élections européennes de juin. Il figurera en troisième position sur la liste de Jordan Bardella.

"Les élections européennes du 9 juin représentent une opportunité unique de remettre la France et l'Europe sur le droit chemin", a-t-il déclaré. Dans son interview, le haut fonctionnaire français de 55 ans explicite son choix. Selon lui, "le RN possède un plan concret et la capacité de le réaliser. Nous sommes déterminés à combattre la submersion migratoire, que la Commission européenne et les eurocrates ne considèrent pas comme un problème, mais plutôt comme un projet", estime-t-il.

Nommé en 2015 sur proposition de Bernard Cazeneuve, alors ministre de l’Intérieur, il a transformé Frontex en profondeur, d’une petite structure humanitaire en une police des frontières. Mais à la suite d'une enquête disciplinaire, ce haut-fonctionnaire a démissionné. Il était visé par l'Office européen de lutte antifraude. L'organisme lui reprochait de "ne pas avoir respecté les procédures, de s'être démontré déloyal vis-à-vis de l'Union européenne" et d'être responsable d'un "mauvais management personnel".

"Concernant ces accusations, il est important de noter que ni le Parlement européen ni le conseil d'administration de Frontex n'ont trouvé de preuves concrètes les étayant", affirme Fabrice Leggeri dans le JDD. Il ajoute lors de l'entretien qu'en : "réalité, pour avoir voulu contrôler l'immigration, j'ai subi des pressions et j'ai ressenti un abandon général. Le gouvernement français m'a pressé de démissionner. L'Allemagne n'était pas encline à me soutenir. La Commission européenne, manifestement hostile à mon égard, souhaitait mon départ

Placé en troisième position sur la liste, cet ancien haut fonctionnaire est un atout de plus pour la crédibilité du mouvement sur l’immigration.

Jordan Bardella, président du RN, caracole en tête des intentions de vote autour des 30% pour ce scrutin européen. Il a pour le moment une dizaine de points d'avance sur la majorité macroniste.  




Britney Delsey pour DayNewsWorld