JOE BIDEN SOUS LE COUP

 D'UNE ENQUETE EN DESTITUTION

ET HUNTER BIDEN D'UNE INCULPATION

  DANS LA TOURMENTE

Alors que Joe Biden brigue un second mandat à la tête du pays, son fils cadet a été inculpé jeudi 14 septembre 2023 au niveau fédéral pour détention illégale d'arme à feu. Mais le président américain ne montre aucune préoccupation lors de son déplacement dans le Maryland malgré l'inculpation de son fils, Hunter Biden.

Régulièrement ciblé par la droite conservatrice américaine, le fils cadet revient sans cesse dans le discours de nombreux conservateurs pour discréditer Joe Biden.

Une première dans l'histoire du pays

L'inculpation de Hunter Biden par le procureur spécial David Weis ouvre la voie à un possible procès lors de la prochaine campagne présidentielle de 2024. Accusé d'avoir menti au moment d'acheter un revolver Colt Cobra en octobre 2018, en omettant de mentionner sa consommation de drogues, Hunter Biden, âgé de 53 ans, avait tenté d'éviter d'être traduit en justice en juin, en reconnaissant sa culpabilité. Un accord initial avait été négocié avec le procureur spécial, réduisant ainsi la probabilité d'un procès et lui évitant potentiellement une peine de prison . Cependant, une juge a remis en question la validité de cet accord, le rendant caduc. Il s'agit de la première inculpation au niveau fédéral du fils d'un président américain en exercice .
La question se pose : cette procédure peut-elle perturber la marche du chef d'État démocrate vers un second mandat ?

Certains conservateurs ont célébré l'annonce de cette inculpation, à l'instar de James Comer, représentant républicain du Kentucky, qui a exprimé sa satisfaction sur le réseau social X (ex-Twitter), savourant le "tout petit début" des ennuis judiciaires visant la famille Biden. Certains républicains comptent tirer profit des déboires judiciaires de Hunter Biden à des fins électorales, espérant implicitement que les accusations contre le fils rebondissent sur son père.


Après les précédents d'impeachment de Trump et Clinton

C'est qu' au Congrès aussi, la question des démêlés judiciaires de Hunter Biden a surgi ces dernières semaines.

Kevin McCarthy, le président républicain de la Chambre des représentants, a annoncé la semaine dernière le lancement d'une enquête sur les activités de Joe Biden en lien avec celles de son fils Hunter, marquant ainsi le début d'une éventuelle procédure d'impeachment.

Cette évolution met en lumière l'atmosphère partisane tendue qui continue de régner à Washington, ainsi que la normalisation progressive d'une mesure constitutionnelle autrefois considérée comme exceptionnelle, réservée aux situations désespérées.

Les républicains accusent Joe Biden d'avoir non seulement eu connaissance des activités commerciales controversées de son fils Hunter et de son frère James Biden entre 2009 et 2017., mais également d'y avoir participé directement lorsqu'il était vice-président sous l'administration Obama. Le président républicain de la Chambre des représentants, Kevin McCarthy, estime que Joe Biden a "menti" aux citoyens américains sur les affaires de son fils. Une enquête pourrait demander l'audition de certains témoins et rendre publics des documents affaiblissant la stature du président.

Médiatisées par les républicains, ces allégations d'enrichissement illégal ont néanmoins eu un impact sur l'opinion publique américaine. D'après un sondage CNN réalisé fin août, 61% des personnes interrogées pensent que Joe Biden a été impliqué dans les affaires de son fils lorsqu'il était vice-président de Barack Obama.

Si Joe Biden fait face à une opposition de plus en plus virulente de la part des élus trumpistes au Congrès,  des interrogations persistent quant à son âge et à son état de santé même au sein de son propre parti.

La question de la condition physique et mentale du président occupe désormais une place centrale dans les préoccupations des démocrates.




Emily Jackson pour DayNewsWorld